f .
ENF
foO tenniellr que l'Euchariflie u'étoit que
J'ét:lrgi~ ,
c'efl–
a-dire la vcrru de JeCus-Chrill,
&
nc contenoir pas réel–
lemenr Con corps
&
ron Cang'.
Poyo:.
C A L
V I N
1-
5 ME .
eG)
_
.
E
N
E R G U M
E NE , Cubfl. m . terme ulire parml
les
Tbéologims
&
les Scholafliqoes , pour lignitier
tme
perfonne poifédle d.. d¡mo1J ,
o u
t ourmentie par
le
ma–
lin e(prit. I/oyez
D
E'~·r
O N .
•
Papias prércnd q ue les
é¡¡ergf",,,ner
Cont
CCUI
qUI
comrcfonr les aétions du dinble ,
&
qui operenr de,
c h?Ccs Curprenanres qu'on croir
Cu~narurellcs
. .
11
~e ~a
rotl pas fore perCuadé de leur. eXlflence; m.als I,EgllCe
l 'adm er, puiCqu'clle les exorcl[c. Le. conctle d
O~"n
ge les exclur de la prctriCe, ou les prive des fonét lons
de cer ordre, quaad la po(Jeffion efl ¡.¡flérieure:\ leur
ord ination .
Chamhers .
e
G)
E N E R
V
A T ION, [. f, rerme done on fe fert
en
A natomie
pour exprimer
les tendol7f
qui
Ce
remarquem
dans les différ.entes parties des muCcle, droits du bas–
ventre.
Poyez
j)
ROl
T •
L es fibres dcs muCcles droits de I'abdomen ne vonr
pas d'une exrrémiré de cc muCcle a I'autre, mais el–
les [ont entre-coupées par des endroits nervcu x quc les
anciens our appellés
énervptiol7f,
quoiqu'ils [oicnt de
véritables tendons .
Poyez
T
E N D
o
N •
L eur nombre n'efl pas toujours le meme, puiCque les
'tms en one trois , d'autrcs quatre,
&c.
(L)
E
N E R V A T
J
o
N ,
en"vatio,
en plus un terme de
Medecine
que de l'uCage ordinaire; il
t~nifie
a-peu–
pr es la meme choCe que
débilitatio1J, aJloibliffement .
On employe en
fran~ois
le verbe
Inerver
plus commu–
n ément que Con Cubílantif, pour exprimer les etfcrs de
la
débauche du vin, des femmes, qui rend les hom–
m es qui s'y adonnent, foibles, débiles. éoervés.
V oy.
D
E'S I LIT E',
Fa
t
B L E S S E,
.
L e mot
énervatio"
efl compoCé de oerf,
nerva! ,
&
de , privatif.
N erf
en la pris daos le Cens du vul–
g aire, qui appelle de ce nom les tendons
&
les mu–
fc les m em e ; ain ll o n dit d'uo homme muCculeux qu'
ji
ell
nervettx:
00 dit par conCéquem d'un homme
nerveux , qu'¡¡ ell
fort, vigour",x;
&
au cOl1lraire
d 'un homme cxténué , u
ti! ,
qu'iI ell
¿ner vl ,
Cur-tour
quand I'affoiblitremem provient des exces meotionnés.
E nervation,
daos cette Iignification, eIV donc ce que
les JG recs appellen!
¡~'u"'"
.,¡riu.m proflratio.
C'etrun
:abattcmenr de forces , une langueur dans I'excrcice des
fonétions. On reflraillt
m~me
quelquefois encore plus
le Cens du m or
énerver,
poor exprimer l'aaioo d'af–
foiblir, qu'opere une trop grande
&
trap fréquente ré–
péti\ion de I'aéte vénérien , ou de l'effulion de la li–
queur Cém inaJe, excitée par quelque moyeo que cc Coir;
&
on Ce Cert du mot
énervé,
pour indiquer celui qui
ell aft'oibli par ces cauCes: ainfi on dir d'u ne femme
vo luptu.euCe qui a un COtnmerce affid u de galanterie ,
&
qui excite Con amant a des exccs fréquens,
'1..
'el7c
Inerve cet homme.
