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EMP

·. ~orde

jamais de difpenfe, tels que 'ceuK qui font foo- '

dés fur le droit divin ou fur le droie naturel :

i1

y en

:1

d'autres dom on ne diCpenfe jamais avant le mariage ,

mais done on diCpenfe quelquefois apres,

a

l'eltet de

réhabililer le lnlriage. On s'adrelfc

ordioai~emem

au

pape pour les dilpcn les dcs

empécbemem dlrlmam

qui

proviennene de parenté, affinilé, honncleté publique ,

ou alliance Cpiriruelle. 11 Y a cependane des dioceres

ou les évclJucS fone en polfemon de diCpenCer au qua–

trieme degré de paremé ou affioité ; quclques-ullS me–

me en doollen t du troilieme al! quauieme dcgré: d'au–

tres ne les dOllnene

qu'ineer pallperes,

ce qui dépend

de l'uCagc de ehaque dioei:Ce .

L~s

lupérieurs eec1éliafiiques ne peuvent difpenfee

des

empéehtmens

établis par I'autorité des prinees fé–

enliers.

V o)'e..

DI

S P E N S E

&

M

A R 1 A G E .

EmpéehemeHs prohibitifs

du mariage, fooe les

e~u­

fes pour leCquelles l'Eglile peue refufee de eélébrer un

mariage , 1I1ais qui néaomoins ne fone pas alfe7. fortes

pour le rendee nul, lorfqu'il efi déja eoncraété.

Ces cauCes fone,

l°.

les

tian~ailles

contraétées avee

une autre pe rfonne;

2°.

le fimple vreu de chafieté,

ainl; qu'on l'a Mja expliqué en parlam des

empéehe–

mem

dirimans;

3°.

les eems prohibés pour la eélébra–

don des

maria~es ,

qui fone depui! le premier diman–

che de l' Avem ju(qu'aux Rois,

&

depuis le jour des

Cendres juCqu'au 1endemain du dimanche de

0./ajimo–

do;

4°' la

déf~nCe

du juge eeclé{¡all iq ne ou feleulier .

Outre ces

empéchemtns,

il Y en a eneore plurieurs au–

Ires marqués dans le Droie canonique, don! quelques–

uns meme empeehoiem le mariage avec quclquc per–

fonne que ce fue, eomme le meurere d'une femme par

fon l11ari,

&

vice ver{'; ;

le mcurtre d'un prcere, une

alliance fpirimelle affetlée, pour oe pas rendre le de–

voir conjugal; un mariage eoneraété avee

uo ~

religieuCe

don l on eonnoilToi! I'étae. Ceux qui étoiene dans le

eems d'une pénitence publiq ue

a

eux impofée , ne pou–

voien! pas non plus Ce marier; mais l'ufage a abrogé

ces divers

empéchemens,

&

l'on n'en demande plus de

diCpenfes .

Sur les

empéehemen¡

de madage ea général ,

vo)'ez

Rebuffe ,

Pr"x. btnef. parto iij. e. 4e di[penf. in grado

prohik. gl.

f .

Frane:

Mare,

.tom.

l/.

P:

673.

les . lois

cce11j,ajE. de

d' Héneourt,

t,t.

du manage;

d,alonn .

des eas de eonrei",ce,

au moe

Empéchemem.

(~)

(1)

EMPE CHE R, v.

(Grammaire)

e'en en géné–

ral formee des obfiacles. On die,

empéchez-Ie de eom–

metere eeete aaion : elle ue peut l'empéeher de pleurer:

le vmt nOl/S empéehoit de re[pirer.

E M P E I G N E, f. f.

(Cordonn.)

efi ee qui forme

le deITus du foulier,

&

couvre le eoup-de-pié.

V.ycz

les figttrtS de la Planeh.e dI! Cordonuier-B.teier,

• EMPELORE,

f.

m.

(Hifl.

ane.)

e'étQie :\

Laeédémone un offieier qui avoie l'inCpeétion des mar–

chés ,

&

qui vei\loie

a

ce que le bon ordre s'y eonfer–

v5e

&

qu'iI ne s'y commir oi Irouble \li fripon,nerie.

11 paroie que les

tmpelorel

éloieo!

a

Sparte ce qu'¿eoi–

ene les

agarauomes

a

A!henes .

EMPELOTER,

(s')

V.

palf.

