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EMB

4

62

,nolliens ,

&e.

&

~elon

le

d~pÓt

qui -en rer'-l réCulré,

1

cr our termlller le traltemem.

(e)

e

l~{'Ys

ASE D' EN C,L U ME . On appelle aina

un re!Taut qui fe trouve. a quelques

e~c1umes I~rfque

la table n'efl point de ntvcau avec la blRorne, rOlt que

ce

lle.ei

(oit ronde ou quarrée,

éta~t

d un pouce ou

environ plus balle que la table. de l. enelume: Ces (or-

d'eoclumes (ervent aux Tai1landlers,

&

a leuc dé–

(,es t 'Is (e fervent d'enclllmes ordinaires .

(D)

. a'E

M

B

A

S E

M

E N

T~

f.

m.

en

Arehiteat"'~ ,

e(l

une

efi

eee de bafe fans moulOl e, ou (ocle contlnu au

'é d,tn édifiee on I'appelle en gtec

flere_bate,

terme

PI .

eompreod

e~

géné ral toute forte de (lruélure foli–

d~l

deflinée

a

f0l1reoir une autre partie d' un éditiee

moins maílive.

(P )

,

.

EMBATONNE, adj.

terme de Blafon .

On dit

qU'UllC

eolonnc e(l cao nelée

&

embatonnée,

pour dire

que fes

cannelur~s

font .remplies de figures de

b~lOns,

jurqu'¡¡ une cename parne de (on fu(l .

EMBATTOIR,

f. m.

(Mar¡eh. gro!) Voyez

E

M B A T T RE'

e'efl une folTe daos laquelle les maré–

chaux groffiers ' mettent .Ies roües qu

'i.ls

veul.ent ferrer.

Aneiennement dans Pam

les

embatto,r5

étolent placés

. dans les rues au·devant des boutiques de ces ouvriers ;

mais la poliee a réformé eet abus.

(D)

E

N,I

B A T T RE, v. aa.

(Maréch. gro!)

C'e(lle

nom que I'oó donne

¡¡

la manreuvre par laquelle on

garnit une roüe de voiture de Ces bandes de fer .

1

I

Y

a deux .manieres de ferrer les roües: l'une avee autant

de

.bandes de fer qu'il y a de jantes

a

la roüe, e' e(l

eelle que nous allons expliquer;

1

'autre maniere co nfi–

(le

a

ferrer la roüe avec un cercle de fer d' une Ceule

pieee ,

c~

qui Ce fa it avee I'aide du diable

(VO)'.

DI

A–

B LE ) .

Pour

embattre

ou ferrer une roue, 011 la place

dan

s

I'embartoir qui e(l une foOe de

6 11 7

piés de long

fu r un de large

&

environ

3

piés de profondeur : cette

folTe doir érce bicn mac;onnée ou garnie d'un corroi de

glaife , afin qu'elle puiffe tenir l' eau dont on la rem–

pIir ,

&

dom on verra l'uCage ci·apres . Cetre folle ou

embarroir e(l bordé au rez-de-ehau ffée d'un fort chams

de charpente qui alTare la mac;onoerie;

00

place done

la

roue dans eette folTe, enCone qu'elle y foir ploogée

3

moitié ,

&

que les deux bours du moyeu porrent Cur

l~.

chaílis de charpeore. Dans cet élat o n applique uoe

des bandes de fer qui doivent erre rougies au feu Cur

les jantes de la roue, enforte que le milieu de la 'ban–

de

répo~d e

jufle Cur le joint de deux jaotes contigues;

on frappe de grands clo us par les trous des barres qui

par ce moyen fe rrouvent alfujetties fur les jantes. On

fait rougir les barres afin qu'elles fe plient

&

s' appli–

quenr mieux

a

la cireonfércnce de la roue; mais com–

me Otdinairement le fcu y prend apres que la bande

efl embanue ou c1oüée, on fait rourner la roue, en–

forte que la bande

&

la partie enBammée fe trou ven t

plongées dans l'cau de I'embattoir

011

elles s'éteignenr.

