EME
leur fil, quand ils veuleO[ lui lailTer perdre de fon toro
tillemeO[
r
efl un anneau de (er par lequel les fileurs
tiennent
I'¡meri/lon;
&
cet anneau a la liberté de tour–
ner, au moyen d'une pe tite téte qu'on apperc;oit dans
la
rainure du petit cylindre
o
p.
Cet ióflrument ne fert
pas feulement aUI fileurs, les commeneurs s' en fer–
vent aum .
Voya:, I'art.
C o
R
DE
R
lE,
&
1" feconde
Planche.
*EMERITAT,
r.
m.
(Hift.ane.)
c'efl ainli
qu'on appelloit che? les Romains , la récompenfe qu'
on accordoit
a
un foldat qui avoit bien fervi pendant
un certain nombre d'année5 . On difpute
Ii
elle conli-).
fioit ou en argcnt, ou en terre, ou dans I'un
&
I'au–
tre,
&
s'il n'y avoit aucune différcnce entre l'
emeri–
Mm
&
le
prermimn.
L'hifloire nous apprend qu'Augu–
fic donna
a
un prétorien f ooO drachmes,
&
11
un fol–
dat d'un rang fubordonné,
300 ;
qu'il avoit fix é le ter–
me de
/' Imeritae
, .&
les récompenfes des différcntes
fortes d'émérites; que parmi ces émérites les uns de–
voien! avoir fervi fei?e ans, d'autres viogt,
&
que Ca–
ligula rabaiITa a la moitié la récompenfe de l' éméritc
prétorien. L'émérite, de quclque rang qu'il fUt, élOit
trcs·eflimé,
&
il
n'en élOit poiot rédu it, apres la cam–
pague,
a
la fonaion de délateur de fes compagoons .
* E M E
R 1
TE, f. m.
(Hift. mod.)
00
donne dans
la faculté des Arts, ce titre aux profefleurs qui ont viogt
3ns d'exercice. lis confervent en quittant leur cRair.,
une penrion de cinq cetlls livres; récompenfe bien mo–
dique d'un long fervice rendu
a
la
fociété dans un des
cmplois les plus importans
&
les plus pénibles, celui d'in–
firuire
la
jeuoelle.
E M E R S ION,
f.
f.
en Phyfi'l1te ,
efl I'élévation de
quelque folide au-delfus de la furface d'un fluide plus pe–
íaor que lui, dans lequel
iI
a été plongé avec force, ou
jerré.
Poya.
F
L
1}
I DE. Ce mor vieot
d'cmergere,
forrir
deho,.s, qui efl oppofé
a
mergere,
plonger.
C'efl une des lois connnes de I'Hydroflatique, qu'un
eorps folide étam enfoncé avec force dans un fluide plus
pefant, fait effort immédiatement apres pour remonter;
&
cela avec
ún
degré de force égal
a
I'exces du poids
d'un pareil volume du fl uide fur le poids du folide
m~me . Par exemple, un folide étant plongé dans un flui–
de d'une gravité fpécifique double de la lieune, il re–
m ontera en-haut avec une force égale
ii
la moitié de
celle avec laquelle il defceodroit daos I'air lib,e ou dans
le vuide;
&
il remontera jufqu'a· ce que la moitié de
fon volume foit hors du fl uide ou au-deITus de fa fur–
face : car en cet état fa partie fubmergée occupera la pla–
ce d'une portion de fluide d'une pefanteur égale
a
celle
du corps entice;
&
par conféquem la colonne dans la-
, quelle fe trouve ce corps, fera en équilibre avec les co–
lonnes adjacentes.
P oyez
F
L U I D
F.,
H
y
D
R
o
S
T
A–
T
I
Q.
u
E, A R E'O
M
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RE,
B
A
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A
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D R o–
S
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TI
Q.
u
E,
P E
S A N
T
E U R S P E'e I F
I
Q.
u
E.
E
MI! R S
ION,
en Afironomie.
On fe fe.t de ee mot
pour marquer que le Soleil, la Lune ou quelqu'autre
planete recommencent
a
parohre, apres avoir été éeli–
pfés ou cachés par I'interpofition de la Lune, de
la
Ter–
re , ou de quelqu'autre corps célelle.
