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466

EMB

Jíer,

c'efi propremeut I'aétion d 'applati! dans le bloc

entre deuK plaq u<s un morceau

de

corne chaud, tel que

pourroit érre , par exemple , un ergot de breuf.

V~ye:{,

J:3J

OC

&

PLAQUES.

E

M-BOD IN U

RE,

EMB.oU

DINU RE,

B O

U

D l

N U

RE, Cub.. f.

(Marine).

O n appelle

aillli plutieurs bouts

de

corde merlUe, donr I'argan eau

de I'ancre efl environné; .on le fait pour empecher que

Je cable ne

le

gftte contre le fer.

(Z)

*

E M BOl

T

E M E N T ,

r.

m.

(Gram.)

c'efi une

des fimatioos d'uo corps relativemeot a un autre, au–

,quel il efi uni

&

contigu:

&

le terme

emboÍtement

Détigoe ane'¿ parlui-¡;ncme quelle eel l'eCpece d'uníon

ou de conriguité dom il s'agit. Elle efi telle que le

.eorps qui emboite Cemble eJnbrafler le corps emboité,

l:omme une bujte con.tienr ce qu'on y renferme.

Voy.

BoiTE.

E

M B

o

¡

T E M

E N

T,

terme nouvellement introduit

dans l'

"rt militaire ,

pour

ex

primer l'eCpece d'enrrela–

cement que fom les foldats d'un baraillon 10rCqu'on

veur le faire rirer, pour que les fufi ls des foldats du

quatrieme rang dépalfent un peu le premier.

Par le moyen de eet entrelacement, les foldars

n'oeeupen r gucre qu'un pié dans la lile;

&

comme les

fufils ont environ cinq piés de longueur, eeUK du qua_O

trieme rang peuvem alois dépafler de queJque chofe le

premier.

Ainti I'objet de

I'emboítement,

efi de faire enforte

q ue le feu des foldats du dernier rang ne puilfe eaufer

aucun accident

11

eeu x du premier.

Dans cet état, les foldars Cont dans une attitude fort

genante. Les deux premiers rangs ont un genou

:l

terre,

&

les jambes entrelacées les unes dans les autres: le

troifieme

&

le quatrieme rang fom droits, mais fort

ferrés auill fur les premiers, de maniere que les Col–

dats du troifieme om les jimbes plaeées dans eelles

du feeood ,

&

que eeu! du quatrieme les ou¡ daos eel-

¡es du rroifieme.

'

Les Coldats du premier rang ont I'avantage de pou–

voir

Ce

Cervir aifément de leurs a.emes;

iI

n'en efi pas

de me me de ceux du feeond, paree que I'incommo–

dité de leur fitoarion ne leur permet guere d'ajufier

leur fufi l pour rirer for I'ennemi. L e troiíieme r;lIlg tire

au m facilemen t que le premier; mais pour le quarrie–

me,

quelqu'ellJboítement

que l'on falfe fon feo efi tou–

jours forr dangereux pour la tere du bataillon. L'ex –

périenee le fair voir

d~ns

I'exerciee; ear ce n'ell qu'a–

vee un rr es-grand

Coin

qu'on parvient a faire dépalfer

les fulils du quarrieme rang du premier: encore arri–

ve-t-i1 [ouvent, lorfqu'on fai t tirer les foldats, que quel–

qu'officier re'roir des coups de feu daos fes habits ,

& .

que les foldats des premiers rangs ont les eheveux brtl–

les.

It

ell vrai que ee ¡jernier aeeidem peut s'amibuer

aux amorces ; mais

le

premier prouve CuffiCamment le

danger auquel les officiers Cont expoCés par le feu du

quatrieme rang. pour remédier a eet inconvéoiem,

il

ne [audroit dans )'aéHoo faire tirer que les trois pre–

m iers rangs; ou 10rfqu'i1 De s'agir que de rirer fans

Ce

joindre, meme le baraillon fur trois ra ngs, conformé–

m ent a

l'infirllaion du

14

Mai

175'4, qui porte que tou–

tes les fois que I'infanterie prendra les armes en quel–

que oeca!ion que ce Coit , elle Coit formée fur

rroi~

pngs.

