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EMP

di

fondé fur l'amour des peuples pODr leur fouverain

fur la

con~aDc~ ~ans

.Ie minillre emre les mains duquei

fe rrouve I admlO1llrallon des finances, & dans ceUI qui

régitrent les aUlres parries.

11

faur peu de choCe pour

faire perdre ce crédit

ti

difficile

a

élablir, & nous

vo–

yons que le premier ébraDlemeot vieO! preCque toOjours

d'une faure commiCe dans

l'~dminillrarion.

Depuis

M.

Colberr, plurieurs miDillres oor

f6

rérablir ce crédir per–

du, &

a

peine en voyoDs-nous un qui air

f6

le confer–

ver. Les billers de mODDoie éroient en faveur; la gran–

de confiaDce du public donna lieu au minillee de fe

Cer–

vir de cet expédient prompr

&

facile, pour Cubvenir

3UX beCoins preaans . On multiplia ces billers avec

Ii

peu

de précaution, qu'i1 De fur plus pomble de faire face aUI

paycmeDS: de-U vint leur décadence.

Souvem 10rCque I'efprir s'accrédire trop dans lé gou–

,:~rne~eD.r,

il fair oublier les maximes les plus fages,

I

ImaglnalloD prend le delfus, on fe livre fans prudence

3.

des effels

daDger~ux

; alors l'érar incerrain

&

fans prín–

Clpe, De fe condUlt plus que par faillies' c'efi ce qu'

arriva

a

l'aureur du fylleme.

Voyt..

S;

S T E 'M E

DE

M. Law. Loin d'employer les facilirés qu'il avoir pour

rcmpérer le fea des aaiolls, il s'en ferv ir pour l'auiCer,

&

tir ordonDer par arrels des

13

&

28

Seplembre,

&

2

Oaobre

17[9,

la créalion de

IrQ

millioDs de nou vel–

les aaions, qui Ceroient de

m~me

Darure & joüiroienr

des memes avamages que les précédeorcs. On ajoOra en–

core, par un ordre parriculicr du

4

Oélobre,

14

milie

aaions, ce qui faiCoir

164

mille aaions; & quoiqu'cl–

les ne futren! créées que fur le fonds réel de

roo

livres,

on les fir cependant acquérir

a

raiColl de

Sooo

liv o'

11

ell

vrai que I'augmcmation des aétioos Cembloit clre une

fuite naturelle de la fuppremon des rentes, chacun cher–

chanr un emploi pour remplacer les contrats.

• Le crédit de I'état dépend 100jours de l'alfOrance fur

les convemions publiques; tilÓt qu'elle devient incerrai–

ne, le crédir chancele, & les opératioos pour faire des

cmpruntJ

nc réumITent que par le foC! intéret qu'on

y

attache,

&

qui efi prefque toOjours uo moyeo sur. L es

hommes De fe cooduiCeot que par I'appas du gain; mais

ce moyen utile pour le moment, De fair qu'accélérer la

chdle du crédit, qui n'ell jamais que I'effer de la li–

berté & de la cootiaoce ; & lorfque les effets publics

om

re~ O

quelqu'alteiote dans leur crédit, on

s'épuiC~

eo

vains efforts pour le fodten ir : il ell néceITaire de chan–

ger de batterie,

&

de préCenter d'aulres objets . On peut

dire que la confiance ell eo proportioo avec les dettes:

fi

1'00 voir que I'éral s'acquitte, eHe renair; finoo, el–

le fe perd.

II

femble pourtant,

a

en jugcr par les exem–

pies paITés, que la cootiance publique dépende moios

des retranchemens dans les d¡>eofes & de I'ordre daos

les reccltes, que des idées que le gouvernemem impri–

me. Le calcul des receltes & dépenfes efi la fcience de

rour le monde: ceHe du mio i!lre efi une arirhmétique

qui [air calculer les effets des opératioos & des différeos

réglemeos.

II Y

a des bieos de coofiance aurant que de

réalilé; c'e!l au minifire habile iI les faire valoir Cans les

prodiguer,

a

¡¡¡voir par le calcul politique apprécier les

hommes , & vérifier toutes les parties de I'état .

II

ne

[eroir pas étonnant que la France, avec un revenu plus

fort que celui des autres états, trouvat un crédir plus

abondant qu'aucun [ouveraio de l'Eurape.

