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I

ENG

ployées

a

vuider les eaux,

a

eo lever les matieres hors

de la mine,

&c.

Vo)'ez I'artide

A R

DO

I

S E.

E

N G

IN,

en IIrch,tet1ure,

machine en triangle, com–

pofée d'un arbre fOlltenu de fes arcs-bomans,

&

poten–

eé d'un fauconneau par le haut, laquelle par le moyen

d'un treuil abras qui dévide un cable, enleve les far –

d~aux .

Le

$ruaTl

n'ea difiéreOl de

I'engin ,

que par fa

plece de bOls d'en-haut appellée

grtlau,

qui ea pofée

en rampaOl pour avoir plus de volée. Voici les pieces

de

I'engin.

'

l°.

La folle.

),0.

La fourchene.

3°.

Le poin<;on.

4~ .

La jambette.

fO.

Les moifes.

6°.

Le treuil ou tour.

7 .

Les bras.

8°.

Le ranche ou efcalier .

9°.

L es ran–

ches oú chevilles.

10°.·

La fellene.

11 0 •

L es liens .

12.0.

Le fauconneau ou étourneau.

13°.

Le s poulies.

14°.

Le

chable .

1fO.

Piece de bois

a

monter .

16°.

L e hallement

~io.

Le verboquet.

Voyez le! figtlre, de la PI.

d~

C harpentier. Voye<.

G

R U E,

&c.

.E

N G /. N,

e,,!

te~me

d'lIiguillier

&

de C/olftier d'l–

plngle;

11 fe dlt d une planche cou verte de clous d'épin–

gles plus ou moins forts ,

&

plantés de dia ance en di–

/lance, entre lefquels on tire le fil-de-fer pour le red ref–

fer.

Voyez

TI RE R,

Voye<. Planche de I'lIigtl¡¡Iier

Bonmtier , fig.

l.

E N GIS O M E,

f.

m.

(C

hirurgie.

)

efpece de fra–

éture du cralle, dans laquelle I'une des deux extrémités

de I'os fraauré avance intérieurement fur la dure-mere,

&

I'~utre

extrémilé s'éleve extérieuremel1t faifall t le

POIlI–

le-v Is. D ans ce cas li

1'011

a pa avec des pillcettes

COIl–

venables faire I'extraaio n de la piece

d'o~,

on traite le

trepan accidentej comme s'i\ étoit artiticiel , ayam foin

d 'emporter avec le coutea u lenticutaire toutes ks inéga'

l ités contre ,"fquelles la dure-mere pourroit heurter daos

les mouvemens que le cerveau lui imprime: fi au .coll–

traire la portian d'os engagée fous le crane,

&

preOan!

la dure-mere, form oit une embarrure, i\ faudroit appli–

quer une comonne de. trépa n,

&

memc

en multiplier

l'application, s'i1 était nécerraire, pour Mgager ceue pie–

ce d'os

&

en permeure I'ex traaion.

Voyez

E

~1

B

A

R–

R U

RE

&

T

R

E'P A N.

(y) .

ENG LAN'TE', adj.

en termes de Blafon ,

fe dil

o'un écu chargé d'un chéne, dont le gland efl d'un au–

tre érnail

qu~

1'3rbre.

Mi11irinen en Bretagne, d'argent au chrne de fynople,

~ng/antl

d'or, au cantan dex tre de gueulcs chargé de

deu x haches d'armes adorrées d'argeOl.

E N G LE C E

R

lE ,

f.

f.

(Hijl . )

terme for! figni–

fi catif chez les anciens Anglois, quoiqu o prefeOl il ne

foit guere en ufage: il lignitioit propremem la qualité

qu'un homme avoit d'etre Anglois .

Autrefois quand un l10mme étoit tué ou alTamné en

fe cret, o n

le

réputait

francigent

(ce qui comprenoi!

toutes Cortes d'étrangcrs,

&.

particulierement les D anois); .

ceue imputadon fubfiiloi! Jufqu'a ce que I'on eat prou–

v é fon

,nglceer;e,

c'ea-o-dire

jufq!l'~

ce que l'on ellt

d l!m(ln tré qu'on étai!

na~l

Anglois.

.

