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EMP

ce méme arriere-main chalfant,

&

ne pouvant que con–

linuellemen! chalfer I'animal au moyen de la

H~lion

ré–

pélé de fes partíes , il s'enfuil que plus la lenlion des

rene ert conrtaole

&

augmenlée, plus les forces de

1', oim,I qui

s', mpurlC

foO! :lccrues

&

mullipliées; aiori

bien loin de I'arlerer,

0 11

lui fouruir les moyens de ré–

fi ller :lvec plus d'. mpire ,

11

el! donc incon!el!ablement

. a nré qu'on nc retien t jamais plus aifémen!

&

plus vé–

rirablement un cheval , qu' en reodant

&

en cellan!,

poor aillli dire , de le rere'nir, pourva 'lo' on le re–

prenne dans la main foccelfi vemen!

&

de tems en lems ,

(c)

E

M

POR T E R,

(Jardi"ag')

on dir qu' un albre

s'

cmporee,

qu, nd il pou lfe avec Irop de vivacilé ,

&

'l u'il

ell

a

craindre que le Irop de vivadré ne le falfe

avoner ,

( K )

EM P OT E

R,

\1 ,

aét, '"

tcrme de Cllifi"c,

c'el!

meme une piece dans un pot ou dans une terrioe avec

du bouillon, apre s l'avoir fait frire dans du beurre ou

dans du fain-doux _

E

~I

P

o T

I!:

R ,

(Jardi" agc)

el! un terme employé

por

les Fleu rifles , pour ligni6er qu'il cll nécelfaire de

planrer des tleurs ou arbrilTeaux dans des pOlS _

VOY'"

PO TS,

(K )

E

M

P O U

1

L L

E

S,

r.

f,

(J" riJprlld,)

fe dir dans

'luelq ues provinces pour ex primer les graios pendans par

ks r3eines , Ce terme el! oppoCé

a

dlpo,úlle ,

'lui fi gni–

ñ

e

le

grai"J fcpar/¡ d" f o"dJ

,

(¡I)

E MP O UL ETT E ¡ AMPO UL E T TE,

r.

f,

(Mari"c)

c'el! une pellte machine compoCée de dw x

perites bouteilles fa ites en poire,

&

Joiotes eofe mble par

un col, étroit ; lenr jonétion el! encore Céparée par un

p'archemin lin ,

~u

milicu duquel on fait un pelit trou

propre a pafler un Cable tres'

ti n,

qui coule

de

la

peti–

te bouteille d'en-baut dans celle d'en - bas,

&

l' on ell

met la quanlité qu'¡¡ en faut pour employer une demi–

heure

a

palfer ,

Voyez

H

o

R

LO G

E,

(Z )

• E M

P R

E

1N

TE ,

C,

f,

(Gramm,

&

¡lrtJ ml–

eba" ,

)

iI

fe dit de l'image qu' un corps laiae de lui –

m emc fur un aulre auquel

iI

a été appliq ué ; fi le corps

en

ell relief,

I'cmprei" ,c

el! en creux ;

(i

le corp! ert

e 1l

cr<ux , l'

emprei"ec

en en relief; l'

cmprci""

du

corps ert plane,

fi

la furface appliquée l'en au!Ii : mais

a

parler rigoureufement, ce dernier cas ne peut avoir

li~u ,

(j

ce n'el! peut-Etre lorCque le corps qu'on appli–

q ue lailfe fon image tracée fur le corps auquel

iI

el!

oppliqué , par le moyen de quelqu'enduit qui Ce Cepare

de I'un pour s'arracher

3

I'autre ; le dis

pme-itre

, par–

ee qu'alors I'enduit n' étant

pa~

abfolument Cans épaif–

feur , o n peul dire que

I'cmprei"te

el! de relief ,

E

M

r

RE t

N

TE , f, f,

en A naeomie ,

nom de pelites

éminences Cuperticielles , qui donneot arrache a des

Ii–

gamens ou

11

des muCcles; c'el1 dans ce fens que I'on

dit

emprú" te mufe"lairc , emp,.,i" ,e ligame"t<1tj'e, Vo–

y ez.

L/ GAME NT

&

M u scL E,

( L )

E

M

r

R E

I N

T E ,

r.

f.

