/
ENA
.Magntu '/IcrJ
agere
gratias 'I'haj's mihi?
Ter.
erm.
iij.
I.
Tha'is me fait de'
gr3nd~
remerdmens fans doute?
Qui ne voit que
ag,re
en
Ji
pour
agit,
difent les
gram~
lna[illes?
Ceux au contraire qui tirem de l'analogie les regles
de I'élocution,
&
qui croyent que chaque figne de rap –
port n'en le ligne que du rapport paniculier qu'i1 doi[
indiquer, felon I'inni[ution de In langue ; qu' ainii
l'i'1-
finitif
n'ell jamnis que
I'infin ieif,
le iigne du
tems paf–
J!
n 'ind'~l!e
que le
tems pars',
&c.
ceux-Ia , dis - Je,
fo\lt ienne¡1t qll'j[ n'y 3 rien de . plus déraifonnable que
ces fones de fi gures,
0';
ne '/Ioit 'lile
ji
ces change–
mem Itoient atlJ]i a>'bitra ires,
di[ I'au[eur de la mé–
rhode latine de Port- Royal
(des fig · ch. vij.
f '
562.)
tortees les regles dev iendroient inutiles,
&
i n'y atl–
;'oit pltls de fafltes '1u' on ,re pllt ju(fifier en difant
'Jlle
c'eft rme
énallage,
ou ,!rtel'lu'alttre figure parea–
le?
Que les je¡unes écoliers perdent de connol[re trOP
tard celte tigure,
&
de n'av oir pas encore l' art d' en
rirer tous les avant3ges qu' elle olrre
a
leur pareffe
&
a
leur i¡¡uorance
!
En effet, pourqu oi un jcune écolier
a
qu i l' on fait
un crime d' avoir m is un [ems ou un genre pour un
lIutre , ne pourra-[-il pas repréfenrer humblell}ent avec
H orace, que fes mal[res ne devroient ras lui refufer
'lIJe liberté que le iiecle meme d' Augulle a approuvée
da ns T érence, dans Virgile ,
&
dans touS les Qu[res
íluteurs de la bon ne latini[é?
. . . . . . . . . . .
Q¿¡id
atltem,
e d'cilio, Plauto'!,/c dabit R oman:u, ademtllm
M i , [ocioque?
Horar.
ars poa.
'/l.
55.
Ainii la feule voie raifo nnab le en de réduire loutes
fes fa<rons de parler
a
la fimplici[é de la conllru aion
pleine, felo n laquelle feule les. mo[s fom un
IOU[
qui
prérenre un fens.
U
n mOl qui n'oceuperoj[ dans une
porare €Iue la place d'un nu [re, fans en avoir ni le gen–
r e ni le cas , ni aucun des accidetis qu'iI devroir avoir
felon I'aoalogie
&
la deflina[ion des fignes; un tel mo[,
dis-Je, Ceroit faos rappon,
&
ne fe roi[ que troubler ,
(.1ns aucun fru i[, I'économie de la conllruaion.
M ais expliquons I'exemple que oous avoos donné ci–
c effus de I'énallage,
magnas vera ,,¡:ere grntias T hais
mihi?
I'ellipfe fuppléc va réd uire eelle porafe
a
la con–
fl ruaioo pleine . Thrafon plus oeenpé de Con préfem
q ue Thl'ls méme qui I'avoi[ re<ru, s'imagine qu'elle en
en [raoCponée de joie,
&
qu'elle ne cetre de l' en re–
m ercier:
'I'ha'is vera non ceffat aJ{;rc mihi magna!
g ratias ,
OU
vous voye? que
no"
ceJJat
en la ra ifon de
j'infini[if
agere.
,
L ' infi ni[if ne marque ce qu'
iI
iignifie que dans un
fens abllrai[; ji ne fai t qu' indiquer un Cens qu 'jl n'af–
firme ni ne nie, qu'jl n'applique
a
aueune perfonne dé–
terminée:
homÍ1..m effe folllm,
ne di[ pas que I'homme
foi[ feu l, ou qu'il prenne une eompagne ; aino l'illfi–
n ilif ne marquam poin! par lui -meme un fens dé[ermi–
n é, il fau[ qu'il foil m is en rappon avee un autre \'er–
be qui (oil
a
un mode fini,
&
que CeS dcuK verbes
deviennenr aum le complemem I'un de I'autre.
