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ENF
Rui renfermoit la. condition qu'ils fufTont-·vivnns en
v~/lal1t au monde .
Voye::. la loi
2.
l/U
codo de
pojlh~ml.
.h",red. injlie.
(/1)
E
N
F
A NS
A
N
A
1ST. RE.
0 n
Gomprcnd fous c.e,
terme non fe.ulemeu l ceux
q.ui¡font
déj~
.COII«aS, m3!S
me
me ceux qlli ne font ni nés ni COllyaS: on peut fal–
r<:
un~ in(lilu~ionl ,
Coit contraétuelle ou par te!lamen!
1
ou une CubnitUt,ion, O,u un legs au protit des
enfam
a
" aftre '
mais l'Ordonnunce de
I'73fo
pour
I.estenamens,
déclare',
arto
4-9).,
que l'in!1itutLon d'héroitier
fai~c
par te–
Ilament ne pGuuaJ nloir en
aueu~1
eas, ,fi
C~IU1
ou. C¡;ux)
au pro tit
de
qui elle aura été.
f~Jle,
n é!ole nt ni nés
ni con «as 10tS du déces du
t~l1ateur.
On
dGlIn,~'
UQ,
tuteur aux
en.j'a}1l.
a
naítre
10rCq.u·ils ont quelq,ues Ipté–
rets
a
Coutenir.
Voye:::.
Furgole,
t,... des tejlamenJ,
,tomo
l.
ch. vj.
(dI.
l.
n.
5".
~
jJúv.
E
N
F A NT NA T U R EL, en cclui qui e!l Rrocréé
felon la nature feule, c'e!l-a-dire
ho~
le mariage'.
Vo,
ye::.
BATARD
&
BAl'AR,DISE .
(11-1)
ENFANT NATURI!<L I!,T LI!'G,ITl IM'E, et;l celui
qui e!l procréé d'un mariage légitime: les
enfa,!1
lé–
gitimes Cont ainli app.ellés dam qUl'lques pr,ovIDces ,
pour les di!l inguer des
enfan!
ada!?tif~,
qui font· mis al!
·r.ang des
enfam
légitimes,
&.
neo [0no pas en meme
~ems
"'fam nat1lrels.
(/1)
,
ENFANS EN llUIISSANCE< nE
PERol!,
El" DE
M
f>
R I!, [om ceu" qlli [om enaore' miQeurs
&
00)1
6-
mancipés,
&
meme
en
p3!,S de, dmjt .cícrit"
le~ ~l1fo/Y
})lajeurs nOD émancipés.
Voy:
F
I L
SI
'D
I! F'AMIL L E
&
PUISSANCE PAliERlNEiLLRI.
(11:)
E
N
F A NS
(Petit.r)
COn! les
en.fom
des
en-faw.
On
comprend, auJfi· [ous ce Dom les arrier'e-petits-el1fans etl
quelqlle degré, qu'ils Coien!.
(A)¡
,
E NIF A N
S.
P,O.S
1\
R
U
M
E S, fom ceux qui naifTent a–
p~es
le d:éces de leur pere ,
'l.uaji pof/ hle.matum par
trem. Voy,:;.
Po
l!,T H U MI!..
{Ai)
E N
F
A NT
D l!J P R
E
M
I
E R
L
1
1',
C' e!l -
a-
dire du
premiet:. mariage;
enfant
du [econd lit, c'en. du fécond
m ariage,
&
sino des autres.
(A)
E
"',R A N
S
P
U
n
E R
I!,
eft celui qui
a
:uteiot. l' 3ge
pe pllberté, [qavoir
14
~ns
p.oWl. les males
&
12
an~
pour les filies.
Voye::.
P U
n
E R
T I!' .
(/1)
E N
F
A N T
P
U T A T I
P ,
eft celui qui en réputé
~tre proeréé de quelqu'un, quoiqu'¡¡ ne' le [oit pas réel–
lement, tel qu'un
enfant
adoptif ou un
e"fane
fu.ppo–
fé.
(/1)
E
N R A N T D U S E C
d
N D
LID.
Voyoz
~i
-
deffiu
ENFANT DU PREMIER LIT.
E
N
F A N
i
s U
P P
o S R' , e!l celui que 1'00 fuppofe
fllulJement etre né de deax, perfonnes, quoiqu'
iI
pro–
vienne d'ailleurs .
{loJe:!:'
P A
ro
T
&
S U
P.
P OS I.T
1
O
I>f
DE PART .
(/1)
ENFA .N S TROUVE'S,.
VD'!.
ci.de!!us
EN. FAN~
¡;:XPOSES.