(Gravltre ) Empreindre ,

e'el!

graver, e'el! imprimer une choCe [ur une autre pour lui

en donner la ligure,

E mpreime ,

ert donc la gravQre ,

l'imprelfion meme ;

&

la chofe gravée ou exprimée re–

~oil

aum le nom

d',mprúnte,

On tire des

,mprei" ta

de médailles , de monnoies ,

de cachets, de pierees gravées, c'el!-a-dire on en prcnd

artifiement la repréCelltation femblable

a

l'original,; par

le moyen d'un corps mou , Cependallt eomme d'un

eÓté on n'y [auroit parvenir fans en Cavoir la manreu–

v re,

&

que de l'autre 'iI el! aulfi 'utile que fatisfaifant

pour un vrai eurieux , d'avoir en Ca polfe!Iion le plus

grand nombre qu'iI e!l poffible

d',mprú"teJ

tirées Cur

les plus belles pierees

~rav ées

&

les autres ouvrages de

I'a[r , on [era bien alCe de favoir la maniere de les

faire, Je vais I'apprendre aUI lecteurs d'apres M , M a–

rierre ,

Celte pratique n'a rien de difficile dans les grava–

res en creu! , toute perfonne pour peu qu'elle ait d'a–

dreae , en el! capable; les matieres qu'on employe le

plus ordinairement pour cette opération,

[Ollt

la cire

, d'Efpagne, le foufre ,

&

le pUtre,

L a premiere a cet avantage , que' les

cmprci"ea

fe

foO[

fu~

le champ Cans beaueoup de préparation ,

&

que

la mallere encore liquide s' in finuant exaétement dan;

tootes les cavités de la gravare le relief qui COrt el!

perfque t?Ojo,urs tres-complel

&'

tres-net;

il

s'agit feu–

kment ,d avolr de la meilleure cire de Graveur_

Au

l!~u

de cartes

a

Joüer,

il

faut fe Cervir d'une fim–

pie, fe Ullle de

p~pier

bien uni pour

y

appliquer la cire :

mnls pour le ,falre avec foin

&

avec proprété , on aura

\lne

alfiettc

d

argen! qu'on meura Cur un réchau! rempli

EMP

de reu;

&

10rCqu'elle Cera CutfiCamment

c!ch~uff'éc,

I'on

y

poCera daos le fond un morceau de papier bien Cec,

[ur lequel on répandrn la circ qu'on aura fai r fondre

en

l'eXpOlaDt' au feu,

&

non en la préfemam

a

la

fla mm~

d'une bougie; on évite par ce moyen que la fuméc

ne s'auache , comme il e!l ordinaire , au b! ton de circ

&

n'en altere la couleur , On ticndra pendaDI quelque

tems la dre en fu fion , on

la

remuera ;

&

quand on

Yerra qu'elle eIl bien uDie

&

bi~n

liée , on y imprime–

ra le cachel ,

&

il

el! comme indubitabl e qu'il en for–

lira une bOllne

cmprein,.,

M ais comme loutes ces , précaurions n' empcchent

poiD! la cire d'cu e une matiere callilOte , qui fe fend

d'un rien,

M ,

Marieue Ceroit d'avis qu'on

reLlon"~t

au x

emprci"tn

de celte cfpece ,

11

moins qu'u ne nécd-–

fité u'y

oblige~ r,

je \'Cux dire qu'i l

n')'

dI!

aucune e–

fpérance de retrou ver l'occafi on de rirer autremenr

I'cm–

frúnee

d'une belle pierre gravée qui

Ce

préCente,

&

qu'

/1 fallu t abfo lurnent la faire lur le champ ,

On tr ouve encore un autre dél'aut aux

emprcilJltJ

en

ei/e d'E Cpagne ; elles

OUt

un luiCant qui ne pe/met pas de

joüir de la gravúre ,

&

b te le repos qui duit y rcgner;

c'el! pourquoi les coonoi/Teurs préferent les

,mprú,,–

tCJ

qui fe fOn! avec le plfttre; la difficul té el! de trou–

ver du plft uc alfe? lin,

&

peut-etre vaudroit-il mieux

prendre des morccaux de mlc , les faire calciner

Coi–

meme dans un reu ardent,

&

quan'd ils Ceroieol refroi–

dis les broyer dans un morrier cn poudre la plus fi ne

qu'¡¡ Ceroit poffible, E nCuite on palfera plufieucs fois

celte 'pouffic re au tamis ,

&

on l'cmployera comme on

fnit le platre , en la coulaUl UD peu elaire Cur la Cur–

face de la pitrre gravée, qu'on a eu

13

précaution d'en–

tourer d'une carre ou d' une petite lame de plomb , pour

con tenir le plalCe

&

ell1pecher qu'¡¡ ne Ce répande au–

dehors,

M ais les

empr,i" ttJ

'qu i Ce

COII!

