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ENF

1682.. in-u.

Tollt ce qui a été dit fnr l'opération eé–

farienne doit etre reeneilli.

Voelterr (Chriftophor.) Hebammcn Schul;

c'efi-a-di–

re, I'éeole des aeeouchemens; Stutgnard.

1679.

in-8.

On peut aller

a

meilleure éeole qu'a celle de cet Au–

teur.

¡VelfehenJ (Gottfred) Kinder·mlltter, "nd Hebem–

mm·B"ch. H

7

ittemb.

1671.

in·4.

Ouvragc tres-médio–

ere .

/f/idmannia (Barbara) anweij"ng Chriftilichm He–

bammen;

c'efi-a-dire, la fage-femme Chrétienne éclai–

rée .

AlIg'.¡i,c Vindel.

1735'.

in-8

utile aux accoucheu–

fes.

A1JTE1J'ltS IT.ALIENS. Melti (Sebaftial1o) La

C ommare kvatrice iftrlltta del

fria

o{ficio. <on fig. Ve–

'Jet.

172 1. 111-4.

bon .

. i1tlerwrio (Scip,i0ne) la C:0mmare, o Ricoglitrict

,n Venez.

16°4.

111-4.

premlere édit.

in Mi/a"o 16/8.

in-8. in VerOfla

16.p .

in·4.

avec tig. Cur bois .

ibidem

1662.. in-4.

avee

lig.

en Allemand.

H

7

ittemb.

16 71.

&

a

Leipfig.

1692..

avcc lig. curieu"

&

forr rare .

Santorini (Gioval¡ Domenico) Ifloria d',m Feto fe–

¡icemente eftratto. Venezi"

,

1727.

;n-4.

On peut eom–

pter fur les obCervations de eet habile Anatomifie.

Je n'ai pas befoin de remarquer en tinirrant ma lifie

qu'on trouve fur les accouehemens d' exeellentes

ob~

fervations emées dans les mém. de

l'

Acad. des fcien–

ces

&

de chirurgie de Paris; les Tranfaé\:ions philoCo–

phiques de Londres, les aé\:es de la fociété d'Edinbourg

&

autres femblables.

11

feroit

a

fouhaiter que le tou;

fllt réuni en un feul eorps pour I'utilité des gens de

l'art.

Artide de M. le

C

hevalier

O E

1

A U

e '()

U R T •

E

N F A N T E M E N T,

dOf,/e"r; de

l'

(Medec . )

ce

fom celles qui font particulieres ;\ la femme grorre ,

qui annoncem

&

qui précedem fa proehaine déliv ran–

ce; état bien touehant

&

bien intérelfant pour I'huma–

nité.

C'efi dans eet

ér~t

que la femme grorre devient or–

dinairement tre -artentive ;\ roures les révolutions qui

fe fom en elle. On ne peut raifonnablemem blamer

fes frayeurs

&

fa prévoyance; perfonne ne doit erre plu's

imérelfé qu'elle

a

la confervation de Ca vie,

&

¡\

eel–

le

dl1 fruir qu'elle porre dans fon fein. Elle va joüer

le rÓle le plus gral'e

&

le plus pénible dans I'aé\:ion

qui s

'approc.he

. En eonféq uence, les moindres doul.urs

qu'elle foulfre ne manquent pas de l' allarmer, fur - tout

dan s fa premiere grolfelfe;

&

le femiment ou la eon–

noitTance du péril qu'elle peut eourir, la preae d' ap–

peller a fon aide une habile aecoueheufe, ou, ce qui

vaot eneore mieox, un accoucheur confommé.

Ccux-ci inílruits par Icurs lumieres

&

par leur ex–

périeoee , eommencent d'abord par examiner foigoeu–

femem

&

tres-ferupuleuíement I'efpeee de douleurs de

la femme grolfe. Cet e"amen

di

de la derniere im–

portanee; parce que d'un cCHé

iI

feroit tres-imprudent

de retarder ' un travail réel,

&

de I'aurre ce feroit e¡–

pofer la vie de la femme

&

eelle de fon cnfant que

de ha ter , par les feeours de I'arr, une opérstion qui

o'efi pas eoeore préparée par les fecrets de la narure.

