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5

82

ENG

" au payement elfeaif du capital

&

de l'intérét , eo–

" gageam pour cet efiet ma perfoone

&

10US mes bien s,

lans t:xceptioo d'aucull, les [oumellant

a

toUS Juges

&

droils. Eo foi de quoi j'ai ligné la préfeme de

ma propre maío . A A m(\erdam, le

2

Novembre

~,

1718:

J.

P. R.

O,!

ajoÍlte enfttitc:

" Et pour plus graode afsaraocc

d~ cont~ou .

ci–

"delTus j'aí délivré

&

remis au pouvorr dud ,t S,eur

NN..'.. comme UD gage volontaire , [ei7.<; bailes de

caffé marqués

J.

P. R .

de numero

1

a.

16 ,

pe–

" film huit mille livres ou eoviron , defquels Je le rends

" &

fais mailre des-a-préfeot, I'autorifam de les ven–

dre

&

faire vendre comme il trouvera

3

propos,

meme fans en demander aucune permimoo eo ju–

nice, fi je oc lui paye pas la [uCd ile fomme avec

les intérets

&

les frais au jour .<Je

l'éch~.flce;

&

au

" cas de prolongatioo , juCqu'a

[00

emier

r~m bourfe­

mem. Promellam de plus de lui payer trO'S [ols par

livre achaque fois que le calfé pourra baiiTe'r de

deux ou trois fols par livre,

&

Irois fols par chaque

baile par mo;s pour le maga finage,

&

toUS aUlres

" frais qu'il

pourr~

faire [ur lefd ites b.alles, l'affraochif:

" [aoc bieo expreiTé mem de la perte ou dommage q

UI

pomroil arriver audit calfé , foit par eau, [oil par

feu, par vol, ou par quelq u'aurre accident prévG ou

imprévíl. A Amllerdam , ce

¡.

Nov embre

171 8.

J.

P. R . "

.

Quaod l'imérel en trop haut, comme de lix pour cent

par an, on fe garde bien de le fpéciti cr dans I'obliga–

¡jon, parce qu'¡¡ en ufmaire; mais on met qu'il (era

payé a un demi 'par mois; ce qui reviem au meme,

m ais qu 'on tolere, parce que l'emprnnteur eft cenfé

pou voir relirer fa marchaodife tous les mois.

Si uo empruntcur veul relirer fa marchaodife avam

l e lerme nipul é, il n'en paye pas moins I'inléret con–

venu pour 10Ul le tems, parce qu 'en ce cas on [up–

poCe qu'il lrouve [ur fa marchandife un bénétice eon–

lidérable qui fuffit pour payer l'inlé"!I.

Si l'on cooviem d'une prolongation, on eo fail men–

tiou au bas de l'obligation . Enfin li le préteur,. apres

avoir aveni l'emprumeur, Veut avoir fon argenl a tcr–

me,

&

qlle celui-ci ne paye pas, les marchandifes peu–

venl erre vendues par autorilé de juaiee en fa veur du

premier. jurqu'a concurren ce du rembourfemenl de la

l a mme pretée

&

des intérelS, l'exeédant du priK qu'on

en retire rournant au profit de celui qui a engagé la

marchaodife.

D iaionn. de Commeree, de Trhioflx,

&

de Chambers.

(G)

E

N GA G E M E N T ,

en fait

d' eferime ,

c'en l'efioC!

réciproque de deux épées qui [e rouchent .

11

y a

m–

gn/(ement ,

lorfqu'un e[crimeur place le fort

.DU

le lalon

de fon épée [ur le foible de eelle de fon eonemi,

&

la

force de fac;on qu 'il oe peut plus la dérourner.

E N

GAG

E R ,

V .

aa.

mettn

en

gage.

