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6
END
aballdooné ao deCpotifme d'uoe fociéré, d'une compa–
gnie, quelle qu'elle puilre erre. N aus avons
annon~é,
&
L10US en artellons nos come mporains
&
la poflémé,
que
~e
moind re incoovénieot qui put en arriver, ce fe–
rair qu'on fupp rimat des chofes elIentielles; qu'on mu,'.–
tipliat
a
I'illfini le nombre
&
le volume de c.elles qu
~I
faudr oit fupprimer; que I'efprit de .corps, '1m
ell
ord!·
llairement petir, jaloux, concentré,
!~feéUt I~
malle ?e
l'ouvrage; que les Am fuerent oéghgés; qu une
~at1e
re d'Ull intéret
palf.~ger éro~lfJlt
les autres;
&
que J
En–
eyclopédie
fubir le fort de lam d'ouvrages de comrover–
li:. L orfque Jes Catholiques
&
les
Protefl~ns,
!as de
difpules
&
raffafiés d'injures, prireor le parr! du
IJ
I.ence
&
du repos; OLl vit en uo inllant uoe
f~ule
de l!vres
vamés, difparo¡tre
&
romber. daos I'oublt,.
comm~
00
voit romber au fond d'uo va!ereau, le [édlmeor d une
fermentatioo qui s'appaiCe.
•
Voil?l les premieres idées qui Ce foor olfcrtes a moo
efprit [ur le projet d'uo Diél:ioonaire
univerf~l.
&
ralCoo–
né.dela coonoierance humaine; Cur
[a
poffibllné; fa fin;
fes matériaux; I'ordonoaoce géné.ale
&
parti,:ulicre de
ces matériaux; le llyle; la mélhode; les renvols; la no·
menc\ature; le manuCcrit; les auteurs; les cenCeurs; Jes
éditeurs,
&
le rypographe.
.
Si I'on pefe I'importance de ces obJers, on s'appér"
cevera facilemen! qu'¡¡ n'y en a allelln qui ne fourolr
la mariere d'un difcollrs fort étendll; que j'ai laiffé plus
de chofes
a
dire que ¡e n'en ai dires;
&
que peul-erre
la prolixité
&
I'adulalion ne Ceroor pas au nombre des
défaurs qu'on pourra ne reprocher,
E N DE C A G O N E ,
voyez
H E
N D E C A G
o
N
E .
ENDECASYLLABE,
(BeJles-Lettres) Voyez
HE NDECASYLLABE .
• E
N D E
MI
Q
U E,
adj. m.
&
f. d'..
,.¡..:"
",.¡<I"
'Vernaeulus,
populaire,
terme de Medecine,
épilhere
que I'on donne
a
cerraines maladies particulieres
a
un
pays,
a
une conrrée,
bu
elles atlaquent un grand nomo
bre de perfounes en meme tems ,
&
cominllellemen t
' ·ou av ec des imervalles, apres lefquels la meme mala·
die reparolt de la meme nature, avec les mémes fym–
promes :l-pell-pres.
l\i,,(; le
plica
eo Pologne, les
éeroü,ellcJ
en Efpagne,
le
guftre
dans les pays voilins des Alpes, Conl des
ma lad ies
e,,¿lmÍt¡1Jes,
les
fievres intermittenteJ
dans les
endroils marécagellx,
&e.
parce qu'il y a roujnurs un
grand nombre de perfoulles dans chacun de ces lieux,
qu i [ont atfeaées de ces maladics refpeaives.
La cauCe des maladies de ce caraaere doit erre
commune
ii
10US les habitans du Iieu
na
elles regn ent
conflammen t; par conféquent on ne peul la rrouver que
dans la fitualion
&
le climat particulier dll pays, dan s
les qualilés de I'air
&
des eaux qui lui font propres ,
&
dans la maniere de vivre. //.
I' admirable tratt'é
d'Hip·
pocrare, qui efl relarif
a
ce [ujer,
de aé're, 10eiJ
&
at¡rliJ . VO)'ez
EpI
DE 'M
lE .
