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ENG

!la-de;lfus. J,..,e parcRge des

mouto.ns

ell ,excelleot .daos

~~s

prés ,un peu froids,

&

le fumier de vache

d~ns

ceux

.qu'o.n appelle

haflt-prés.

Le parcage qui comme nous

I'avons dit ell

tr.es

-.utile aux ,terres, no,os parolt avo;r

.encore du c6té de I'abondance un meilleur effet pour

les ,prés. Nous .di(ons

d" .<ód .de I'abondance ,

paree

q ue rous les fumie,rs "

& ,

furrout ,celui des meurons,

,deonent la .pre,m iere aonée al! fourrage une edeur

,&

un goa t qui rebute le bétail ,au pre,tnier ,abord ,; mais

iI

s'y accoatu,me peu-a.-peu. J,..,',abondanee doit d'ail –

Jeurs etre le premier

&

peut-etre le feu I .objet ,des eul–

tivateurs. En voila alTez pour que I'on foit in,llcuit de

l'importance don.t les

,engr,aiJ

fent dans l'agriculture,

.&

de la ,tnnniere dent ils .doivent .etre cmplerés. Les

jardins de Ileurs, les petagers, les ferres OU

1'0.0

force

,un grand nembr,e de ' plantes

a

ereitre feus un del é–

tranger, ,em auffi des pr.éparatiens

d'engrais

,qui leur

fem prppres; ,tnais neus n'emre¡Ons poinr id dans les

i

détails de certe culture paniculiere.

Cee article eft

de~

M.

le R oy

,

Iielltenant .des choj[eJ ,de Verfoi/!es.

'

E N G R A I S S E R

tm

.<heval. (Monege, ,Mari!-

,eha/!.) Voyez

N

O U R R I T U

RE .

.

ENGRELE', ad .

en eerme de EltiJon,

fe dlt des

pieces honorables de I'éeu, qui font berdées de petites

denrs fort menus donr les e6tés s'arrondi.lfent un peu.

¡G uadagni

a

Florepee, de gueules

,a

la eroix

eng,élé,e

d'or.

*

E N G R E L U

R

E, f. f. (

/Jentel/e.)

C'ell ainfi

qu'on appelle le pié de la dentelle .

L'engrelllre

fe fait

1m meme tems que

.I.a

dent~ll~.

Voyez j'tlrti<le

DE N-

TELL E.

'

o,n donne le meme nom

a

une efpeee d'ouvrage

qui fe fait comme la demtlle au fufeau , avec le

ti

I

pe

Malines

&

fur le eouffin, qui a depuis ,la largeur ia

plus petite juCqu'a la plus grande de la dentelle .

. o,n Ce Cen de cetre derniere

"'gre/ttre,

lo it pour re–

¡lonner un pié

a

la dentelle lorfqu 'elle palfe par cet en–

droi[ , Coit poor

I.ui

CerviF de mon¡urc, ¡oit pour unir

deu x dentelles,

&f.

ENGRE NAGE,

f.

/Tl.

(Hor/ogerie)

en géné–

ral, lignitie

en

1'"lcpal'i'ltte

la maniere dont les dents

d'une roue eptren t dans les alles d'un pignon,

&

dOllt

elles agitTelH fur

c~s

ailes pour le faire rooener.

Voyez

DENT, ROUE, PIGNON, AILE,&C.

,C'en une chofe d'une grande importance dans

le~

ma–

chines, que la perfeaion des

engrenages.

Car s'iJs ne

fom pas faits avec préeilion, il en réfulte de grallds fro–

temens, beauceop d'uCure,

&

quelqoefois m eme des ar–

rcts. Comme .ceei el! trai té plus au long

a

I'areicl~

D

E

N

T ,

nous y renveyons .

Deux grands défauts qu'en doit éviter dans un

engre–

nage,

c'el! qu'il Coit tro p fort ou trop foible. Dans le

prémier eas, les dems de la roüe Cont fOJetres

a

quo–

ter, c'el1-a-dire , que les deu" poiotes de deux dems voi–

fines vont ,Ioucher les deux faces oppofées des deux al–

les du pignon ; de Corte que Di la roue ni le pignon ne

peu veor

fe

mouvoir . Dans le fecond, les extrémités

des ailes du pignoll fom fujetres

a

tauc~er

&

a

arcbou–

ler 10rfqu'eJle fe préCente

a

la den! qui les doit poof–

fer; d'eó iJ réCulte, tres-[euveot des aeréts;

iI

ell

ii

pro–

pos meme de remarquer que e 'elt le défaur le plus or–

d inaire des

engrenoges .