Faueonn.

fe die

d'un oiCeau 10rCqu'¡¡ ne peue digérer ce qu'il avale, Ca

uourrimre fe metlane en peloeons: pour lors on ll\ lui

tire avec le deCempeloeoir.

E M P E N E', adj.

en termes de Bla{on;

fe die d'un

dard , trai! ou j,avelot qui a Ces ailerons ou pennes .

Are d'aCur

a

un are d'or,

eharg~

de- !rois fleches

d'3rgene

cmpeunées

d'or; ee.lle d,u (1)ilieu eocochée,

&

les dcux autres paITées ea fautoir.

E M P E N E L LE,

f..

f.

(Marine)

c'efi une petiee

~uere

que I'on mouille au,devam d'une grofTe; ¡¡ y a.

uo petie cable qui la eiene,

&.

ce cable efi frappé

11

la

grolTe aoere , afin que le vailfeau foie plus en étae de

réfiller

a

la force du vent.

(Z)

E M P E RE

U

R,

imperaeor,

( Hifl·

ane. )

nom que

1

les Romains doonoiem

a

IOUS

les géoéraux d' armée ,

du moe lalin

imperare,

00

app~I.loie,

~mp~reIJr,

dans,

To"'., V.

(1) L"atucur de

cet

:uticle met daos

13

dalle

de. empé.chemens diri–

mem le m3tiage

~ntre

la Chrétiens.,

&

l!!J Infideles.

8c

il

dit de

plus que par une loix de Louis XIV. du 1680. cet empéchement

doit avoir lieu entre les € atholiques.

Be

le.

CalvinHles auffi - Je

c~o~s

cependant que l'on dojt entendre ceJa pa.r

rappore

~ux

efl-ctI

clvlh .

&

non

~

la validité du Sacrement, Le Caba{fut

qUl

en 168f

teforma

(on

Hvre

'l4,jl

C4noni,i

r J,to,i•.

&-

p,.1til~.

a;

ce qui

pa.

roir par la done du Privilége

I

qui fe tronve

dans

l'impreAio.n de

~yon

du 1689_ dit clairement que le Mariage entre un

C~thohqQc .

~

une Heretique 9"4",,,j1

fi~

illici'Hf!I.

&

pr,hibit,m,.

,ft

'Amtn .

~d

..

(íd.",.

~

.

EMP

un Cens particulier, un général qui, apres avoir rem..

porté quelque viétoire lignalée, éroie falué de ce nom

par les aeclamations des [oldaes,

&

enCuite honoré de

ce tiere par un decree du Cénae. 11 fal1oie, pour le mé–

riter, avoir gagné une bataille dans laquelle dix mili."

ces ennemis furren e refiés fur la place, ou conqUls

quelque ville importante . CéCar fue appellé de ce nom

par le peuple romain, pour marquer la fouveraine puir–

Cance qu'il avoie dans la république,

&

des-Iors le oom

d'empererJr

devin! un titre de dignieé . C' efi dans ce

dernier ftus qu' Augufle

&

Ces fuceeUeurs one été nom–

més

emperertrs;

ce qui toueefois n'empl:choie pas qu'oo

lIe le pr;e quelquefois au premier fens, pour I'actribuer

a

ces princes : ainli Augufie fue appellé

empereur

viogt

fois, paree qu'i l avoie remporté vingt viétoires célebres,

Tite, apres la priCe de JéruCalem, fue falué

emperet/r

par (on armée,

&

Appien remarque que cetce coucu–

me fubfilloie encore Cous

Trajan~

L a dignieé

d'emperet!r

réuni~

dans une feule perfon–

ne par Jules-Céfar .' fue héréditaire fous fes trois pre–

miers f¡¡ceefTeurs, Oétave - Augufie, T ibere,

&

Cali–

gula ; mais aprcs la mort de celui-ci elle devi.m éleéli:

ve. Ce furent les foldats de la garde prétonenoe qut

proclamerene Claude

emperellr .

11 efi vrai que pour

I'ordinaire les enfans ou les parens de l'

emptreur

dé–

fuO! lui fuecédoiene; ce n' étoie poinr préeilemene par

droie héréditalre, mais paree que les

empereurs

de leur

vivant les avoiene alfociés

i\

I'empire, en les eréane eé–

fars avec l'agrémene des armées, qui ayane la force en

main, avoiene uCurpé fur le féna! le droie d' éleétion .