Je fai bieo que les femmes qui om eu plutieurs enfanl,

fe eroyen! eapables de difiinguer les vraies douleurs de

I''''faneemene

de celles qui provienoent de toute autre

caufe; mais ourre qu'elles s'abufcnt d'ordinaire, I'ae–

coucheur lui-meme, quoique tres-éclairé dans fOil art,

s'y trompe quelquefois .

11

importe done de pareourir

les lignes ici les plus difiiné\:ifs auxql1els on peut re–

conoolrre les faulTes douleurs des véritables.

Les douleurs qui ne parrent point de la marrice ,

qui ne la dilatent poior, qui ne porrent point en cm–

bas, qui paroilfent long-rems avant le terme, qui lle

foot pas préeédées de I'éeoulement des eaux, font ce

qu'on appelle

dÚlllcl/Y! fa"1fe; ,

e'efi-'-dire qui ne

ca–

raé\:érifent point

I'enfantemene

prochain. Ces

do~leurs

faulfes proviennent quelquefois ,des venrs

renferm~s

dan.s

les intefiins, que I'on reconnolr au murmure qUl fe falt

dans le bas-ventre; quelquefois de renefmes , d'envies

eontinuelles d'aller

a

la fdle par la comprcffion de I'u–

terus fur le reé\:um: d'autres fois une grande émotion

ou des paffions vives fuflifent pour exoiter fur la 6n de

la groflerre des douleurs yiolenres, fans qu'elles annoo–

cem la délivrance prochaine .

Les douleurs vraies de l'

cnfantatJcnt

Gommencent

dsns la région lombaire, s'érendent du cÓté de la ma–

trice , rendem le pouls plus plcin, plus fréquem,

&

plus élev'é; elles donoent de la couleur , parce que le

fang efi porté au vifage avec plus de vlterre

&

en plus

grande quanrité; elle fe rallentiflent

&

redou~lent

par

Tgme

P.

ENF

$69

intervalle!. La douleur qui fuit, efi toaJours

pln~

grande que celle qui

I'a

précédée, enrorte qu'on peut

dire que c'efl par un accroilTement fucceffif des dl)U–

leurs qu'une femme efi eonduite

a

l'

enfantement

qui

Ics termine .

Les

4o,deur; vraiCf

fe diílinguent encore des dou–

leufs de colique, en ce que ces dernieres fe diffipent

ou du moins reyoivent quelque foulagement par l' ap–

plicaiion des linges chauds fur I'abdomen, l' uCage in–

terne des émollicns oné\:ueux, la faignée, les lavemens

adoucilfans,

&,<.

au lieu que tous ces moycns fem–

blent exciter plus fortement les véritables douleurs de

l·cnfantement.

Un aurre (jgne arre'/. difiiné\:if, efi le lieu de la don–

leur; dans les coliques venreules, I'endroit de la dou–

leur efi vague: dans l'inHammation il efi

ti"e ,

&

a pour

liége les panies enHammées; mais les doulcurs de I'en–

fant~ment

font alternatives, dérerminées

v~rs

la ma–

trice avee rerrerrement

&

dilatation fuceeffive,

&

ré–

pondent toOJours en-embas.

On

foup~onne

routes les douleurs qu'une femme fouf–

fre annt le neuvieme mois, d'erre

fatl1fcJ,

&

par eon–

féquent on ne doit pas chercher

a

les augmenrer: s'il

arrivoit néanmoins qu'au feprieme mois de la grorrelfo

une femme entrar réellement en travail,

iI

faudroir non

í'eulemem oe le poim retarder, mais le hater avee pru–

denee.

