Table of Contents Table of Contents
Previous Page  488 / 892 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 488 / 892 Next Page
Page Background

4-

60

EMB

E

M

A

R G

E

M

E N

T,

f.

m,

(Fj" ,)

I'aaion de tranC-

a'

la marge 011 a fait de ce (ubaamif le verbe

porter

'

.

'ma'r er

Voyez

l'arJ'cI.

MA

RGE,

• E

~

11

S C

U

LA T ION, f, f, I'aaion par Iaquel–

le

~1l

eoleve

a

uo male les parties qui caraaérifem Con

fexe

f70yez

CASTRATION,

(L)

E

ÍVI

B

A C LE, f, f,

terme, de Rivierc

dont on

~e

fat pour exprima I'embarras d,? plul1curs cordes de bOls

que

1'0 0

:1

m iCes

¡\

flot,

&

qUI Cont artetées par quel–

ques obllades,

f70yez

C o

R D E

S, BOl

s,

I/oyez al¡ffi

I'article

T

R A

IN,

E

M

B AL LAG E,

f,

m ,

terme de DQ,;amu

&

de

Commerce,

qui a plulieurs Iignitic&l iOlls,

10,

Emballage

s'entend de I'aaio ll m,;me d'emballer,

Voyez

E

M B AL LE R,

200,

Emballage

comprend

rou~

ce qui fen

a

embaUe,r

les marchaodiCes, comme le papler, le carto n, les call–

fes ronoeaux, banneues, roiles citées, ferpillieres, cor–

dages,

&<.,

pour lefquelles,

iI

~'ea

fait aucune ,dédu–

aion de pOlds pour les drons d emrée

&

de

Cortle , fe–

Ion le tarif de

1664

&

I'ordc nnance de

1667,

li ce

n'ea

pour les marchaodiCes d'or

&

d'argem,

&

pour

les drogueries

&

épieeries,

3°,

Emballage

ne !ignilie fouvent que les

toiles

ou

rerpiliieres

qui Cerven!

a

empaqu~ler

les

ma~chandiCe~,

Ulle to,le d'embtlllage

eCl une (o ne de to!Ie grom e–

re, mais forte, qui (ert

a

emballer: elle

di>

différenre

de la ferpilliere, quoiqu'oll fe ferve aum de celle-ci pour

emballer ,

I/oy...

S

I!

R PI

L L

I E RE,

DiáliollnaireJ

d.

C omm , de Trev,

&

C bamberJ ,

(G)

E M

B

AL LE R, v, na,

(Comm ,

)

faire l'embal–

lage d'une caiIJe de marehandi res , I'envelopper de [Oi–

le

&

la garn ir de paille, pour la conferver

&

la ga–

rantir de la plu ie, du m auv ais tems

&

autres accidens,

lorfqu' on ell obligé de la tran fporlcr au loin, roit par

de voitures de terre

Ol!

dc riv iere , foit par mer,

&

pour les voyages de long coors,

. JI

Y

a plufieurs manieres

d'emballer

les marehandi–

fes; les unes

s'emballent

feulement avec de la paille

&

de la groITe toile; les autres dans des bannes ou

baonettes d'ofier ou de bois de chalaignier, ou daos des

caiITes de bois de Capin qu'on eouvre d'une toile cirée

graITe, toute chaude; d'aulres dans de gros cartons qu'

on enveloppe de toiles cirées feches, quelquefois fans

aUlre couverture, mais le plus fouven! avec de la pail–

le

&

de la [Oile, Dans rous ces emballages on coud

la toile avec de la ficelle

&

une grolfe aiguille,

&

on

la ferre par-delfus avec une forre carde, qui fairant plu–

fieurs tours de divers rens autour du b,illot, aboutit

a

un de, coins,

011

elle ea enlin liée,

&

arretée, C 'ea

a

co boot de la corde que les viliteurs ou autres com–

m is des doüaones mettem leur plomb, afin que la baile

ne puiOe s'ou vrir fans le lever,

&

que les marchandi–

fes qu'ils

001

vifi tées ne puilfent étre challgées ni aug–

memées au préJ udice des droits du roi ,

Dans lcs échelles du L evant, comme

11 A

lep, Smyr–

ne,

&c ,

les emballages; parriculieremel1t ceux des foies,

00(

tonlours deux toiles; I'une inrérieure, qu'on appelle

la chemire;