Le ehoix que faifoiem les armées, tomboie COtllOUrS

Cur quelqu'un de IBurs chef! done ils eonnoilfoiene la

bravoure, s'arroeanr plus volomiers a cecte qualité, quí

frappe davamage l'homme de guerre, qu'a la oailfance

&

au/( lalens politiques: aum I'empire efi-iI combé plu–

fieurs fois emre les mains de fimples foldaes, qui ayaDt

palfé par tous les grades mílieaires, éeoieO[ élus pae

leurs compagnons , fans avoir d'auere mériee qu'une va–

leur feroce.

D es que les

emperettrs

éloient élus, ils envoyoieot

leur image aRome

&

aux armées, afin qu'oo la mil

sux eoCeignes militaires: c'étoit la maniere ordihaire de

eeeoonoitré les nouveaUli princes. Enfuiee ils faifoien t

aux eroupes

&

au peup!e des largelfes nommées

eon–

giaires .

Le f':nat donnoie le oom

d'augufte

a

la fem–

me

&

aux ti lIes de

l'empereur;

&

quand lui ou fon

épouCe paroilfoie ea public, on portoit devane eUl un

bralier plcin dé feu,

&

des liéteurs armés de fa iCeeau/(

entourés de laueiers, les précédoien e . Juiqu'a D ioc1é–

cien les

empereurs

ne pOrlerem que la couronn e de lau–

rier; ce pdnee prie le premier le diademe,

&

fu t imi–

té par fes fu eeetTeurs juCqu'a Jufiinien, qui imroduilie

l'ufage de la couronne fermée.

Comme les

empereuns

réunifToienc dans leur perConne

la puifTaDce des diétaeeurs, des eonCuls , des eenCeurs,

des eribuns du peuple,

&

de prefque tollS les grands

magifirats de la république, doO! ils avoiellt ou Cuppri–

mé les tieres, ou réduie l'aueorité

i

des noms

&

a

des

honoeurs ehimériques, il efi naturel de penCer que leur

'pouvoir étOie deCpotique : il fue plus,

iI

fut que1quefois

tyrannique; mais cela procédoie du earaétere de ces

]lIinces, Augufic, Vefpafien, Tite , Trajan, M arc–

Aurele, les Antonins, reCpeéterent les lois, partagerent

le

poid~

du gouvernemene avec le fénae,

&

[ous Icur

empire le peuple romain ne

s'apper~ul

preCque POiD! de

la perlé de fa liberté; mais

iI

due I.a regret,er bien

vivement fous les regnes d'un Tibere, d'un Caligula,

d'uo N éron, d'un D omitieu,

a

qui les plus Cang lan–

ces profcriptions ne coO,eoiene qU'UD cliu d'reil,

&

qui

ne connoifToienl le pouvoir fupreme que poue faire des

malheureux, Gouvernés par des affraochis" par des ma; –

trelfes; entourés eje flaeeurs

&

de délaee.urs, ils palfoienc

leue vie dans le luxe

&

la mollelfe : plus jaloul de

leurs plaifirs que du bonheur de leurs fujees, ils les

p

p p

faeei-

l.'emp&bemen, de I'honne,eté Il"blique

lorrq~'il

nal, des.

s.m.

~ajl1es .

qui

(ont

~alables

..

(ulV~nt

le

Dr.olt ca?omque fe term.lDe

au

premier dcgré

rOH

en

hgne dlreae,

(Olt

en hgDe

collat~ale .

( _)

Voyez les e anonines

&:

Je,

Doal!uri

qui traüent- de la

"Fhéolo–

gie Morale; car

ilt

cnfeignent

10.

tX {fonJali;,u

ludiáis

Ú

df••

lut;s

infurg;~

imp,dimmtum pub{it" IJcntftat;s.

"['1'"

dd

p,imum gra....

aum ,

].

Q,

Ex mArrimon;o

,ti.",

"..

11" confH'I/t ;mptdime"tum puhU–

c.

hontfl4Jis H!9

U1 •

d 9"Art""' grAdum; dumm,d.

nI"

fit

nullum

er

dlft!lH

confm!..,s ndlur4liJ;

tld

"HIIHIII

,6 ."''''4''''

imp,dimtnlu11J.;

p~6/".

h,.,jl.,,,,

(1)