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END

completement fur celte plaote.

Artide de M. l. Che–

.'alier

DE

J

A U

e o u

R T .

E

N

D

N

l G,

(Glogr. mod.)

ville de Suabe en AI–

Icmagne ; elle appnnienr au Brifgaw .

E N D O R

MI,

adj.

(il'Iarine)

Quelques-uns difent

rm v4iffeau cndormi,

lorfqu' il pera fon erre, foit

lorfqu 'i/ prend vent de vent, foit lorfqu'il met coté

en-travers, foit pour avoir mis les voiles fu r le mat.

(2)

ENDOSSEMENT, f, m.

(JltriJpr.)

efl

I'é–

criture que I'on met au dos d'un aae ,

&

qui

.y

efl

relatif;

ain~

on appelle

",doJlement ,

la quittance qu'

un créancier met nu dos de I'obligation ou prome{[e

de fon débiteur, de ce qu'il

a

re~ll

en

l'

acquit ou

déduaion de fon díl. On appelle aum

endoJl"ement ,

la quittnnce que le Ccigneur ou Con rece veur donne au

dos d'Ull contrat d'ncquiGtion, pour les droits [eigneu–

rinux

a

lui düs pour cette acquilition.

Cor;t"me de Pe-

1"onne , ario

260.

Enlin le terme

d'

endoJl,ment

fe dit

principalement de I'ordre que quelqu'un paOe au pro–

tit d'un

~utte,

au dos d'une leme ou billet de chnnge

qui étoit tiré nu protit

de

I'endo{[eur. On peut faire

conCécutivement plufieurs de ces

endoilemens,

c'efl-a–

dirc que celui nu proJit de qui la leme efl endo{[ée,

met lui - meme Coo

endoffemcnt

au pron t d'un nutre.

Tous ceus qui mettent ainli leur ordre [Otlt appellés

endo(frttrs ,

&

le dernier pon eur d'ordre a pour garans

folidaires tous les endo{[eurs, tireurs

&

accepteurs.

Vo–

)'et.

C

H A N G

I!,

B

IL LE T )) I!

e

H A N G

E,

&

L E

T–

r

RE))

I! C·H A N G

t!,

PRO

T

11

T,

T /

R

E U

R.

(A)

E N D O S S E R, (

R elie"r) Endoffer

le livre lor[–

qu'iI efl p,alTé en parchemin , c'efl prendre deux ais

que I'on place

ii

chaque cÓlé du dOl, que I'oll nom–

me

le mord.

On me! le livre avec fes ais en preffe,

en ayant Coin que les parchemins [ortent de moilié hors

du dos: apres quoi on prend un

poin~on

&

un petit

marteau avec leque! on arrange les cahiers du livre,

le mord bien égalifé

&

le dos bien droit. On ferre la

pre{[e le plus qu'on peut, apres quoi on lie le livre

avec une ficelle cablée.

Voy . la pre/fe

endo(fer dan!

nos Planches de Relil,re . Voy. auJli I'art.

RE

L

1

U–

RE .

E

N D O

U Z

l N N E R,

en term. de B o)"1ttdier ,

e'efl I'aaion de tourner les cordes en rond,

&

de les

alTem bler par dou·¿aines .

E N DR ACHENDR A CH,

(h ifl. nato B oe.)

nom d'un arbr. qui crol! dans l'lle de MadagaCcar .

Son bois efl

Ii

dur

&

Ii

compaa, qu'il ne

le

corrompt

jamais, mcme fous la terre. Cet arbre el! fort éle vé;

fon bois- etl jaunatre, pefane,

&

dur comme du fer .

Son nom en langue du pays tignifie

durable .

Hubner '.

tiiaionn. univerfe/.

E

N D

R

O

J

T,

L

1

E

U,

fynonym.

( Gramm .

)

Ces

mOls délignent en général

la p!tICe

de qutlque chofe.

Voici les nuances qui les diflinguel1l .

Lie1l

fem le dé–

ligner un e place plus étend ue qu'

",dr. it:

&

endroit

defigne une place plus dé/erminée

&

plus lim ilée; ainli

on peut dire:

el bourg efi

:m

lieu

t Ol1fid'rable , il tom–

menee

I'endroit

01) 0"

a

va.i

telle maiJun .

