EMP
re de In maladie qu'on traite , poor s'arTOrer de Ca cau,
Ce"
p.our en pré voir les e!fets , pom déméler les com–
pIICaIlO!lS, pour appercevoir les dérnngemens intérieur.
des
Colr~es
pour
reCoD Doitr~
le vice des ,liquides , pour
?éc,ouv,rrr la fource des aC'cldens, pour falfir les vraies
!ndIC~ lIons ,
&
les difl inguer des apparences qui peuven t
Jwer dans des méprifes
&
dans des fa mes tres-graves. O r
e'ell uniquemem par une Ccienee lurnineufe qu'on peut
Jaifir, pétlétrer, difcerner tous ces objets renfermés dans
I'iméricur du co;ps ,
&
réellernen! inacceffibles
ir
I',m–
·p irifr,u . (/oyr1:J
T H E'ORIE, P RATI Q UE, PR A –
TIC I E N,
&
tout fera dit fu r ceue imponante matiere ,
ArlÍelc
d.
M. le Ch,,'alier
!J-E
J
A U
e o u
R T .
E
M P
L A C
E
M
E
N T ,
f.
m.
term~
de Gabtl/,
c~eft
la
eOll?uite
&
.Ia
déeharge du fel -daDs le gre:
n lfrs , Imgahns,
&
lreuI de dép6t ,
Voyez
G
A ¡¡ E L–
r_
E.
E
~1
r
L A
e
E M I! N T ]) E S
S
E L S
eft aum la ma–
niere dont les matres font difpofées dans les gren iers,
C ee
emplacemen~
a pnru fi important, foit pour la gar–
de
&
confervallon des fels , loit pour la s[Ireté des
droits
d~
roi , qu'i1 eft porté dans les rég lemeus que
les offic,ers, en ferom des proces - verbaux, aum bien
que de l,a dcrcente des fels
&
de leur mefu rage ,
Diélio;1n ,
de Comm, de 'I'nlv,
&
Chamb, (G)
E
M P L A C
E
R l,.E
S
EL,
c'efl le rncttre dans les
greniers defl inés pour la décharge , confervation,
&
di–
Hribution du fel.
Voye<.
G
A B E L LE .
(G)
E M P L A 1G N E R ,
voyez
L A
I N
I!
R.
E M P L A T R E,
f.
m .
( Pharmac.)
remede topiq ue
d'une eonfiflance fOl ide, capable d'ctre rnmolli par une
trcs-Iegere ehaleur,
&
qui dans cet é tat peut s'élendre
aifémcnt fur uue peau ou fur uoe toile , s'appliquer e–
xaéle mem
a
la peau ,
&
Y ad hércr plus ou moins.
Vo–
ye::.
EMPLATRE,
( Chirurgie)
L es matériaux des
empldtres
font différentes matie–
res graffes
&
vifqueufes, les graiffcs de di vers animaux,
les huiles, les réfines , les baumes , la cire', la poi.,
les gommes rélines " L es chaux de plo mb qu i Cont fo–
lubles par les Iluiles, auxquelles elles donnem de la con–
/iflance, font des matériaux fort ordinaires des
emp/á–
t rei,
00 a fait entrer au'm dans
la
compo fiti on de
quelques - uns diverfes fu bfl ances végétales pulvérifées,
&
meme quelques matierC$ minérales, eomme le mer–
cure, le
ma¡;nes 'ar[mica,is ,
la pierre calamionire , la
pierre hémawe , les vitriols , le bol, les fl eurs d'anti–
m oine , le/ fafran de Mars, la tuthie, le pompholix,
&c,
I
. L e manuel de la préparatioo des
emp/átres
dilfere coo–
fi dérablemenr, (\:Ion la diverCe nature des matériaux de
chacun.
L es
emplátres
qu i ne contiennent que des grai(fcs,
des huilcs , des rélines , de la clre, des baumes. en un
m ot des malieres tres-analogue9 c11Ire elles,
&
émi–
nemmen! m ifcibles , font cea x' doO[ la préparatioo eft
la plus fim ple; car
íI
ne s'agit pour ceux-la que de fai- /
re fondre tous les ingrédiens
¡¡
un feu leger, au bain–
m arie pour le plus Sur,
&
de les m eler in!imemenr,
L '
emplatre
d'André de la C roix nous fourn ira un e-
xemple pour cette premiere cfpece .
