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EMP

L1

penfion ou' rellevance emphytéotique ell tellemen t

de I'enence

de'

ce comrat·, que s'U n'y en

avoi~

pa u–

ne réferve, ce ne [eroit point une

cmphy'~é"fe

.

L'emph'ytéote ne peut ¡Jas, eomm: un· limpie loeatai–

re o.u fermier, obtenir une remife ou diminution de la

penhon annuelle, pour eaufe de lléri lité, paree que la

penfion emphytéotique ell moios pour tenir lieu des

truits, qu'cn figne de reeonnoit1ancc de la [eigneurie di- ,

r:él:e.

.11

~'ell p~s

permis

a

I'cmphytéote de dégrader le fonds,

111

m~me

d en ehanger la furfaee, de maniere que la va–

Icur en foir diminuée: ainfi il ne .peut pas eonvertrr en

terre

I~bourable

ce qui e(l en bois; mais il peut eouper

les bOIS, meme de haute-futaie, qui fe trouven! en age

d'etrc eoupés pendaO! la durée de fon bailo.

.'1

Ile.pc~

t

pas

détrui~~

les bfttimens qll'il

a

trouvés

fa~t~,

01

me~e

eeux.

q~.11

a

con~ruits

lor'(qu'il étoit 0-

bhg_ de le falre; mals s I1 en

a

falt volontaircment quel–

ques - uns, ¡¡ pem de meme daus le courant de fon

b?il les enlever, pourvu que ce foil fans dégrader I'hé–

mage .

On mpule ordinairement, quand on doone une place

a

titre

d'cmphytéofe,

que le preneur [era ten

u

d'y batir:

cette daufe n'ell pounant pas de l'eOence d'un tel eon–

trat; mais fi elle y ell apporée, on peut eontraindre le

prencur a I'exéeuter . .

La léfion , telle qu'elle foit,

n'ell

point

UA·

moyen

de. rellitution eontre.

I'tmphyt!ofe',

excepté pour eelles

gm eoncernent I'éghre

&

les mineurs, qui peuveOl etre

relevées quan¿ la léfion e(t énorme .

La joüiCfance d'un bail emphl't!otique peut etre C,fie

&

vendue, eomme les immeubles,

a

la requete des crbn–

cíers.

Eo fait

d'emphytéo{t ,

la tacite réeonduéHon n'a point

lieu .

Le preneur ne peut pas non plus, prercrire le fonds,

altendu qu'oo oe peut pas changer la eaure

de

fa por–

ferrioo; mais il peut prercrire les arrérages de ra rede–

vance, qui ront éehüs.

' Toutes les réparatioos, tant groOes que menues, ront

a

la eharge de l'emphytéote pendant la durée de foo

bail.

11

e(l aum obligé d'aequltter toutes les charges réelles.

&

foncieres, telles que la dix me, le ecns, chaml'art,

(:je .

A

l'expiration do terme porté par le bail emphytéoti–

que, le preneur, res héritiers ou ayans cauCe, doivent

rendre les lieul en bon état, a I'exeeption des

b~timens

qu'¡¡ a eonllruits volontairement, lefquels on ne peot

pas I'obliger

a

réparer ; ma;s il ne peut pas non plus les

démolir

a

la tin de fon bail, en emporter aueuos maté·

riaux en répéter les impenres, .oi obliger fous ce pré–

texte 'le bail1eur

a

lui

eontjoue~

le bail, foit pour

la

totaU-_

té de ce qui y étoit eompris, roit meme pour la joüir–

fan ee de ces

b~ timens;,

daos ce eas,

fuperftcies folo

<t-.

dit.

- Si le fond s donné en

emfhytlofe

vient

a

périr tota–

lemeOl; par exemple,. /i e en, une mairon

~

&

qu'e1le

foit entierement ruinée par quclque force maJeure, en ce

eas le preneur e(l déchargé de la pen/ion.

Il

peut aum, en dégue'piCfant I'héritage, re faire dé–

eharger en jullice de la penfion, quoiqu'il re mt obligé

perronnellement au payement de eette penfion,

&

qu'iJ

y eat hypothéqué tous res biens , l'obligation perronnel–

le étant dans ce eas reulement accelloi,e

a

II'hypothé–

eaire.

Voya.

DI!'

