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468

EJM B

lure ne paroi{!"e poiot cap¡'¡vcr

I~

tete .

~e

I'animal ,

il

ell vrai{!"emblable qu'elle pouvol r facillter

I~s.

moyens

d'arrercr

&

de faire

!Ourn~r

le cheval, pUlÍque

II()~S

íi

mes chaque jour coovalOcus par nos propres yeux,

~~

des payCans grolliers mairriCem

&

Coumeuenr par

q ue voie leurs chevaux . L e haCard ayanr peur-erre

c~core

démootré le plu s grand empire de l'homme Cur

~er

aoimal, 10rCq u'il c(1 affujeui

&

m~intellu.

par la re–

le, engagea

~ tranCpor~er

?t

ceue

paf(l~

les lIeos

pl~cés

au cou ; peu-a -peu

& ,

a

meCure que I

?cea~on

derer–

mina

a

le reteoir, on

5

appersut du pouvolr qu on

ac~ué­

roir Cm lui Coir en le Cal l1Daot par les nar.1ux, (olr en

coorournanr' ceue ' corde en forme de muCerol lc; enfiu

on parvio r a reconooirre vaguemenr le Centiment dan!

fa bouche e(1 doü¿e ; de-la les brides

&

les licous dOn!

parle Xénophon,

&

qui

Cont

repréCenrés Cur les mo–

numens romains . J'avoüe qu'en conlidérant les mors

que oous otfrenr

&

que .n0us peigneor la colonne

Tra~

jane, la coloone

A

ntonllle ,

&

les autres marbres qUl

nous rellent, nous ne voyons que des mors Caos re–

nes mais eenx que nous remarquoos fur la colonoe de

ThéodoCe

eO

Conr garois. Je conviendrai de plus , que

les unes

&

les aurres de ces embouehurcs de métal ou

d'uoe mariere quelcooq ue, oe Con r nullement aUem–

bl 6es

a

des braoehes,

&

que nous ne rrouvons pas le

plus leger vdl ige de ceue chaioe que nous nommons

gOllrmette;

d'ou je concluds que routes ces addirions

iOilr pofléricures,

&

que nous [ommes par'/enus au

poior ou nous Commes

a

cet égnrd par la meme rou–

le, e'ell-á-dire par la voie touJou rs lenre du taronne–

men t.

Quoi qu'il

~n

Coit de ces ditférentes conjeélures, no-

I

ue unique objer dans cet ouvrage c(1 d'ctre utiles,

&

non de paro¡ rre

&

de nous montrer érudils. Je dirai

donc que la feience

d' embo,/Cher

les chevaux, e(1 de

lOmes les parties que renferme la Ceienee de l'Eperon–

nier, la plus délieare

&

la plus épineuCe: le s au!res

ouv rages auxquels il fe liv re demandent I'élégance dans

les formes , la Colidité dans la con(1ruélion, la prapre–

té , le lini dans J'exéeution; mais, eu égard

a

celui–

ci, ces condirioos ne foo t pas CutIiCanres. Les prínci–

pes d'apres leCquels l'Eperonoie r doir agir, doivent

~ue néceUairement fondés Cur la eoonoilTanee parfaire ,

10.

de la eooformation de qu elques partics du eheval :

2°.

des /iruarions

r~Cpeélives

que

lJ

nMure leur a affi–

goé dans ehaque individu:

3°.

des rapports de force,

de Cenlibilité,

&

de mouvemens qu'elle a mis entr'el–

les

&

les autres portions du corps :

4°.

des etfets mé–

challiques de celte maehioe fimple, deflioée

iI

entrere–

nir comme milieu, ¡'intime réeiprocité du Centimenr de

la bouehe de I'animal

&

de la main du eavalier; etfc rs

qu'il e(1 iodiCpeoCable d'apprécier, poar 6xer avec pré–

cilioo les meCmes des parties du mors , mais donr ce–

pendanr la rhéorie géoérale des leviers ne nous doo–

ne pas toures les folmions que nous defirerioos, paree

qu'il entre daos Jes calculs auxquels nous nous aban–

donoons, en ia conCultanr, une multitude d'élémens pu–

rement phyfiques , door il cl1 preCque impoffible de 6 -

xer la valeur. Aulli me Cuis-je défendu, dallS une tel–

le complication, la deCunion de ces ditfércns objers .

