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EMM

nuit

&

jour, en tous ¡ieul ,

&

par toutes fortes de

111ains.

Entin quand l'enfant en

emmailloteé

3vec le fain &

les

referves que nous venons d'indiquer, il

Y

n

deuI

pr':caulions principales

11

avoir ; I'une, lorfqu'on le po–

fl! dans le berceau; & l'autre, lorfqc'on le tien! emre

les bras . L a premiere précaution el! de le couch cr de

maniere que fon corps ne porte poiO!

a

faux;

G\l1S

cela o n expofe la taille

d~

l'enfaO!

a

contraél:er quel–

que bolle . La feconde en de le porrer tantÓt fur un

bras , talllÓt fur I'autre, de peur q u'étant toi\jours por–

té fur un meme bras, il ne fe pan che roi\jours d'un

meme cÓté , ce qui

pCllt

lui rendre la tail le de traver5 .

Je ne dis rien ici que de fimple & de facile

a

conce–

voir, mais j e parle de chafes miles & qui intéreffent

tout le monde.

Article de M . le

C

heval;er

DE l.A u–

COURT.

E M M A N CHE' , adj .

(Art méch.)

il fe· dit en

général de rout ce qui

a

un manche ou une poignée

amovible.

Voyez

MANCHE

&

POIGNE'E.

E

M M

A N

e

HE' ,

t(rme de Blafon;

il fe dit des ha–

ches , de faulx , des marteauN, & des autres chofes qui

ant un manche.

Faouc en Normandie, d'azur

¡¡

trois faux d'argellt

emmanchtér

d'or .

EMMANEQUINER, v. aél:.

(Jardin .)

c'efl

renfermer les racines d'un végétal dans un manequin

fait expres de ramilles de faule & d'ofier, pour en con–

ferver la motee

d~

terre , & la tranfporter

a

I'endroie

ou

011

a defl ein de le plamer.

(K)

*

E M M A N U E L,

(Hifl . fainte)

terme hébreu

qui fignifie

Di", aVec nottI.

Dans la prophétie ou

1-

fúe annonce

a

Achas la nailla\1ce du Mcme d'une me–

re vierge, il efl dit que Cet enfant s'appelJera &

f~ra

réellemen t

Emmanuel;

& S . Matehieu montre l' ac–

compliffemene de cette prophéeie en Jefus-Chrin , qui

par la réunion de la nature divine avec la nature hu–

maine ,

(ut,

s'il en permis de s'exprimer ainfi en fran–

c;ais ,

D ief,1, a'lJec

n Ofts .

E M M A R 1N E R

o

N

V

A [ S S E A O ,

(Marine)

c'en le garnir de monde , & le meme en étae de na-

vigoer.

.

Gens emmtlrinéJ

fe die de ceux qui font faies &

ac–

coutumés

a

la

mer, & n'y font plus iocommodés.

(2)

.

E M M E L E

Y ,

(Géogr. mod. )

ville du corneé de

T ipperari. en Irlande.

.

E M

M

EL

1

E, f. f.

( Hifl. anc.)

danCe

de~

Grecs.

U

n

des fuivans de Bacchus , daos fa conquete des In–

des , l'inventa

&

lui donna fon nom; elle étoit g rave

& férieufe. Telles font nos fa rabandes,' nos grands airs

de camaeres que nous appellons

danfe! nobleJ

&

t(r–

re-a-terre .

Bonnet,

hift. de

la

Danfe.

11 Y

a fur

l'em–

melie

théatrale un doute ; on ue faie fi c'étoit ulle dau–

fe qui s'exécutoie dans les tragédies anciennes , ou fi

c'étoit quelque forre de mélodie dom elles étoient ac–

compagnées.

Voyez

D

A NS E.

(B )

E M

M

E N

A

G O G U E, adjeél:.