On dit

3U

ffi

le

lieu

da ,orps, rm homme de

vas

lieu,

rm

en–

droit

rema'r'{r,able dans un a1lle"r, rm hear.

lieu ,

1m

'/Jilain

endroit,

&c.

(O)

E N D R O M 1S,

C.

f.

(HifI.

(/nt .)

nom que les Grecs

donnoient , felon Pollux le G rammairicu ,

a

la

chnuf~

[ure de Diaue, qui en quali té de

chafFerr/fe ,

dcvoie

en porter uoe fon legere; auffi nommoie-on ainli cel-

le que rortoient les coureurs dnns les jcux publics .

00

croit que c'élOit uoe efpece de botine ou de coehurne qui

couvroit le pié,

&

une partie de la jambe,

&

qui lailToit

11

I'un

& ii

I'autre toute la liberté de le\lrs mouvemens.

L es Latins avoicnt altaché

11

ce mot une, lignificalion '

toute ditrérente puifqu'ils défignoiclH par-ra une forte de

robe épai{[e

&

groffiere dollt les alhletes

Ic

couv roient

apres la lute, le pugilat, la courf., la paume

&

\es au–

tres exercices vio lens , pour fe garal1llr do frOld; au

moins Martial dans une épigra.mme c!lCibue-l-il toOles

ces propriélés nu vcternent qu'il nomOle

e"dromida.

Chambers . (G )

E N D

U 1

RE,

V.

aa.

(Gra.mm

.)

c'efl

~/endrc

Cur

la furfae e d'un corps une épaiffeur plus ou moins con-

lidérable d'une [ubfla nce molle.

E

N

n u

1 R E U N

B

A S S / N,

(ldydranl. )

On

c"d,út

1m

baJlin

neuf de ciment d'un bon pouee de morder

tin, quc .I'on frote avec de I' huile. Si ce baffin a é–

té galé par la gelée, ou long-tems Cans eau, on peut

le repiquer au vif ,

l'end,,;re

de trois " quatre pouces

de cailloulage ,

&

d' un enduit

g~néral

de

cimen~.

(K)

ENE

5

57

END U/RE,

v.

neut.

(Fatlc."" .)

fe dit de l'oifeau

quand il dirige bien [a chair . Cee oiCeau

end,,;t

bie n

c'efl-a-dire qu'il digere /lien.

E N D

U

l

T,

en A"hitea"rc

eompolition faiee de

platre, ou de monier de

chau~

&

de fable , ou de

chau~

&

de cimem, pOlH reveeir les murs.

11

fau r entcndre

dans les auecur , par

alvtJrium opus, I'md"ie

de lait

dc ehaux

:i

plufieurs

couch~s;

par

arenatum

,

le ce é–

pi ou le fable efl melé avcc la chaux; par

marmo–

r(/t mn,

le fluc;

&

par

teaorinm opw ,

toat oUVf?ge

qui fen

d'e"d,út,

d'incruflatioo

&

de revetement aux

murs de m!tc;-onnerie.

(P )

E

N D U / T,

C1J

Peint"re,

fe dit des couches qu'on

applique fur les loiles, fur les murailles, les bois,

& <.

Oll ne fe fe rt lJIerc de ce eerme; on dit

c01"he.

E N D YM

l\

T l E S,

(L ES)

Litelrat.

L es

end)'–

maties

étoient des danCes vemes qui fe d,an Coieoe en

Arcadie nu fon de cenains airs compo[és pour la

flu–

te . Plutarque en parle dans Coo trai/é de la Mufique,

mais

fi

laconiquement que I'on n'en ('lit pas davantage ;

ainfi I'on ignore li ces danCes entrojent dans le culte

religieux,

ti

elles étoient mililaires , ou fi elles n'avoien!

jieu que dans les diverti{[emens ,

Coi!

pu blics , [oie par–

ticuliers. QueJle qu'en ail pil erre la" deflination, il en:

touj ours certain que les danfeurs y élOient v"'tUS; au

lieu que Ics Lacédémoniens voifins des Argiens,

&

leurs maltres dans I'a[( miliraire, danfoient rout nuds

dans leurs g)"mnopédies.

Areille de M. le e hevali"

DE

j AUCOU/lT .

E N E

M

lE,

(s

A / N TE)

Geogr. modo

petite ville

du Gev3udan en F rauce ,

E N E O R EM E,

C.

m.