.
Emp/átre d'
A"dr!
de la Croix,
Celon la pharma–
copée de Paris : Prenez de poix -réfine
u~e
Iivre ,
~e .
gornm c élémi quaue ooces , de terebenthrne de V em–
fe d'huile de Inurier, de chacuo deux o nces ; faites fon–
d r~
le tout au baio-marie pour en faire un
emplátre ,
que vous garderez da'ns un vailIcau .
.
N ota.
Q u'on demande ic! que cet
e~"plá~re
fOl! gar–
dé daos un pot, parce qu'll Ce ramolll! fac,lemeot; on
peut cependant le rouler en magdaléoos .
V oy ez la
fin
de
&et
artielc ,
On prépnre encore par une manceuvre tres-limpie.,
les
empldtres
qui lIe contiennent que des fu bfl ances m,–
fcibles par la fimplc liquéfaél io'.l au xquelles on aJoOte
certaines poud res qui ne COn! pornt Co lubles par les ma–
tieres fonducs,
&
qui ne fe m elent
av~c
que par c? n–
fuli on . Voici la maniere de procéder a la préparanon
d'un
emp/átre
de cene Ceconde efpece .
Emplátre de mucilages,
relon la
pha~maeopée
de Pa–
ris: P renez de I'haile de mucilages (qu, n'eft autre cbo–
fe que de I'huile d'oli ve cuite,
voyez
HU I
L
I!),
de
l'huile de mucilages, dis-je , fept onces
&.
dem,e, de
la poix-réfiue rrois onces , de la terebemh11le uoe on–
ce; faires foadre dans'
l'h~i1e
la réfine
&
la terebeo–
thine fue un feu leger . Ce m@lange étant prefque re–
froidi, ajoílre'L de go me ammoniac, de galbaoum,
d'opopanax, de fagapcnum eu poudre, de
cha~un .
de–
nli-once; de fafran en poudre deux gros, de crre Jau.-
EMP
49 3
oe
fondue fuffir., nte quantité pour donoer la confiflance"
d'
e"'platre .
L es.
gommes-r~fines
qui ne fe Iiquéfient pas au feu ,
&
qu , nc Cont pas folubles par les huiles , Com folu–
bies par le vinaigre;
&
on
n
tiré de ceue qualité une
nutre méthode de les in!roduire dans les
e"'plátreJ
:
mé–
thode
a
laquelle on a fur-tout recours pour les gOIll–
mes-rélines , qui ne fe pulvérifent que tres-difficilement
cOl1lme le fagapenum
&
lc bdellium .
•
On diffout done les gommes-réfines dans du vinai–
gre, on
ti
Irre, on les rapproche
¡¡
confiaanc e d'
em–
plátre ,
ou leulement en confiflance de miel, fe Ion qu'
iI
efl requis PQur la con fiflance meme de
I'emplátre,
&
on mele preflement ces gommes ainli dinoutes
&
rap–
prochées , aux maticres gra(fes fondues ,
&
un tam-Coit–
peu refroidies .
On fait entrer quelquefois dans Le meme
emplátrr.
des gommes-réfines fous la forme de diifolution épaif–
lie,
&
fous celle de poodre ; on en a un exemple dani
I'emp/titre
fuivam ,
I
E mpltitre de [afrar.,
Celon la pharmacopée de Pa–
ris: Prenez de' colophone, de poix de Bourgogne, de
cire
j
aune, de chacune quatre onces; de gomme am–
moniac, de galbanu m, de terebenthinc, de chacun une.
once
&
trois gros: di(fo lvcz les gommes ( c'ea -a· di–
re la gomme ammoniac
&
le gal banum, qui font des
gommes réfines qu 'on appelle fimplemem
gomnus
dans
le langage ordinaire des boutiques) : difl ol vez , dis-je ,
les gommes dans le vinaigre, cuifez
a
confiftance de
miel, me lez les gommes épaiffies al'ec la terebenthi–
ne;
d'un autre cené faites fondre
¡¡
feu doux la eolo–
phone, la poix ,
&
la cire . C es dernieres matieres
é–
'a,)[ [crirées du feu,
&
un tant-foit-peu refroidies , u–
ni(fez-Ies promplement
a
votre premier melauge,
,&
a–
joíltez-y fur le champ les poudres fuivan tes : de I'oli–
ban, du mafl ic , qui font des réfines ; de la myrrhc
qui eft uoe gomme-réfine, de fafran, de ehacuo une
once
&
troi s gros, que vous répandre'l. fur la mafle a–
vec un tamis ,
&
que vous incorporerez avec Coin,
a
m efure qu'elles ta mberonr .