(MUe<. '.JUrap .

mato med.)

fe die d'un remede de la claffe des

IVtl–

cutlm:

c'efl uoe épithete employée pour défigner une

des erois fon es de niédicamens du genre des

utlrins;

c'efl-a-dire , de ceux qui fervene

a

exciter o u a favo–

riier les trois différeores

excrétiom

natorelles de la ma–

trice , favoir, celle du

flux menftrttel ,

celle qlii en pro–

pre a procu rer la fonie du

fétru,

& celle des lochies

ou vuidanges apres l'aecouchemenr .

L es

emménagoglteJ

font les remedes qui regardenc

fpécialemeoe la premiere de ces erojs fortes d'excréeions:

on appelle

uboli'lueJ ,

ceux done on fe fen pour la fe –

conde; &

tlriftolochi'lueJ,

ceu! qui conviennent

a

la

troifieme.

Comme ces excrérions s'operent par les memes vaiC–

feaur. , & ne differene enrr'el les que par les circonnan–

ces qui les délerminent, les memes médicamens qul

peuvent t tre

emménagoguer,

peuvene aum t tre emplo–

yés comme

<ecboti'{ues,

ou comme

.tlriftolochi'lues,

fe–

Ion les différentes circonnaoces ou ils fone m is en u–

[age .

Ainfi , pour trouver expl iq uée la fignitieation parti–

culiere de ces mots compofés , la maniere d'agir des

~édieamens

qu'ils défig nent , & d'adminiflrer ces mé–

dlcamens; pour avoir l'énumération de toutes les dro–

gues, tam fimples que compo rées, qui formenr ce gen–

re de

r~me~cs,

voyeo:. le mot

U T E.'R r N, qui en u–

ne qualtfie3uon commune

a

leurs dlfférentes efpeces ,

fons laquelle il paroit con féqucmment convenable de

renfermer. t.out ce qu'il y

a

a

dir.e au fujee de

ces

re,

EMO

"ledes.

Voy. aufli

F L U

X M E

NST R OE L, A cco u–

e

H E M J!

NT, A v o R T E

M E

NT, &

~ur-tout I'art;d~

pr;ncipal

M

J!'D I C A M E N T.

(d)

E

M

M

E N

A LO G

1

E ,

f.

f.

(Mlduine.)

Ce ter–

me en grec., compofé de

'/J'/J'i"..

,

menflr"a ,

& de

,ó,.",

[ermo;

ainfi il en employé pour fignifi er

fm traite des

menftrtlcs,

c'en-a-dire de l'écoulement périodique des

fcmmes : le plus fameu! ouvrage connu foos ce nom,

efl ce lui du célebre F reind, médecin de la Cour de

Londres .

(d)

E

M M E N E

K,

(Géog . mod. )

ville du cercle de

Weflphalie,

eh

Alle~ague ;

elle en 'dans le duché de

Cleves ,

11

peu

de

diflance du Rhin.

Longit.

~3.

f6,

lat.

4

t .

f9.

E

M M

E U LAG E, f. m .

(Jtlrdinoge )

c'en met–

tre en mt ules le foin quand il en fauché eX fanué: lorf–

qu'il en

emmerd"

il ne craim point la plnie, & on

prend fon tems pour le bolteler.

(l()

EMMIE LER U NET A

1,

(Marine)

c'e!1:

rempl ir le vuide qui en le long des tourons des cor–

des , done

l'¿ta;

en compofé.

(Q)

E M M

I

E L L U RE,

f.

f.

(Manégt. Maréchal/t–

rie)

remede [opique , diflillgué de ceux que nous ap–

pellons

, harge, empltltre bJan,he,

&c. en ce que

1l0l!S

fairons entrer du miel dans fa compofitioo .

Quelques-uns l' employen t communément dans une

foule de circonnances, eomme dans celJes des effons,

des écarts , des entorfes, de la foulure des eendons ,

de

l'engorge mem des jambes,

des

coups de piés, des

embarrures, & d'autres contufions quelcooqoes,

&,.