Voici I'origine de cette coiltume. Le rOl Canut ayan!

c onquis

l'

Angleterre, renv oya , o la requete des nobles,

fon armée en Danemark ,

&

ne réferva qu'une garde de

D anois pour fa perfonne: il tit une loi qui portoit que,

fi

un Anglois tuolt un D anois , on lui fe roit fon pro–

c es comme

a

un meurtrier; ou s'il arrivoit que le meurt rier

prit la fuite, le village on fe feroit commis le

me~rtre

feroit obligé de payér a I'échiquier

66

marcs.. SUlvaor

eeHe loi toUtes les fois qu'¡¡ fe commettolt qudque

meurtre, ' il falloil prouver que I'homme allamné étai!

,Allglois, añn que le village ne fat pas chargé de I'a–

m ende des

66

m arcs .

ChamberJ. (G)

E N G O N A S

1

S,

en

lIj1ronomie,

ea le nom qu'on

o o nne a

Her", /"

I'un e des conilellations boréales .

Vo –

Jez

H

E R

e u

LE .

( O )

ENGORGEMENT,

r.

rn . fedit

en

M edceine,

des vailleaux du corps humain

re~plis ,

diaendu.s par des

flu ides trap abondans ou trap épals

~our

pouvoJr y cou–

ler av ee facili té.

L'engorgement

a heu dam toute forte

d'obllruaions.

Voyez

O

B S T R

U

T

IO N.

(d)

E N

G

o

R G E M E

N

T,

(Jardinage.)

fe d,it quand

il fe fai t des obOruaions dans la nourrJture d un arbre

par furabondance d' humeurs; alors la féve

s'engorg,! ,

el–

le s'arrete

&

ea in terceptée dans fon cours, fOlt par

quelque vice qui lui ea particulier, foit par trap de plé–

nit ude dans les conduits, ce qui arrivc quand on ne

coupe point par-derriere la ligature de la greffe .

~et

ac–

cident caufe alors un

",~orgeme"t,

une obOruébon ,

&

c'eO ce qu'on appelle

jlrangttlation

ou

étrangltment,

qu i l':lit périr la grefi'e

en

peu de tems.

(K)

.

,

_ E

N G O R G I! M E N T,

(HJdr.)

fe dit d 'une condulte ou

Tome V,

.1

ENG

S8S

iI

efl: entré allh d'ordures pour la boucher. On y re–

m édie

e~

(¡tam, les tampons, les rubinets,

&

Iacham toute

l'eau qUI entralne ces ·ordu res.

(K)

E N G O R G

E

R ,

en termes d' lIrtifici""

c'eO re

m–

plir de compolit ion le trou vuide, ou I'ame qu'on a lai C–

fé o I'orifice d'un jet, ou tel autre artitice.

Díél.

d~

T',.;VtJ1lX.

E N G

O

U LE' , adj .

w 'me de B /aron,

qui fe dit des

bandes, croix, fau toirs,

&

autres pieces , dont les cxtré–

m ités cntrent dans la gpeule d'un Iion, d 'un léopard

d'un dragan,

& c.

comme les armoiries de Guichcnon:

II

y

a aufft des mufles de lion< qui engoulent le carq ue,

comrne daos les anciennes armoiries

des

ducs de Sa–

voie.

T ouar en Efpagne, d'a?ur o la bande d'or

el1gou/ée

de deux tetes de Iion de meme.

ENGOURDISSE MENT, fub . m.

( iWrde–

cine .)

ce terme ea employé pou r ligllitier la diminu–

tion 'de la faculté d'exercer le fentiment attaché a [Oute

la furface du cmps; dan s ce fen

I'engourdi./Jement

cal

particulieremenl une léfion du tna,

torpor.

11 peut étre cauCé par le froid , qui rerrerre tell ement

la peau

&

les houppes nerveufes , que le fluide qui cou–

le dans les nerfs des parties affetlées, ne peut pas par–

venir jufqu'a leurs extrémités , cnforte que le taa Cem-,

ble fe faire avec I'interpofi¡ion d'un corps étranger.