Arti,le de

M .

DUFouR.

E

M P R U N T,

t.rme de Rivicre,

fe dit d'un pa(fage

q ui mene

iI

la Iravure d'un balenu foocet.

EMPR U NTER,

v.

aa. c'efi en géoéral fe pro–

curer un uCage momentaoé d'uo effer, que! qu'il foil,

qui e!l cenCé apparrenir

a

un autre.

On emprunte de I'ar–

gmt, une Ipie, un babit, &c.

E

M P R U N TER,

(R"banicr.)

c'ell, lorfque l' on

pn(fe les rames d'uo patron, fe [ervir des memes bou–

cletes des haures Ii/Tes, lorfque cela [e peur. La pre–

miere des Deuf rames (parce que I'on paITe par neuf,

comme il a été dir .

Voy,..

P

A

S S

A

GE DES R

A M

ES)

.étant palfée la feconde rame emprunrera fur cene

p~e­

miere

10rCq~'il

y aura lieu, ' & ainfi jufqu'iI la neuvle–

me. Exemple: fuppoCoos que la feconde rame [a(fe un

pris fur la dix-feplieme haute li(fe; fi par

haC~rd

la

.pre–

miere carne faiCoir aum UD peís fur

cet~e dlx-replle~e

haute liUe cene feconde rame fe palferolr dans la

m~me

boucle~e

de la premiere, & ainli des autres jufqu'a

la neuvieme qui toures peuvent emprunter fur la pre–

miere. Cet 'emprunt [err

a

méoager les boucletes .des

hautes litres; fi 1'00 n'emprunlOir pas, les.haures !tiTes

émor limitées, elles ne pourroieO! conlentr une alTe1.

wande quamiré de bouclelcs, en metlaD[ chaque rame

daos fa bouelere particuliere,

EMP

501

• E M P U S E,

r.

f.

(Mp hol.

&

Divi1fat.)

phantt'l–

me Cous lequel Hécale apparoiíloit

3

ceUI qui I'évoquoiem'

c'étoit la tigure ou d'uD chien, ou d'un brruf, ou d'u:

De femme. On ne ,"oyoit de dillina

iI

l'EmpuJe

que

fes parries fupérieures , le elle finilfoir comOle ces Ila–

tues qui oroeO! nos jardins,

&

qui n'oO! qu'un long pié ;

& c'ell de-13 qu'on a fait le mot

tmpu¡t.

E M

PY

E M

E,

C.

f.

t"me de Cbirllrgit,

qui Ce

prend pour une maladie , ou pour une opéralion. L',m–

py.mt

,

maladic , ell en général un amas de pos dans

quelque cavité du corps, daos la tele, daos le bas-ven–

tre, ou ailleurs. Mais parce que cel amas fe fait plus

fouveot dans la poitrine que daos taute autre cavilé , on

a donné particulierement le nom

d'emp)'tme

:l

la col–

leaion du pus daos la capacilé de la

poirrin~.

L'em–

¡y,m"

opération, ell une ouverrure qu'on. fail entre

deux cÓtes, pour donoer ilfue SUI mstieres épaochées

daros la poitrine .

.

Ce mor ell grec;

iI

vient de la particule

1"

il1,

dans,

&

de

";¡" ,

pIU

,

pus;

il".ú,I"~ ,

eolleélio p"ril,

amas de

pus.

L'épanchemem de matieres daos la poitrine peut Ce

faire par caufe extcrne,

a

la fu ire d'une plaie .ou d'un

coup; on par cauCe interne,

a

la Cuire de qllelque ma–

ladie. Une plaie qui ouvre quelques vailfeaux fanguins,

ou un coup violenl qui eo cauCe la rupture, occalion–

nem un épanchement de fang. L'ouverrure de l'reCo–

pha&e ou du canal thorachique cauCe l'épanchemcllt des,

malleres alimentaires ou du chyle,

vo)'''-

P

L A

I E

S

D!!

Po [

TRI N

E. L'épanchemenr d'ean ell l'effcl d'une

hydropifie de poitrine,

voyez

H

y

D

R

o

PIS

t E ,

&

cé–

lui du pus ell la fuite d'une pleuréfie ou d'une périp–

neumonie rermin ées par Cuppurarion.