V oyez
E
e
L
1-
PSE.
On trouve quclquefois les différences en longitude,
par ¡'obfervation des
immerfiom
ou des
émerfiom
du pre–
mier fa ellite dc
J
upiter .
Voy.
S
~
T E L LIT E
&
L o
N–
GITUDE.
00
fe fert eocore du terme
émerfion,
lorfqu'une étoi–
le ou planete que le Soleil caehoit , parce qu'¡¡ en étoit
trop proehc, commence
ii
reparoltre, en fortant, pour
lIin
fi
dire, des rayons de cet aflre.
POJez
M E
R
e u
RE.
Scrttptt/es
ou
mi,mees d'lmerfion,
c'efl I'are que le
centre dc la Lune décrit depuis le tems qu'elle cOln–
menee
a
fonit de I'ombre de la Terre, jufgu'¡¡ la fin de
l'eclipfe.
Wnlf ,
H arris
&
Chambers. (O)
E
l\II
E R
U
S, genre de plante
d
fleur papilionacée.
11
fort du calice un piflil qui devient dans la fu ite une
filique mincc, qui renferme des femenees prefque cylin–
driques . Toumefort,
bJft. rei herb. Poyez
P
L
A
NTE.
(1 )
E
M
E
'R
U S,
(']ardinage .)
c'efl un arbrjlleau qui crolt
naturcllemelll dans la plüpan des contrées méridionales
de l'Europe,
&
que· l'on cultive dans les jardins pour
l'ornemenr.
11
jcrre du pié plulieurs tiges, dont ¡'écor–
ce efl grife fur le vieux bois ,
&
verte fur les jeunes ra–
m eaux. Sa feuille d'utl verd brun, efl compofée de fepe
ou neuf folioles placées fm une m eme queue,
&
qui
fom tre s-limeres au gout . Ses Heurs jaunes, légumineu-'
fes, prefque Cans odeur,
&
fort approeh3ntes de celles
du genet commun, vienncllt jufqu'a trois en[emble
le
Tome V.
'EME
473
long des nouvélles branches; elles commencent
a
pa–
rotrre 11
la fin d' Avril,
&
leur durée efl d'un mois "
Sa graine efl renfermée
da~s
des fil!ques coutbes
I!<
ar–
ticulées allez longues, mals fort mmees . Cet arbr¡f1eau
efl
con~u
che? les
J
ardiniers fous le nom de
{",,,rida–
ca:
00
lui donne 3Um le nom de
[eni bátard ,
a
cauCe
de quelques vertus un peu analogues avec celles dn veai
fené· mais ce nom efl encore peu uli té.
U/merllJ
ou
[enl bátard
crolt promptcment, Ce mul–
tiplie aiCémcnt, réri fle
a
la rigueur
d~s
plus grands hy–
vers n'exige aucune culture particuliere,
&
réumt dans
tous ' les terreins,
Ii
ce ,"'efl pODrtant dans les terres for–
tes
&
humides, ou il ne poulTe que foiblement. On peut
le multiplier de rejettons, dont il fe garoit 'lbondamment
au pié· de boutures qu'il f3m faire au
priotem~;
de bran–
ches
c~uchées
qu'il n'efl pas befoin de marcoter; ou de
femences, qui font
mt"e~
au mois de Seprembre. Mais
' ce dernier moyen efl le plus long, "la bouture au COI1-
traire efl la voie la plus faeile
&
la pllll courté. On
peut faire avec du bois de tour age ces boutures , qui
Ceront propres
a
etre tranCplantées ¡'auromne fuivanre .
Si I'on prend le parti de femer
I~
graine, il faudra le
faire au mois de
M~rs;
elle levera au bout d'un mois:
on pomra .l'automoe fuivante arracher ¡es plans les plus
forts,
&
les meme en pépiniere pour donner de ¡'efpace
aux plus foibles.
On ne connolt que deux efpeces de cet arbriITeau .
l°.
Le [eni bátard ordinaire;
il n'efl pas fi eommutl
que le fuivanr, parce qu'il a moins d'ngrément,
&
qu'
on ne s'applique pas tant
a
le multiplier.