Au' furplus , ce qu'

i1

y

a de mieux

a

faire, pour

n'etre point trompé dans eeue occafion, c'efi de tou–

cher I'orifice de la marrice ;

&

fon élat fournira le,

nmions les plus certaines Cur la nature des douleurs,

&

les fignes earaé\:ériOiqucs du futor aeeouchement .

Si les douleurs C011l faufles, l'ori6ce de la matrice fe

renfermera plus . étroitement qu' auparavant

de~

qu' elles

feronr palfées; fi elles font vraies, elles augmenreront

la dilatarion de I'oritiee de la marriee. Ainti I'on dé–

cidera du earaé\:ere des douleurs, en touchant l' uréru,

3vaot

&

apres; en elfet, lorfque la marriee agit fur

¡'eDfaut qu'ellc renferme, elle tend

a

furmonter la ré–

fillanee de l'ori6ce qui fe dilare peu-a·peu . Si

1'00

rou–

che cer oriticc dans le tems des douleurs, on fem qu'

il fe relferre;

&

lorfque la douleur efl diffipée, l' ori–

tice fe dilate de nouveau. Ainfi par I'augmentarion de.

fouft'rances,

&

par .Ie progrcs de la dilatarion de I'ori–

tice, lorfqu'elles feront eelfées , on peur s'alfarer de

la

narure des douleurs, juger alfe'/. bien du tems de

l'

ae

C

couchement prochaio,

&

diriger fa eonduire en confé–

quence.

Les douleurs avant-courieres de

I'enfantement ,

font

eelles qui fe font fenrir

a

I'approche du trav.i1 pendant

quelques heures,

&

meme quelquefois pendam plufieur¡

jours: on les appelle

mo"ches.

Quoique les femmes en

{oient tres·fatiguées, elles leur Coot extrememeot falu–

taires; ce font elles qui produifent la dilatation fuecef–

(jve de I'oriliee de la matrice; elles contribuent

ii

la

formation des eaux; elles poulfem l' cnfant dans une

firuarion propre

a

fortir; elles préparenr les parrages qui

fe trouvent enduirs d'une humeur 6mollienre

&

muci–

lagineufe qu'elles expriment de la matrice;

&

peur-erre

fervent-elles eneore

a

détacher le placenra de la furface

intérieure de I'utérus, dérachement qui précede immé–

diatement la naiflanee de I'cnfant. Je dis que la femme

grorre éprouvc quelquefois de parFilles douleurs pen–

dant plutieurs jours; c'efi pourquol I'aeeoucheur feroit

imprudem de la meme en travail , al'ant que les autres

raifons décifives

&

réunies enfemble ne l' y détermi-

narrent.

.

Enlil~

comme il fe fait fouvent dans le. femm",

preres d';ceoucher des

mouvemen~

vjolens, fgit dan.•

le vifage les ycux, les levres, fOlt daos les bras, fOlt

dans les' organes de la refpirarion, foit dans le bas–

ventre, foit dans les panies inférieurcs du corps;

ce~

mouvemens impétueux

&

p~efque

eonvulfifs. font, la

voix de la nature méme , qUI apprend, qUl cne

a

1

ae–

coucheur que les vraies douleurs de la femme grolfe

fonr

par;~nues

au degré de v!oleoee nécelraire

po~r

\'expultion de l'en(.1nt, lequcl

a

fon tour. aura befom

en naiHanr :de fecours de lOure e[pece,

mqpabl~

de ,

faire aucun ufage de .fes organes,

&

de fe

~ervlr ~e

fes fens; image de mlferc , de [outrranees

&

d ImbecII–

liré!

Article de M . le ehev.

))

E

J

A U

e

0

u

R T.

E

N F E R 1:

m.

(Thlologie )

lieu de tourmens oa

les méchalls Cubironr apres eerte vie la punitioll dae

a

leurs crimes .

Dans ce fells le mot

d'enfer

efi oppofé

a

eelui de

cid

ou

paradjI

.

Poyez

e

1 E L

&

PAR A

o

1 S .

Les Payens avoient donné

a

I'enier

lei noms de

lar-

, C ce

torus