VOYf14

E VOL

U T

ION

S •

Quoiqu'il paroilfe dilEcile aUJourd'hui !le faire tirer

quarre rangs

a

la fois Cans ineonvénien¡,

&

qu'on ait

imaginé

I'emboítement

pour y parveoir, on en a pour–

tane fait tirer juCqu'a cinq aurrefois, Cuivam la Fomai–

De, " Pour faire tirer cinq rangs a la fois, di r eer au-

teur dans fa

doarine militaire,

imprimée

¡¡

París en

166 7 , on

f~ra

mettre les deux prem iers rangs

a

ge–

nou.x, le trQifieme fort eourbé, le quatrieme un peu

"

mom~

eOllrbé,

&

le einquieme palfe

1

e bout de fon

" !nou.fquet par-delfus l'épaule du quatrieme rang;

&

" lis tlrem ainri fans s'offeofer l'un ni I'autre, eomme

" .nous avons expérimemé fouvent ".

Doarine mili-

talYe, pago

449.

(Q)

.

.

E M BO

I TER, v. aa. (

Comm.

)

mettre 'ou fer.

~~r dq\l~lque ~archandiCe

dans une bolte, pour la garan–

~e ~h~rPlul~, &~ .

Ce tenne fignifie Couvent la me–

de Com

e

~u

e7faiffer.

V.ye

:/;

E

N

CA' S SE

R _

Dia,

E

M

n~'¡

/

rlIJ.

&

de C¡'amb. (G)

daos un autr:. R , (

Hyaralll. )

e'ell enchalfer un luyau

de bois ou de'

C!!

qUI fe prarique en poCant des ruyaule

- E

M

n

°

¡

T

~g~es P~ur

conduire les

eau~.

(K)

des' deniers de bo:t (

a la Monnoie

)

e'efi prendre l'aae

l}

Q

!:r

E D'E

S S

~

le.' tam avant qu'apres I'elfai.

VOJa.

EME

'EMBOITURE,

(Marine.

)

Voye:/;

ENOCU–

R E:

E

M

n

°

J

T U

RE,

C.

f.

terme de Menlli{erie,

efi uoe

barre de bois de !rois Oll quatre pouces de large plus

ou moins fuivan! I'ouvrage, d'épaiflem

&

longueur

con venabj~s,

que I'on mer

á

tenOlls

/SI.

monaifes,

&

rainureS au bout des planches, lorfqu'e\les Cont tóutes

afTembJées

&

defliné.es

pour .des portes, des contre-VClltS,

des rabies,

&c. Voya, nos ftgllreJ dan¡ les Planches

.de

Menuifer;e .

E

M

BOl RE, Ce dir,

'en P eiJ1ture .,

lorrque les

couleurs

¡¡

I'huile, avee lefquelles on pelO r un tableau,

devienuenr matleS ,

&

perdem

k ur

luiCallt au point qu'

on nc dilcerne pas bien les objcrs .

Lorfqu' on peim Cur un fond de eouleur qui n'ell pas

bien Cee, ce \les qu'on met defrus

s'embo;',ent

en Cé–

chal1t. O n remédie

a

cet ineonvéniellt lor(que ce qu'

00 a peinr ell bien

Cee ,

en paflanr du veruis ou uo

blanc d'reuf baltu denus. (

R)

E

M

BOL 1,

(G log . mod.)

\'ille de M acédoine

dans la Turquie européenlle ; elle en fituée Cur la ri-

I

viere de Stromooa .

L ong.

41. 38 .

lat.

40.

fr.

EMBOLISME, Cm.

( Chronologie)

fignilie

Ulie

intercalation. Vo)'e.. les artid"

IVI

O

J

S

&

l

N-

TERCALAJRE.

Les Grecs Ce ferv oie:1[ de I'année lunaire, qui efi de

35'4 jours ;

&

afin de I'npprocher de I'année Colaire,

qui ell de 365', ils ajotr tuiem rous les deux ou trois

ans un

emb~/ifme,

e'en a-dire un trei7.ieme mois lunaire;

&

ce mois Cur-ajouté i1s I'appelloient

emboli{meus,

par–

ee qu'il é!oit ioCéré o u interealé .

