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.

,

EMI

4-74-

tes quc les autres; il a

pl.us

de force dans les pattes que

d

os le bec ' [es reufs dlffereot de ceux des autruches

e~

ce qU'ilS' [ont plus petits, la coquille en efl verd:1trc

&

remplie d'une infillité de bo{fes ou tubercules: les ha–

bitaDS du pays s:en !10urriífeot. Cet

oi[~au

avale t?ut

~e

<¡ui [e pre(ente a lUI,

&

rel1d par-derncre ce qu

11

n

a

plj digérer. On prétend que [a

gr~iífe e~ ~rcs-bonnc

pour les nerfs, émolliente, maturatlve.

D.tltolm.

tlnt–

'llar.

de Hubner.

"

fl

E

M

E

u,

f.

m.

(FaflConnerit

)

rendre Con

émeu,

ce

cendre (on excrément; J'oi(eau

eli

en parfaite Canté quand

il

rend bien Con

1m.".

E M

E U TER

Otl

E

M

E

1)

T

1

R, v. neut.

(Fatl–

(onn.)

(e dit des oi(eaux de proie; quand le faucon a

rendu (on excrémeot on dit qu'il vient

d' émeuter.

· EMINCIR, v.

~ét.

(ArtJ michani,!.)

c'cfl

en.gé

néral Óter a un corps de (on épaiífeur. On dlt m leul\

pmincer

&

aminci, qu'lmincir

&

ém~ncé.

E M 1N

~,

f.

f.

(OEconom. ru{Ju{.) Voyez

H

E-

MINE.

.

E M I N E N C

1;:,

f.

f.

(P

hyjir¡. )

pétite élévatlon

ou mooticule au-deífus du niveau de la campagne.

I/oy.

MONTAGNE .

. On dit:'

ce palais

eft

báti, ji¡r une

f¡?1in~n~e:

les

"memis fe fant faijis de &ette emmence, par

01<

,/¡

nour

&ommandent.

· E

~II

N

E N

e

E,

f.

f.

en Anatomie,

cc mot (e dit prin–

cipalement en parlanr de cenailles

éminencts

des os,

&

o n en peut difl inguer de trois e(peces; (avoir,

l°.

cel–

les qui [ervem

il

la connexion des os:

2°.

celles qui

ponnem auache a des parties molles:

3°.

cclles qui ré–

fultent de la conformation particuliere de I'os. Mais

comme les unes (om continues avec I'os,

&

que d'nu–

tres ne (om que cootigues, c'efl-la ce qui a donné lieu

ii

la diflinétion qu'on en a fait en

apophyfu

&

en

Epi'–

phyfeJ. Voyez

A

P

o

P H Y S E

&

EpI

P H Y S E.

· e'eU

de la figure, de la fituation, de la coooex ion,

&

des u(ages des

Eminenc~s,

qu'on a tiré les ditférens

noms qu'on leur a donné ..

D e leur figttre,

on les appelle

téte,

lor(qu'elles (001

COl1Vcxe

&

arrondies en forme de globe;

trtblrojité,

Jorrqu'elles (om inégales

&

raboteu(es;

Ipine

&

Ipineu–

fe.

quand elles (ont aigues

&

en pointe,

&c.

De lettr jituat;on,

elles (ont appellées

obli'l1Jes, tran[–

vtr/eJ fupérieureI, i,,¡lriettrel,

&e.

De leur <onnexiun,

elles prcnllent le nom des par–

ties avec lerguelles elles (ont aniculées; telle efl l'apo–

phyre malaire de

1'05

maxillaire,

&c. I/oyez

M

A X

I L–

LA

I

RE.

P ar rappore

ti

l'

ttfage,

on donne le nom de

trochan–

~er

a ' deux tubérofités de I'os de la cuilTe, qui donneot

:mache aux murcles qui la fom tourner.

(L)

*

E

M

t NE

N

e

E, f.

f.