On en trouve une in6nité trOP grande de recertes dans

tous les auteurs qu i om écri[ fur les maladies des che–

vaux , pour que je me croye obligé d' en indiquer ici

que lqucs-unes . Voyez

Soleyfel , Gafpard , Satmier, Cre–

[«miIlJ , Michel B i.nde , R uini , Carac<iolo, C olou–

bro, GibJon, Markaut,

&c.

(e )

EMMUSE LE', adj.

en t,rmes deBla[on,fedie

des

ours, chameau x, mulees, & aueres animaux aux–

qu cls on lie le mufeao, pour les empecher de mordre

ou de manger .

MarlO! de Mufeau, d:argent

a

une teee d' OUrS de

fable ,

emmtlfe/le

de gueules .

E M M U S E

L E

R

u

N

e

H E

v AL,

(Marécha//. )

c'en lui mettre une mufeliere pour l'empecher de mor–

dre OJl de manger .

Voyez

M u S E L [

Ji

RE.

E M O

-L

L

1E

N T,

(Mat. médicale .)

Quelqucs

médecins one décaré de cetee pro priéeé les remedes a–

queux, mucilagineux, doux, farineux, émuJ(jfs, géla–

eineux, c'efl-a-dire l'eau chargée de la partie mucila–

gineure de certains végétaux, eomme mauve, guimau–

ve, lio ,

pji//i1lm,

grande confoode,

&c. voyez

M u –

e [

LAG

E;

le meme liquide chargé du corps douK vé–

gétal pris dans les datecs, les figues, les raifins fecs-,

les

jujubes, la racine de régliffe, la citrouille,

&c.

'Vo–

)'eZ

D o

u x ,

ma.tiere mldicale

&

diete;

les décoél:ioDs

des remenees farine ufcs, eelles qu'orge, ris , feigle,

Q–

voinc,

&c. voyez

FA

R

[ NE U

x;

les émulfions,

voy_

E

M

U L S [O

N;

les bouillons de la chair des jeuoes

a~

nimaux , comme veau, poulet ,

&c.

& ceux de grenouil–

le & de tortoe.

Les medecios qui croyenc aux émolliens , penfenc que

ces remedes ramolliffent les diverfes humeurs arreeées

& ramaffées dans cereains vaiffeaux , & Cur-tout les ar–

rets inftammatoires, on coogeflions do fang proprement

dit; il en en meme qui

001

imaginé je ne fai quel vi–

ce des humeurs en général qu'ils ont appellé

denjité,

&

qui on e cri\ que les

émolliem

remédioient eres-eJIi–

cacemenc

a

ce

v

ice,

'Nous avons die

a

!'tlrticle

D EL

A Y

A

N

T, que les

qualités délayanre ;

Imo/liente ,

& relachante , étoient

• attribuées aux memes remedes, ou meme n'étoiem qu'

une feu le propriélé défignée par différens noms dans

les diverfes théories. Ce que nous avons obfervé des

préj ugés

con~as

fur les Mlayans, feroie donc inurite–

mem répété ici.

Voyez

D E'L A

Y

ANT . ,

On parlera

a

!'art;'le

T o.

F I

QUE , de

. 1'u~aJ¡e

que·

peuvem avoir dans la curauon des maladles Internes,

les remedes de ceue claffe appliqués exeérieuremenc.

(b)

EMOL Ll ENTES (P

r.

A N

l'E

S),

Ph,arma–

úe.

Les plantes qui portent ce nom par excellence ,.

dans le langage ordinaire des boutiques, fom la

m~u­

ve la guimauve, la violette, & l'acamhe ou branc–

urGne. Elles ont été- choifies dans la clalTe des

pian–

tes Imollientes,

~arce

qu'on a crO qu'elles poffédoient

éminemment cette qualilé.

L es plantes de la meme c1afTe qui Cout cenfées ap–

pro-