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)

EMB

bateau en c1l3tgé, p.our les repréCenter eo cas de be–

loill.

Embartl"er

."

gre11icr,

e'en

embarf1"r

des marchao–

difes fan s etre emballées ni empaquetées .

011

, mbart¡".

de cene forte le

Cti,

le blé, tolltes

Cortes de graios, des légumes; eertaios fruits, eommc

les pommcs , les noix, le poilToo fce, les mCtaux,

&,.

c'en·3-dire qu'on les met en tas dans des licu x

iecs

&

prépnrés éspres

3

eet

ufa~e

dans les navires

&

bateaux.

Diélionn. de Comm. de

TrI'lJOIIX,

&

Cham–

bm . (G)

• EMBARRAS,

r.

m. il Ce prend au phyfiquc

&

au moral; nu

ph)'fi'llte,

pour tout ce qui empechc

la facilité d'un mouvemeut ou d'une aaion;

&

au

moral,

pour tOut ce qui nuit

¡\

l'expédilion prompte

o'une affaire, ou

a

la

commodit¿ de la vie,

00

dit

/el e",barraJ d'lIIle rOHte

&

les embarraJ du monde,

On dir eneore

IIvoir J'efprit embarraffé ¿'affairel

é-

Ir.

.mbarraffé de t¡,,,I'Iu',m,

&e.

'

E

M BAR

RE,

(Mal1lg e

&

Maré<h.)

cheval

em–

barrí .

I/oyez

S'EMBARRER, EMBARRURE .

E M

BAR R

E

R,

(s')

Mal1lge

&

M ar/ch.

U o ehe–

"al

qui

s'embarre,

en eelui qui fe trouve tellement

pris

&

nrro:té apres avoir palfé l'une de fes jambes au–

dela de b barre qui limitoir la place qu'¡¡ oeeape daos

I'éeurie, qu'il ne peut plus I'eo dégager. Dans les ef–

forts qu'il fait pour y parvenir ,

iI

peat fe blelfer plus

0 \1

moins dangereufemel1t .

I/o)'ez

E

M BAR R U RE.

Des Céparatioos eo forme de c1oifon, la fufp

cnr.on

des

barres

a

une june hnuleur, prévieodroienl faos doule

UII

parei l .::venemenr.

I/oy,z

E

e

ti

R 1 E.

(e)

E MBARRURE,

r.

f,

terme d. Chjrurgie,

cC–

pece de fraaure du erane, dans laquelle une efquille

palTe «ms I'os fain,

&

compri me la dure-mere .

I1

faut

lacher d. lirer a"ee adrelfe eette pieee d'os avec des

pineettes eo nvenables. Si I'on eroie

n'y

pouvoir réuf–

lir, ou

(j

en fair.lIH des tentatives il

y

a du rilque de

cauf~r

quelque déchirement

a

la dure-mere,

il

faut ap–

pliquer le trépan,

&

le multiplier, li le befoin le re–

quien , afin de pouvoir enlever facilement la pieee d'os

qui for me

I'embarru". Voy .

E

N GIS

o

M M E

&

T

R

E,'–

I'A!'IER ,

(T)

E

M BAR R U

RE,

f.

f,

(Ma"¡ge

&

M ari.h. )

On

appelle improprement ainfi rout aceident qui fuil I'aaion

de

s'cmbarrer:

I'effet ou la mnladie en done ici dé–

ligoé

&

reeonnu par le nom memc de la cauC. qui l'a

produil.

Ces aecidens ne fe borneot pas toOjours

¡¡

de fim–

pies écorehures; ils eonfinenc fouvent dans des eomu–

Jions plus ou moins dangereufes, feloo qu' elles fOn!

plus ou moins fortes

&

plus ou moins profoodes,

&

felon aufii la nalure d. la partie contuCe

&

affeaée.