II
s'éleve
a
huil ou dix piés. On ne peur guere I'employer qu'a
garoir des bofquets,
&
tour au plus I'admeme dans des
plates-bandes, ou on pourra lui former une
t~re
&
le
tailler en boule . Cerre taille fe doit faire au mois de
Juin apres la Beur palfée; mais il faudra s'eo abfienir.
Ii
I'on re propoCe d'en recueillir les graines.
2°.
Le petit ¡ené bátard,
C'cfi I'un des jolis arbrif–
feau" que I'on puiITe cmployer pour l'ornement d'utl
jardin.
11
oe s'éleve qu'a quatre ou cinq piés. Sa feuil–
le efl plus petite que eelle du précédent,
&
ccpeodanr
l'arbrilTeau en efi plus garoi, parce qu'elles fom placées
plus pres les unes des autres fur les branches. Mais fa
tleur, qui a une teime de rouge en-dehors , el! plus bril–
lante ,
&
il en produit deuK fois dans I'année; d'abord
au
print~ms
comme I'autre eCpece, enfuite eo automne
pendant tout le mois de Septembre
&
au-dela. Le plus
bel cmploi que l'on puiITe faire de cer arbrilfeau dans un
jardin, c'efl d'en former de petites palilTades
a
hauteur
d'appui, dont le verd-brun
&
fiable tranchera avec toute
autre verdure,
&
dont la durée des fleufs formera un
aCpea trcs-agréable pendaQt prefque toute la belle fai-
fon.
(c)
-
E M
E S E,
(Géog. anc.
&
mo<!l.)
ville
de
la Sy.rie ,
en Afie; elle efl maintenam dans le gouvernemenr du
bacha de Damlls.
II Y
a eneore aujourd'huí des ruines
qui annoncenr une ville ancieonemem opulente. On croit
que c'ell: l'Emath de l'Eeriture-fainte.
E M E T 1
Q
U E,
(rhéraperetir¡tte . ) Voyez
V
o
11
t–
TI
F.
E
M
E'T I
Q.
U
E,
(rart,.e), Chimie
&
Matiere médic.
Voye?
[01<1
le mot
T
A R
T
RE .
E M E T T RE,
(']lIrifPrud.)
fe dit en parlant de
certains aaes; comme
émetere
un appe! limpIe ou un
appel comme d'abus, c'efl interjener un appel.
.
00
dit d'un religieux qu'il a fait fes vreux; mals en.
parlant de l'aae par lequel il les a proférés, on qua–
litie ordinairement cet aae
d'¡mi/fion de ver1lx. (A)
E M E U
01'
E M E.
Poyez
C
A S O A R •
E
M
E U
ote
E
M
E,
r.
m.
(Hift. natoOrnith. )
oifeall
des Molueques, qui n jnfqu'¡¡ cinq piés de hauteur ; Con
corps depuis I'eflomae jurqu'au croupion a trois piés de
long; fa tete efl petite eu égard
a
fa taille , elle efl dé·
garoie de plumes,
&
d'une couleur bleufare; fes yeux
10m
grands
&
tres-vifs: au-deITus du·bec fOllt deux ou–
vertures qui fervent de narines; fUf la tete efl une efpe–
ce de couronne d'un jaune fdncé qui defcend jurque fur
le bee; il la perd tous les ans avec fes plumes dans le
tems de la müe. LJ! con efl garoi de deux peaux rouges
femblables
a
celles des coqs-d' lnde; fes cuiITes font charo
nues
&
couvertes d'une peau écaiIle-ufe, les pattes font
grolfes
&
garnies de cinq ergots couverts d'écailles tres–
dures ; il reITemble alfc?
ii
une autruehe, de I'efpece de
laquellc il efl peut-etre; fes plurnes fom noires
&
rou–
ges, on les prendroit
dé
loin pour des poils; fes ailes
foO! courtes, aum ne lu i fervent-elles point pour voler,
mais Ceulemenr pour courir avec plus de rapidité; le
cfoupion efi couvert de plumes plus longues
&
plus for-
OgO
~
t