T elle ell fans dou[e la rai(on <te 'Ia maxi me
jv.
que
la mé[hode la[ine de P . R . é[abli[ au coapi[re
de I' el–
Jip{e ,
en ces [ermes: " Tou[es les fois que l' in fini[ if
" en feul dans l'oraiCon, 00 doi[ fous-entendre un ver–
;, be qui le gOllverne comme
elJ!pit, {olebat,
on au[re:
"
ego illud ¡edulo negare faélum
( Tereol.), fu pplée?
"
clPpi : faet le omnes perf"'re ac pati
(
idem ), fup–
" plée7.
folebat .
Ce qui ell plus ord inaire aux POe[eS
',' &
aux H illoriens . . . . . . ou l' on doi[ [ol1jours
'.' Cous-ent endre un verbe Cans pré[endre que l' infinitif
" foil la pour un tems' tini, par une fi gure qui ne peUI
" avoir aueun fondemen r " .
(F)
E N A
R
B
R
E
R,
en H orlogerie ,
iignifie
faire tenir
une_ roue fu r Jon arbre
00
fa tige ,
ce qui fe fai [ de
pluhcurs fa<rons; daos les montres
&
dans les pendu–
les, e'en ordinairemeilt en les rivam tous les deux elJ-
. femble.
. 00
di~
qu'une
rou~
efl bien
enarbr",
10rCqu' elle
(ourne bien droi[
1\(
bien rond fur fon arbre.
V oye::.
ROUE,
P I GNON,
&c.
(7)
EN ARRHEMENT
ou
ARRHEMENT
fub. m . '(
e omm.
)
eonven[ion d'aehe[er une
marcoan~
dife
a
un certain prix, pour mre[é de quoi
OIJ
donDe
.p.aravance quelque ehoCe Cur le prix convenu. II Y a
,...
.
ENA
des
marrhemem
perm is par les lois,
&
d'autres
qu'el~
les pr ohibenr , [els que eeux qui vonr
3
aflarer
á
uq
paniculier une tres-grande quanri[é, ou meme IOUte u–
ne eCpece ' de marchandi fes, pou r
y
mellre la chené_
I/oy.
A
R R H E S
&
A
R R H E R .
D iél. dJl eomm: de
Tr!" .
&
de e hamb. (G)
E N A R R H E R, conven ir du prix d'une chofe,
donner des arrhes pour la ffire[é de l'exécu[iol1 dI!
marché.
E 'N A R T H R
O
S E , f.
f. (
Anat.)
c'ell une
de~
trois efpeces de diarthroíe, c'e!t-a-dire d'articulation of–
feufe avec mouvemenl : les deu! autres COU t
l'arthro–
die
&
le
ginglyme .
L'énarthrofe
Ce
fait, dit-oo , 10rCqu'uoe grolTe téte
d'os ell res-ue dans une cav it6 profonde , comme
la
te.
te du fémur daos la cavilé des os in nominés ;
l'ar–
throdie
a Iieu lorfqu'une [ete plate ell reS'ue dans une
cavité fuperti cielle , comme la (e[e de r os du bras dans
la cavilé gléno'l'de de l'omoplato ; le
gingly rm
confi ae
dans la réceplion mu[ucll e de deuK os , comme
ell:
celle de I'humerus
&
du cubi[us. V oici mailllenant
I'origine <je ces mots grecs ,
&
de IOUS ceux des an i–
cula[ions .
Les anciens eoniidéranl que les os du corps humain
[ont joints cnfemble de diverfes mahieres, les uns avee
mouvemcnt
&
les au[res fans mouvemelll,
0111
inven–
té plufieurs termes poor fpéci fi er la différenee de ces
aflemblages ; ccpendanr malgré . Ies foins qu'ils fe fonl
d onnés ,
&
I'obliga[ion qu'on leur doi[ d'avoir ouverl
cetre carriere épineufe, i1s ont fai[ de vains effort s pour
aecommoder
a
leurs termes toutes les anieulations qui
fe prérentent dans le corps de I'homme, ou[re que les
termes qu'i ls 0111 employés exprimelll quelquetois alTez
mal les eoofes auxquelles i1s
0111
voulu les confacrer .