(

Com–

meree. )

E

N GAG E R,

(Commerce)

lignifie aum difpofer d'u–

ne chofe;

j'ai engagé mes fonds:. _

E

N GAG E R , (

C ommerce

)

JOlOt au pronom per–

fonoel OU réciproque

fe,

veut quelqucfois dire

s'endet–

ter,

ql\elq uefois

entrer dan! une alfaiye, dan! fine fo –

ci'té

,

d'aUlres fois

cautionnier 'lltel'l,",m,

&

fouvent

prendre parti avec un maítre.

D aos toutes ces lignificalions , on dit en

termes de

commerce ,

qll'un marehand s'eO

engagé

de tous C6 lés,

qu'on

s'engage

dans une entréprife, qu'un jeune hom–

me s'eO

engagé

en qualité d'éerivain avee la compa–

gnie des l ndes" qu 'un tel s'en

engagé

de dix mille é–

cus pour tirer ron aiTocié d'alfaire, qu'un compagnon

s'ea

engagé

che7. un maitre pour tel ' Iems

.&

a

telles

conditions .

Diaionn. de Comm. de Trévoltx,

&'

de

C hambers.

(G')

E

N GAG E R, (

Efcrime

)

e'e n faire loucher foo é–

pée

:l

celle de l'ennemi. On dit

engagez 'luarte

&'

tiTez 'l"arte,

ou

engagez 'ltlartc

&

tirez; turee,

&e.

00

enrend aum par

engager

,

faifir du foC! ou du la–

l~n

de f<;ln épée le foible de celle de l'ennemi, de ma–

nl~re

qu' ,l ne puiiTe plus détourner l'épée de fon adver–

falCe de Ca direaion.

Voyez

E

N GAG E M E N:r •

, E N.G

~

G. l S TE, (

Jllyirpr. )

en eelui qui jouit

d

u~

b,en a Utre

d'engtlgement:

il y a deux Cortes

d'en–

gag,fies.

Les

un~

qui ]oUiITem d'un bien par forme d'antiehre–

(e

pour [ure té de leurs créances •

ENG

Les autres font ceux qui joUilTent d'nn domaine de

la couronne

a

titre d'

engag.ment .

~'engagJfte ,

qu.i jo.Uit

a

litre

d'antfehre[: ,

peut re–

teOlr le tonds qUl lu, a été engagé Jufqu a ce que - le

débiteur lui .ait payé toutes les la mmes qu'¡¡ lui doir,

m eme au-deU du prix de I'engagement .

Aucune vente, foit .pure

&

limpIe, ou a faculté de

rachat, \lU fimplem ent (jes fru ils, ne peur préjudieier

au droil acquis' américurement

a

l'

engagiJle .

. Suivam le droit romain,

l'engagifi e

pcur ftipuler qu'

11

reliendra les fruits de l'hérilage, pour lui lenir lieu

des intéréts de fes créances, ce qui s'obferve au parle–

meot de Touloufe ; mais au parlemem de Paris cela

o'en jamais permis , a moir¡s que les fru ils de I'héri–

tage ne fuiTent fixes

&

eerrains; comme fi e'eft une

rente en argem, auquel cas

l'engagiJIe

reroit tellU d'im–

pUler I'excédenl, s'il y en a, fur le principal./

Ce ne [ont pas feulemen! les fruils peCl;íls ' par l'en–

gagiJle

dom

iI

doit rendre compte, mais au ffi ceu! qu'

¡¡ a pO pereevoic .

JI

en de fon devoir de joüir eomme uo boo pere

de famllle,

&

par eonféquent de faire lOmes les répa–

ralious: mais aum en cas de rachat, il en eu droit de

répéler lOutes les dépenfes utiles

&

néeeflaires 'lu'il a

faites

a

la chofe engagée;

&

jufqu' . ce qu'il en fuit

rembourCé , il peuI retenir le bien engagé . .'\. l'égard

des dépellfes voluptuaires,

iI

ue peut le répéter,

11

moins

qu'¡¡ oe les eUI faites de l'ordre du débiteur .

L es cas fOCluits ne [ont pas

a

la charge de l'eogagi–

lle ,

n

ifi

culpa ea.fum prd!ce./fit .

