ENA
I'employer dans le tems nux frais
&
dépénfes
de
quel–
qo'entreprife,
Ditlionn, du Comm, de TrE'/J,
&
Cham–
bers
,
(G)
E
N
e
A
t
S S E R, (
Jard,
)
efl l'naion de remcttre
dans de nouvelles caitles, des arbres :\ Ileurs 'lui en
ont befoin,
Voyez
R
E N
e
A 1S S E R ,
E N C A N,
f.
m ,
E
Ju'rifp,)
efl une vente de meu–
bIes qoi fe fait par aotorité de joflice, ou - do moins
publiquemem par le
t~iniflere
d:un huíffier ou fergent,
:lU
plus offram
&
dermer enehérdreur , Ce mot viene
du latin
in r¡uantflm,
d'ou l'on a fait
in'luan:
,
terme
qui efl encore ufité dans quelques provinces ;
&
en d'au–
lrel, par corruption, on a dit
enean,
Menage
&
Du–
cange font venir ce mot
d'incantare,
qui lignifie
erier'
mais l'autre étymologie paro,t plus naturelle , Les meo:
bies vendus a
l'en,an,
ne peuvent plus etre révendi–
qo és apres les hoit jours de reeooere, dans les COUto–
m es qoi aecordene ao faifi ce droit de reeooere 00 for–
gag
e ,
Voyez
R
E
e o u s
S E,
(11)
E N C A N T
H 1
S ,
f.
m, (
Medee, Chir ,)
terme
grec, tranfmis dam notre langoe paree qo'on ne peot
le
r~ndre
qoe par une
périph!~fe;
il efl compoCé áe la
partlcole
l.,
da>1I,
&
.".&ó"
angle de
1'«';1,
L'rneanthis
efl une exeroilTanee charnoe, 00 fi l'on
Veut un tobereule qoi fe forme dans l'angle interoe de
r cei!.
Poor conno,!re pofitivemcnt le lieu de celte excroif–
fance, il faut rappeller
1 0 ,
a Ca mémoire la petite maf–
fe roogealre, grenoe,
&
oblongoe, nommée
earontrtle
lacrymale,
qoi efl fitoée emre l'ang le interne des pao–
pieres ,
&
le globe de l'ceil, Celte efpece de glande
conglomerée, dont on doit la meilleore deferiplion'
a
Morgagni, fépare une partie de I'h umeu r fébacée de
M eibomius,
2°,
11
faut encore fe rappeller, que for le
glob J de l'ceil ,
il
cÓlé de ce petit corps glanduleox,
fe trouve une cotieule rooge, ou plOlót un pli femi–
lunaire, formé par la eonjooélive en maniere de eroiC–
fa nt, dont la cavité rega rde l'uvée,
&
la convexité le
nez , Or c'efl précifémem ou dans la earoneulc l!lcry–
m ale, 00 dans la eutieole rouge qui lui efl comigue,
qoe
I'ene""ehis
a fon fiége,
Ce tubereule, queHe qu'en foit la caore, vice inter–
ne des humeurs ou aecidenr externe, groffit qoelqoe–
fois jufqu':' couvrir les poims lacrymaux,
&
la plos
grande partie de la proneHe; alors la vae s'aftoiblit,
les
yeux s'enHammenr, défigureot le vif.1ge,
&
lar–
m ny<nt conIinoellement ,
L es gens de i'art diflinguenr avee raifnn deux efpe–
ces
d'eneanthis;
I'one douee, bénigne, fongoeufe, rou–
gdtre, n'efl aeeompagnée ni de douleor, ni de dure–
té; I'autre dure, blanehaIre ou plombée, eaofe uoe
dooleur piquante,
&
tiem de la nature du caneer,
Poor goérir
re"canehi¡,
on r3che de eonfomer
&
detl¿eher cene exeroilTance fongueufe, en menam deC–
fus trois ou qoatre fois par jour une poudre tres-fub–
lile, faite avee quinze grains de verdel brOlé, dix grains
.d'alun calciné , un Cerupole d'iris,
&
une dragme de
fu cre eandi, lavan t
l'
ceil une demi - heme apres avee
qu'eao ophthalm iqoe,
Quelques aoteurs eonfeillem de fe fervir du verdet
ou de 1'310n, d'aoIres du préeipité rouge, quelqucs au–
tres ne eraignent poin t de toucher cene excroiffanee a–
vee l'eCprir de vitriol; mais I'ofage de tous ces cathe–
