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500

EMP

00

veut faire des médailles d'or, d'argeot ou de cuivre,

1'00

imprime uoe plaque de plomb ou d'é[ain eOlre les

d~ul(

quarrés ou ceeuX de la médaille; & ce moeceau

de plomb ayaO!

ee~a

la fi gure, s'appellc

l'emp"einte ,

&

fee[ pour erre imprimé dans le fable, ou l'on fai[ enfui–

te des médailles de [e! mé[al qu'on veu[.

f.oye..

G R A–

VURE EN CACHErs

&

SUR L'ACIER.

E

M P

R E r NT E

O"

CAL

1 B

RE, outil de bois, du

m étier de

P otier á'¿tain,

& qui Cert

a

[eoir les pieees

q"u'oo doi[ touener. Quelques-uos nommen! eeux qui

fervent

ir

lOuener la vailfelle,

empreintfs;

& ceux qui

feevent

ir

touener les pots ou les pieees de menuiCerie,

«,libres:

& d'au [ees les nommem tous eo généeal,

em–

preintes.

Ceux qui feeveOl pour la vailfelle, doivem

e–

[ee de bois de Iravees : le ooyer eo table

di

le meilleur.

l is doiveO! eree creufés de la grandeur & de la forme

des picees qui s'emboitem dedaos , & qui y tienoeO! par

le moyen de Irois crampons de fer qui prenneO! la pie–

ce

Cue

le dehoes du boed.

11

faur avoir au[am

d'emprein–

tes

différemes, que 1'00 a de difféeemes grandeues de

moules. Ces

empreintes,

aiori que les

calibres,

tienoent

[ur I'aebee' du tour, "par le moyeo d'une gaine, qui en

un teou quaed daos lequel emre le mandrin 'de I'arbee

du tour.

Voye..

G A

i

NE

&

M A N

D

R 1N. Ceux qui

fee..ent

a

tourner la poterie ou meouiferie, COO! de bois

de long , & touroés fur le tour

a

proponion de la geof–

feur des pieces qu'il fam lOuener dellus . T omes ces

emprcintes

S'Ótent

&

Ce

remellent felon le befoin.

Voy.

TOURNER L'E'TA1N.

Empreinte

a

couteaux

ou

empreinte plate,

c'en une

cmpreinte

'lui fert

ir

lOuener les bas de po

[S

a

!'eau avam

de les fouder, & les bouches apres qu'ils foO! foudés,

les dedans d'aiguerres, de pon-dinés,

&<.

Ce qui lui

fai[ donner ce nom, c'en qu'il y a teois vis qui fe Ira–

verfem avee ehacune un éerou par-derriere. Ces éerOllS

BeheO! ou Cerrem trois "erampoos plats qu'on appelle

C9t1teallx,

qui prennent le pié des pieces qu'on dreITe

dellus

l'empreinte,

pOllr les tourner en les Cerram, &

qu 'nn Óre en les delferram.

E

M P R

r

M E

R

lE, f. f.

(Tamurie.)

e'ell le nom

d'o ne grand e cuve 011 l'on met les cuirs en coudremem,

V oye.. !'"rtiele

T

A N N E R •

E M PRO S T O T H O N O S,

f. m.

(Mede';–

ne)

c'efl un mot grec compoCé de

¡i'1Tfóra.. ,

áevant,

&

de

""or ,

roideur, tenjion,

11

fen

a

dérigner une e–

[pece de maladie Cpafmodi'lue, dans laquelle tout le corps

en te\lemeO! plié courbé en-avant, que les piés s'ap–

prochent de la

t~te,

enforte qu'il prena la forme d'un

arc. Les malades font forcés

ir

rener immobiles daos cet–

te poflure, leur reCpiration en IrCs-genée.

Ceue maladie dépend d'une comraél:ion, tonique des

mufcles f1échiffeurs de la tete, du cou, du [horax &odes

10mbes, mais fur -tou[ de celle des maflo'l"diens, qui Com

quelquefois feuls affeél:és dans

I'emproflot honos,

qui ne

c onrifle alors que dans la flexioll de la [etc qui cfl for–

temeO! tirée fur la poitrine, de maniere que le menton

ea connammem

appliq ué~

contre le

flerm,m.