J'ai peoCé qu'en ne les Céparaor pas ,

&

en les préCenraot

fous un Ceul

&

uoique poinr de vue, je deviendrois

plus in telligibJe .

Voyez

M o R

S.

Vous trouverc?

a

cet

artícle

tour ce qui peu t , rélativemenr aceite mariere,

regarder I'art

&

le rravail de l'Eperonoier.

Ce)

*

E

M

a o u e

H

E R, v. aél.

C

L uth. )

il

Ce

dit en gé–

néraJ des inflrumens

a

venr; les

embol/Cher,

c'e(1 les

appliquer

a

Ca bouehe de la maniere donr

il

eonvienr,

pour en rirer avec facilité tous les [ons harmoniques

qu'ils peuvenr rendre.

,

. E

M BO U C

H

U RE , f. f.

(Manége)

teTme fpé–

clalement adopté pour déligner la portion du mors qui

efl

re~ue

dans la bouehe du cheval ,

&

dOn! I'effet ou

l'impreffion doir fe manife(1er préciCémen! [ur les bar–

res .

e

N

ous trouvons dans Ca(1ella, GriConne, Fiafchi,

N~~~maul1o, ~anCeverino,

Caracciolo, Maifari, la

h

ue, la Broue,

&

c.

un appareil énorme d'

embou–

~I~tres

r.

dlfféren tes, telles que les poires fimp les, dou–

a

~I¡ve~~retes ,

a

pas d'ane; les melons doux, ronds ,

ballin

a'

le~

c¡ampanellcs limpies, doubles,

a

cul-de–

taillée~

I;su

-p

at ; ,les hOlles fi mples ,

a

balones en-

, - c3nons

3

tromp . 1

t

. I

canons limpies

a

e, es canons mon ans, es

les demi-eanons' co

~~mpas ,

a

eou

d'

oi

7,

a

bafcule;

a

pié de chat ·

Ic~

s Ouverrs

<1

cou d'ole, ou ouverrs

bou¡on

a

bav;ne

~~rge~

de pigeoo; les eCcaches

a

I

,

a a plgnalelle; les oli ves tambours,

EMB

les pas

d'~ ne,

&c.

mais nous avons renoncé avec rai–

ron a'ux frivoles avau tages que les aneiens Cembloient

fe promettre de leurs reeherches fur ce point,

&

nous

avons bann i loin 'de nous celte multitude prodigieuCe

d'ill(1 rGmens donr la diverlir é des for mes

&

des tloms

vaíuemenr' épuiCé lem génie,

&

qui reroien! plutót

capables d'allérer

&

de dérruire le fen timeut de la par–

tie fur laquelle la main du ¡;:avalier cxerce fa puiffan –

ce, qu'ils ne nous proeureroienr les moyens

ce

capti–

ver I'anima I fan s I'avilir. Je ne Cai néanmoins fi norre

fupéríorité

3

cer égard ell relle qu'i l ne nous refle ríe n

¡¡

delirer,

&

s'i l nous el! permis de croire que les prin–

cipes vagues, qui, relarivemenr

n

cer ' objet, font ré–

pandus

&

répérés dan s rous les écrits modernes , peiC–

fent coofl iruer une théorie filffifallte

&

aülli lumjneuCe

que s'ils c!roieur dédllils des etfcts coonaos de la main

&

des effets cerlaios

&

eombinés des portiolls principa–

les du mors.

Voyez

M o R

S .

(e)

EMBOUC

H

U

R

E n'UNE R

IV I

ER

E,

(G/eg .)

c'c(1

I'endroir par ou une riviere fe décharge dans la mer.

(Z)

• E

M

n o

U

e

H

o

RE,

r

f.

(C nmmerct )

il

Ce

die

daos le eommerce des grains, d'ulle .fpece de fripone–

rie, qui con fille

a

faire que le dcUous de celui qu' on

vend, ne Coir pas aulli bon que le

deU\ls.

S'il y a

em~

bOllchure

0'1

gra;n ,

il e(1 eonfifcable.