On peut faire une troiúeme efpeee
d'emp/titre
de ceuX
dans la compofition defquels
00
tair entrer des féeulei
\ 00
parties colorantes vertes des plantes . D ans ce cas,
ou on met une plante pilée dans une huile, ou une
gra.i(fe qu'on fait cuire jurqu'a la dimpation de l'humi–
diré , qu'on pa(fe
&
qu'on empLoye enfuite daos
I'em–
pldtre,
comllle on le pratique dans
In
prépar~tion
de
l'emplatY<
de mélilot
(voye z
M
E' L
I
L
o
T ) ,
on I'on
employe de la meme fa,on le fu e non déféqué d'une
plante comme on le fait pour
I'emplátr!
de cigue
(710-
yez
a~
mot
C I
G U E );
les
emplátres
qui contienDent
cclte f¿cule font verds : cette partie
ea
vraiment folu–
ble dans les (ubfl ances huileufes.
I I fam bie n difl inguer
¡¡
cet égard .les fues. non dé –
féqués des plantes d'avec le ur décoa,on, qu, ne ·con.–
tient point la partie color:(nte verte des plantes ,
ma,~
Ceulemen! une partie extraé!ive qui n'eft pas foluble par
les matieres huileufes,
&
qui ne peut fe meler avec el–
les , qu'a la
fa~on
des poudres, ou plus
jmpa~faitement
encore, La cuite du viellx linge ou du eharp's dans de
I'huile demandée méme dans les pharmaeopées
111,0 -
dernes', ponr la préparation d'un
emplatre
qui doit .con
nom a ce rid icule
ingrédie~t ;
la cUlle de ce
v~eux
linge dis-je efl une opérallon dont la fin, fi meme
elle
~
jamai; été exécutée pour
uo~
fin, n'eft plus uo
ol¡jet réel pour les m illes de
e~
!recle . On peut eo
dire a-peu-pres autaot des décoél,ons des
~ubftnn.ces
a"
nimales" Une Mcoaion chargée de part,'es ,
a~,males
&
de parties végétales , demandée dans. I
emelatre
,de
grenouilles ou de V igo , eft dooc un
rngré~,ent
tres–
défeélucux de cet
e¡pplátre (vo)'e::. f"
(ompojit.ona~,
moe.
VI
G
o), auffi les meil\tllrs
artifle~
employem-,Is de
I'e:iu pur; ( qui efl d'ai Jleurs néce(fa,re dJlls la
pr~pa
ration de cet
,mpld¡rc)
:i
la
plae~
de cette décoB;lo n .
L es extraits rapprochés ou rédu'ts eo confiaanee fo–
lide , fe molent
tr~s-diffieilement
ene?re, avec les ma–
tériaux huileux. des
emp/átrer;
nuffi 1 UJ11?n des
extra't~
avec les autres ingrédieos
de,l'emplátre
~.(/botanllm"
ne
caufe-t-elle pas un des
rn01~d:es
fuppllccs des art,fl es
daos I'exéeutioo <le celte pCDlble
&
faftueufe compofi-
tio l1 pharmaeeutique,
.
b es
empUtres
dans la compoClllon
deCq~els
entrcnt
les chaux ' de plomb,
conflit~eo~
une. quatrreme e1alle ,
L a manrruvre
p.arlaquell; I
a~ll~e
d,fpofe,
ce~ fubfl~n
ces
¡¡
la eombina,fon en tres-ch,rn,que ;
&
,1 o efl pornt
de chimifte qui ne pOt ¿tre flaté de la découverte de
cette
pratiq~e,
qui
r.flCan~
dODt, dile au hafard
~~_
au
•