(Hifl. mod.)

titre qu'on don–

ne aux cardinaux, au! trois éleéteurs eccléfiafliques ,

&

<lU

grand-maltre de Malte, (elon une bulle d'

U

rbain

V111,

qui ne di(pen[e que les rois

&

les papes de le

leur accorder,

&

qui défend

a

tous autres de le pren–

dre. Le pape leur dit

'lIotra jignoria ;

le roi de France ,

cotifin;

I'empereur,

reverenda patern;tm;

les rois de

Polo~n~

&

d

7

POrtugal,

&

la républiqu e de Venife

ji-

8,nq!,a tl/u{Jrii1!ma.

Au refle cene épithete honorifique,

'Immence,

avolt été donoée par Grégoire le Grand

a

d~s

éveques, long-tems avant qu'Urbain l'auachat fpé–

clalement au cardinalat. La bulle d'Urbain V

1I1.

qui

fm;nentifie

les cardinaux, efl de

1630.

E

M

ION I TE, (. f.

(Hift. nato

NOt. )

hemionitil

genre de plante, dont les feuiJles om de larges oreille;

a

.Ieur ba(e, (oit qu'elles (oient limpies, [oit ':ju'elles

fOlent compofées. Tournefort,

l,nflit. reí herb. I/oyez

~LANTE.

(1)

E M

1

R, (ubfl. m.

(Hi{J. mod. )

titre de dignité, ou

qu~lité

ehez les Turcs ou

~arrafins,

qu'on donne

a

eeux

qUI fom p3,rens ou de(cendus du grand prophete Maho–

meto

e:

mot efl arabe,

&

dans celte laDgue

il

fignifie

prin–

&;

ti.

efl formé de

amar,

qui en originairement hébreu

d

gUI dans les deux langues fignifie

dire

&

comman~

eL

V

it:r-

A

M

IRA

L.

droi: s d

m'YJ

COnt en 'grande vénération,

&

'ont (euls le

la

T ':

l'~ner

un turban verd. I1 Y a fur les cÓtes de

rains err<- alOte " ?es

Imirs

qui fom des princes [ouve–

le(qu~II~~~me

I ed>n,r. de Gau,

l'lmi"

de Terabée, (ur

e .

gran -felgneur n'a que peu d'autorité

e litre ne fe d

.

,

. .

les appelloit

3Um

OI¡,nolt

~

abord qu'aux ealifes. 0.n

&

par

abbréviati~ne~'1 er.~e

em'r

z~deh,

tils du prince;

wir~a .

l/o

ez

C

A

>no ou fit

"',r,

&

d'lmlr zadeh ,

'1

.

L

I F E.

Pans la [uite, les

Cl\lifcs ~-

EMI

p nt prls le titré de

ft"tans,

cclui

d',mir

demeura

~

leurs enfans, comme ce lui

de clfar

chez les Romains.

Ce titre

d'¿m ir ,

par (uccemon de tems, a é té donné

a tous eeu x 'lui [ont cenfés defcendre de Mahomet par

fa filie Fatima,

&

qui ponent le turban verd.

Voyn

TURBAN.

.

Ces

ImirJ

étoient autrefois uniquemellt deflinés au m i–

niflere de la religion,

&

l'élat leur payoit une penfi o n

annuelle; aujourd'hui on les voit répalldus dans 10US les

emplois de I'empire; aucun m agiflrat, par rerpeét pour

le fang de Mahomet, n'oferoit les puoir. Ce pri.vilége

efl relervé

a

l'

Emir

bachi leur chef, qui a (ous lui des

officiers

&

des (ergens, avec pouvoir de vie

&

de mort

[ur ceux qui lui (ont (oumis; mais pour I'honneur du

corrs, il ne fai t jamais punir les coupables ni ex écuter

les erimioels en public. Leur de(cendance de la tille de

M anomet efl une .cho(e

(i

incertaine , que la plilpan des

Turcs mcmes ne (om pas fon crédllles (ur cer anide,

&

battent (ouvent les vénérables enfans du prophete, en

prenam toutcfois la précaution de leur Óter le turban

verd ,

&

de le pofer aterre avant que de les frapper;

rnnis un chrétien qui les auroit maltraités (eroit brulé

vif.