Ces deux défauts out encore on

autre inconvenient; c'el1 qu'il efl impoffible que la ralle

rhene le pignon un iformément, avamage tres-imporrant

dans on

engrenage:

car fans cela, dalls one montre par

exemple, les roues agiCranr Cor les pignons, tallt6 t plus,

tamÓt moins avanrageufement; on el1 forcé d'emplo–

yer une puifTance capable de vaincre les réliflances des

fruteme!ls,

~c.

dans les cas les plos defavantageox de

,J'aélien des

~roues

'fur les pignons,

&

par conféquent

fupérieuré,

&

quelquefois de beaucoup,

a

ceBe que I'on

auroi[ employ'ée

fi

certe aélien s'éroit faire uniformemeor,

Voyez

C

H

a

TE,

E

N G R E N E R .

L es

engrenoges

fOIl( Cujets

i

varier

&

furtout

a

deve–

nir plus loibles, par l'uCure des trous dªns leCquels roo–

leor les pive ts des roues

&

des pignolls; mais c'efl

a

q uoi on doi t

t ~cher

de remedier par la di[pofition re–

fpea ive de ces roues .

V oyez.

CAL

lB

RE.

('7)

.. E

N

G

R E

NAG E,

machine

(Hor/oger.)

C'efl u–

ne machine

ii

l'aide de laquelle e n réCeu[ avec facili–

té le probleme qui aureit I'énonGé fuivant . Une roue

ii

deO[ étant dOlluée de polition , troover taUS ks points

fur leCquels le ceorre d' une autre rOlle étant placé, elles

feront I'une avec I'autre un

engrenage

délerminé.

Voyez cet inflrumem parmi ceux de I'Horlogerie

jig.

7f· les parties

ABba AB ba

font alfemblées

&:

fe meUvem Iibremem fur I:axe

B-

¡, qui les traverfe. el-

ENH

les

ferment totljeurs dans quelque pofition qu'elJes foíent

deu" angles égaux

A A B,

ti

a

b.

Les bagueltes de ter

ou parties

,e

<,

&

e

<,

font paralJeles

&

mobiles hori–

Comalem·em. Pour réCoudre le prebleme Coit le pignon

d

pris emre les baguettes

<

e ; ouvee;L I'angle

A A B

di–

fcrétion; prenez la rOue

J)

emre les bagu.ttes

e, e ;

rendez les baguetres immobiles, par le meyen des vis

A, A,

a, a,;

referme,z I'angle

A A B

jufqu'¡l ce que

la roue

D

faiTe avec le pignen

d,

ou le pignorr

ti

avec la roue

EJ,

I'engrenoge

eherehé. Fixe;L alors I'an–

gle

A A B,

en Cerrant la vis

E

fur le quart du cer–

cle qui traverfe les branehes

IIb,

ab~e\a

fai!., per–

tez, l'extrém ité

e

fur un plan en quelque peint denné;

•&

de ce poin!

e

cemlj'le centre,

&

de I'inrervalle

e

e,

décrivez avec l'extrémité

e

une circonférenee .

11

el! éy ident que ti le cemre du pigne n

d

ell plaeé Cor

cetre circonférence en quelque poiO[ que ce Coi[, il for–

mera

l'engr¡ml1ge

chtrch¿ avec la roüe

D

donnée dI! po–

filian. Ou du point

<

denné Cur un plan, do centre

e

&

de I'intervalle

e

&,

décrivez avec I'extrémité

e

une

circenférence .

II

elt évidem que

Ji

le Centre de la roUe

f)

ell plaeé fur certe c irconférenee en quelque poine

que ce foit, elle fermera

I'engrenage

cherehé avec le

pignen

d,

qoi daos ce cas ea denné de pelitien.

E N G R E N E R

la

pompe,

(

Marine)

c'efl faire

monter dans la pompe l'eau qui refle au fond du vaif–

feu peur faire Cenir dehors ce qui peu! etre rellé . (2)

E NG

B.