en foufre méritent

encare

la

pr~férence ,

parce qu'il ell pl us aifé d'y "éuC–

fir ,

&

que la diver li lé des couleu rs qu'oo leur peut

donner , en rend I'afpeét plus agrélble, Voici commc

il fa ut y procéder ,

On fe ra fond re dans une cuillere de fer, Cur un Ceu

madé/é, autant de Coufre qu'oll aura deflcill d'cn emplo–

yer ;

&

10rCquc ce foufr e Cera liquéti é , on le jeuer

dans la coulcur dont on le voudea colorier, Su r unO!

once de fou fre on ne peut meme moills d'u ne de mi–

once de couleur, autrement les foufres Ceroieot trop

pales , Le cionabre ou le vermillon , la terre verte ,

I'ocre jaul1e, le mafficot, ainfi ,!ue le noir de fumée;

[ont de loutes les couleurs celles qui s'incorporenr le

micux avec le Coufre ; mais

(j

la jonél ion de Cl! d<r–

nier m inéral Ce faiCoit moins di ffi cilcment avee la mi–

ne de plomb pulvériCée tres-lin , ce ('eroil uoe des tein–

tes des plus lIareuCes a la vae, Celle que donne le

vermil on el! aum fort bonne;

&

quand on veur qu'iL

ait plus de brillanr, on fro te

a

Cee avcc un pinceau

&

peu de carmin la Curface de

I'~mprci"tc,

L a couleur jettée dans le Coufre , on aura attention

de tcuir la cuillere dans une ngilation conlinuelle, tant

afi n que le Coufre , ne s'attache poinl

a

la cuillere ,

&

oe

[e brille poi

m ,

que pour faci liter l' incorporation de la

couleur , Pendaot ce toms-Ia

il

Ce

for me fu c la Curf.1-

ce du foufre une cfpece de ernITe ou d'écume, 'Iu'il en

fa ul féparer

&

enlever avec une CpalUle ou le tranchaD[

d'un couteau , Au bout d'un dl!rt}j-quart d'heure , la

euillere étanl toujours rcfiée Cur le"'eu, pour empt cher

le foufre de liger, on verCe le foufre par inclinaifoo , ou

fur une feuille de papier builée , ou Cur une feuille de

fer-blanc bien planée ,

&

on I'y Inilfe refroidir : le Cou–

fre en COrt ayant la forme d'un gateau , Cetre premie.:

re préparatioD e!l pOur le colorier,

&

le purióer de

Ces

ordures les plus, gro!lieres ,

Veul-on faire des

cmp"intcJ!

on coupe un morceau

de ce gateau de [oufre; on le fait fon'drl! unl! Ceconde

fois dans la cuillere de fer; toOjours Cur un feu moM–

ré; on le remue pour l'empccher de briller ; on en

en leve encore la cenlfe, en cas qu'il en paroilfc,

&

I'on

en vcrCe douccment CUf la pieree gravée qu'on

a

pre–

p~rée

pour recevoir ce Coufre Iiqui6é , On 1'3 cnvdop–

péc , ou pliltÓt on l'a environnéc d'un morceau de

carte line ou d'un papier fort , qui ét(1ot alfujetti Bvec

un fi l de laiton ,

&

replié Cous la pierre , de

fa~on

que

le loufre ne pouvant échapper par aucune ouve rture,

prend la fi gure d'un petil godet : ou bien I'on

y

met

aUIQur une perite laDie de plomb mince , qui embra/Te

exaétemellt la pierre , Ces diff'érens moyeos réuffi lrent

égalemenr, on choilira celu i qui conviendra le mieux ,

A peine le foufre aura-t-il élé verC¿ daos

CClle

eCpe–

ce