O n dir auffi de bien des jeunes
gens qu'ils
s'énervent par la maflttpration,
10rCqu'ils
fe livrent avec exces
a
ce pernicieux exercice.
I/oyez.
SEM EN CE,
MASTUP!U~TlaN.
(d)
.
E N E R V E R, v. aét.
e
Man. Marécho:lJ/. )
opéra–
lion pratiquée dans' I'intctltion de diminuer Je volume
de I'extrémité inférieure de la tete du cheval,
&
dans
le deITein de rem édier
~
I'imperfeétioo de
Ces
yeux.
jJ o'elft¡ueflion que de le priver
iI
cet effet d'une partie
que la nature ne lui a pas Cans doute aecordée en
v aio, mais que les Maréchaux extirpent malgré I'utilité
dont elle peur lui etre .
Cette partie n'en autre choCe que les muCcles rele–
"eurs de la levre aotérieure . Leur attache tixe efl au–
deITous de l',arbire, dans I'endroir ou
Ce
joigneOl I'os
angulaire, I'os Tnaxillaire,
&
I'os 'Ligomatique . De-la
ils deCcendent le long des' naCcaux,
&
des la partie mo–
yenlle i1s Ce changeOl chaeun en un tendon qui
a
fon
extrémi té s'unir avec celui du cÓté· oppoCé, en formaD!
une eCpece d'aponévroCe qui fe rermine daus le m ilieu
de la levee . lis difi'erent de toUS les autres muCelcs
deílinés
a
mouvoir ces portions de la bouche, en ce
qu'ils compolent un corps rond qui n'efl poi Ol eutané,
&
qui n'a aucu ne adhércnee
a
la peau. .
. Quoi qu' il en Coi r , on ouvre les régumens des I'orr–
gme de chaque tendoD, o n les Couleve enCuite avec la
come de chamois; apres quoi on les inCere I'un
&
I'au–
Ire dans un morceau de bois fcndu ou dans un j nflru–
meO[ ?e fer imaginé pour cer uCage . On pratique de
p~us
d
~utres
.ou!.errures un peu au-detrus de leur réu–
olon : la on
1O~lle;
&
CIl
tournaO! les deu x bataas ou .
p " flrume¡lt dans le<¡uel ils COn! pris
&
arrerés) od at-
ENF
tire eu-dehors la portio n coupéc ,
&
on les cou pe de
mlhne dans le hau t . Quelques maréchaux fOll t d'abord
leur incilioo en-haut,
&
les retirent par les ouvcrtures
inférieures .
.
Je tenterois vainement de vanter iei I'éten:lue du gé–
oie
&
des lumieres de ceux qui ont eu la premiere idée
de cette opération;
&
ie erois que le délail que j'cll
ai fait prouvcroir plurÓ t au contraire q ue l'ignorance
feul e oCe taut,
,&
que ks chevaux ne doiveor point
e–
tre compris dans la calhégork des animaux, qu'un hom–
me d'cCprit de ce tiecle félicitoir de n'avoir poim de
m edecin.
(e)
E
N
FA 1
T E R, v. aét.
c·n A rchitea..
rt;
c'en COll–
vrir de plomb le
faite
des combles d'ardoiCe; ou ar–
reter des tuiles
faítieres
avec des arretes , fur eeux qur
ne Com couvertS que de tuile.
(P)
ENFAITEMENT,
C.
m .
terme
d~
Plombier;
ce fom des morceaUI de plomb de différeOles figures
&
garnis de divers ornemens, que les Plembiers pla–
cent Cur !.es couvertures d'ardoiCes, pour en garnir les
faites. Les
enfa'temen!
comienneot plulieurs pieees ,
comme des britiers, des bourCeaux, des membrons,
des bavettes, des amurures,
&
autres.
E
N F A N CE,
f.
f.
(Medecine) .
C'etl
la
premiere
partie de 'Ia vie humaine, [elon la divi lion que I'on en
fait en dift'érens ages , eu égard
11
ce qu'elle peut dll–
rer oaturellement; ainti 00 appelle
enfance
I'efpace
de
tem s q ui s'écoule depuis la naiífanee juCqu'a ce que
I'homme Coir parveou
a
av oir l'uCage de la raiCon, e'eíl–
a·dire
¡\
l'age de fepr a huít ans.