(d)
E N
D E
N TE', adJ ,
en termes de Blafon,
fe dit
d'un pal, d'une bande, d'une fafce,
&
au tres pieces de
triangles alternés de divers émaux . On appelle
croix
endentle ,
eelle donl les branches [OD! term:nées en ·fa–
"on de croix ancrée,
&
qui a une poiure comme un
fer de lance emre les deu
x
crllchers.
Guafchi en Piémom, lranché,
endenté
d'oe
&
d'a–
.zur.
, ENDENTURE, f. f.
(Jrtrifpr.)
du Iarin
in·
dentatura .
C'éroir un papier parragé en dellx colonnes ,
fur chacune defquelles le meme aae
~roil
écrit; enfui–
te on coupoit ce papier par le m ilieu, non pas rout
droit, mais en forman!
a
droite
&
a
gauche des efpe–
ces de dents , afi n que quand on rapporteroi t un des
doubles de J'aae, on pOt vérifier fi c'6roit le vérita–
ble, en le rapprochant de I'au rre,
&
obCervant fi rou–
tes les dems [e rapporroient parfairemeor , c'ell ce que
l'on appe lloit
eharta partita, ebarta indentnta,
&
en
frao~ois
ehartie
ou
e"denture. Voy:
C
HA R T
E
P
t:-
R–
T I E.
( A)
~NDETTE',
adj.
(Comm.)
qui doir beaucoup,
gUI
a
conlr~él:é
quanrilé de denes.
Vo"e..
DE
T T
f
S.
(G)
.1
E
N
D
E
T TER
une eiJmpagnie,
verbo aél:.
(Com–
meree ) une foeieté '
c'dl con rraaer en leur nom des
dettes conlidérables'. L es direéteu rs d' une compngnie
fom fouv ent plus ' propres
a
I'endetter
&
a
la ruiner
<ju'a I'enrichir.
\
'
E
N D E T -: I! R , (
s' )
c'en faire des dettes en ron
propre
&
pTlvé 110m.
(G)
;E N
DI
V E ,
r.
f.
(jBot . Mat.
m
Id.
&
J ard. )
en
•
.
END
latin
endivia
ou
intyb1lS,
efpece de chicorée , cependan
Ray I'eo dit1ingue, tam
a
caufe de fes feuilles qui fOil
plu s courres
&
non découpées, que paree que cene
plante ell ilO:melle, au lieu que la chicorée efl vivace .
I1 Y
a rrois Corres
d'endiv es
en ufage; favoir
¡'endiv .
a
feuil/el larges
ou
eomm1me ,
la perile
endiv_
&
I',n–
dive
ou
ehicorh frifée.
L'endi'llc
ti
feujllcJ largeJ ,
OlJ
COYAmUne,
311tretnent
dire
{hicorée
bJ~nche,
etl nommé<; par 'les BOlanilles
endivia lalifolia" feario/a latifolia, endivia vulgariJ ,
&c.
Ses racines fom libreufes
&
laiteufes: res feu illes fOllt
couchées fur lerre avant qu'elle ' monte en lige; elles
font longues, larges, [emblables
ii
celles de la Jairue,
crénelées quelquefois
a
leur bora, un peu ameres. Les
feuilles qui Com [ur ItI lige, fom rernblables
11
celles
du tierre, mais plus petites. La rige en haute d'une
coudée, ou d'une coudée
&
demie; liae, cannelée,
creufe, branchue, tOrlue, donnant du lait quand on la
bleere, Ses tleurs naierem
a
l'ailTelle des feuilles ; elles
fonr bleues, [emblables
a
celles de la chicorée fauva–
ge, auffi-bien que les graines.
La
petite endive,
en larin
endivia minor, feu an–
g4Ifli-folia, off.
ne differe de la précédente que par [es
feúilleS qui font plus étroites, plus ameres au goat;
&
par Ca rige qui en plus branohue .
L'endive
ou chicorée frifée,
endivia CI'ifpa reu ro–
mana, cicor;"m crifpum, off.
a Ces feuilles plus gran–
des que celles de
\'endive
commune. Elles COn! cre–
pues,
&
finuées
ir
lellr fond. Sa rige ell plus élevée,
plus grolfe
&
plus tendre que celle des aurres
endives.