E N

E'

R,

voyez

E NG R

l'<

I NE R.

E NG

R E

N

I!

R, v. neut.

(Hor/ogerie)

Ce dit

en ml–

fhani'llJe ,

de la maniere dent les dents d'une rOue en–

trent dan s les ailes d'un pignon,

&

de celle dont el–

les agilfem fur ces ailes pour le faire touener.

Voyez

ROUE, DENT, PIGNON, AILE, ENGRENA.

GE, MAC 'HINE A' ENGRENAGE,

&c,

On d:t qu'une roue

engrene

trop lorCque la quantité

donr fes dents entrenr aans les ailes de Io n pignon en

trep grande:

&

au contraire qu'elle

n'engrene

pas alTez

lorfque eerte quantité ell trep petite .

Voyez

E NG

R

E–

N A G E,

D

E N T,

&c.

(T)

E N GRO S SIR, v, aa.

en terme de B o)'alJdier.

C'efl I'.aion d'alfembler les cardes

a

boynu en paquets

de douze dou'/.aines chacun.

E N G U A M B A ,

r.

m .

(Hift, nato boton.)

arbre

qui crolr dans l' Amérique reptellrrienale, dans la pro–

vinee de Mechoaean, dans un [er.rein pierreu! : Ces feuil –

les fom longues

&

découpées; les tleors en Conr Io'er–

dfttrcs

&

art9chées les unes aOI autres en bouquets; le

fruit efl noir

&

plein de graine dont en tire une huile

d'one couleur jaune tr es-propre

á

la guérifon deS pla-

yes . Hubo er,

diélio"". univerfel.

.

E N G U I CHE', adj .

terme de B/afon .

1I

Ce

dit dll

col

&

des trompes dent l'embouchure .ell d 'un émail

d ift6,ren r .

BaCe en D ancmark, d'azur

a

la faCce d'argent, c;:har–

gée d' un cors de chalTe de fyneple, lié, virolé

&:

enguichi

d'o r .

. ENG

U

I CHURE,

f.

f.

(Vener;e)

c'ell I'entrée

de la trompe.

ENGYSCo,PE,

r.

m .

(Opei,! . )

machine qui e!l:

plus connue fous le nem de

micr.'¡cope.

Ce met vien t

geS lnOts grecs

tTH.t71''tQf'~',

je vais ,

&

;yyú, pro&he ,

parce que

I'engyfc ope

ou microfcope Cert

a

faire diflin–

guer des obje[s fort petits qu'on ne verroit pas

á

la

vae fimple,

&

qu'o n appreche de l'ceil en metrant

I'en–

gy¡;' ope

eu la loupe entre deux.

II Cemble que le télel'cepe ou lunet!e d'approche qui

fert

a

rapprocher

les objets, mériteroi¡ enoore mieu"

le nem

d'engyfcope

'que le microCcepe. Au refle ce mot

n'ell preCqoe plus en uCage .

Voy.

L o U

l'

E, MI C R

0-

SGO PE, TELESCOPE.

(O)

,

ENHARMo,NIQUE, adj . pris fubfl .

(MttJi–

'fue)

un des trois genres de la mufique des Grecs ap–

pellé aum üsc-fréquemment

harmo"ie

par AriUoxene

&

fes Ceélareurs .

11 réCultoit d'one divifion particuliere des térracer–

des, felon laquelle l'imervAlIe gui Ce rreuvoit emre le

{ichonos

ou

la

treifieme carde,

&

la

mefe

ou la qua–

trieme, étant d'un di¡on ou d'une tieree majeure,

il

ne

ren oit pour achever le tétracorde qu'un Ce mi-ton

a

par–

tager en deox inrervalles l faveir, de l'hypate

a

la pa–

rypate,

&

de la parypate au lichanes . Neos explique–

rons

att

mot

G E N RE, la maniere dont Ce faiCoit certe

divifien.

Le genre

enhar.moni'lrle

étoit le plus doux des trei,

au rapporr d'Ariflide Quintilien:

iI

palfoit poor tres-al\.:'

cien,

&

la plilpart des aoteurs en artribuem l'inventiOI1

a

Olympe . Mais

~on

létracorde, eu plíh6t [en digteC.

fareq