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55

6

END

aballdooné ao deCpotifme d'uoe fociéré, d'une compa–

gnie, quelle qu'elle puilre erre. N aus avons

annon~é,

&

L10US en artellons nos come mporains

&

la poflémé,

que

~e

moind re incoovénieot qui put en arriver, ce fe–

rair qu'on fupp rimat des chofes elIentielles; qu'on mu,'.–

tipliat

a

I'illfini le nombre

&

le volume de c.elles qu

~I

faudr oit fupprimer; que I'efprit de .corps, '1m

ell

ord!·

llairement petir, jaloux, concentré,

!~feéUt I~

malle ?e

l'ouvrage; que les Am fuerent oéghgés; qu une

~at1e­

re d'Ull intéret

palf.~ger éro~lfJlt

les autres;

&

que J

En–

eyclopédie

fubir le fort de lam d'ouvrages de comrover–

li:. L orfque Jes Catholiques

&

les

Protefl~ns,

!as de

difpules

&

raffafiés d'injures, prireor le parr! du

IJ

I.ence

&

du repos; OLl vit en uo inllant uoe

f~ule

de l!vres

vamés, difparo¡tre

&

romber. daos I'oublt,.

comm~

00

voit romber au fond d'uo va!ereau, le [édlmeor d une

fermentatioo qui s'appaiCe.

Voil?l les premieres idées qui Ce foor olfcrtes a moo

efprit [ur le projet d'uo Diél:ioonaire

univerf~l.

&

ralCoo–

né.de

la coonoierance humaine; Cur

[a

poffibllné; fa fin;

fes matériaux; I'ordonoaoce géné.ale

&

parti,:ulicre de

ces matériaux; le llyle; la mélhode; les renvols; la no·

menc\ature; le manuCcrit; les auteurs; les cenCeurs; Jes

éditeurs,

&

le rypographe.

.

Si I'on pefe I'importance de ces obJers, on s'appér"

cevera facilemen! qu'¡¡ n'y en a allelln qui ne fourolr

la mariere d'un difcollrs fort étendll; que j'ai laiffé plus

de chofes

a

dire que ¡e n'en ai dires;

&

que peul-erre

la prolixité

&

I'adulalion ne Ceroor pas au nombre des

défaurs qu'on pourra ne reprocher,

E N DE C A G O N E ,

voyez

H E

N D E C A G

o

N

E .

ENDECASYLLABE,

(BeJles-Lettres) Voyez

HE NDECASYLLABE .

• E

N D E

MI

Q

U E,

adj. m.

&

f. d'..

,.¡..:"

",.¡<I"

'Vernaeulus,

populaire,

terme de Medecine,

épilhere

que I'on donne

a

cerraines maladies particulieres

a

un

pays,

a

une conrrée,

bu

elles atlaquent un grand nomo

bre de perfounes en meme tems ,

&

cominllellemen t

' ·ou av ec des imervalles, apres lefquels la meme mala·

die reparolt de la meme nature, avec les mémes fym–

promes :l-pell-pres.

l\i,,(; le

plica

eo Pologne, les

éeroü,ellcJ

en Efpagne,

le

guftre

dans les pays voilins des Alpes, Conl des

ma lad ies

e,,¿lmÍt¡1Jes,

les

fievres intermittenteJ

dans les

endroils marécagellx,

&e.

parce qu'il y a roujnurs un

grand nombre de perfoulles dans chacun de ces lieux,

qu i [ont atfeaées de ces maladics refpeaives.

La cauCe des maladies de ce caraaere doit erre

commune

ii

10US les habitans du Iieu

na

elles regn ent

conflammen t; par conféquent on ne peul la rrouver que

dans la fitualion

&

le climat particulier dll pays, dan s

les qualilés de I'air

&

des eaux qui lui font propres ,

&

dans la maniere de vivre. //.

I' admirable tratt'é

d'Hip·

pocrare, qui efl relarif

a

ce [ujer,

de aé're, 10eiJ

&

at¡rliJ . VO)'ez

EpI

DE 'M

lE .

