EMB
Q0311t
a
la
tn~niere
dont 00
embalml0it
les eorps
parmi les E gyptiens,
voyez (i-devant J'art.
E
M B A U–
M E M E N T
( Hifi . ane. )
Le D . Grew auteur du
mufd!um regaliI foeietatiJ ,
croit que les Egyptien;, pour
emb""mer
les eorps, les
faiCoieO! bouillir dans une ehaudiere avee une eertaine
. Cpece de baume liquide ;
I:~
miron efl que dans les mo–
m ies qu'on eonCerve dans la colleaion ou cabinet de
la
Cociété royale , le baume
a
pénétré non-Ceulemenr les
ehairs
&
les parties molles, mois meme les os, au poinr
qu'ils en Cont tou t noirs , eomme s'ils :lvoi.ent été brfi–
lés.
l/oye:¿
M
o
M
J
E.
L es Peruv i<ns "voient une maniere particuliere
&
tres-bnnne d, conCe rver les corps de leurs yocas rois,
<mbatlmb.
Garcillalfo de la Vega erait que rout_ leur
feeret eonfi floit
a
enfe"elir ces eorps dans la neige pOllr
les y fa ire Cécher, apres quoi on
y
appliquoit un eertain
bitome don t parle Acofla, qui les conCervoit auffi en–
riers que s'ils eulfent toíljours été en vie.
D iélionn. d,
'Irévoux ,
&
ChamberI. (G)
E M B D E N,
( Géog. mod.)
ville du cerc1e de
W eflphalie en
¡\
lIem8gne, eapitale du eomté de
m~m e nnm, ¡ituée ¡ur J'Ems.
L ong.
24.
38
lat.
n.
20.
E
M
a
E L L E ,
C.
f.
(Ma",,, )
c'en la partie tlu
vai
¡l.aucQmpriCc depuis la herpe du grand
mh
jufqu'a
celle de !'avan t , ou depuis le grand mft t j uCqu'au de–
gré d'amure; comme c'efl la pan ie la plus
b~lfe
du c61é
du na.ire,
&
011 I'on en le plus a décoUV<rt dans un
jour de eombat, on y met des fa rgues.
I/uy .
BE L L E
&
FARGUES.
(2)
.
*
E M B EL L IR,
V.
aa. c'elt ajofiter avee art
a
des objels qui feroien t peut-etre indifférens par eux-me–
mes, des formes ou des accelfoires qui les rendent in–
téíelfaus, agréables , pré' cieux,
& e.
*
E M B E N A TER,
(Sal. )
c'elt !ier des barons
de bois de eaudrier avee des ofiers
&
de
la
fi celle, ca–
pables de contenir un certain nom bre de pains de fel.
V oyez
B.E
N A T E S
&
B
E N A T R
J
E R S .
E M B I S T A G E , fub. m.
termo
dont les
Horlo–
g·trI
Ce Cerven t en parlant de la [¡tuation reCpeaive des
deu K platines d'une montre :
C'e{f dettx foil la difianee
mtre le centre dé la platine de dejJ,,, ,
&
le point
O"
,'axe de la gra/1de platine la rmeontre .
Si l'on CuppoCe qu e la
jig.
5'6,
PI.
J(.
d'Horlogeri. ,
repr¿Cente b cage d'une montre,
&
C le centre de la
erorniere, fur leque! elle tourne dans la
bOlt~,
iI
efl
e lair que pour que ces
d~ux
platines puiae!lt parror par
la rndme ouvertore ,
iI
fau~
que
L
C diilance da eemre de
la
charniere au bnrd diagonalement oppofé de la. platine
de deITus , Coit égal a
E
e
grandeur de la platine des
piliers; ear
ti
la dillance
Le
étoi t plus grande que
E
e,
la platine de de(Jus ne pourroit pas palfer par eeue
ouverture . D.onc eeue plaline ne peut point s'étendre
au-dela du point
L,
qui efl dans la eireonférence du
eerele déerit de I'ouverlure de ca mpas
CE
du poin t C ;
de
fa~on
que pour que ces deu x. platines paITent par la
meme ouverture en CuppoCant leurs. centres dans une
m eme ligne perpendiculaire
il
lears plans,
iI
faur. que
le rayon de eelle de delfus foit plus pelit. que eelui
de
I'autre de la quamité do!lt le bord de la grande platine
dI
di(bm du point 011 la perpendiculaire abaitfée du
paint
L
rencontre eeu e platine; mais eomme
iI
efl a–
vantageax que la platine de delfus foit la plus granele
qu'il efl poffible,
&.
