ENF
dice, dont
l~
o:\.V>,ité' efl Rar cette ra¡foq.plos ormfidé–
rabIe
a
pJoportion
qp~
dans I'adulte .
Poyez
M IE CI>,
NIVM,
e
OECV.M.
Cett~
matiere fécale doit elre éva–
c,,~e
promptement , pa.rcq. qlle qllapd e,lIe
e,fl
retenue a–
pres la nailfance, foit
3
caufe de fa trop: gr.ande COll–
iiflnnce Oll, qPAPtité, foil
a
cjlufe de 1.a fécherelfe des
voie~
par lefque)les, elle.doit otre port6,e hors du corps,
ou de la foibleae de
j'enfa/l t ',
elle! de"ient acrimo.
IJieufe
& .
fe. corrompt facil emem, par, l'effer de la cha–
leur que produit la
r~fpira¡ ion dan~
toU!
le corps,
&
par le contaa de I'air qui pénetre
dan~
les intellins.
On cOfrige¡ la d.Preté dQ.s,
matj~rcs
C<E1
flllfaqt pJeudre
iI
l'enfi¡/lt,
<!Q
tQ.ms. en tems, quelllues
gorgé.esde petit–
l~it
af'Cl_«' dll miel délayé ,. dont·
00
peut 3uffi donner
IUI
lavem~.nt.
On· p.royure, l!évacualioo par les laxatifs
.:lPl1t;
iI
a. t{té
Pilrl"6
q -deV,lDt, emplQyés en potion
&
en
c1yfler~;
p.a( quelque, doux fuppofitoire" par des li–
nimeJls on61.URllx fai ts. fu¡ l'abdomen. On ranime. les
feuce , pPll,r, fQPlenir.
L:e~P.Ullipn
de
C.ese:l'cré.mens, par
quelque leger cordial , ClJmme le vin ohaud, avec le
mie}
&.
la eanelle;,
&,
Ii
I acide domine , comme il efl
ordinaire, ce que 1'0n connoir par I'odeur de la bou,
chu:, on uoit, les cordiaux avec les abforhans. On doit
~viler
foigneuíbme.1Jt tout ce qui efl
tr.opattéouant ,
fp irilueux , volatil . On ne doib employer qu'avec beau–
coup de CirG0nCpeélion
Ic~.
opialiques, dans les. mouve–
rnQOS convulfifs qui
proviennen~
de la rctention du
ml!–
cO/li1lm:
&
en généeal on ne doit en ufer que rarement
d.~ns
toures. les.
maladies
d.elenftms
qui femblent les
iodiqllen.
CeHes qui Cont produites par la coagulation. du lalt
dans les premieres v.oiQS
&
10US les fy.mplPmes qui en
font I'cffet , doi veot etre lrnilés avec des antacides
ti–
x-e.s, 'unis
iI
de doux purgatifs; des lav.emens de
me–
me qualilé', de
leg~r-s.
carminatifs
1
des huileu! propres
3,
c.orr
,ig.erI:acrimonie. qlli irrite le genre ner·\oIeux.;
&
a
dérruire ,
Ii
elle en efl fufceptible, la caufe des alta–
ques d1épileplie', qui fur,v,iennent
fou~cn~
dans ce oas.
Comme. l:\.
plOpar~,
des, tienes, dontl la caufe
c-fl.
particuliere aux
'''fa n¡,
font l'elfet de I'acide dominan!
dans les. humeurs.; on, ne
peu~
pas employer, pour. les
combam e, de meilleurs
&
de plus t:ílrs
remed~s
que
c<ux que I'on vient de propofer contre la
coagul~t!on, d~
laÍlI, vO qu'elle efl· 3uffi roOjours caufée par lfac,d,té· qUl
jnfeae les premiercs voies; il conyiellt par
conféquen~
de mettre en uCage ces moyens de cOrrige!'
c~
vice· do·
minanr non-feul ement pour. les.
enfan¡,
mals enmroe
pour
I~s
nourrices.. Elles doivent. fair.e ufage de reme–
des de ' meme qualilé, pour qu,:, le lait
qu'ell~s
four:–
nilfllot en é{ant. impre.gn6, oe fOlt pas aUISOl d,fpofó a
s'aigrir qu'il I'efl; de· fa,
n~ture,
ou plus encore, par
uno' fuite de I'ufage des. allmens acefaens , oomme les
fruits
&;c.
Elles doi vcmt slinterdire- O<l.s< for-tcs< d a-limens ,
&
n~
fe nourrir que de ceux qui [ont, d' une nature
balfamique '
&
en un· mOl>
'IIivre
d~.
,.égime,
felon les
FCgles de
I¡~r-t.,
• l'égard d.efquelles QIl
peu~
confulter
¡'anicle
N
o u
R
ll' . ()
E, .