(d)

E N

D E

N TE', adJ ,

en termes de Blafon,

fe dit

d'un pal, d'une bande, d'une fafce,

&

au tres pieces de

triangles alternés de divers émaux . On appelle

croix

endentle ,

eelle donl les branches [OD! term:nées en ·fa–

"on de croix ancrée,

&

qui a une poiure comme un

fer de lance emre les deu

x

crllchers.

Guafchi en Piémom, lranché,

endenté

d'oe

&

d'a–

.zur.

, ENDENTURE, f. f.

(Jrtrifpr.)

du Iarin

in·

dentatura .

C'éroir un papier parragé en dellx colonnes ,

fur chacune defquelles le meme aae

~roil

écrit; enfui–

te on coupoit ce papier par le m ilieu, non pas rout

droit, mais en forman!

a

droite

&

a

gauche des efpe–

ces de dents , afi n que quand on rapporteroi t un des

doubles de J'aae, on pOt vérifier fi c'6roit le vérita–

ble, en le rapprochant de I'au rre,

&

obCervant fi rou–

tes les dems [e rapporroient parfairemeor , c'ell ce que

l'on appe lloit

eharta partita, ebarta indentnta,

&

en

frao~ois

ehartie

ou

e"denture. Voy:

C

HA R T

E

P

t:-

R–

T I E.

( A)

~NDETTE',

adj.

(Comm.)

qui doir beaucoup,

gUI

a

conlr~él:é

quanrilé de denes.

Vo"e..

DE

T T

f

S.

(G)

.1

E

N

D

E

T TER

une eiJmpagnie,

verbo aél:.

(Com–

meree ) une foeieté '

c'dl con rraaer en leur nom des

dettes conlidérables'. L es direéteu rs d' une compngnie

fom fouv ent plus ' propres

a

I'endetter

&

a

la ruiner

<ju'a I'enrichir.

\

'

E

N D E T -: I! R , (

s' )

c'en faire des dettes en ron

propre

&

pTlvé 110m.

(G)

;E N

DI

V E ,

r.

f.

(jBot . Mat.

m

Id.

&

J ard. )

en

.

END

latin

endivia

ou

intyb1lS,

efpece de chicorée , cependan

Ray I'eo dit1ingue, tam

a

caufe de fes feuilles qui fOil

plu s courres

&

non découpées, que paree que cene

plante ell ilO:melle, au lieu que la chicorée efl vivace .

I1 Y

a rrois Corres

d'endiv es

en ufage; favoir

¡'endiv .

a

feuil/el larges

ou

eomm1me ,

la perile

endiv_

&

I',n–

dive

ou

ehicorh frifée.

L'endi'llc

ti

feujllcJ largeJ ,

OlJ

COYAmUne,

311tretnent

dire

{hicorée

bJ~nche,

etl nommé<; par 'les BOlanilles

endivia lalifolia" feario/a latifolia, endivia vulgariJ ,

&c.

Ses racines fom libreufes

&

laiteufes: res feu illes fOllt

couchées fur lerre avant qu'elle ' monte en lige; elles

font longues, larges, [emblables

ii

celles de la Jairue,

crénelées quelquefois

a

leur bora, un peu ameres. Les

feuilles qui Com [ur ItI lige, fom rernblables

11

celles

du tierre, mais plus petites. La rige en haute d'une

coudée, ou d'une coudée

&

demie; liae, cannelée,

creufe, branchue, tOrlue, donnant du lait quand on la

bleere, Ses tleurs naierem

a

l'ailTelle des feuilles ; elles

fonr bleues, [emblables

a

celles de la chicorée fauva–

ge, auffi-bien que les graines.

La

petite endive,

en larin

endivia minor, feu an–

g4Ifli-folia, off.

ne differe de la précédente que par [es

feúilleS qui font plus étroites, plus ameres au goat;

&

par Ca rige qui en plus branohue .

L'endive

ou chicorée frifée,

endivia CI'ifpa reu ro–

mana, cicor;"m crifpum, off.

a Ces feuilles plus gran–

des que celles de

\'endive

commune. Elles COn! cre–

pues,

&

finuées

ir

lellr fond. Sa rige ell plus élevée,

plus grolfe

&

plus tendre que celle des aurres

endives.