I'autre ex térieure, qui ea la couvenure,

Les Levaotins remplillent I'entre-dcux de ce toiles, de

paille, quelquefois de coton,

D iélionnaireJ

de

Commer-

ce,de Trevoux, ,& C bambeYJ,

(G)

,

EMBALLEUR, (m,(Commerce)celuidont

le mélier ou la fonaion eCl de rallger les marchan–

diCes dans

les

bailes, de

les

empaqueter

&

emballer ,

AUlrefois les crocheteurs

&

gagnes-deniers faifoien t

cet oflice dans les doüannes; rnais mainlenant dans cel–

les de L yon

&

de Paris

iI

y a des

emba/leurJ

en ti–

tre d'oflice, qui payent paulclte au roi, o nt des droits

rég lés par uh tarif, font bourfe commune,

&

formen!

un corps qui

:1

fon fyndic

&

autres officiers , lIs ront

a

Pari s au n¡¡mbre de foixante partagés en deus ban–

~es ,

dont I'une eCl de fervice

ii

la doüanne,

&

I'autre

a Icur bureau rue des Lombards , ou ils roulent ainfi

álternativement tous les huie jours ,

b Ce

[ont les

emballettrJ

qui écrivent fur lés toiles d'em-

allage, les numero des ballots appanenans au meme

~arch'l~d,

&

cnvoyés au meme correfpondallt, les noms

de

i

U

'

II~S

de ceuJ(

a

qui ils fom envoyés,

&

les lieu I

re ,,:r

em~ure,

lis ont aum foin de demner un ver–

dif~s ~ar,n\;\)!r

ou une maio fur les cailfes de marchan–

d'ufer

d~c

eés, p,our

av~rtir

ceux qui les remueron! ,

pr cautlon

Les in{lrumens

d' !i

un Couteau une b'l?tl[

e

f~rvem

les

e",balleun,

font

&

un'! loniue

&

for

e

de

,bo~s,

ordinairement de botiis,

~fi

une médiocre

fi~~1I algulll~

a

trois carres: leur fil

-

e,

qUt

d~ns

le commerce

!le

l~

EMB

Corder·ie eO: appellée

fiulle d'emballage, Diélj',nnair.s

de C nmmerce, d. Trévoux,

&

Cbambas, ( G)

*

E M B A M lV!

A,

(N/ji ,

anc,)

cfpcce de fauce ou

de falade

:l

la'luelle o n Joigoo it l'épithete

d'amarum,

amere,

&

qui fervoit d'aOai(onllemenl

a

l'

,agneau pa–

fchal, C'étoit ou des endlves, (lU de la chlcorée, ou

de la lailue, ou de (a pulmonaire, ou le chardoll, le

raifort les onies,

&c ,

0 11

lenoit du vinaigre dans UII

vafe placé :. cC,ré de ces herbes;

&

apres plulieurs eé–

rémonies religieu(es que le maltre de la maifoll faifoit,

il rompoit un m oreeau de paill

~zy me,

le eouvroit d 'her–

bes ' ameres, trem poi t le LOut d'abord dans le vinaigre,

enfu ilo dans une fau ce de ,ligues , de railins ,

&c,

&

difoit: " Beni Coit

le

Seígneur noere D ieo, le m altre

" du mOllde, 'lui nous a fanailiés par fes comman–

" demens,

&

nous

a

ordonné de mangcr

le

pain azy–

" me avec la fauce amere", II m allgeoit en fuire le

pain Irempé

&

les herbes, beoi[foit les m et;, g o Oeoit

a

l'agneau palchal,

&

abandonnoit le reCle dI;: l'agl1eau,

,des herbes, du pain

&

des Cauces

a

la dél'ol;on

&

ir

I'uppélit des aUlres convives, dollt le repas commeno;oit

alNs,

E M B A

N

Q U E, adj,

(Marine,)

Les l1avigaleurs

qui vont

a

la peche de la morue, ou 'lu.i fotl[ rouce

pour Terre-neuve

&

le golfe de

Saillt-Laureu~,

fe lilr–

vent de ce terrne pour dire qu'ils fom arrivés fur le

ballc de Tcrre-neuve ,

(2)

*

E M B A

N

QUE

R,

v. aél,

ou

neut.