(D )

.. E M BAU

e

HE

R ,

V.

aa.

(ArtI méch.)

Il

Ce

dit d'un eompagnon qui Ce préCente pour entrer chez

un maltre auquel

il

efl conduit par les autres compa–

gooos . L e compagnon e(l

embauch!,

quaod il e(l ac–

cepré par le maiere;

&

le repas que l'

ombat/thé

don–

ne aux compagnons, s'appelIe

l'

embauchage.

On dit

payer fon embauchage .

E M B A U C H O

IR,

f.

m , (

terme de Formier )

G'efl une efpeee de jambe de bois gacnie d'une couliC–

fe eomme la forme brifée. On s'en

Cert

pour élargir

les b?ltes.

Voye z la figure dan s la planche du Cor–

don

nlt'T

B ottier .

.. EMBA UMEMENS,

f.

m. pI.

(Hifl.

anc. )

D e rous les peu ples anciens, il n'y en a aueun chez

Jequel I'urage d'embau mer les corps ait élé plus com–

fr uu qu.e chez les E gy pliens: c'éroit une [uire de leur

UpernltlOn•.

Voyez

l'

article

E

G Y P T

I

E N •

N o us alIons rapporrer ce qu' Hérodore nous en a

:~~n~mis ,

&

~o~s

y

joindrons les obCervatiolls, de no-

D avant chlmlfle M. R oüelle .

'lui

~ns

l'Egy prc , dir H érodore, il Y a des hommes

appor~~'umétier

d'.embaumer les oorps. Quand on leur

l es de mn mon ., lIs m01l1rent aur porteurs des mode–

peinture' ons pelOts fur du bois . On prétend que la

dom

j

e

~~ :~ure

la plus reeherchée, repréfenrc ce

oeeafi on' ils alS fcrupule de di,e le oom en pareille

re

a

la

premi~n m~tre n!

une (econde qui e(l inférieu–

montrent ene;,:' . 'lui

~e

coGte pus fi cher; ils en

p rix: ils

demandcn~ne t~ol fieme

qui e(l au plus bas

feintures on ...eut qUen\ulte ru\\'Unt laquelle de ces trois

.

e e

nlOn

foil accommodé. Apres

EMB

qu'vn e(l convenu du m odele

&

du prix, les porteurs Ce

rctir~nt

, les embaumeurs ua\'aillem,

&

voici comment

ils exéeUlent

I'~mbattmem~nt

le plus recherché .

Premieremenr ils (ircm avee un fer oblique la 'cer–

velle par les narine ; ils la fom Conir en partie de cct–

re maniere ,

&

en panie par le moyell des drogues qu'

ils introduiCent dan s la tere : enfuire ils fom une ,inci–

fion dans le Banc a"ec une pierre d' Ethiopie aiguifée :

ils tirem 'par cetre ouve rture les vi(ceres ; ils les nct–

toyent,

&

les palTeta au vio de palmier; ils les pallent

encore dans des arom ates broyés : enCuire ils remplif–

[ent le ventre de myrrht: pure, broyée, de caneHe

&

d'autres parfums, excepté d'cncens,

&

ils le recouCent.

Cela fait, ils falent le corps, en le couvrant de

natrum

pendant foixan re-d ix jours: il n' e(l pas permis de le

Caler plus de Coixame-dix jours. Ce terme expiré, ils

lavent le more,

&

l'enve1oppent de bandes de toile de

lin eoupées,

&

enduites de la gomme dom on [e [ere

en Egypre en guife de colle. Les parens le reprennent

en cet érat , font fai re un érui de bois de forme hu–

maine , y placent le mort, le tranCportem dans un ap–

panement defliné

a

ces Co rres de cailTes , le drellene

eontre le mur,

&

I'y laiOent. Voil:i la maniere la plus

chere

&

la plus magnifi que dout ils embaument les

m orts .