\
11 en efl de meme de· la· auratinn des aphthes . S'i1 y
a-
lieu de
foup~onncr
ou, de Gr,?ire
q.uele
~ait.
ou la
qualilé des humeurs de la noumce On!
contnb~é
¡¡
les
produire, il faut lui preferire I'u fage des la,¡atlfs., des
jnfulions de rhubarbe , .des tifannes tempéran.\os, d,apho–
réliques, f{lites avec l'mfulion de falfe·pareille· , la dé·
cwaion de fcor foner .. ,
&
ailtres femblables
i
o~
cllan–
~er
de. lait, fi celu; dont
I'."fant
fe OOUrrlt n·eft. 'pos
1urceptible d'étre co.r-r-igé. Si la'
~aufe
des aphthes V18n!
de
I'mfant,
on don auffi le tra'ter avec .de· doux pur–
gatifs, tels que la manno, le urop de
cbIGor~e.,
com–
pore avec la rhubarbe" le
lirop
de ,fleurs· de pecher,
&.
autres doux laxatifs . On doit· 3uffi meltre en u.fage
les remedes conveoables pour empecher que le lalt,ne
devienne acre,
&
éviter foigneufement
tou~
ce que I on
a
lieu d'e croire avoir procuré les aphthes:
o~ pe~l el~core dans ce cas employer les oremes de
rIS,
Id ayo,·
ne,
&c.
pour corriger l'acrimoine des humeurs e.n gé–
neral . On ne doil Plli négliger les remedes IOp'ques ,
pour émouíTer la qua[ité corroli ve des
f~cs
,dont· les
apbthes fon t abreuvés;, on ufe aVeC fucces· , dans ce
cas, de quelques looes- faits, p,ar
~xemple,
avec le fuc
de grenade
&
le miel, le fi rop de mílres délayé dans
une (ulE(ante quantilé
d'e~lU
tiede, le ,fuc de
ra~es
bat–
tu avec un ja.une-d'ocuf
&
un peu' d.e nirre,
~c.
0 0
applique ces différens, lénilifs avec
I~
bout d.u dOlg t gar–
ni d'on linge imbO de ces préparalloos .. S, les
ap~thes
fom fymplOn;tatiques il fau t délruire la caufe qOl les
a fail naltre ,
av~m
'que de les. attaquer
IOpique~ent:
íl
ne
fau! poim troubler
1\\
nature
da.nsfes
o~éra\1ons ~
ENF
567
00
doit fe; borner
a
faire u(age de quelques legers dia–
phor~tiques ,
de quelques émullions tempérantes avec les
(emc;nces froides,
&
un peu de celle de pavot.
Voy<z
APH THE .
L'épilepfie des
e/lfa/lJ
doit aum etre traitée par des
r~medes
doonés ou aUN nourrices,
li
c'efl d'elles que
vien! ce mal, ou aux
<nfam
mémes ,
fi
la caufe ne
leur, efl pas étrangere. Dans le premier cas , lorfque
quelquc
fr~yeur, quelqu~accl:s
de colere, ou lOute au–
t{C agitation de l' ame , a corrompu le lait dans fa
fource,
iI
conv ien! d'évirer fQigneufe mem tous les re–
modes fpiritueu·¡, acres, irritans,
&..
de ne prefcri–
r.c
qu~,
COUl! qu[ fOOl propres.
a
calmer les tcnfions
fpafmodiq ues d\l genre ner,veu!, tels que les lave–
mens émolliens" carminatifs, les poudres aOli - COIl–
y
ulfi
v.es, pr¿pacée-s. avec cell e de g·uttete , de. cirinabre,
&
un peu de mufc, données dans que lques caux ap–
propdées, telles. que celle de, tilleul . L orfque la oaufe
efl dans
I'cnfant
meme,
&
qu'elle dépend du lait, ou
de lOut autee alimem dov.enu acro, cor.rofif. dans les
premieres \Itlies, il faut employer les délayans laxatifs
J ,
huileux , qui pc:u,v.ent, év.acuer les matieres viciées,
0 11
les émoulfer.;
&
enfuile faire promptement uCage des
mémes remedes indiqués ci-deCrus contre les (pafmes ,
3
dofe proportionnée , auxquels on peul ajoOter le
ca–
florcltm..