Voyn

P

L E U R E'–

SIE

&

PE'RIPNEUMONIE .

On ne doil faire I'opé,ation de

I'tmpyeme

quc 10rC–

qu'on

a

des fignes certains d'un épanchcmcllt dans

la cavilé de la poitrine .

11 Y

en a qui nous fon t con–

noitre qu'il y a épanchement,

&

d'autrcs nous déligoellt

l'eCpece de matiere épanchée. Ceux qui dénotem ,'é–

panchemeot, fonr

10.

la reCpiration courte

&

laborieu–

fe, parce qU5 le liquide qui remplir une partie de

13

poitrine, empecbe que le poumon oe Cubilfe 10Ule la di–

lalation doO!

Q

ell Cufceptible .

1°.

L'inlpirarion en bau–

coup plus faclle que I'expiration; parce que dan

s

ce

dernicr mouvemenr,

iI

faur que le diaphragme fouleve

le liquide

~pancbé

; donr le poids ell capable d'aider

I'infpiralion.

3°.

Le malade, eo Ce remuan¡, fem quel–

quefois le flor du liquide épanché.

4°·

LorCque I'épan–

ohement 'n'ell que d'uo cóté, ce elllé de la poitrlne

a plus d'étendue que I'autre, ce qu'on reconnoir par

I'examen du dos du malade qu'on met Cur Con Céall!.

rO.

Le cÓlé 011 ell I'épanchemenr, ell COllvent reMma–

reux.

6°.

Le malade reCpire mieus cOllché fur un plan

horiContal que debout ou ams, &

iI

ne peut re!ler cou–

ché que du cÓté de l'épancbemenr; par. ce ' m?yen!

les malieres épanchées ne comprimen! pomt ce CÓtC

do poumon,

&

loi lai(fenr

q~elque

liberté

q~'H

n'auroil

poim fi le malade fe coucholt Cur le cÓré lam. Ce

Ii ·

goe prouve I'épanchement; mais foo dé/3UI ne prou–

ve pas qu'il n'y en

a

poinr, parce qlle le poumon pour–

roil elre adhérent au médiallio &

a

la plevre . Dans

ce

cas le malade pourroit fe coucher Cur le cÓlé de

la pOir'rine 011 il n'y auroir point d'épanchcment, fans

que les matieres épaochées

da~s

le

~Ólé

,.oppofé aug–

mentalIent la difficulté de reCplrer. 7 . .5.11 Y a épan–

chemenr dans les deux cavités de la pOllrme , le mala–

de ne peut reller couché d'aucun cÓté;

iI

f~ut.

qu'¡¡

foir debour ou alfis, de

fa~on

que Coo dos dc:cnve un

arc. Daos cetle utualion, les matieres

.ép~nchées

.fe

porreot vers la parrie

antérieu~e

&

Cupéneure du dla- ,

phragme, & lailfenr quelque liberté au poumon .

On jugera de la

~arure

de. la liqueur épanchée

pa~

les

maladies ou les accldens qUI aDraOI précédé ou qUl ac–

compagnent I'épaochement. Si,les fignes de I'épanche–

mént paroi(fenr peu d,e lems

.a~res

que,.1e malade

~ re~t1

une plaie pénérrante a la poltnne,

&

s

ti

a des .folbletres

fréquenrcs, 00 ne

~~UI

pas douter

'ju~

ce ne

COIt.Ie

Cang

qui foil épanché . S II Ya eu malad!e l."ftammalOlre

~ I~

poirrine,

acco~pag~ée.des

tigoes ordmalres de :uppuratlon,

Ji

la tievre qUl étOlr

algu~

efi

de~enu~.len!e,

Ii

la dou–

leur vive ell un peu 3ppal Cée , mals qu

I~ Cubfi~e

un

r:na–

laire

a

la partie;

fi

le .malade a des

frla~ns

Irrégulters

& des fueDrs de mauvals caraaere,

&

qu avec

t~u~

ces

fymplOmes

iI

paroi(fe des

~glles d'épaoc~emenr.,

1I n'ell:

pas douleu! que ce ne COII du pus qUI en fOlt la ma–

tiere II Y a lOut lieu de croire que I'épaochrment

dl

1ympbatique, fi 1'00 remarque les fignes de

rhydro¡~lie