(Manuf, en

foie)

c' ell· palier les canon s d'organcin

a

la caOlre, pour

(e

difpofer

a

o urdir,

f70yez

C A N

o

ti

S, O R

G A

ti

C t

l{

& CAtl TItE,

*

E M BAR BE,

f.

f,

(Manuf, en foie)

ficelle fer–

van! au m éIÍer d'éLOftes de roie; elle a rrois quarts

d'aulne de long,

&

elle eCl bouclée por un de fes bouts,

011 enfile les

embarbeJ

les unes apres les aUlres

a

u–

ne corde, afin

qu~

quand on vem s'ell favir, elles

ne

pu ilfent jamais erre prifes les unes avanl les aunes: leur

ufagc dans le lirage des de[feios,

ell

d ' arr~ter

les cor–

d es de

'~ mple

que la lifeure reliem .

f70yez

S E

M P L E

&

LIRE, .

Peigner

lu

embarbes.

c'eCl les

d~brouiller

apres qu'

on le, a tirées du femple,

&

lorfque les lacs

('001

fi–

nis,

Voyez

Lacs,

E M 13 A R

BE

R,

v,

neU!,

terme de Riviere,

Locf–

'lu' un bareau vient d'amollt,

&

'lu'il eCl prer de

p~lr<r

un pOli! ou un pertuis, on d it:

ce

bateau va cmbarber

J'arcbe "valante, ce bateaft eji prh d'embarber le per-

tuÍJ,

Voyet.

PI!

R TUI S ,

EMBARCADERE

&

EMBARCADOUR, ( m,

( jV!ar,)

Les Efpagnols donnent ce nom aux ports

&

rades qu'ils ont le lo ng des cÓres de l' Amérique mé–

ridionale ,

&

fur-toue dans la mer du Sud,

011

ils vont

charger les m archandi1'es

&

faire le eommerce pour les

vil les qui fon! dans le dedr,ns des terres,

11 Y

a des

embarcadern

qui font fon éloign€cs des villes: par e–

xcmple, Arica ea

l'embarcadere

du P Ololi ; Acapu1co

&

la Vera-crux peuvem erre regardés comme les

em–

barcadereJ

de la ville de Mexico,

(2)

EMBARDER, V,11e Ul.

(Marine)

c'eCl lorf–

qu 'on fait fa ire au vailfeau un rnouvemenl pour s'éloi–

gocr de l'endroit ou il ell, O n d ie :

embarde af< lar–

ge,

lorfqu'éram dans la chaloupe aupres du vailleau

on pou!]e d'un cC,lé OU d'autre pour s'en él oigner,

Em~

barder

fe dit eoeOre lo rrqu' un vaiífeau eCl

a

l' ancre

&

qu'on lui fait fenlir fon gouvernaiJ pour le jener d'ud

cC,ré ou d'un autre,

(2)

E M BAR G

O,

f.

m,

(Marine , )

M

E

T T

R

E

U

N

E

M Il

A

R G

O , On fe fen de ce lerrne pour celui

d'ar–

rée,

ou pour lignifier l'o rdre que les Co uverair:rs don–

nem pour arreter tous les vaiIJeaux dans leurs ports

&

empecher, qu'il n'en forte aucun, afin de les Irou:

ver pre,rs pour I,eur fervice, eu cas de befoin; ce qu

'011

les oblrge de falte en les payant, En France on dit

fer–

mer les ports , (2)

E M BAR

1

L LE' , adj,

(Comm , )

renfermé dans UI1

baril; ainli on die

de la farine embaril/fe,

EMBARQUEMENT, f, m,

(Comm,)

I'a–

aion de charger des m archandifes ou des lroupes daos

un vaiITeau , C e terme lignifie aum dans le Commer–

ce, les

f raiJ

qu'il en c0111e pour embarquer des mar–

chandifes,

Diélionr.nires de Commerce, de Trlvotlx

& de Cbambers,

(G.)

,

EMBARQUER

D E

S MARCHA ND ISES

(Comm,)

c'eCl en eharger un vaiOeau ou un bateau "

Un malere de vailfcau doit avoir le connoilJement

de toules les marchandifes qu'il

embarque'

&

un voi–

lurier par eau, I:¡ Jeme de voiture de cel1;s dOD! fon

ba-