L 'écorchure ell une legere folueion de eonriouité, u–

ne éro(,oo qui o'intérerle que les poils, I'épiderme, les

tibres

&

les petits vailTcau"

cueané~ ,

11

efl certaio que

I',mbarmro

limitée

¡¡

ce Ceul éve–

nement, ne peOl jamais etre eovifagée eomme une ma–

ladie grave; elle efl cependant quelquefois aeeompagn6e

d'inftammation, ce que l'on reeoonoie aifément

a

la feo–

fibilité que lémoigoe I'animal, lorfque nous porlDns la

main fur cene plaie fuperfi cidle,'

a

la ehaleur

&

au

gonfte menr qui fe manifene dans Ces environs;

&

a–

Jors elle exige plus d'atrention de la part du 'maréchal,

I1

oe fuffit pas en effet de reconrir a des pommades

ou

a

des liquenrs defiieeatives ;

il

s'agit premieremenr

de déeendre

&

de calmer . L'applieation prématurée de

ces topiques qui ne eonvicnnent que daos le eas de I'ab–

feoee de tous les fignes dOlle je vieos de parler, aug–

memeroil inévitablement le mal:

00

oiudra done d'a–

bord le lieu on le fiége en en établi, avee un

m~lan­

ge do miel

&

d'ooguent d'altha:a , juCqu'

a

ce que la

dOllleur s'é vanoüiUe;f

a

meCure qu'elle fe diffipera, on

fupprimera infenfiblement l'altha:a pour lui fubílituer I'on–

guelll potnpholix ou I'ongueor de eéruCe toOjours me–

lée avce le miel;

&

la plaic étlnt cofin delfechée par

ee moyen,

00

proeurera la regénération des poils:

iI

n'en poim de voie plus alrarée pour

y

parvenir , que

eelle d'oindre la partie qui eo en dépourvue avee I'on–

guent fl1ivant .

" Preoez pampre de vigne que vous pilerez daos un

" mon ier de fonee; apres eo avoir broyé uue petiee

" quanrieé , ajoutez-y du mid; broyez de nOl1veaU le

" 10ut, reprenez des pampres, pilez-Ies

&

ajoOte7. eo–

" Core du miel; eontinuez jufqu'a ce que vous aye7.

" préparé afTez de eet onguent, que vous garderez foj–

"

gne~lrcme"l

pnur le beCoin,

&

que vous

aure~

at–

" teotron de reuouveller ehaque aunée ,

EMB

461

JI peut arriver aufii que l'in6ammation foit trcs-eon–

fidérable, alors

00

Caignera l'animal: de plus, s'il Cur–

v·ielll des fongofités,

00

employcra, lorrqu'il n'y aura

plus d' ioHnmmation, de foibles eon(omptifs pour les

dérmire, tels que I'alun brillé, melé avee le miel,

&

mémc avee I'regyptiae , fi ces foogofités font d'un eer–

taio volume. Enfin dans le eas de I'éeorehure fimple

&

r.'I1S eomplieation de chaleur

&

de douleur, on fe

eontcneera de laver la partie malade avee du vin ehaud.

de la Caupoudrcr avee de la

~ruCe,

ou de la frot r a–

vee les mélanges defiiceatifs

&

adoueilfaos dom j'a;

-fait mentioo,

&t.

'

Les eOl1lUfions oecafionoées par

I'cmbarrure,

ne dif–

ferene de celles qui fooe le produje de I'imprefiion fu–

bite

&

du heurt

ce

'1uelques eorps durs

&

obrus, qu'

en ce que communémcLH le frotement de la partie fur

la barre, Cufcilaot ulle érofion, elles s' annoneent par

une tumeur avee folucion excérieure de eontinuité.

Il

o'en pas néanmoills abColumenr rare que eelle tumeur

foie Cans déperdilion de fubllanee,

&

faus ouverture

a

la peau.

LorCque

la

eontulioo Ce borne au tcgumem ou au

eórps graifieux, elle ell regardée comme une meurtriC–

fare,

&

o'en fuivie d'aucun accidem fa eheux: l' eau

fraiche, I'eau -de"vie

&

le favon ,Cont des remedes ea–

pab les d'en opérer I'enriere guérifon; il n'en efl pas

de mémc lorlqu'elle s'étend dans les parties charoues ,

ou qu 'elle en aeeompagnée de la foulure des tendons

ou des ligamcns, de la dilaeération du tiUu interne,

du froilfemenr, de la eompreffion des vaiUeaux, de

la

lIagnation des Iiqueurs dans lcUls canaul, de leur ex–

travalion,

&,.