Poycz
.E
N F A N
r,
A G E.
Le bonheur doot oo ' peut joüir daos ce moode , fe
réduit
a
avoir l'eCprit bien réglé
&
le eorps en honne
dirpolition:
mens fana in corpore fano,
dit Juveoal,
Jat. x .
ainti comme
iI
faut pofléder ces
d~x
avantages,
qui renfermem
toUS
les autees, pour n'avoir pas grand
choCe
a
delirer d'aiJleurs , 00 ne Caurair trop s'appli–
quer, pour le bien de I'humaniré , a rechercher les mo–
yens propres
a
en procurcr la eo nCervation; 10rCqu'on
'en joüir,
a
les perfeétionner autant qu' i!
dl
poffible,
&
a les rétablir 10rCqu'on les a perdus .
C'e fl
a
I'égard de l'eCprit que I'on trouve bien des
pr éeeptes coneernnnt l'éducation des enfans:
iI
en eft
peu concernant les Coins que l'on doit prendre du ocorps
pendanr l'
enfance:
cependane
quoiqu~
l' eCprir Coit la
plus conli:lérable partie de I'homme,
&
qu'oll doive
s'attaeher principalemeOl
a
le bien régler, ¡¡ oe faut pas
négliger le corps , a caufe de I'"troite liaiCon qu'¡¡ y a
entr'eUK . La diCpolition des organes a le plus de pare
a
rendre !'homme vertueux ou vicieux, fpirituel ou
idior.
11 efl dooc du retrort de la Medecine de preCcrire
la co nduite que doivent tenir les perConnes chargées
d'élever les enfans,
&
de vei ller
a
tout ce qui peur
coOtribuer
11
la cooCervatioo
&
:1
la perfeétion de leur
fanté;
a
leur faire une conflitut ion qui Coir le moins
qu'il ell po ffible fujette aux m aladies. C'ell dans ce
tcm s de lá vie, ou le tiITu des tibres efl plus délicar,
ou les organes Cont le plus tendre, que l'économie ani–
male ell le plus CuCceptible des ehangemens avamageux
ou nuitibles conCéquel}lment au bon ou au mauvais ef–
fe t des choCes llécetraires, doOl I'uCage ou les impref–
lions Coor illévirables; ainfi il en tr es-important de met–
tre de bonoe heure
¡¡
protit eette diCpolition, pour per–
feéti onner ou fOrtitier le tempé'rament des enfans, feJon
qu 'ils COn! naturellemem robuflt>S" ou foibles.
Tous ceu x qui om écrit Cur ce Cujer, s'accordent a.
peu-pres
a
propoCer dans cette vue une méthode, qui Ce
réduir
a
ce peu de regles tres- faeiles
a
pratiquer; Ca–
voir, de ne nourrir les enfans que de viaodes les pl us
eommunes ; de leur défeodre l'uCage du vin
&
de tou–
tes les liqueurs fortes; de ne leur dooner que peu oa
poiOl de medecines; de /eur permettre de refler Co u–
vem au grand air; de les laitrer s'expoCer
eu x-m~mes
all
Coleil, aux injures du tems ; de ne pas leur tenir la te re
couverte; d'acco('!tumer leurs piés au froid, a l'humidi–
té ; de km f.,ire .prendre de 1 'exerciee; de les lailfer
bien dormir, Cur-tour dans les premieres années de leur
vie; de les faire cependant level de boo matin ; de ne
leur pas faire des habits trop chauds
&
rrop étroirs; de
.Ieur
fair~
comraéter I'habitude d'aller 3 la felle régu–
lierement ; de les empecher de fe Jivrer
a
une trop
forte contention d'eCprit, de ne I'exercer d'abord que
rres-modéremeOl, .
&
d'en augmenter l'applicatioo par
degrés. En fe conformant a ces regles juCqu'a I'habitu–
de, il n'y a preCque rien que le eorps oe puifle endu–
rer, pr.eCque poinr
de
genre de vie auque! il oe pu iflc:
s'~<;·