Sa g raine ell noire.

JI

Y

a

long, te-ms que les ]ardi–

niers om I'art de rendre frifée

I'endive

commune, quoi–

que R ay regarde ces deux plan res comme éram d'uoe

efpece dilférenre .

On feme l'

e"d;ve

dans les jardins, pour I'ufage de

la

eui~ne.

Lorfqu'on la feme au primems, elle cro¡t

promprement, fleurir, porte des graines en é ré,

&

meurt enfuite: mais quand on la feme en élé, elle du–

re l'hyver, pourvil qu'on la couvre de terre au com–

mencement de I'auromne, apres avoir lié auparavaot

fes feuilles, elle dev ient alors blanche comme de la

neige, agréable au gOllr,

&

peul renir tieu de Calade en

by

ver .

Vovez danJ

Miller

rart de fa eultTlre

.

.

L es feuilles fra¡ohes

d'endive

verte paroieren r conte,

nir un fel eerentiel, nitreux, ammoniacal, me lé avec

un peu d'huile [ublile

&

de rerre, Elles oe donnent_

dan s les épreuves ehimiques aucune marque d'acide,

il

cauCe de la g ran de quantiré de fel urineux. Les feuilles

d'endive

que I'on a blanchies en les lianr, don-noO!

quelqu'acide, mais moin s de fel volariJ

&

de rerre.

L eur fuc, qLland on les tie pour les blanchir, fermen–

re un peu inrérieurement;

&

par-ta les fels volarils,

qui fonr eu g rande quanriré dans cette planre, ront uh

peu dévelappés, s'envolenr en partie,

&

iJ

rene de

I'acide

&

de I'eau : la, terre ell, par cerre meme fer–

menration, mel ée plus intimemenr avec les autres prin–

cipes. Ces feuilles ainli blanchies, foOl plus reodres

&

plus agréables

~u

gout, que lorfqu'elles fom verres,

a

caufe de la parr:e acide , qui ell plus Mveloppée avec

les fel s alkalis

&

les huiles. Les feuilles vertes Cont a,

me<es,

a

caufe de la g roffiereré des molécules Catines,

&

de leur différenr m élaoge avec I'hui le

&

la rerre.

Les

endiVes

ne fOn!

gue~e

moins connues dans les

bouliques d'apolhicaires que dans les cuilines; on les y

employe verles

&

blanchies, fur-roUl les feuilles , rare–

menl les g,aiges,

&

preCque jamais les raeines. Tou–

tes les

endi7Jes

fom rafraichieran tes, dérerfives

&

apéri–

rives, en verru de leur fel nitreux, ammoniacal, fubril,

Mlayé dans ' beaucoup de tlegme. Elles rafralchilfent en–

care

en emporralH les humeurs rcrenues dans les vifcc–

res ; elles amolillclll

&

dét3chenr la bile vifqueufe; el–

les divifenr la férofilé gluante ou la piruire épaiffie . El–

les fom donc miles daos la jauniere, dans les fievres

ardentes

&

bilieufes, dans les obllruaions du foie, dans

loures les intlammations

&

les hémorrhagies: en uh m o r,

fes verrus [ont les memes que celles de la chicorée .

On les employe dans les bouillons, les apole mes tem–

pérans, 'rafra¡chierans

&

apéririfs. On les joint commo,

dément aux feuilles de bourache, de buglofe, de lai· .

tIle, de pompier, de pimprenelle, d'aigremoine, de fco·

lo pendre, de fumeterre. On en dOlme auffi le Cuc cla–

rifié, ou la décoél:ion,

a

la dofe que 1'00 veur. En- ,

fin la graine

d'e"dive

ell mife au nombre des quatre

perile$ [emences froides,

&

el)rre dans les émulf1ons,

au défaut des autres ¡¡raines.

V oyez

Ray, Tournefort,

Bradley , Herman, Miller, Geoftroy; ils vous irlllruiront

com-