Emir

efl aum un titre, qui, joiot

a

quelqu'autre mot,

défigne (ouvent qudque chargc ou cmploi, comme

emir–

a/ omera,

le commandant des commandans. C'étoit du

tems des califes le chef de leurs coo[eils

&

de leurs ar·

mées.

Les Tures donnent aum ee nom

a

tous les vifirs ou

bachas

de~

provinces

(voyez

B

A

e

HA,

&c.) :

ajoutez

i\

cela que

I'émir aMor ,

vulgairement

imrahor,

efl grand–

écuyer du graud-(eigneur.

L'ém;r alem,

vulgairement

miralem,

porte-en(eigne

de l'empire, efl direéteur de tous les in tendans,

&

fai t

porter devanr lui une comenc mi-panie de btanc

&

de

verd.

Emir bazar,

efl le prevÓt qui a l'intendance (ur les

marchés, qui regle le prix des denrécs .

L'Emir hadge,

prince ou conduéteur des pélerins de

la Meeque, eCl ordinairement bacha de ] éru(alem.

Emir a/ mOJlcmin

OU

émir a/ moumenin,

c'efl-a-dire

le commandant des fideles ou des croyaos , c'efl un ti–

tre qu'ollt pris les Almoravides

&

les Almohades qui

ont regné en Afrique

&

en Efpagne.

Diélion. de Triv.

M orlry,

&

Chambers.

(G)

E

M 1S S

Al RE,'

r.

m. (

Hift. modo

)

per(onne de

confiance, adroite

&

capable, qu'on envoie [ourde–

meot pour fonder les (entim en s ou les defieins d'au–

(rui, ou lui faire quelque propo(ition ou ouvenure, (e·

m er des bruits, épier les aétions

&

la contenance d'un

ennerrti, d'un parti comraire, pour tirer avantage de

tout cela.

Ce m ot efl formé du latin

e,

&

mitto,

qui Ilgnitie

j'

en'lloie dehorJ .

Les chefs de partis ont plufieurs

émiffaires

qui s'em–

ployent pour leurs intérets, qui leur rapponent tout ee

qui fe paITe dans le m onde, pour prendre la-deífus

leurs me(ures ; en eon réquence on dit que le pape

&.

le prétendam ont leurs

émiffaires

en Angleterre.

1/0-

ya. le Diélion". de 'Irlv.

&

Chambal .

( G)

E M I

S S

ION, f. f. on appclle ainfi,

en Phy/ir/,IC,

I'nétion par laquelle un corps lance ou fait (onir hors

de lui des corpufcules.

I/uy.

E

M A

NA T ION, E

x

H

A–

LAISON,

&c.

C'efl une grande quefl ion que de (avoir fi la lumie–

re fe f!it par

p"ffio"

ou par

émijJion,

c'en-a-dire

Ji

elle [e commun ique

a

nos yeul par I'aétion du corps

lumineux (ur un fluide en vironnant, ou par des corpu-

leules qui s'élancent du corps lumineux jufqu':\. I'or–

gane . En attendant que nous traitions cene quefl ion

plus en détail au

moe

L

u

M

lE RE, nous croyons de–

voir faire ici quelques rétlexions (ur une preuve que

des philo(ophes modernes ont crlle tres-favorable au

fyflcme de

I'émiffion .

Les obferl'atiolls de R ocmer,

di(ent-ils, [ur les éclipfes des (atellites (

'lIoyez

S

A–

TELLITE

&

LUMII!RE ), prouve01 que la lu–

miere, [oit par premon (oit par

émiffiotl,

vient du

[0-

leil a nous en huit minutes

&

demie ; les obfervations

de

I'aberr~tion

prouvent que la vlrcífe, [oit aél:uelJe

foit de tendance , que les corpu(cules de la lumierc

011

de I'éther om en parvenant

a

nos yeux, en préci(é–

ment eelle qu'il leur faut pour parcourir en huit m i–

nutes

&

dem ie la diflance du (oleil

a

nos yeux: n'efl–

il donc pns bien vraiífemblable qu'en etfet les corpu–

fcules lumineux viennenr du (oleil

JI

nous pnr un mou–

vemem de tran(port?

poyez lel ml m. de /'académ_

1739·

1;'0

u;: