(
EMB'
4-70
fement d'nDe fen¿tre on porte· en-dedan.s di! mur . 'EI–
le [ert
a
donner plus de Jeu pour· ouvnr les fenclres,
les uichers, volets,
&c.
ou · peur fe pro€urer le plus
de
'~ur
'lu'il d! poílible q.uand les murs [oot · fort é–
pai/;
00
prati'lue 'luel'luefOls
d~
embrafttres
en-dehors '.
(P)
,
E
M
¡¡
R A S U R E S,
f.
f.
pI.
en tel'me de Fortifica–
tion
[ollr des ouvertures qu'on fair dans .Ie paraper. de
la place, ou dans I'épaulement des bauenes, pour tlrer
le callon.
L es
embrafr,res
font <;Juvertes de deux piés
&
demi
du _cÓté de la place, de deus piés
a
1eur plus
érroi~,
&
de lIeuf piés du cÓré de la campagne. Ceue parue
d! plus large que fon oppofée , año que le canon puiC–
fe découvrir
3
droire
&
a
gauche le rerrein vis-a-vis
Jequel il efl plaeé. La partie du paraper compriCe entre
deu x
embraf«res
Ce nonime
merlon.
JI doir
y
avoir
dix-huir pit:s du milieu d'une
embrafttre
au milieu de
cel~
le qui la Cuir.
L'embrafttre
differe du créneau, c;n ce
quc eelui -
ci
efl une ouverture pour tirer le fufil ,
&
que I'aurre efl deflinée au canon.
On appelle quelquefois I'embralüre,
canonniere;
&
le créneau,
nJeurtriere.
L a hauteur de
I'embrafrtrc
efl ordinairement du có–
té
inrérieur du parapet de deux piés
&
demi ou rrois
piés. Elle va
UII
peu en tal ud vers le cÓré extérieur
du parape! , afin de déeouvrir le rerrein
oppoC¿
le
plus pres qu'il efl poílible du tieu
00
elle efl conarui–
te.
(Q)
EMBREVEMENT,
C.
m.
e,)
terme de Char–
pente,
efl I'entaille que I'on pratique dans une piece
de bois pour y retenir le bour d' une aurre piece qui
en porte une troifieme, pour donner plus de force au
tenoll .
E M BR O C A T ION,
f. f.
terme de Chirttrgie ,
efpece d'onaion ou d'arrofemenr qu' on fair [ur uue
partie avec des hui! es, des baumes, des onguens,
&
c.
Apres l'opération de la raille ou du bubonocelle, on
fair fur le bas-venrre du malade une
embroca/ion
avec
I'huilc rofat riede, on applique une grande cOIllPreO"e
nommée
ventri,re
qu'on reeouvre d'ulle t1anelle trem–
pée daos une décoaion émolliente. On fai r des
em–
brocationI
avec I'onguenr de ayrax fur les taches ou é–
chymofes des fcorburiques,
&c. Embrocation
fe prend
3Um pour le remede deainé
a
appliquer de la maniere
d-dcITus.
(Y)
EMBROCHER, v. aa.
(Cuifine)
c'efl rraver–
fer d'une broche.
11
faut pour qu'une piece Coit bien
embrochée,
que quand la broche ea placée horifonrale–
mem,
&
qu'elle rourne Cur elle-meme , le poids qui efl
<1'un cbté de la broche, foit rolt)OUrS égal au poids qui
ea de I'aurre cÓté, fa ns quoi la broche rourneroir [ur
elle-meme inégalemenr,
&
par des [acades qui ébran–
leroient la piece
&
qui la feroienr tourner [ur la bro–
Ghe. Pour obvier a ces inconvéniens, on a des bro–
ches qui (o nl percées d'ou vertures c:¡rrées, dans le mi–
lieu de lcur longueur
&
Cur leur cÓré pIar; on pailc
a-rravers la piece
embrocbic
&
par ces troUS, une au–
rre petire broche qui fi xe la pieee fur la grande bro–
ahe,
&
'lui l'empeche
a
la' vériré de tourner [ur cer–
te g rande b!oche, mais non de faire tourqer ceue gran–
de broche lOégalement; l'accélératÍon du mouvemenr
ft;
trouvant roa)OUrs . du m eme c6té,
iI
s'enCuit que la
Rtece efl prefque .roaJours mal-cuire, quand elle
a
été
mal
embyochlc .
E M SR O U 1L L E
Ro
LES . V
o
I L E S,
(Mari,!e )
terme Impropre doO( on fe fere quelquefois pour dire
caN!,,,r
ou
ferle r les voiles.
Ce mot vienr de celui de
breiiils
donr quelques marins [e [erveO( pour dire
(ar–
lItes.
(2) '
'
, E
JYI
B R
U .
M E', adj.
(Mari;<e) T ems e,,!,brumé,
c efl-a -dlre 'que
h!
rems efl chargé d'un broUlllard a[–
fe'L épai s pour empecher de voir au-tolle du vailfeau .
,!en'e embrumle,
d'ea-a-dire couverte d'un brouil!ard
qUI
a
emp~ché
de
b
bien reconnotrre.
(2)
1 E M BR U
N
011
A M B R U
N,
(Géog . mod.)
vil–
D
du D auphiné en Fran ce,' elle
ea
I!tuée proche de la
44~ranc~ r~r
un rocher. cCcarpé.
Long.
2,4
d
9'
o',
latít.
34
O.
EMB RYON
r
.
dan.
& d
' . m .
(Phyf)
Ce mor vtent de
¡"
les
~ede ~ ~Iú""
<roitre , pu'''''er;
c'efl le nom que
efl
renfe:~:,\~S
&grecs on t donné au fét llS, paree qu'i l
n' efl pas
d'acco;~e~d
accroilfemenr dans la matrice ; on
le déligner de ce
n~r
le tems pendant lequel on peut
lps,
lib. de fret"ra h
m .
Q.uelques-uns tels que MarGel–
pe¡¡dant rout le re;:s,un",,:prétendent qu'il lui coovienr
qu
11
ell contenu
d~ns
ee vi-
EMB
rcere: d'autres rels que iDrelincourr,
ptrioch. ·
35' ,
n'em–
I'loyenr le terme
d'emhryon
que pour exprimer les rudi–
meos du corps d'un animal, renfermés dans un reuf dont
le
placenta
n'a pas encore jetlé des racines, pour I'im–
pl anter dans la matrice;
&
des que le
placenta
y
el! aua–
'ché , ils donnent
a
l'animaleule le nom de
félru.
B oer–
haave
Infl. medo Ph)'jiolog.
&
M. Fizes, profdreur
de M ompellier,
(de homini, generatione exercitatio)
n'employenr auffi le terme
d'embryon,
que pom l'ani–
maleule done I'accroilfemenr commeoce dans la ma–
rrice ; de s qu'il ea bien dévéloppé, ils I'appellenr con–
flammen!
fl&"I,
&
ne
Ce
[ervenr plus du mor
embryon,
quoiq u'i1s employent celui de
f/tr"
eomme [ynonyme
<l.'emb,)'on,
&
appellenr également
fétus
l'anhnaleule
des les premiers rems apres la conception.
Ruyfch,
c"r. renov.
dit avoir va daD·S une femme
qui avoit rour récemmenr conca , un
embryon
qui n'6-
!Oir pas plus gros que la t/he' d'UDe épingle ordinaire:
Hartmao,
eph. nato c"r.
(apporre en avoir vil un de
la groíTeur d'une graine de pavO! . M aumugham,
comp.
obfl.