(Medecine)

i,"I"I'I'~ ,

c'efl, fel on Hippoorate

&

les aUCres medecillS

grtCS,

la partie héeérogene des urines gnrdées un cenain tems,

qui parole dilliuguée par

pl~

d'opacieé,

&

qui efl com–

me Cufpendue en /re

l3

furface de ce fluide excrémen–

titiel,

&

le fond du vafe dans leq uel iI efl contenu .

Si la malicre de

I' óneoréme,

fe tient

ii

la panie fu·

périeure de I'urine, ellc efl appellée par cct nutenr ,

E–

pM.

liv."

1Il .

I"~'';'P'"

ft/blimamentr<m:

fi

elle fe fou –

tient dans

le

milieu, fous la forme de nuage , il la nom–

me

"~¡'"

l11tve<lI!a:

Ii

elle efl plus pe Came,

&

tend

vers le fond du vafe;

fi

elle parol¡ avoir plus de eOll–

fi flance,

&

reflembl~

a

la matiere fpermatique, il lui

donne le nom de

"""¡I,,,

genitr<rtC frmilis .

Ces différells

Ine.rimes

fuOl compo[és de

parti~s

hui–

leufes ,

&

d'un fable pl us ou muins atténué, de fOrJe

qu'il ell plus ou mOlns leger,

&

Ce tieOl plus ou moius ,

élevé dans I'urine. Selon Boerhanve,

Comment. j;'fii–

w.t.

§.

382. la llubéeule efl principalemcl1e formée de

fel muri9lique. lI dil avoir obfúvé 'lIle ceux qui

0!1I

vécu peDdant long-t ems d'alimens ralés,

&

n'Ol\[ pas ba

beaucoup, comme les matelots apres des voya¡;es de

long cours, rcndcm des urines dans l<fqlle!les on vnit

touJours la nubécnle. Si on la confidere, avcc' le mi–

crofcopc, on y ditlingue les parties du fel marin.

Poor ce qui efl des préfages que I'on peut tirer de

l'r–

neoreme ,

par rapport a [es ditterences de confiflance

&

de couleu r,

vo)'et.

U

R / N E .

(d)

E N E

O

S

T 1

S,

(Hi(l·.

nat.)

pimEs qui re{[em- .

blent

a

des os pélrifiés . Boece de

1300!

les regarde

comme une efpece de la pierrc

nomJl1é~

oJlifragus la–

pis. //oyet.

Boetius

ce

BOOI,

de lapidib.

<Xc.

JI

y en

a

qui Cont d'uile grandeur eXlraordinaire,

&

'lu'on eroit

avoir appartenü

a

des éléphans dollt les os om été pétri–

fiés fous terre . (- )

E

N

E

R

G E T

I

Q

U

E S, [. m. pI.

terme dont

D>1

s'eft {crvi '{;«I'{rtefoii dans la Ph)'fi'l1'e.

On a appellé

<orps

ou

partiwles énergéti'l"es,

les corps

0 0

panicu–

les qui paroifTent avoir, pour ain li .dire, une force

&

une énergie innée,

&

qui produifent des effets d ifférens,

felon les difrérens

mouveJl1en~

qu'elles On!; ainli , dit–

on, on peur appellcr les pan iculcs du feu

&

de la pou–

dre

a

canon,

des torfr,fcrtles Inergiti'{urs .

Au refle ce

mot n'efl pl us en ulage.

(O )

ENER G IE, FOR .CE, fynon.

( Gramm . )

N ous

oe eonlidérerons ici ces mots qu'en tant qu'ils s'appli–

quem au difepurs; car daos d'autres cas leur différencc

¡¡¡ute aux yeux.

JI

femble

qu'rnergie

dit enco(e plus

que

force;

&

qu'lmrgie

s'appliqlle principalement aux

difcours qui peigneOl ,

&

nu caraaere du flyle.

011

peue

dire d'un oraleur qu'il joint la

forre

du raifonllement

a

I'énergie

des

e ~~reffions.

O n dit aum

lme peint"re

énergit¡ue,

&

des ,magu ¡.rtes.

(O)

EN ERG 1

QU

ES, f. m. pI.

(HifI.

ecclé()

nom

,qu'on.a donné dans le nj . {ieele

a

quclqlles facra–

l)leOlaires, difciples de Cal vin

&

de Melancheoll , qul

[011-