rétiques efl dangereux, paree que l'applieation n'eo peut
pas elte aerez jufle poor ne pas s'étendre ,un peu, aux
eOI'irons, ce qui peot oeeafiouner des aeeldens;
11
efl
plus prudent de les étendre avee d'autres remedes plus
dou x poor aftoibJir leur aaion ,
L'encanthis
réfifle
fouve'nt
11
tous les remedes; il faut alors en faire I'ex–
tirpation de la maniere fo ivaote, On paere a- travers
de I'exeroieranee une aigoille coorbe, enfilée d'un til
ciré, avee lequel on fait une
a~fe
que le
chiru,rgie~
tiem avee Ca m ain gaoche, tandls qu'avee la drolte
11
tient une lancette ou on petir biflouri doO! iI cerne , la
bafe de la tomeur, ou bicn
iI
la eoupe avee la pOIO–
te des cifeaux, On met enCuite un peu de poudre de
fu ere eandi dans l'reil,
&
par-deITos des
com pretl~s
trempées dans un eollyre rafraichitlant, S'il furvenolt
inftammation, on faigneroit le malade ,
&
on y remé–
dieroit par les moyens convenables,
Voy,
O
P H
T
H A L–
M
J
E,
(Y)
• E NC A NT RE R,
terme de Fabrir¡tle del é–
t offe¡ de foie;
c'efl ranger les canons dans la eantre ,
parrer le. brills de Coie dans les booeles de verre, de
fa~on
que I'ourdiereufe foir
pr~te
d'ourdir fa eha,ne,
En.antrer
Ce dir encore des roquetins Cervam
3U
ve–
lours, lorfqu'on les diflriboe dalls la eantre,
&
le mor
Tome V ,
ENA
507
e,,,eantrer
efl
pr,op~ement,
affeélé aceite Opéralion; au
beu que quand II s agl t d ourdlrrage, on dir
embanr¡uer,
Voyez
E
~I
8 A N
Q.
u
E R ,
E N CAP
E' ,
adj, (
Marine)
termc dont Ce f<rvent
les Marins
p~ur
dire qu'ds Cont avaneés entre les eaps
dans de eenalOs parages, par exemple entre Oüeffant
&
Filliflerre; comme ils difent
d<eapé ,
lorfqu'ils s'é–
loignent de eertaines terres 00 golfés,
&
q.u'ils font
hors des caps les plus avaneés,
(Z)
ENCA PU CHONNER, (S') S'ARMER
v, paer,
&
rermes fy nonyrnes, (
Manége,)
L 'on
&
l'aurre
exprim~11I
l'aaion d'on cheval qoi, po'ur ne
poiOl confemir
it
l'effet des renes, déplace fa téte
&
baitle le ne7., en le ramenam eo-arriere de la ligne per–
pendieolaire fur laqoelle il devroit etre,
'
Je crains fort que M, de la Brooe n'ait érré, lorf–
qu'il a voulu remonter aux raifons de I'application du
mot
armer
unté dans ce fcns , 1I prétend que eetle
expreffion n'a été employée que paree que
le
cheval ,
dans cene po!ition, préCenranr le haot do front, doit
donner dans une treupe Cerrée av éc bealleoup plus
d'afsOranee que s'i! avoit le nez légerement en-avant:
ear
i/
femble,
dit- il,
r¡ue le cheval fe mee en tarde
'pour v uttloir hetlrter
el<
(o12tenir I<n ehoe
;
e'eft pour–
'lttoi on nomme ceete pof/ttre ¡'armer ,
Qoelque refpe–
élable qoe puiffe erre l' autorité de' eet homme auffi
malheoreux qoe célebre, je ne pois m'empecher de
penfer que nous n'avons adopté en pareil eas le terme
doOl il s'agir, que paree que l'animal, dans celte altito–
de,
¡'arme
précifément eontre le eavalier, puifqoe dcs–
lors il défend fes barres, fes levres, fa langue, fa barbe,
&
fe fooflrair
a
tous les mouvemens de la main,
En eftt:t, en baiffant ainfi la tete, il appuie les bran–
ches du mor\ls 00 contre fon encolure , ou contre COII
poitrail ; or comme la main n'a de pouvoir
&
d'em–
pire qu'autant qo'elle peut traofmeme' Ces impreffion.