(A)
,. E NF A NS,
(Hift.
anc.)
lis étoient ou Iégitimcs,
OU, naturels
&
illégitimes. Les, )égitimes étoient nés
'd'un ou de plufieurs mariages.; l:es ilIégitimes étoient. ou
d'une concubine, ou di une tillle publique, ou d' une
tille ou dlune v.euve galante; ou d'une femme mariée
a
un autre,
4.
adultério5; ou d'une proche parcnte ,
&
incenueux.
L es ] uifs
defitoi~na
une nombreufe famille; la !léri–
lité étoit en opprobre . On difoiL d'un homme qui n'a–
voit p0int d'
enfans:
mm elb
",d.ificator, fed di.fJipator,
0n, mcttoia le nouv,eall-né ¡\ terre; le pere le levoit.;
iI
étoit défendll d'en celer la nailJanco; on le
lavoi~;
on
l'enveloppoit dans, des langes. S i c'étoit un, garqon, le
Iluitictl)e jour il étoit circollcis.
Voye::.
l'
arlide
el R–
SI o
N
e liS·' O N. On fairoit un grand repas le jour qu'
.o n le fevroit. L orrque ron efprit
commeo~oit
a
fe
dé–
vclqpper, o n lui parloit de la Iqi;
iI
cinq ans, ¡¡ eo–
troit- daus les écoles publiques : on le conduifoit ¡\ dou-
2e aos
au~
fe'tes de ]érufalem ; 011 I'accoutumoit au
jeüne ; on lui do11r-1Oit un talent: 3 trei'Ze
~ns,
on I'l\r–
fuj(ttillQit
a
la loi; il de·venoit enfuite majeur . Les ql–
les apprenoient le ménage de leur mere; elles oe [or–
toient jamais feules; elles étoient toujours voilées; elles
n'étoient poin! obl,igées.
:l
s'io!lruire oe la loi, Les
en–
fans
étoiem tenus fous ul1e óbéilTanee [évere. S'ils s'é–
c~appoiel1t
jurqu'¡\ maudi're leurs pareos, ils étoienr la–
p!dés .
~'.,,¡ant
qui perdoit fon pere pendaot la mino–
~lIé , ~tOlt
mis en tutelle: lorfqu'il étoit devenu mlljeur,
,1 étolt tenu d'obrerver les 613 préceptes de M oyfe:
le per.e. déclaro!t fa' majorité en préfence de dix témoios;
alors. 11
de~e.nolt
fon maltre: mais il ne pouvoit
con~
Iriller jUrldlquefllent avam l'age de vingt ans. Tout
le-
bien du pere· pa(foit
a
fes
enfans
ma·les,
Les-
tilles
/
J
ENE
étQíem,
<lotée~ p'a~
leurs frqres, p'our. qui c' étoit
ut),
ti
grand devoir qu 'ils
fe
privoient quelqpJ:fois du néceffai–
r.c·; la dO[ étoit communément de
I~
dixieme parde du
bien
pate'r~el.
Au défaut
d'en¡anJ
mal~s
'. les filles é–
toietlt héritieres; on comptoit les
h~r¡I)a'phtOdites
au
nOll\bt~
des tilles. Un p¡:re réduit
11
Ií!' d$!rnicre indi–
genc~
pouvoit vendre fa tille, fi elle étoit mineure ,
&.
qulil y eOt apparence de mariage e¡me ellq &.I'aehelel1r
OU. le tils de 1 acheteur: a,loro5 I'acheteur ne l'abailfoit
a,
aU¡:qJJ [ervice bas
&.
vil; ce n'étoit point, ure efclaV'e;
elle vivoit libre ,
&
on lui
f~ifoit,
des dpns, conV'enables.
Che~
les. Cirees, un
~nfant
étoit légidme &. mis au
oomb.re,des eitoy,ens·, lorfqu'il étoit Oié d'ur¡e citoy,enllc"
excepté che2 les A théniens, ou le pere
&
l,a mere de–
v¡()ieJ1~
étre citoyens
&
légitiroe¡ . Qu PQUNOjr
cele~
la
naifTance des tilles', mais non celle d,es gar«oos.
A
Laoédémone, on prefentoit les
enfa".s
aux aociens
&
aUI. maginrats, qui fairoient jetter daQs l'Apothete ceux
,en qui ils remarquoient quelque défaut de conforma–
tion . 11 étoit défendu , fou s peine de mOr!, che2 les
Thébains, de celer un
enfa"e.
S'il
aHi~Qit
qu'un pere
fOt trop pau¡v!e p,our
I)~urrir
[GO
enfant"
il le portoil
au magillrat qui le
f~jfoit éleN,c~,
&
dom il devenoit
¡'e[c1ave. ou.
