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562

ENF

Rui renfermoit la. condition qu'ils fufTont-·vivnns en

v~/lal1t au monde .

Voye::. la loi

2.

l/U

codo de

pojlh~ml.

.h",red. injlie.

(/1)

E

N

F

A NS

A

N

A

1ST. RE.

0 n

Gomprcnd fous c.e,

terme non fe.ulemeu l ceux

q.ui¡

font

déj~

.COII«aS, m3!S

me

me ceux qlli ne font ni nés ni COllyaS: on peut fal–

r<:

un~ in(lilu~ionl ,

Coit contraétuelle ou par te!lamen!

1

ou une CubnitUt,ion, O,u un legs au protit des

enfam

a

" aftre '

mais l'Ordonnunce de

I'73fo

pour

I.es

tenamens,

déclare',

arto

4-9).,

que l'in!1itutLon d'héroitier

fai~c

par te–

Ilament ne pGuuaJ nloir en

aueu~1

eas, ,fi

C~IU1

ou. C¡;ux)

au pro tit

de

qui elle aura été.

f~Jle,

n é!ole nt ni nés

ni con «as 10tS du déces du

t~l1ateur.

On

dGlIn,~'

UQ,

tuteur aux

en.j'a}1l.

a

naítre

10rCq.u·ils ont quelq,ues Ipté–

rets

a

Coutenir.

Voye:::.

Furgole,

t,... des tejlamenJ,

,tomo

l.

ch. vj.

(dI.

l.

n.

5".

~

jJúv.

E

N

F A NT NA T U R EL, en cclui qui e!l Rrocréé

felon la nature feule, c'e!l-a-dire

ho~

le mariage'.

Vo,

ye::.

BATARD

&

BAl'AR,DISE .

(11-1)

ENFANT NATURI!<L I!,T LI!'G,ITl IM'E, et;l celui

qui e!l procréé d'un mariage légitime: les

enfa,!1

lé–

gitimes Cont ainli app.ellés dam qUl'lques pr,ovIDces ,

pour les di!l inguer des

enfan!

ada!?tif~,

qui font· mis al!

·r.ang des

enfam

légitimes,

&.

neo [0no pas en meme

~ems

"'fam nat1lrels.

(/1)

,

ENFANS EN llUIISSANCE< nE

PERol!,

El" DE

M

f>

R I!, [om ceu" qlli [om enaore' miQeurs

&

00)1

6-

mancipés,

&

meme

en

p3!,S de, dmjt .cícrit"

le~ ~l1fo/Y

})lajeurs nOD émancipés.

Voy:

F

I L

SI

'D

I! F'AMIL L E

&

PUISSANCE PAliERlNEiLLRI.

(11:)

E

N

F A NS

(Petit.r)

COn! les

en.fom

des

en-faw.

On

comprend, auJfi· [ous ce Dom les arrier'e-petits-el1fans etl

quelqlle degré, qu'ils Coien!.

(A)¡

,

E NIF A N

S.

P,O.S

1\

R

U

M

E S, fom ceux qui naifTent a–

p~es

le d:éces de leur pere ,

'l.uaji pof/ hle.matum par

trem. Voy,:;.

Po

l!,T H U MI!..

{Ai)

E N

F

A NT

D l!J P R

E

M

I

E R

L

1

1',

C' e!l -

a-

dire du

premiet:. mariage;

enfant

du [econd lit, c'en. du fécond

m ariage,

&

sino des autres.

(A)

E

"',R A N

S

P

U

n

E R

I!,

eft celui qui

a

:uteiot. l' 3ge

pe pllberté, [qavoir

14

~ns

p.oWl. les males

&

12

an~

pour les filies.

Voye::.

P U

n

E R

T I!' .

(/1)

E N

F

A N T

P

U T A T I

P ,

eft celui qui en réputé

~tre proeréé de quelqu'un, quoiqu'¡¡ ne' le [oit pas réel–

lement, tel qu'un

enfant

adoptif ou un

e"fane

fu.ppo–

fé.

(/1)

E

N R A N T D U S E C

d

N D

LID.

Voyoz

~i

-

deffiu

ENFANT DU PREMIER LIT.

E

N

F A N

i

s U

P P

o S R' , e!l celui que 1'00 fuppofe

fllulJement etre né de deax, perfonnes, quoiqu'

iI

pro–

vienne d'ailleurs .

{loJe:!:'

P A

ro

T

&

S U

P.

P OS I.T

1

O

I>f

DE PART .

(/1)

ENFA .N S TROUVE'S,.

VD'!.

ci.de!

!us

EN. FAN~

¡;:XPOSES.