alfare qu'un
eml' ryon
de
lix
joms efl du volume
d'utl grain d'orgc: Dodart
hifloire de l'Académie du
f Giences
170 1,
fair memion d'un
embryon
de la - Ion–
gueur de fepr liglles, dont on
commen~oit
a
diflinguer
I~s
membres. Moriceau dans fes obCervatious, dit en
avoir VlI un daos les eaux de l'reuf, de u ois ou qua–
tre femaines, qui écoir a-peu-pres gros eomme une fé–
ve . On trouve daos les auteurs un grand nombre d'ob–
[ervatioos de ceue cCpece qui ue s'accordent I'oinr en–
u 'clles ,
&
qui prouveur une grande variéré dans les
dimenfioos de
l'embryon ,
pendam les premiers tems
de (00 accroilremcnt, puifque Moriceau rapporre ude
obCervarion d'un
féttu
qui n'étoir pas plus gros qu'un
grain d'orge, au bout de deux m ois de grolfelle bien
avérée; on ne peut donc avoir rien de CUr
a
cer é¡;urd,
parce que I'accroilfemen; de
l'embr)'on
ne ¡fe fait pas
roajours en proportion du nombre de jours qui fe Conr
écoulés depuis la conception; ces progres dépendent
plus
vr~illemblablemenr
de la nature de la matiere ali–
menraire qui lui efl fournie,
&
de la force avee la–
quelle elle parvienr jufqu'¡¡ lui.
Voya.
F E'T
U S ;
voyez
aum la favan te note premiere d' Haller fur le
§. .
67).
Infl il. medo
Boerhaave .
Ariflote donne Cou vetlt aux rétus des animaux ,_
&
Théophrafle aux femences des plantes, le 110m
d'em–
bryon:
en quoi ils onr eré Cuivis par la plGpart des au–
teurs mode rnes.
(d)
E
M B R Y
o
N ,
('}ardinage)
C'ea le haut du piilile
00
le fruir eíl de la graine.
170)'.
ETA
M
I
N
E
S.
EMBRYOTOMIE,
f.
f.
EMBRTOTO–
M lA, en Chirurgie,
opération qui confil!e
a
couper
le cordon ombilical d'un enfam <¡ui vient de oaltre,
&
11
le lui lier en[uite.
Ce mor efl formé du gree
l/,{3/".. ,
fhuI,
&
"'¡/"" ,
je
co"pe.
C
hambers .
Le mot
embryotomie
a p.lufieurs fign ifications; il dé–
note la diíTeaion anatomique d' un embryon; i
1
penr
.fignifier aum l'opération par laquelle on coupe en pie–
ces un fétus mort dans la matrice, pour pouvoir le ri–
rer du ventre de la mere.
17.
C
o
U
T
E A U A
C
R 0-
e
H E
T,
&
C
R
o
e
H E
T. Ces deux inrerprér:ttions
paroitrent plus natmelle que celles de M . Chambers.
(T) .
EMBRYULKIE,
f.
f.
EMBRTULKIA,
m
Chirurgie;
c'en l'opération par laquelle on tire I'en –
fam du venrre de Ca mere .
Voy. Op
E'R A T ION
e
E'–
SARIENNE.
Ce mot efl formé du gree
'/,{3/"" ,
fltt!J,
&
de
;A-
"ti., ';rer.
Ce que les
e;
rees appellenr
embr)'ulkie,
les Latíos
le nommen!
opération céfarimne;
&
M. Dionis obfer–
ve que ce dernier rerme ne s'efl introduit,
&
n'a pré–
valu qu'¡¡ caufe qu'j[ ea plus facile :\ prononeer que
I'aurre. L'étymologie du mor
embryrtikie
ne dénote pas
cetre interprétation,
&
iI
femble que ce rerme d'arr dé–
vroir fignifier I'exrraél:ion de I'enfant du ventr. de la me–
re, dans un aceouchemenr conrre narme.
(1')
EMBRYULKIE,
(Man . Marhh.)
mot formé
&
déti vé du grec,
,/,{3P"" ,
embr)'on,
&
de
h.""
extra–
here,
tirer.
Dionis a donné ce. nom l l'hiflérotomie, vulgaire–
menr appellée
oplration c/farienne;
d'autres ont pré–
rendu qu'il fignifie l'exrraaion d'un enfant dans uu ac–
couehement contre narure. Nous
l'
envifagerons id
dans le feos que lui a preré I'anatomifle
&
I'opérareur,
fans
per~re
notre rems
a
'examiner le food de la con-
teflat·ion
&
fans prétenqre .la décider .
. .
l1