Ceux qui ne veulellt point de ces

embaumemens

fom–

prueux, ehoifi Oem la feconde maniere,

&

voici com–

mellr leürs morrs fOll r embaumés,

011

remplit de feringues .d!ulle liqueur onaueufe <¡u'

on a rirée du cedre; on injeae le vemce du mort de

ceue liqueur, Cans lui faire aueune incilion,

&

Cans en

lirer les entrailles . Quand oh a imroduit l' extrait du

cedre par le fondement, on le bouche, pour empeeher

I'injeétion de Cortir . On fale enfuite le corps pendane

I

le tems preCerit: au deroier jour on lire du veatre la

liqueur du cedre . Cctre liqueur a (ant de force, qu'el–

le entraln e avee elle le ventricule

&

les en trailles con–

[umés; car le nitre dilTou! les chairs,

&

il ne re(le du

co rps mort que la peau

&

les os . Quand cela efl a–

chevé ils rendent le corps, fans y faire aurre choCe .

La Iroificme maniere d' embaumer e(l celle-ci, elle

n'dl

employée que pour les moios riches. Apres les

injeétions par le fóndemem, on met le corps dans le

nirre pendant foixante-dix jours,

&

on le rend

a

ceux

qui l'ont apporté .

La premiere obfervation qui fe préCente

¡¡

la leétur¿

de ce pallage, e'e(l que quoiqu'il Coit peut·erre plus e–

xaét

&

plus étendu qu'on n'éroit en droit

di!

I'attendre

d'un fimple hi(lorien ,

il

o'

e(l

cependant ni arrez pr,é–

cis ni

alfe~

circon(laocié pour en faire !'expolilion d'un

art.

11

falloit qu'oD

pratiqu~ t

des inciaons

¡¡

la poirri–

ne, au bas-ventre,

&c.

Cans quoi toute la capacité in–

rérieure du corps n'auroit poim éré injeétée ,

&

les

,'ifeeres n'auroient poim éré conCumés .

11

e(l

a

préCu–

mer qu'on lavoit avee

Coi

n le corps avant q ue de le

[aler: c'éroit eneore aina qu'on le débarralfoit des re–

ncs du

natrum

&

des )iqueurs , quand il avoit éré fa–

lé'. On ne peur douter qu' on ne tintr par le faire fé–

cher

a

I'air ou dans one étuve .

On appliquoit enfuire fur tout le corps

&

fur les

membres féparémem, des bandes de roile enduites de

gomme; m ais on l'emmailloroit de plus avec un nou–

veau bandage également gommé, les bras croifés fur

la poirrine,

&

les jambes réunies.

D ans

I'embaumement

vérirable, la tére, le ventre

&

la poirrine éroient pleines de matieres rélineuCes

&

bito–

mineufes,

&

le re(le d u corps en étoit couvert . On

retenoit ces matieres par un grand oombre de tours de

roile. Apres une couche de bandes on appliquoie

apparemment une couche d'

embattmement

fondu

&

chaud, avec une eCpece de brolTc; puis o n couchoit de

nouveaux rou rs de bandes,

&.

fur ces nouveaux tours

une nou velle couche de matiere fondue,

&

aina de fu i–

te juCqu'iJ ce que le tout eut une épaiffeur convenable.

11

e(l diffieile de décider fi

I'embatm"ment

de la der–

niere eCpece éroit un me lange de birume de ]udée

&

de eédria, ou fi c'éroil du birumc de ] udée Ceul. La

momie dc fainte Genevieve e(l embaurnée, aina que

celle des Céle(lins, avec le pilTarphalte; mais elle a

des bandes de roile fine,

&

elles [ont en plus grand

nombre qu'aus autres momies. Cependant le plus grand

nombre dc momics érant appretées avec le m elaoge

de bitome de ] udée

&

de cédria , qu'on peuI appeller

le piffafphaJte

, on peut croire que eet

~mbaumement

c(l de I'efpeee inférieure.

La dépenCe de la caille qu'Gln do nnoit

11

la momie,

<!toit confidérable; elle étoit de fyeomore, d'une Ceule

pie-