(A)

,. E NF A NS,

(Hift.

anc.)

lis étoient ou Iégitimcs,

OU, naturels

&

illégitimes. Les, )égitimes étoient nés

'd'un ou de plufieurs mariages.; l:es ilIégitimes étoient. ou

d'une concubine, ou di une tillle publique, ou d' une

tille ou dlune v.euve galante; ou d'une femme mariée

a

un autre,

4.

adultério5; ou d'une proche parcnte ,

&

incenueux.

L es ] uifs

defitoi~na

une nombreufe famille; la !léri–

lité étoit en opprobre . On difoiL d'un homme qui n'a–

voit p0int d'

enfans:

mm elb

",d.ificator, fed di.fJipator,

0n, mcttoia le nouv,eall-né ¡\ terre; le pere le levoit.;

iI

étoit défendll d'en celer la nailJanco; on le

lavoi~;

on

l'enveloppoit dans, des langes. S i c'étoit un, garqon, le

Iluitictl)e jour il étoit circollcis.

Voye::.

l'

arlide

el R–

SI o

N

e liS·' O N. On fairoit un grand repas le jour qu'

.o n le fevroit. L orrque ron efprit

commeo~oit

a

fe

dé–

vclqpper, o n lui parloit de la Iqi;

iI

cinq ans, ¡¡ eo–

troit- daus les écoles publiques : on le conduifoit ¡\ dou-

2e aos

au~

fe'tes de ]érufalem ; 011 I'accoutumoit au

jeüne ; on lui do11r-1Oit un talent: 3 trei'Ze

~ns,

on I'l\r–

fuj(ttillQit

a

la loi; il de·venoit enfuite majeur . Les ql–

les apprenoient le ménage de leur mere; elles oe [or–

toient jamais feules; elles étoient toujours voilées; elles

n'étoient poin! obl,igées.

:l

s'io!lruire oe la loi, Les

en–

fans

étoiem tenus fous ul1e óbéilTanee [évere. S'ils s'é–

c~appoiel1t

jurqu'¡\ maudi're leurs pareos, ils étoienr la–

p!dés .

~'.,,¡ant

qui perdoit fon pere pendaot la mino–

~lIé , ~tOlt

mis en tutelle: lorfqu'il étoit devenu mlljeur,

,1 étolt tenu d'obrerver les 613 préceptes de M oyfe:

le per.e. déclaro!t fa' majorité en préfence de dix témoios;

alors. 11

de~e.nolt

fon maltre: mais il ne pouvoit

con~

Iriller jUrldlquefllent avam l'age de vingt ans. Tout

le-

bien du pere· pa(foit

a

fes

enfans

ma·les,

Les-

tilles

/

J

ENE

étQíem,

<lotée~ p'a~

leurs frqres, p'our. qui c' étoit

ut),

ti

grand devoir qu 'ils

fe

privoient quelqpJ:fois du néceffai–

r.c·; la dO[ étoit communément de

I~

dixieme parde du

bien

pate'r~el.

Au défaut

d'en¡anJ

mal~s

'. les filles é–

toietlt héritieres; on comptoit les

h~r¡I)a'phtOdites

au

nOll\bt~

des tilles. Un p¡:re réduit

11

Ií!' d$!rnicre indi–

genc~

pouvoit vendre fa tille, fi elle étoit mineure ,

&.

qulil y eOt apparence de mariage e¡me ellq &.I'aehelel1r

OU. le tils de 1 acheteur: a,loro5 I'acheteur ne l'abailfoit

a,

aU¡:qJJ [ervice bas

&.

vil; ce n'étoit point, ure efclaV'e;

elle vivoit libre ,

&

on lui

f~ifoit,

des dpns, conV'enables.

Che~

les. Cirees, un

~nfant

étoit légidme &. mis au

oomb.re,

des eitoy,ens·, lorfqu'il étoit Oié d'ur¡e citoy,enllc"

excepté che2 les A théniens, ou le pere

&

l,a mere de–

v¡()ieJ1~

étre citoyens

&

légitiroe¡ . Qu PQUNOjr

cele~

la

naifTance des tilles', mais non celle d,es gar«oos.

A

Laoédémone, on prefentoit les

enfa".s

aux aociens

&

aUI. maginrats, qui fairoient jetter daQs l'Apothete ceux

,en qui ils remarquoient quelque défaut de conforma–

tion . 11 étoit défendu , fou s peine de mOr!, che2 les

Thébains, de celer un

enfa"e.

S'il

aHi~Qit

qu'un pere

fOt trop pau¡v!e p,our

I)~urrir

[GO

enfant"

il le portoil

au magillrat qui le

f~jfoit éleN,c~,

&

dom il devenoit

¡'e[c1ave. ou.