G U

I!

R PIS S E M E N

'F:

VOjez:.

au dige–

(l e,

fi

ager' veéligaliJ. id eft emphyt-utlCarrus pttattlT;

&

au eode

de jurt emphyteutieo.

11 Y

a aum plufieurs

traités

de jure .emphyteutuo,

par

']uUtlS Clartls , Gutd.o

de Suz:.ar;a, Cor$ulus, R utherus, Rtdandt;

&

u~ ~ettt

m ité

de I'emphytéofe,

par

'Jovet, .

inréré

da~s

le

dtélton–

nairt

de Brillon, au mot

baiJ

emphy!~ottt{ue .

Vor ez

aulfi

Duclapier,

'ltitfl. j. eau[_

IS

D erpellJes,

10m'

1Il.

page

31. Chorer

fur

Guipape,

p. .

243. Frane. Marc,

tome

1,

'luefl l

2S$' (A)

.

E M PH Y T E

O

TE,

C.

m.

('JurifPr.)

ea

ce/m

qui a pris un bien

a

titre

.d'emphytéof~

c'é(f-a-dire a lon–

gues aonées ou

a

perpétutté .

f7oyez:. ,,-devant

E

M

r

H

y –

T

E'O S E.

(A)

,

EMPHYTE'OTIQUE, adj.

C'Juri(pr. )

fe

d~c

de ce qui . appartient

a

I'emphytéore ,

~omme

un

barl

emp.hytéoti'lue', unt redevanee.emphytéottt{ue. Voy,

EM-

PH,lC TE'OSE .

(A)

,

EMPHYTEUTAIRE, Cm.

('Jurifp, )

e(lla

me.me

eh<;>Ce

qulemphytlote . Voyez.

E

M P H

'i

1"

E'O

T

E

&-

E

M P H

Y

T E

~

SI!.

(A)

:E.M.¡>

48'7

E ,~P

¡'E' T A

~

T

~

adj.

en- te,,""'.c d·c, Blafon ,

fe

di~

de 1OICeau> de' prole' gOl e(t rur ra prOle, qu1il licn! avec

, fes, Cerres ..

Tarler

en

Bourgogne , d'azur au faucon d'or grille–

té d':lrg,enr,

empiétarú

une perdrix d'or, bequé;'

&

00-

glée de g\lcules.

E M P I E'li' E R , v. neut.

(FaMonnerie)

fe dit d'un

oif"C:3u de proie,

&

panieuliercment de I'autour qui

em–

pietc ,

e'cll-,-dire qui enleve

&

empane la proie avee

les piés .

E M P I LE

R,.

v. aa.

(Comm. )

mettre plufieurs

marehandires d'une meme ou de dilrérentes rones, les

uoes rUf Ics aunes" en faire une pile .

fI

oyn

P 1

Il E •

On

empile

des étoffh dans un magafin, du bois floté,

dans, un eh'antier, des morues dans un na vire ou dans

, un bateau ,

EJiéPionn. de' Comm·. de Trl'll.

&

Chnmbcrs.

(G)

I

E

MIP LR

A

NC E:,

f.

f.

(Marine,)

On

re

ren quel-

quefoi~

de'

GC

terme pour exprimer le

dlehet, eorrtlption

ou

diminuei.n

qui aniv.e aux marchandires que' la tem.!

petc ou quelqu'autre aceident contraint de jetter de

c{j–

&

d"autre dans le vailleau .. On dit auffi

empiMnee

, &

empi"r par Jon p"opne víee,

quand la eorruption ou

diminucion arriv.e par l:u nature des chofes,

&

que ce

n'en point un acci.deot qui le caufe.

(Z)

E M P

1

RE,

A.

U'T

O

R 1

T

E' ,

P O U

V

O

1

R ,

PUl S S A

N

CE, ry.n.

(Gram,)

Outre les différences

qu'on

a.

remarquées entre ces mO,ts

a

I'artide

A

u

T

o–

R 1 T E' ,

voici eneore des

nuanee~

qui les dininguent,

&

que nous. ehoi/irons dans une meme: matiere, pour

les rendre plus frappantes. On dir

I'empire '1tlt Dieu

cxcrcc fur les hommes, Patitorité ¿'un

cOJuile ,

le

POIl~

voir d'abfotldrt , la ptliffanee eceJlfiafli'lue.