11

en en

de

m~me

10rCque le [paCme s'étend

a

tous les mufcles

memionnés.

L'emproflothono!

en quelquefois caufé, feloll Gefner,

par la cigue a'luatique, & par les vapeurs méralljques.

Cene cfpece de [pafme en tres-familier aux Indieos,

[elon Bomius,

á. meá. iná.

Elle fait paITer ceux qui en

font auaqués, pour des maniaques . Elle en accompa–

gnée de vives douleurs par tout le corps, avec difficul–

d'~valer,

de reCpirer.

115

ont le vifage violet, le re–

gard féroee. lis om de fréquens griocemeas de dents .

On les eJ1lend murmurer comme li la voix venoit d'un

lieu fouterreio .

Ceue maladie demande le meme traitement que le té–

une , c'en-a-dire le fpa fme univerfel. Les copieufes

&

fréquemes faignées foO! ordinaieemem iodiquées. On

peut employer avec fucces les ligatures, les friél:ioos,

les onélions fpiritueufes Cur

l'

épine du dos, les vemou–

fes, les lavemens acres. Le

lauáanum

&

l'extrait de

fafran produirem auffi de bons effets, s'ils fom placés

des le commeneement de la maladie. M . Lanzerme

profelTeur & celebre praticien de Montpellier, reeom–

mande I'urage de l'amimoine diaphorétique, doot

il

a é–

prollvé plulieurs fois de tres-bons effets daos le traite–

ment de ceHe maladie.

Voye..

e

o

N V U

L

S ION,

S P ASME , Ti TANE.

(d)

E

IV!

P

R U

~

-r:,

('Jurifprud . )

terme relatif

a

celui

de

p'ret:

~elut q~t

a

be

rain d'argent, fait UI1

emprtmt :

celm qUl 1m f?urnt[ l'argent, fai[ un

prét. V oye..

PRlh.

!Emprunt

"

conjlitution de rente ,

c'en lorfque celui

'lUl emprunte une Comme de deniers, fe charge envers

EMP

le

pr~tcur

de lui payer jufqu'au rembollrrement une reote,

pour lui teoir lieu des iotérets ou fruits de cene fomme.

Emprun~

au áenier vingt, t"nte, ,!uarante,

&c. c'en

lorfque 1'00 empruote a cooaitution de reme, & que

le denier ou taox de la reote efl tixé au vimieme, treo–

tieme ou quarantieme du principal.

Voye..

C

o

N

S

T

1-

TU T r o

N

DE

R

E NT E

&

R

E

N

T E C

o

N S

T

1

T

U

E'E,

Emprunt de territoire,

c'en lorfqu'uoe juriCdiél:ion

tient fes féances ordinaires, ou fait quelqo'autre aae dans

uo territoire qui n'efl p'as le Cien,

&

qui dépeod d'une

2utre jurifdiél:ion,

C'ea

ainli qu e le parlement de Dom–

bes, créé par

Frao ~ois

I.

eo 1

P3,

daos le tems qu'¡¡

joüiIToit de la principauté de Dombcs par droit de con–

quete, tiot fes feanees

a

Lyoo par

emprfmt áe terri–

toire,

non-Ceulemem jufqu'eo

i

j'oo

que la Dombes fut

reflimée

a

fes légitimes 'fouveraios, mais meme encore

depuis ce tems jufqu'en 1693, qu'il fut transféré

a

Tr~voúx, 011

iI

en préfememeO!; enCorte que dans le pre–

mier tems il y avoit

empr"nt de territoire

daos une au–

tre jurifdiaioo, & daos le fecond ce m.!me

emprul1t

éroit fait lOut-a-Ia-fois

&

dans uoe autre juriCdiél:ioo

&

dans une autre fouveraineté.

Voye..

TER R

1

T o t R

E

E M P R U N T E'.