Ces différenres eomplioations nous fol–

licitenr

a

un traitement plus méthodique,

&

dans le–

quel nous devons lOujours nous guider par la variété

des

fymplOme~

&

des circoollanees.

l°.

De fortes con–

tIllions , fUl-lOue dans la partie la plus tlevée de l' e"–

trém ité , s'clIftamment le plus fouvent

&

fuppurent . J'ai

ouvert nombre d'abccs provenans de ceue fenle

&

uni–

que cauCe,

2.0.

Les tcndons ou les ligameos Cont

-i1s

coneus

&

foalés

~

la douleur vive

a

laquellé

l'

animal

ell en proie, la diffieuleé qu'il a de fe mouvoir, nou¡

I'annolleeront;

&

ces memes fignes réunis

&

joints :\

-eelui qui réCulre du VOlume

&

de l' étendue de la tu–

meur, nous indiqueroOl eneore IOUS les autres aceideos

qui ont eu Iieu dans I'ineérieur du membre

embarrE.

Dans lcs uos

&

les autres de ces

~as,

la fa ignée

a

la jugulaire en indiCpenfable. Selon l' ardeur de

l'

io–

flammalioo

&

la vivacité de la douleur,

00

appliquera

des cataplames anodyns faies avee de la mie de paio

boüillie daos du laie, a laquelle on aJoillera des jauues–

d'reufs , du fafrnn

&

de l' ooguent

pop,tI,um;

par le

feeours de ces médieamens, ou fatisfera aux premieres

iutentions que I'on doit avoir, puiCqu'on s'oppoCera d'u–

Oc

part

a

J'affiueoce des humeurs fur la partie ruiné–

tiée,

IX

de I'autre, aux progres de I'inftammation qu'

iI

faue abfolumem s'eltoreer d'appaiCer, Ces deux objets

étane rcmplis ,

01\

n'oubliera rien pour délivrer la partie

des humeurs qui s'y CeroO! aceumulées. On débutera

d'abord par les remedes réfolutifs, tels que les eata–

.pl1mcs faits avce racine d'iris, de bryone , de chaeuoe

deux onees; Commités d'abCynthe

&

d'auronoe, 6eUls

de camomille

&

de fureau, de ehaeune une poignée;

fe menee d'aneth, fé,\ugrec

&

eumio eu poudre, de

ehacun une once; Cel ammoniae, quarre dragmes : on

fera euire le tout dans du gros vin, on pilera enCu ite

le mare, on

y

melera de

l'

axooge humaine, ou de

I'a"onge de cheval

&

du fafran, de chaeuo deux dra–

gmes pour le eatapJame que l' on appliquera ehaude–

meO! fur la parrie, ou tel auere femblable qui aura les

memes vertus

&

la

m~me

efficacité. En frotant en–

eore la tumeur avee les réfolutifs fpiritueu" , ou avec

l'eCprit de marnea ire

&

le baume nervio, ou en met–

tant en ufage les bains réfolurifs aromatiques , on pour–

ra opérer la réColmion . S'i1

y

a

enfin épanchement ou

jn6lrralion d'humeur,

&

que eelle voie que l'on doit

toilJours préférer

a,

tollte autre, foit impoffible; on fa–

eilitera la fuppuralion par I'onaion de I'ooguent

hafili–

,um,

enfuite on ouvrira la tumeur .

VOJ.

T

u

M E U R ,

Souvent les épervíns, les eourbes , les luros, Cont pro–

voqués par

les

embarrurtl . I/Dyez

E'p

A R V

J

N S,

S

U–

R

o

S,

rai

VI'

de plus enfui te d'un pareil aecident, un

gonftement éoorme

&

une obnruaion eonlidérable du

tilfu vafeulaire qui compofe la mnlfe des lellieules.

1/0-

yez

T

E S TIC

u [.

E •

Pendont I'admillinratioo des remedes que je viens de

preferire, on doir renir I'animal

a

un régime exaé!,

a

reau blanche, au fon,. lui 'adminiflrer des lavemens é–

mol-

r.