(O)

E M

P 1

RE;

f.

m.

(J-lift. ane.)

gouveroement mo–

naechique 00 la fouv eraine puillance ell réunie' d'ans u–

ne reule perronne, On eonnolt dans I'hi(loire ancienne

quatre grandes monarchies ou quatre grands

empires;

ce–

lui des Babyloniens, Chaldéens

&

ACfyriens ; eelui des

Medes ou des PerCes;

I'empirt

des Grees, qui eom–

mence

&

tinit

:l

Alexandre , puifqu'a, Ca mort res con–

quetes furent diviCées eotre res eapitaines;

&

eelui' des'

Romaios. L es. deux premiers n'ont rub(j(lé que daos

l'Orient ;:Ie troilielOe en Orient

&

partie en Oecidem;

&

I'empire.

Romain. dans prerque tout l'Occident eonnu

pou r lors, dans une panie de, l'OrieO!,

&

dans,quelques

eantons de l' Afdque-.,

L'

empire

des ACfyriens, depui!;

N

ernrod qui le fonda

I'an du monde 1800 , feioo le calcul d'U Cférius, a fub–

fi(lé- Jufqu.'a Sardanapale leur deroier roi, eo

3lf 7',

&

a par conréquent. duré. plus de: quator1.e eeOls cinquante

ans.

L .'cmpire

des Medes" commencé' par Arbace Pan efu

monde

31n,

efl réoni rous Cyrus avec celui des

Ba–

byloniens

,&

des PcrCes l'an

3468.

C'e(l a cette

~p04ue

que e" mmenee proprement

I'cmpire

des PerCes, qui ti·

oit deux cents foixante ans apres

11

la mort de Darius–

Codoman, I'an du monde

3674',

L'empire.

des Grecs, a' ne le prendre que poor la du–

rée du regne d' Alexandre, comrneoc;a. I'an du monde

;674,

&.

finit a· la mort de ee eonquérant, arrivée en

3681.

Si par

cmpire

des Grecs

00

eOlend non-felllemenr–

la monarchie d'Alexandre, rnais encore- eelle des grands

états que res fueeea'eurs formerent des débris de ron.

cmpire,

~els

que les

royaumes , d'E~ypt~,

de Sy.rie, de

Macédoine de Thraee,

&

BlthyOle, 1I faut dlte que

I'cmpire

de; Grecs s'ell éteint fuccemvernem

&

par par–

ties , le royaurne de Syrie ayaot fini I'an, du monde

3~39 ;·

celui de Bithynie . onze ans

~líl~{jt,

en

391~;

celUl .de

Macédoine en 3836;

&

cclm d

Egyp.te

, qm fe . foOttor

le plus long-tcms de tous, ayan! tilll fous Clébpatre,

l'an du monde 3974:

~e q~i

donneroit

pré~irétnent

trois

ecnts nns de durée

a

l

emptre'

des

~rees,

a eommeueer

depuis Alexandre jufqu'a la dellruéhotl du royaume d'E-

gypte fondé par res ruecelfe·urs, .

_

L'

empire

Romain

eomrhe~ee.

a

J ulesrCéfar " lorfque

"iaorieux de touS res enneql1S, 1l elr reconnu. dans Ro–

me diaateur perpétuel I'an 708 de la

fondat~on

de eet–

te ville quarante-huit nns nvant JeCus-Chrlll,

&

dtl

monde ¡'au

39f6.

Le íiége de

l'

Empire

ell tra.uCporté

a

Byranee par

CÓ~l

(lanti.ll,

l'an

33~

de

Jerus-~hrtn,

on–

ze cenes quatre-vmgt-dlx nns aptes la fondatlon de Ro–

me.

L'

Occident

&

l' Orient fe. crouvent toOJours réu–

nis fous le titre

d't>npire .f!.omat/"

&

[ous un reul .ou

fous deux .princcs Con(lanull

&

Ir~ne,

,que les R<;>malOs

proclament Charlemagne

emptrel/r,"

l .an

800

~e . J~fus _Chrifi. Depuis cette

~poqu~

l Ortent

.&

,1

C?CC\–

dent out formé deux

Emp,r-es

réparés; eeluI

d

Ortent,

.

~ou-