(A)

E

M P R

U NT,

(Finance)

c'ea ooe prompte reIToorce

pour Ce procurer des foods, loefque I'on a la cootian–

ce publique . Daos les tems

malheur~ux

les

emprtmts

foot diffieiles , & 1'00 oe les propofe plus ouvertemem;

c'en tOltjours fous des formes ditféremes qui fom illu–

rion, mais le prenigé oe dure pas long-tems: alors le

crédit fe perd, Oll en q,bligé d'avoir recours

a

des expé-

d iens forc!:s

&

ooéreux.

.

Les

emprlmts

eogageot I'état

&

le chargent de det–

tes,

11;

d~

l'empruO! réfoltcnt les iotérets

&

ufures.

Voy.

INTERI<TS.

11 y a de deux efpeces

d'emprunts;

les uos fe font fur

I

des effets dont le fonds en exigible, & les autres fur

des rentes ou gages dont le fonds efl aliéné.

Les peemiers font poor etre rembourfés

a

volonté,

comme élOient ancieooement les billets de la caiITe des

emprlmts,

les baillets de monnoie, de Legendre , de 1

'é–

tat, de la banque,

&

peaucoup d'autres.

V oye..

B

1

L–

LE

T S.

Les autres, dont le capital fe rembourfe par partie d'ao–

oée en année, ou au bout d'un cenain oombre d'añnées

eo emier, Com les aonuités, les comrats, les remes via–

geres

&

tontioes, les reotes perpétuelles, les billets d'a–

monilfemens, les loteries.

Voye.. ces mots

a

Ier<r artic!e.

Lorfqu'on en obligé d'avoir recours

a

ceue relfour–

ce, c'efi un

m~1

pour I'état, quoique ces moyens four–

niITent promptemeO! des fonds; parce que ces Cortes de

fonds, au lieu de foulager I'é¡ar, le chaegent d'imérets

annuels,

&

obligeO! le gooveenemem d'emprunrer de

plus grolfes fommes afin de payer l'intérc[ des

emprtmts

préeédens. Ce feroit peut-étre peu de choCe de ·n'avoir

que des iotérets

a

payer, il fam eo outre rembourfer

anouellement une portion du capital.

Rien o'en ri nécelfaire que d'aequiuer des dettes fai–

tes d'aoffi bonne-foi; & queHes que foiem les dettes de

l'état, il faut les payer exaél:ement: le retard dans le

l'.ayemenr en plus que fuffifam pour óter la contiance ,

D 'ailleurs le crédit de I'état dépcod de tam de circoo–

fiances , qu'il faut que les

emprlmts

Coient faits avec beau–

COtlp de précaotioo. Un mininre qui ne Ce fert de cet–

te branche de crédit que pour fe la,. ménager comme u–

ne reITource daos I'occarion. en lThs doute habile. M.

Celbert trouva le moyen de fournir eo ¡neme tems au x

frais de la guerre qui fut terminée eo 1678 par le teai–

té de Nimegue,

&

aux dépenfes immenfes des Comptueo x

bitimens & des différeos établillemens faits par Louis

XIV.

& I'état o'étoit poi"nI endetté

a

la mort de ce mi–

oiare eo 1683. Mais celui qui en capable de porter le

poids immenfe d'uoe adminiflration quc< de longues guer–

res rendem aum ' pénible qu'importame; qui ell capable

de réparer les defordres, de faire des

emprunts

dans des

tems difficiles, faos interrompre la cireulatioo

&

le com–

mecce,

Cans altérer le créd it, en allílrémem le plus ha–

bile. Le crédit de I'état dans les [ems de guerre, dé–

peod beaucoup du fon des armes . Apres la bataille d'Hoc–

fiet chacuo s'emprella de retirer foo aegem de la caiITe

des

empr1mts ,

ce qui obligea le confeil de faire CurCeoir

au payemenc des capitau x. Par arret du 17 Septembre

1704 , 00 accorda dix pour cent fur les deoiers qui

[e–

roient apponés

il

la cailfe des

emprunes;

mais le cré–

dit fe perdi¡ de plus en plus,

&

on fupprima la cailfe,

rien ne pouvant ranimer la cooti ance, les promefies per–

dam Cur la place quatre-viogts pour cem,

Daos tous les tems le crédit du roi Cur fes peuples,

ea