que du cÓeé
D
du pendaot
á
cauCe
de la forme de la bOlte elle peut s'avaneer juCqu'en
D
perpendiculairemeot au-delTus du point C, on lui donne
unc gmndeur
&
une limation telle que d'un eÓté fon
bord foi e 11 plomb du Roint
e,
&
que de I'autre
iI
fe
u oave, eomme nous I'avoos dit,
d~ns
la circonféreoce
Clu eerclo décrit de J'ouverture de 9,0mpas
CE,
&
du
poi
O[
C: par eeue fituatioo de la ,platine de delTus on
voit bie n que
Con
centre ne fe trouve plus dans le point
011 I'axe de I'autre platine la reneolltre,
&
qu'il en ea
éloigné d'une eertaine diflaoee: or c'eil le double de
eeue diflanee que I'on appelle, comme nous l'avons
dit,
l'embiflage .
Pour déterminer la graodeur de la platine de delfus,
eelle de I'autre platine étaot donnée, de meme que la
hauleur des piliers , voiei eomme on s'y prend :
H R
reprél'entant eeue hauteur,
E
B.
ja grande platine, C le
centre de mouvement de la petite eharniere,
&
D L
une ligne iqdéfi nie fuppofée la platine de de(Tus; du
point C eomme eemre,
&
du rayoo
C.
E
diametre de
la grande platine, décrivez I'are
EL;,
&
du
m~me
point C .' élovez la perpendieulaire C
D,
la ligoe
D L
fera le dJametre de la platine de de(Tus . Car Cuppofao
t
Que toute la figure toume autour du poim
e, .
i1
en
T ome
v,
EMB
465
elair que le bord de la platine de derrus élam parvenu
eo
E,
ne furpa(Tora pas
E
B ou
E
C dhmelre de la
grande, puiCque
E
C égal
eL,
du eÓ,é
D
elle s'é–
rendra autant qu'elle le pourea , eomme-- nous l'avons
dit . Par ceHe opéralion on voit que la polltioo de eetle
plaline, par rapport :. celle des piliers , efl auffi déeer–
m inée, puiClJu'elle doit etre telle que
Con
bord du eÓté
du pendant (oit précifémem a plomb de eelui de cene
p!aline. S i L'on fuppoCe que les deux plalines conCer–
vaot leo r fituation reCpeaive, s'approehen t I'une de l'au–
tre juCq u'i ce qu'elles fe touchem, on voit évidemment
que le;bord de la platine de de(Tus en
D
répondra au pClint
C de celle des piliers ,
&
que l'autre bord
L
Cera
¡,
une di–
f1ance du bord
E
double de l'excentricilé des deux pla–
tines; eeHe di(Jance fera
I'embiflage ,
puiCque le double
de l'excemricité des deux plaeines répood
a
deu" fois
la diflance eOlre le centre de la platine de delfus,
&
le
point ClI1 I'axe de la grande platine la reneontre.
( 7')
EMBLAVER,
('}ard. )
elt' le meme
qu'cnfe -
mcncer .
E M B L A V E S,
r.
f. pI.
('}ttrifpr.)
terme u fité
dans plulieurs coOmmes pour exprimer les terres enCe–
mencées eo blé. On di(lingue quelquefois les
emblavef
ou terres emblavées des terres fimplement enCemencées.