I.e
dpmll!liqlle. CeRendaut
tal
loi enjoigooit
3'
tous
in.dil1ina~men~
de [e Illarier: elle p\!nifToit
11
Sparte,
&
ceux qui g<lrdoieo t
tro~ 10Dg-t~ms
le céJi–
bat,
&.
ceux ql1i le gardoient tof\fours, . Qo hoooroit
C!eU l/
q.uiavoien!, beaucoup
d'enfa1!:s,
Les .meres nourrir–
foient,
a
moin& qu'elles ne devinlfent enceintes avant
le tems
de
[ev.rer; alors. on preooit
deu~
nourrices .
1..0rfqu'un.
enfan"
male étoit nér c\ans: une- maifon, 01\
meuoit
11
la, poue une courOllne d'oli\jief; , on
y
atta,
choit de la bine,
Ii
c'étoi~
une filie.
A
f¡tllenes, aur–
litOL que
I'cn.fant.
étoit né, 00 I'alloil déclru:cr au ma–
gqllrat,
&.
iI
étoi inrcrit [ur des
regi!lr~s
dellinés
a
ce!. ufagel; le huiruerne jour, on le pr,omenoit autour,'
des foyers; le dix ieme, 00 le oommoit
&
I'on régaloit
les conviés
3
eette cérémonie; lor(qu' il l' a.van«oit en
age, 00 I'appliquoit
11
quelquc chofe <Cutile. On re(–
ferroit
I~s
tilles ; on les afTujettifToitl
:1,
une, diete au!le–
re,; on leur dODnoit des conps bres-éJteits, Ilour Icur
faire une taille m ince
&
legere: o n leur apprenoit
a
ti–
ler
&
a
chaoter. Les gar«ons avoient des pédagogues
qui leur montroient' les Beaux-ar{S, la MocJlle , .Ia Mu,
fique, les ex'eneices
des
Armes, la D.anfe, le DefTeio ,
la Peinture,
&e.
II
y avoit un age avant lequel i1s nC!
pouvoient [e marier;
i1
leur fallnit<alors le. confeDle–
mem de leurs
p~rens;
ils
en,
étojeol les, h.éFitiers
ab
in.:
~efiat¡.
1I.e5' Romains aooondoien au pete toetlte jours
pou~
déclarer. la naifTance
J
de fon
e.nfrmA;
00 I'aoooo«oit de
la- prov,incc par deSo mefTagers. Dans Les commeocc–
mens on n'iofcrivoit fur les regi!lres publics que les
en–
fans
des familles di!linguées . J¡.'ufage de faire un pré–
[en~
au temple de ] unon, Lucine étoit< tres-ancien; on
le trouve in!lirué fous Servius Tullius. bes bonnes me–
r-es élevoiem elles-memes leurs tilles:: 00 contioit les
gat«ons
a
des p6dagogues qui les cooduifoient aux
é–
coles
&
les ramenoiem 3 la maiCon; ils palfoient des
. écoles dans les gymoafes, ou il s fe trouvoient des le
lever dl1 Soleil, pour s'exereef
~
la oourfe,
11
la luu\!,
&oc.
lls mangeoient
a
la table de leur¡ parens; i1s é–
t.aient' [eulement ams
&
non couchés,; ils [e baignoient
féparément.
]¡]
étoit, honorable pour- un, pere d' a.voir
beaucoup
d'enfans:
celui qui en avoit tr,0is vivans dllns
Rome ou quatre vivans dans I'enceio(e de l'ltalie , ou
cioq dans les provinces, étoit dirp,enfé de tutelle .
U
falloit le cQn[entement des paren s pour fe marier;
&i
les
enfans
n'en étoiem di[penfés que' dans certains cas.
lis pouvoiem etre deshérités. Les centum - virs fureot
chargés d' elfaminer les cauCes d' ellhérédadon;
&
ces
affaires étoient portées devant
le~
préteurs. qui les déci–
doient. L'clihérédation nc. difpe.nfoit point l'
enfant
de
porter le déuil.
s,i'
la conduite drun
enfant
étoit mau–
vaife, le pere étoit en droit ou de le chafTer de [a mai–
[00, ou de l'enfermer dans [es terres, ou de le ven–
dre, ou de le IUer; ce qui toutefois ne pouvoit pas a:'
voir Jieu d'une maniere dcfpotique.
Che~
les Germains-,
a
peioe
I'enfant
étoit-i1 né, qu'
on le portoit
11
la· riviere la plus voifine ; on le lav(i)it
dans l'eau froide; la mere le nourrifToit; quand on le
fevroit, ce qui [e fai[olt afTe2 tard, on l'accoutumoit
a
une diete dure
&
limpIe; on le laifToit en toute rai–
fon aller nud parmi les befliaux; iln'étoit aucunemeot
di!lingué des
dome!liq~es,
ni par
c~nféquent
eux. de
lui' on 'ne
l'
en [éparolt que quand 11 eommen«OIt
a
ava'ocer en-
age.;
l'éducalien' cominuoit 10(ljOUrs d'ctre.
au'
!