I.e

dpmll!liqlle. CeRendaut

tal

loi enjoigooit

3'

tous

in.dil1ina~men~

de [e Illarier: elle p\!nifToit

11

Sparte,

&

ceux qui g<lrdoieo t

tro~ 10Dg-t~ms

le céJi–

bat,

&.

ceux ql1i le gardoient tof\fours, . Qo hoooroit

C!eU l/

q.ui

avoien!, beaucoup

d'enfa1!:s,

Les .meres nourrir–

foient,

a

moin& qu'elles ne devinlfent enceintes avant

le tems

de

[ev.rer; alors. on preooit

deu~

nourrices .

1..0rfqu'un.

enfan"

male étoit nér c\ans: une- maifon, 01\

meuoit

11

la, poue une courOllne d'oli\jief; , on

y

atta,

choit de la bine,

Ii

c'étoi~

une filie.

A

f¡tllenes, aur–

litOL que

I'cn.fant.

étoit né, 00 I'alloil déclru:cr au ma–

gqllrat,

&.

iI

étoi inrcrit [ur des

regi!lr~s

dellinés

a

ce!. ufagel; le huiruerne jour, on le pr,omenoit autour,'

des foyers; le dix ieme, 00 le oommoit

&

I'on régaloit

les conviés

3

eette cérémonie; lor(qu' il l' a.van«oit en

age, 00 I'appliquoit

11

quelquc chofe <Cutile. On re(–

ferroit

I~s

tilles ; on les afTujettifToitl

:1,

une, diete au!le–

re,; on leur dODnoit des conps bres-éJteits, Ilour Icur

faire une taille m ince

&

legere: o n leur apprenoit

a

ti–

ler

&

a

chaoter. Les gar«ons avoient des pédagogues

qui leur montroient' les Beaux-ar{S, la MocJlle , .Ia Mu,

fique, les ex'eneices

des

Armes, la D.anfe, le DefTeio ,

la Peinture,

&e.

II

y avoit un age avant lequel i1s nC!

pouvoient [e marier;

i1

leur fallnit<alors le. confeDle–

mem de leurs

p~rens;

ils

en,

étojeol les, h.éFitiers

ab

in.:

~efiat¡.

1I.e5' Romains aooondoien au pete toetlte jours

pou~

déclarer. la naifTance

J

de fon

e.nfrmA;

00 I'aoooo«oit de

la- prov,incc par deSo mefTagers. Dans Les commeocc–

mens on n'iofcrivoit fur les regi!lres publics que les

en–

fans

des familles di!linguées . J¡.'ufage de faire un pré–

[en~

au temple de ] unon, Lucine étoit< tres-ancien; on

le trouve in!lirué fous Servius Tullius. bes bonnes me–

r-es élevoiem elles-memes leurs tilles:: 00 contioit les

gat«ons

a

des p6dagogues qui les cooduifoient aux

é–

coles

&

les ramenoiem 3 la maiCon; ils palfoient des

. écoles dans les gymoafes, ou il s fe trouvoient des le

lever dl1 Soleil, pour s'exereef

~

la oourfe,

11

la luu\!,

&oc.

lls mangeoient

a

la table de leur¡ parens; i1s é–

t.aient' [eulement ams

&

non couchés,; ils [e baignoient

féparément.

]¡]

étoit, honorable pour- un, pere d' a.voir

beaucoup

d'enfans:

celui qui en avoit tr,0is vivans dllns

Rome ou quatre vivans dans I'enceio(e de l'ltalie , ou

cioq dans les provinces, étoit dirp,enfé de tutelle .

U

falloit le cQn[entement des paren s pour fe marier;

&i

les

enfans

n'en étoiem di[penfés que' dans certains cas.

lis pouvoiem etre deshérités. Les centum - virs fureot

chargés d' elfaminer les cauCes d' ellhérédadon;

&

ces

affaires étoient portées devant

le~

préteurs. qui les déci–

doient. L'clihérédation nc. difpe.nfoit point l'

enfant

de

porter le déuil.

s,i'

la conduite drun

enfant

étoit mau–

vaife, le pere étoit en droit ou de le chafTer de [a mai–

[00, ou de l'enfermer dans [es terres, ou de le ven–

dre, ou de le IUer; ce qui toutefois ne pouvoit pas a:'

voir Jieu d'une maniere dcfpotique.

Che~

les Germains-,

a

peioe

I'enfant

étoit-i1 né, qu'

on le portoit

11

la· riviere la plus voifine ; on le lav(i)it

dans l'eau froide; la mere le nourrifToit; quand on le

fevroit, ce qui [e fai[olt afTe2 tard, on l'accoutumoit

a

une diete dure

&

limpIe; on le laifToit en toute rai–

fon aller nud parmi les befliaux; iln'étoit aucunemeot

di!lingué des

dome!liq~es,

ni par

c~nféquent

eux. de

lui' on 'ne

l'

en [éparolt que quand 11 eommen«OIt

a

ava'ocer en-

age.;

l'éducalien' cominuoit 10(ljOUrs d'ctre.

au'

!