Les
emblaveI
ou terres emblavées COllt dans quelques
cofitumes les terres 011 le blé efl déja le.é; e'efl en ce
fens qu'il en efl parlé dans
I'artiele
5'9 de la COOtllme
de -Paris . Les terres enfemencées fonr celles Ool le blé
efl femé , roais n'efl plS encore lev é. D ans l'u Cage on
eonfond Couvent les
embla'IJ"
avee les terres enCernen–
eées.
(t1)
E
M B L E'M E,
C.
m.
(BelleJ-LettreI)
image ou
tableau qui par lá repréCenration de quelque hiflo ire ou
fymbole eoanu, aecompagnée d' un mot ou d'une lé–
gende, DOUS eonduit a la eonnoilfaace d'une aurre chofe
ou d'une moralité.
I/oyez
D
E V
J
S E
&
E
N
J
G M E .
L'image de Scevola tenam Ca m_in Cur un foyer em–
braCé, avee ces mots au-delfous:
Agere
&
pati fo rtia
rom.antlm eft.
Il efl d'un mm_in d'agir
&
de Couffrir
eonflarnmenr , efl un
embJeme.
L 'embJem.
efl un peu plus elair
&
plus facHe
a
en–
tendre que I'énigme. Gale définit le premier UD labieau
ingénieux
q.uireptófente une chofe a l'reil ,
&
une au–
tre
a
l'efprit .
Les
emblemeI
du. célebre Alciat fon! f_meux parmi
les
favans.
L es G recs donnoient auffi le nom
d'emhlera"
aux
ouvrages eo moI:1'lque ,
&.
meme 11 tous les ornemens
de vafes , de meu4les ,
&
d'habits;
&
les R omains I'on!
3uffi employé dans le meme fens . Cicérnn repmchant
. a Verres ,les larcins des flatoes, vaCes ,
&e.
&
aurres
ouvrages précieux qu'iI avoit enlevés aux Sieiliens , ap,
pelle
emblemata
les ornemens qui y étoient anachés,
6/: qu'on eo pouvoit Céparer, auxquels 'i.¡s
DO!
auffi
comparé les figures
&
les ornemens du dilcours. C'efl
ainu qu' un ancien pocle latin diCoit d'un orateur, que
tOUS fes mots etoient arrangés eomme des pieces ue
moC.lque ;
• . . .•
.
Vt tejJeruld! o
m-,,"
,
A.rte pavimenti
at'l'¡.e
emblemate vermiCfllata! .
L es
J
urifcooful!e's oot auffi conCervé' ceue expreffioll
dans le
m~me
fens, e'efl -a-dire ¡iour toUt ornement Cur–
ajofité ,
&
qu'on peut féparer du eorps d'un ouvrage.
Dans notre laogue le mot
embJeme
ne fignifie qu' une
ptinture,
une ¡mage, un bas· relief, qui renferme un
ftns moral ou politique.
Ce qui diflingue
l'embJeme
de la devife, e'efl' que
les paroles de
l'embJeme
om toutes feules un fens pleio
&
achevé ,
&
meme tout le Cens
&
toute la fignifica–
tion qu'elles peuvent avoir jointes avee la fig.ure .
00
ajofite encore eeue ditférence , que la devj(e efl un
fymbole déterminé
JI
une perfonne , ou qui exprime
quelque choCe qui la eoneerne en particulier; au lieu
que
l'embJeme
elt un fymbole plus général. Ces diffé–
renees deviendrant p.lus Cenfibles , pour peu qu'on vcuille
comparer
l'embIJme
que nou. avons cité avec
un~
de–
vife : par exemple, celle qUl repréfente une boug,e al–
lumée avee ces mots
]uvando ,o"fumor,
je me con–
fume
~o
[ervam;
il
efl clair que ce dernier fy.mbQle
efl beaucoup moins général que le premier _
Poyez le
di&onn . de 'Irév.
&
Chambo
( G)
E M B LE R,
V.
n.
(fléneri.)
fe dit do l'alIure des
betes, 10rCque le pié de derriere avance d'env iran qua–
Ire
doigts fur eeux de devant.
EMBLO
Q
U ER.
en terme
de
T abletier-CoYnl!.-
Nnn
~" .