.L'engagifie

ne peut par aucun tems prefcrire le fonds

conlre le débiteur,

a

m oins que l'engagement ne

file

coloré du uom de

vente

a

'{aeultl de rMIMt ,

auquel

cas il pourroit preferir e par tre nte am.

11

peu t aum, par 'uoe joüiffance d" treme ans, pre–

ferire l'hypo lheque contre les créancicrs antérieurs de

fon débiteur.

S'il vend, cO)llme propriélaire, le bien a lui enga–

gé, le tiers aClJuéreur pourra preCerire de ron chef,

o'ayant pas fuccédé

a

ron vendeur

a

titre

d' engage-

mento

.

Les eréaociers, [oir alllérieurs ou pollérieurs

a

l'eo–

gagement, ne peuvenr faire Caifi r Cur

l'engagiJle

les

fruils du foods engagé par leur . débileur; ils ue pen–

vent s'en prendre qu'au fonds par la voie de la failie

réelle.

Tant qu<;

l'engagifie

o'a pas encore preferit l'hypo–

theque, le créancie.r antérieur peut agir direaemenr fu r

le foods engagé, fans erre obligé de difcuter les aulres

biens du débiteur; mais les eréanciers pon érieurs au

contrat d'engagemen! ne peuvent dépoiTéder

l'engagifle

qu 'en le rembour[aot de ron principal, frais

&

loyaox

COlIIS .

Pour (avoir quel peul erre l'effet du paa" comm'if–

[oire • l'égard de

l'engaj{ifle, voyez

P

A

e

T E

e

o

~I­

MISSOIRE .

I/oy.

IJ.

de pignorat. aa.

él

de pign.

&

hypoth. lib. , .

él

cod. etiam ob ehirograph. peeurJ . pign. retino poff.

D ecir

de Fromema l ,

au mot

Eogagement.

(11)

E

N GAG

1ST

E D U

D

O

M A I N E,

en eelui qui lient

a tilre

d'engagement,

c'ea-a-dire [ous faeullé perpé–

melle de rachal , quelque portioo du domaine de la cou–

conne.

Lorfque le dornaioe, aina alién é , eft 'reou

&

cédé

en fief, celui qui en j oU it en ordinairemenr qualifi é

de

.feigneur-engagifte,

ou

engagifle

fimplement ; mais

quand le domaine eft eédé eu rOlure, le

polT~lTeur

oe

peut prendre d'aulre titre que celui

d'engagifie . Voye!/;

ei-devant

E

N GAG E M E N T D U

D

O M A I N E ·

(11)

E N G A LA DE,

f.

m .

(Teinture)

c'ea I'aaion de

teindre ou de préparer une élOfi'e avec la noix de gale,

OU le rodoul, ou le fonie. On donne eel appret aux

é–

tolfes qui doivent etre m ires en noir ;

il

conlill e

á

les

fai re bouillir dans une, décoa ion de ces ingrédiens;

011

ufe eofuite de la couperofe . On éprouve

l'engalage

par

le débou' '.

'

ENG STR E MITHE,

ENGIISTRI /VJY–

TUS

ou ENG AS TREMf\NDE,

f.

m .

)'7...

p' –

l'uS" ,

per(onne 'ltti parle fans otlv"ir la bOliche,

ou

fans

dej'errer les levres;

de manie re que le ron de la parole

["mble relenir dans le vemre,

&

en fonir .

L e nom

d'engaftremithe

eft eomporé du gree ¡r,

dan¡

1

"".up ,

ventre,

& "';;"'"

parole

.

L es Latins diCen! par

13 meme (aifon,

ventril0'ltlHJ, 'l"aji ex ventre IO'f/uns.

Voyez

V

E N TRI L O Q U

e

S •

_

Les philorophes anciens [on! fort divifés

lile

le fojee

des

O1gaftremitheJ;

Hippoerate parle de leur état com-