L'en–

g Oltrdi./Jement

de ceHe efpece ea aulfi quelquefois I'ef–

fet de la compreffion des nerfs qui fe dia ribueOl

a

un

m embre, comme dans le cas on on ea aili s fur une

cuirre dans une fituation genée; ellc empeche le cours

libre du fl uide dans ces nerfs, d'oil doit rHulrer nécef–

fairement le défaut, o u au moins la diminution du fen–

timetlt

&

m eme du mouvement de cette partic. C'eO:

par cette raiCon - que I'inflammation des reins caufe au m

quel quefois

I'.ngourdi./Jement

des cuirres.

S i

I' ,ngollrdij/emene

efl général ,

&

que I'exercice du

fent iment

&

du .mo uvcmellt ne puilTe fe faire que tres–

irnparfaitement, c'ea alors l'cttet d'un vice dans le cer–

veau, qui di m inue la diaribution du fluide nerveux; c'eO:

fouven t un avant-cou reur de I'apoplexie dans les perCon–

nes qui n'é/oien t pas malades aupara van t.. H ippocrate,

vii. coa" pr",¡ feél.

2.

Voyez

A

l' O P

r.

E X

lE . Ce pem

étre aum une paralyfie imparfaite.

Voye::.

PAR A

L

Y–

S

tE.

L'engourdil!ement

&

la furd ité qui furv iennent dans

les maladies aigues , font un tres-mauvai, ligne , feIon

l'auteur des préfages de

cO',

a

moins qu'ils ne f9 ient

cauCés par un dépllt critique de la matiere mOt bitique

fur le principe des nerfs,

&

dans ce cas-Ia meme c'eO:

un fytnptome mcheux.

L 'engourdiOement,

torpor,

peut aum etre accompa–

gné d'une Corte de lemi m cnt doulourcux, comme on

I'éprouve par I'attouchcment d'un corp élafl:ique aél:ud–

lement agité par de tr es-prom ptes

&

u cs-nlltnbreuCes

vibrations: I'effet que I'on attribue o la tO/pillc ea aum

de cette nature ,

&

provient vraiílem blab lement d' une

caufe approch ante.

Voye::.

T O R PI

L LE.

E

N G O

U

R

DI

S S E M E

N

T,

fe dit aum de I'efprit,jlu–

por,

&

dans ce fens il peot prdque lignifier la me me cho–

fe que

I'ana[laijie

de Boerhaave

injlie. medo bmptoma–

,tolog.

§.

8f9.

il en ea comme le

premi~r

degré. C'.en

une afieaion du

fenfori"m

commun~,

qUI .le rend m oltls

propre a recevoir les impremons qUl conaltuen! les fen –

fations internes, ou o les tranfmettre

a

I'ame les ayan!

re~ues;

l'

engourdif/emene

de I

:efpr.it

':~

auili un

~ympto­

me tres-funene dans les maladles algues , fe Ion H lppocra–

te daos les

coa,!"eJ ,

374.

d'autatlt plus

q~'elles devi~n­

neor m ortelles fans qu'on s'en apper<;olve pom am{i

dire, le

malad~

paroilTant I1mplement étre dan·s un état

tranquille .

Voye<.

S

I!

N

S

ATIa N.

(d)

ENGRA I NER

/In

C heval. (JltTanege, Maré–

chal/.)

C'eO

~joater

" fa

~ourriture

ordinaire,.

de~

ali–

m eos conCiOant

dans~ l es

grams des végé taux qUI IUI font

propres. On ne Caur?i! etre traP. cir,col.'fpeét

~u ég~rd

a la quamité de grams., quand I1 s agtt de I.entretlen

des poulains, du rétabIJffe¡nem des chevaux qUI om été

m alades

&

qui en 'ónt été privés pendallt quelque tems,

& c. Voye::.

NOURRITURE .

(e)

ENGRAIS, f. m .

( OEcon. ",jli,!"e.)

Ol1com–

prend fous ce nom tautes les cha fes qui,

répan?ue~

fur

la terre ferv ent:l la féC\)nder, comme

10 01

les lutmers,

les

terr~s,

&c.

'

Les

en/!,rai,

Cont

ell

général la plus ¡¡ra?de

relTour~e

qll'ait

l'

Agricultu rc. li s fuppléent, Ju lqu

a

un cenaltl

point , aux déf3u ts des labours,

&

corrigellt m eme

I'i~tempérie des [a¡Cons. C 'el! un obie! de dépeo fe ; m31S

ce qu'il en coille en pour

l~

cultivateur un fonds placé

Eeell

au