H arril

&

Chamb(rs.

V oye:/;

A

N.

Ce mOl, ainfi que les trois Cuivans, el1 grec

&

vien!

d'¡"" " ..""

mett,'e

&

jetter dedam. V .ye:/;

E

M B OL

J–

SMrQUE.

(O)

E M BO LIS M I,Q U E, adj.

intercalaire ,

Ce dit,

en

Chron.logie,

des mois Cur·ajourés que les C hrouo–

logifies illferem pour former le ey ele lunaire

de

dix–

oeuf ans.

V oyez

l NTE

Il

e

A LA J RE.

Comme dix-lleuf années folaire s

Cont

compoCóes de

6939 jours

&

J

8 heures ,

&

que di x- neuf années lunai–

res ne fom enCemble que 6726, o n

a

trouvé que pour

égaler le nombre des dix -neuf années lunaires aux lIi1-

neuf Colaires, qui fom le cycle lunaire de dix-neuf a11-

nées,

iI

étoit néeeflaire d'intercaler ou inCérer Cept mo;s

lunaires de 209 jours, lefquels, avec les quatre jours

bilTextiles qui arrivent dans eer imerl'alle, font 213,

&

le !OUl enfemble fair 6939 jours .

l/oye..

C

y e

L I! •

Au moyen

d~

ees Cepr mois

embolifmiqttes

ou Cur–

ajoutés, les 6939 jours

& ]

8 heures des dix-neuf an –

nées folaires, fe trOUI'ent il-peu-pre's employés dans le

calendrier.

Voye:/;

M

°

J

S .

Dans le cours de dix ·neuf ans il y

a

228 lunes eom–

munes,

&

fept mois

embolifmi<¡ueJ

.

En voici la difiri–

burion.

Chaque 3 e , 6e , g e , lIe , 14e , ] 7e ,

&

]ge , an–

nées Com

embolifmiq1les,

&

par conCéq\le!1t de 3

84

jours . C'efi la mérhode que les Grecs o nt fuivie dans

le calcul du rems, quand ils

Ce

Cont Cerv ls de I'ennéa–

déc3réride, ou cycle de dix-aeuf ans; t)1ais ils ne I'ont

pas obCervé confiamment, eomme il p¡rfoh que les

J

uifs

l'on! fai r .

Les mois

embQIi[mi'lues

font comme les au rres m ois

lunalres , quelquefols de 30 jours,

&

quelquefois de 29

feulemem.

Voye:/;

A N.

L es épaétes

embolifmi'lues

Cont celles qui fonl depuis

XIX.

juCqu'a

XXIX;

&

Qn les appelle

emb.lifmit{t1es

paree qu'en ajou¡aot l'épaae qui efi

XI,

eHes

exceden~

le nombre xxx; ou plu t6r paree que les années qui

ont ces épaaes font

emboli{mi'lrtes ,

ayant 13 Lunes

dont la

lr

~i1.ie

me

efi

embolifmicltte. Voye:{,

E

P

ACTE .

Wolf,

I/emens de Chronolog,e,

&

Chambers.

Les Turcs oe fe fervent poinr du mois

embolifmi–

<¡IU;

aum le eommeneemem de leor année

~fi

va–

gue: mais ils om

d.es

jours

emboli(mi<¡t1es .

Les

44

mi–

nur~s

dont une lunalfon furpalfe 29 jours

&

demi, fo nt

envlron .1] jours en 30 aos: Or les Tures répandent

ces

1 I

jours ,fur 30 années lunaires , enforte qu'¡¡ y a

JI

années qUl oot un Jour de plus; favoir la

20

f

7,10,13,16,18, 2r,'24,.26,

&

29,

&

le c'om:

meneemem de leur année lunalre ne retombe avec I'an–

née folaire qu'au bout de 34 années lunaires ou envi-

ron 33 folaires .

.

'

. Au

refi~ ,

eomme . I'année.

lunair~

eommune de 35'4

¡ours

&

I année folalre troplque dlfferent de ]] jours

r

heures

&

4 minutes,

iI

s'enfuit que pour aecorder

l'allllée Junaire avec la folaire,

il

faudroit njouter el1

l OQ