Les modernes s'en é[am apper<rus , o n[ ajoa[é par Cup–
plémel1l de nouvelles fu bdivifions aux anciennes; mais
loil! d'éclaircir celte ma[iere, ils I'oll! rend ue plus ab–
llraite
&
plus inin[c1ligible .
Ces réflexions on[ eogagé M. L iell taud
a
abaodon–
ner I'ancienne mé[hode {ur les noms des an ieulatioos ,
&
a
lui fu blli[uer une nouvelle [héorie , qui nous pa–
roit plus iimple, plus na[urclle que celle qu'on fuie
ordinairemen t,
&
qui du moios 3 I'avamage d'e[re pro–
por[ionnée aux co nnoilfances de ceux gui commenccn[.
On trou vera dans
fo n A natomie
I'expotition de Ca mé–
toode; car il ne s'agit pas ici d'entrer dans ce détail ;
il nous fuffira de remarquer avec eel auteur, que c'en
parler improprement, de donner le nom de
connexio,.
a
l'!narthrofe ,
a
I
'arthrodie,
&
au
ginglyme.
En eff,,[, qu'on coupe dans un tquelc[e frais 'les
li-:
gamcns de I'aniculation du fému r, comme le dit M.
Lieu[3ud , .on nc dé[ruit poil1l
I'énarehrofe;
cependane
les os fe [éparent,
&
o n ne [aui'oi[ les ra!Te mbler, ii
on ne les a[lache par des licm aniticiels : eoncl uons
que ce Com les ligamens dans le Cquele[e frais ,
&
le
til de lailOn dans le
Cee,
qui fone la connexion du fé–
mur avec les os innominés,
&
non pas
I" ..
arthrofe ,
qui nc ren tout au plus qu':} marquer le mou vemene
que doi[ avoir la partie , de meme que
l'arthrodie
&
le
ginglyme. Article de M. le
e
hev alier
DE
J
A U–
COURT.
E N A
U
C HE R ,
erJ
t"'me d'Epinglier,
c'ell fo( –
mer Cur I'enclume, la place de la branche de I'épin –
gle , avant celle de la te[e; f., ns eclte précaurion il efl
aiCé de concevoir qu'elle feroi[ ée rafée .
l/oye:¿ les e¡¡–
tailles prati'l,des
flll'>:
enclumeJ, figures
&
Planches
de I'Epinglier.
On fai[ ces emailles avec une lime
:i
trois quarres.
Fig. des mémn P lanches .
EN CABA N EMENT , f. m.
(\ M arine )
on
appclle ain ii
la
partie du có[é du navire,
GUI
reot re de–
puis la ligne du fon jurqu'3u plat bord .
V oy<z Ma–
rine, P lanche
V.
la coupe d'un vaifl eau dans Ca lar–
geur, ou la parrie eompriCe eo[re la li!foc du fort
&
le plat bord ell aifée
a
dillinguer.
(Z)
ENCADRER, v. aa . c'en meure dans un cn–
dre; on
encadre .
un [ableau, ulle eflampe.
E N CAl S
S
E ' , adj.
(eomm.)
marchaodife ou ef-.
fe! qu'o n
a
mis dans une caille pour en facil i[er le tran–
fpon.
l/oJez.
CA [
S S E .
ENCA
1
S SE M ENT ,
r.
m. aaion d'eneailTer •
ENCA
I S SEMENT;
c'en tout un ou vrage de coar–
pente, dans lequel on eou le
a
fond
p~rdu
de la ma<;oll–
nerie pou r .faire une creche.
E N CAl S S E
R,
mettre des marehandifes ou des
effe[s dans une caifle , pOltr les envoyer dehors.
'
E Ne A
1 S S E R ,
Ce dil auffi de I'argelll qu'on t1;let
dan$ une caiffe ou collee fort
a
part, pour le garder
&;
.
l'a~-
'