1:,a déc0aion un peu épailfe de corne de cerf
donné~
pour boiaon, produit, de bons effets dans ce
cas. Si le vice du '!ait ou des autres alimens ne con–
liCle qu'en
c~
qu'iI.efl trop. épais, trop gromer,
il
faur
lui don ner peu
a
leter ou
a
manger,
&
ne
lui faire
prendre
qu~une
nourrilUre. propr.e
a
rendte plus ,fluid.s
les malieres contenues dans les premieres voies; &, dans
le, cas
011
il> ya !ieu de croire-qu'elles font fort engor–
g-ées, on peul) apres le
~aroxyfme.,
donnep ulle petito
goCe de quelqu'émérique ; commo le lirop de Charas ,
de
G
lauber-t, ou un demi-grain de tafotr.e Slibié dalls le
lirop
de violettes,
&
quelqu~eau
appropriée. Si la ma–
ladie efl caufée par quelques exanthemcs rentrés, tel:;.
que la gale , la teigne, il fau t employer les moyens qui
peu\!enr, en r<lppeller la maticre
a.
I'ox léric;ur., lels que
: les
veffi
~catoir.os.appliqués·
a
la Duque., les. cauteres, les
fétons :
Ii
elle dép.end des vers,
il
fa ut la t(ailer con–
v.enablement'
3.
fa caure·.
VOJez-
V
E R' S)
&,
fur-tput-11ar–
ti'&1e.
EpJI< L E-PS .
B. .
L'atrophie des.
enfans
¡lOUvant etro pl\Oduir8 pa r des
caufes bien différenteSl, éll e· demande. par oGnféquenr
un traitement auffi varié, qui dQit elre I'e meme.
3.
pro–
po~tíon,
que oclui qui conv ient. aux adulres pour Celtd
maladie .
POJel{.
A
T R
o·p
H
1
E
OU
C o
N·S
o
M,
P 1:"·0.
N.
l\
en efl de meme des aurres maladies auxquelles les
:
enfa/ls
fom fujets, qui leur· (OllL communes a...c
I~s
per–
fonnes d'ul\'
~ge
plus avancé, telles que,la
d,
~rrh.ée,
la
dyrremcrie, la cardialgie, la fupp,reffioD .d/urtne,
& •.
ffoyez
el\
COI\
lieu "hacuno de ces malad,es: c0nfultez.
, aum Elhmu ller Harris, Hoffman, Boerhaave, dans la
partíe de lours
~uvr<lges
Oll ils' trailen t·
d~s
maladiCJ des
, enfans,
ex profeJ!•.
e'efl d'Hofff!1an
P:JIl
~IP.al ..ment
&;
de. Boerhaave
qu~a
été tiré ce qUI a IÍtc; dlllcl
;l
ce-
fu –
jet..
(á.).
E
N F A N S D
E
S
D.
E
U X (
Mythol.
)
Voyez
F .
L S
D ·K S
D.•
K U X .
E N
F
a
N S PE R D
U
s,
(Jlrt milit.)
t
7
rme de
g~er.
ro., qui Ggnitie des foldats qui marochenl. a· la.tele d
u~
corp5 de troupes commandés PQur. le. fomelll r·,
&
qu
on. employe pou;· commenccr quelque at.t.sque,
donne~
un alfaut ou forcer q)Jelque pofle. H.s lItenr-. ce nom
du d<lnger. aURQel ils font· expofés : les. AnglOls
I~s
ap.–
pellent
les abandon/lé.¡.
&
Id
defefPlrés,
ce fonl
~
pré–
felll' les
gr~nadicr.s
qUl
commell~.ent
ces forotes d aua–
ques ou les dr.agons.
Ghambrrs .
(Q)-
E~Ii'AN'S
DE
L ANGUI!.
( Co~m. ) ~n
nomme
ainfi des jeone.
Fran~ois
que le ROl fan d abord éle–
ver-
3
I?aris, puis enll:eliem' dans le Levant poor y
a~prendre les langues lUrque '. a.rabe
&
greque,
&
ferv ,r
enCuite de drogmans . ' la nallon,
&
Curtout aUI con–
fuls
&
aux oégocians . Ces enfans (ont élevés en Fran–
ce par les jéCuites,
&
fe p'crfeélionnelll au Levant chez
les capu.cins .
/Yóyez
D·R
o G
M
AN.
(G) .
E
N F A N T E M E N T,
r.
m.
(~ed.
1:1
Ghtrltrg. ) Vo-
A
e e
o
u e
H E
~J
E N T ;
ma,s comme certe Qpé–
~:~on
nl lUrclle a de
gran~s
,befoins .du fccours de I'art,
&
que les ohirurgiens qu, s
y.
deflment, neo
f'lUrQ)~l\t
trop joindre
a
leur prat.ique
&
a
leurs, lumlc,res,
1
é–
fu{\e des
auteur~
qui fe [ont aHaché,
a
la meme pr.o–
fe
ffi
on , nous alloos indiquer ici par
fcpplé~en r
les pnn–
cipaux ouvr-ages de nQfre Coo/lol(fance qlll on!
par~ ~r
eelle matiere on diver[es langue>.., afio que cetU' qUl
a-
.
vent