E

M

a o

II

e

HU

RE,

¡;

f.

c' eH,

en terme de Chall–

dtronníer

&

de Luthíer,

la partie fuo laquelle fe po–

feor les levres,

&

d'ou

1'00

poulre le venr daos le tu–

yau du cor de la tromperte,

&

autres inflrumens fem–

blables.

Vo)'et. leJ Planches de Ltlther;e.

E.M

B

OU

e

HU

RE,

r

f. (

T írwl' d'or)

c'e(1 I'ouver–

ture la plns large des pertuis de leur fi liere .

Vo)'cz

O

R .

E MB

O U C L E' , 'Idj .

en termo de BlaJon,

fe dit

des pieees garnies d'u nc bouele , comme Con r les col–

liers des levriers .

EMBOUQU ER ,

v.

neut.

(Maríne)

on Ce [ert

de ce terme dans les iles de l' J\mérique, pou r dire

qu'on commence d'eutrer daos un paUage reilerré en–

tre plufieurs 'Ies ou des terres, comme on Ce fert de

dlbou,!uer

10rCqu'on en veut Corrir.

Voyez

D

E'a

o

u–

QUEMEIj T

&

DE'ROUQUER .

(Z)

E

MB

O U

R

R E R, v. aél.

t erme de B otlrre/líer ,

c'e11 garnir une Celle de bourre.

Voy'z

S E L L

I!.

Une

felle mal

tmbourr!e

efi fuj ette

¡¡

bldler un che val.

• E

M

BOU

R

RE R, v. aél .

(Poticr de terre)

c'en

réparer ou caeher les défauts d'une piece, avec un mé–

lange de rerre

&

de chaux: cela efi défend"u .

E

M B

o

UR

R

E

R.,

v. aél.

(Se";er)

c'e(1 garnir ou

de bourre, ou de laine, ou de crin, une Celle,

UII

bar,

&c.

E

~I

a

o

U

R R

I!

R, che?

'Ies

'InpijJiers,

c'e(1

la

me–

me acceprion

qu'embollrrer

che? les Selliers; les Ta–

piffiers I'appliquenr feulemenr

a

des meubles,

a

des li6-

ges,

~

des malelars,

&c.

E M

B

O U R R U RE,

r

f.

('IapíjJier )

c'efl

la

grof–

fe roile qui couvre la matiere donr ils embourrenr quel–

ques meubles, tels que les rabourets, les chaiCcs

les

fauteuils ,

& c.

l' érofle s' étend enCuite fur l'

embour–

rt/re .

E

M

BO U TE' , adj.

en termes de E/aJon ,

fe dit

non-feulemeo t des pieees qui onr un cercle ou une vi–

rale d'argenr

a

leur extrémité, mais eneore des man–

ches de marreau, dOn! les bouts font garnis d' ull émail

ditférenr.

Diélíonn . de 'Ir/v .

E M B O U T 1R .

(Chduderonn.) Voye ..

A

M

n

O U–

TIR.

E

M

BO

U

TI R,

en terme de B otltonn;er

c'efi I'a–

élion de creufer une calotre de quelque métsl (Ju'elle

foit , etl la menanr Cur un tas

(vo)'ez

T

AS),

&

en

frappant fur uue bouterolle

(vo)'cz

B

OUTER OL LE) ,

pour donner

nUI

calones la profondeur néce{!"aire,

&

Y

graver le deffein du tas.

E

M

ROUT t R,

terme de Ferblantier;

c'e(1 faire pren–

dre

a

un morcean de ter-blanc, raillé en rond, la fo r–

me d'une demi-boule, comme, par exe1l1ple, les cou–

vercles des eatfetieres, des ,lampes, des poivrieres,

&c.

ce qui fe fai t en frappanr nvec les marreaux propres

nUl( différens ouv rages (

vn)'cz

lu

figura, P Ilól1c.

di,

Ferblantier).

Le premier el! un marreau

a

embe"tir'

le [econd, le marrea

o:

11

embortl;r

en boud in; le troi:

1ieme, le marteau

i

emboutir

eo poinre de diamant_

E

M D

O

U T

t

R,

(Orfév.)

c'e(1 enfoneer au marteatl

ou

a

la bourerolle, dans des

Ms

de bois de fer ou

de euivre, les pieces d'orfévrerie de(1inées

'¡¡

la rer;ain–

le, ou qui doivent avoir une forme convele ou con–

cave.

EM·