Jufqoe dal1s la bouehe,
&
qo'elles ne fauroiem y par–
ven ir
&
s'y :nanifeflcr qoe par le moyen des i>ranehes,
qui font le lev ier 'lu'elle doit mou voir, il Cuit de leor
appui
&
de Icor ti xa!Íon, eontre ces parties du eorp.
de I'animal, qoe tootes' fes opérations fo nt inutiles
>
&
qll'elles Ce trouvent conflituées daos une emiere im–
poieranee,
Les chevaux dont l'encolure efl foible
&
débilc, font
plos portés
a
¡'eneaptuhunner
qoe les aUlres,
11
efl atlez diffieile de rcmédier a cene imperfeaion,
fur-tout qoand le cheval en a eOlltraaé I'habilUde ,
&
qu'iI a reeonnu toos les avamages qu'il peot retirer d'u–
ne Cemblable défenfe; ear
il
n'efl, poor ainfi dire , au–
cune aaion de la main qoi puílle véritablemem porter
le oez de I'animal en-avant, elles paroilfent toures plO–
tll t propres
a
le ramener, N ous rroo vons eependant
one reerooree contte le eheval qui
¡'arme,
lorfque nous
rendons I'angle qoe formcm I'extrémité inférieure des
renes
&
le bas des branehes, beaueoup plus nigo par
l'élévation
&
par le port de notre main en-avant , L 'ef–
fet de ce ehangement de pofitioo efl tel, qoe l'embou–
ehure, non-Ceule/Uem en appoyant,for les barres, mais
en remontant
&
en les [roifrant, eontraint J'ani mal de
fe relever,
&
le
defarme,
Cene voie une fois déeou–
verte, il s'agit eneore de I'employer des que le cheval
tenÓ
:i
¡'armer
de nooveau
&
avant qu'il fe foit
en-'
capuehonné:
une grande ;nention
a
pratiqoer ainfi!
pourroit peut-étre corriger entierement ce défaot, qUI
a
engag~
nombre d'éeuyers
ii
ehcrcher vainement dans'
des embouehores de plufieurs efpeees, dans des billot.
cannelés
&
arrctés dans
les
fous-gorges, dans des boo–
les de bois placées a I'anglc de l'os maxillaire inférieur;
dans des poinres tixées au bas des branches
, ,&e,
de¡
moyens qui ne leur 0111 jamais réoffi ,
,
,
Le bridon peur étre auffi, dans de parellles clrcon-,
flan ces, d'une véritable Ulililé,
(e)
E N
C
11 R D
[
11,
f, f,
(Hift ,
nat,
)
pierre dont
parle Pline,
&
dOI1l
iI
diflingue uois' eCpeees; ,dans la'
premiere on voit la figure d'on ereor
t~ut
nOIf
&
en
relief; la feeonde repréfenle
Ul~
eceor, verd ; dans la
troifi eme on voit un eceor nOIf, landls que le re(le.
de la pierre efl blane , 130etius de Boot,
de lapid,
&
gemmiJ.
E N C 11 S S U
RE,
f.
f,
terme de Charr.0nnage_
Les Charrons
fe:
Cerv eOl de ce mot pour ex prImer une
entaille
qu'ils font au lifoi r de derriere
&
a la fellelte
de devam, pour y pl3ccr
les
effieux des roues, qúi
s'y
trouvent ainr. enehaITées,
Voyrz Planchu du Ch"r–
roa, la figure
qui repréfente
Ull
avant-train de ear–
roere,
ENCASTELE', adj,
che'/Jal
e",,,
[l.Jé,
(Ma-
S
s s
;¡,
ni"