Sa g raine ell noire.
JI
Y
a
long, te-ms que les ]ardi–
niers om I'art de rendre frifée
I'endive
commune, quoi–
que R ay regarde ces deux plan res comme éram d'uoe
efpece dilférenre .
On feme l'
e"d;ve
dans les jardins, pour I'ufage de
la
eui~ne.
Lorfqu'on la feme au primems, elle cro¡t
promprement, fleurir, porte des graines en é ré,
&
meurt enfuite: mais quand on la feme en élé, elle du–
re l'hyver, pourvil qu'on la couvre de terre au com–
mencement de I'auromne, apres avoir lié auparavaot
fes feuilles, elle dev ient alors blanche comme de la
neige, agréable au gOllr,
&
peul renir tieu de Calade en
by
ver .
Vovez danJ
Miller
rart de fa eultTlre
.
.
L es feuilles fra¡ohes
d'endive
verte paroieren r conte,
nir un fel eerentiel, nitreux, ammoniacal, me lé avec
un peu d'huile [ublile
&
de rerre, Elles oe donnent_
dan s les épreuves ehimiques aucune marque d'acide,
il
cauCe de la g ran de quantiré de fel urineux. Les feuilles
d'endive
que I'on a blanchies en les lianr, don-noO!
quelqu'acide, mais moin s de fel volariJ
&
de rerre.
L eur fuc, qLland on les tie pour les blanchir, fermen–
re un peu inrérieurement;
&
par-ta les fels volarils,
qui fonr eu g rande quanriré dans cette planre, ront uh
peu dévelappés, s'envolenr en partie,
&
iJ
rene de
I'acide
&
de I'eau : la, terre ell, par cerre meme fer–
menration, mel ée plus intimemenr avec les autres prin–
cipes. Ces feuilles ainli blanchies, foOl plus reodres
&
plus agréables
~u
gout, que lorfqu'elles fom verres,
a
caufe de la parr:e acide , qui ell plus Mveloppée avec
les fel s alkalis
&
les huiles. Les feuilles vertes Cont a,
me<es,
a
caufe de la g roffiereré des molécules Catines,
&
de leur différenr m élaoge avec I'hui le
&
la rerre.
Les
endiVes
ne fOn!
gue~e
moins connues dans les
bouliques d'apolhicaires que dans les cuilines; on les y
employe verles
&
blanchies, fur-roUl les feuilles , rare–
menl les g,aiges,
&
preCque jamais les raeines. Tou–
tes les
endi7Jes
fom rafraichieran tes, dérerfives
&
apéri–
rives, en verru de leur fel nitreux, ammoniacal, fubril,
Mlayé dans ' beaucoup de tlegme. Elles rafralchilfent en–
care
en emporralH les humeurs rcrenues dans les vifcc–
res ; elles amolillclll
&
dét3chenr la bile vifqueufe; el–
les divifenr la férofilé gluante ou la piruire épaiffie . El–
les fom donc miles daos la jauniere, dans les fievres
ardentes
&
bilieufes, dans les obllruaions du foie, dans
loures les intlammations
&
les hémorrhagies: en uh m o r,
fes verrus [ont les memes que celles de la chicorée .
On les employe dans les bouillons, les apole mes tem–
pérans, 'rafra¡chierans
&
apéririfs. On les joint commo,
dément aux feuilles de bourache, de buglofe, de lai· .
tIle, de pompier, de pimprenelle, d'aigremoine, de fco·
lo pendre, de fumeterre. On en dOlme auffi le Cuc cla–
rifié, ou la décoél:ion,
a
la dofe que 1'00 veur. En- ,
fin la graine
d'e"dive
ell mife au nombre des quatre
perile$ [emences froides,
&
el)rre dans les émulf1ons,
au défaut des autres ¡¡raines.
V oyez
Ray, Tournefort,
Bradley , Herman, Miller, Geoftroy; ils vous irlllruiront
com-