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496

EMl'

E 1\11 P L IR,

m temu de R af/inwr d( f ,ure,

en

en général jener la matiere euite dans des formes plan–

tées dans I'empli .

Voya,

P

L

A NT E R

&

E

M

P

L

t .

*

E

M

P L

O e

I

E S,

f.

f, ( (

Mythol.

)

roles

9

u'on

'célébroil dans Alhenes,

&

dont nous ne eonnOl(fons

qu'une circonnance que

l'élymolo~ie

nous a conCer–

vée: c'cn que les fe mmes y parollfoient les cheveux

lreOés .

E M P LO

1,

('JI/rifer.

)

ce terme a dans cetle ma–

tiere plufieurs lignificatlons différeOles.

Emploi ,

dans un comple , figoifie

l'app¡;catio/1

que

l'o n fail d'une partie dans la recette ou la dépenCe ;

ainfi I'on dil

employer Ulle fomme m ruette,

c'en-a–

dire s'en charger en recette .

E mployer ,me f omme m

dipenfe ,

C;' en la porter dans la aépenCe .du comple.

limplo)'er en relrife,

c'en reprendre

&

retlrer une. Com–

m e dOn! 011 s'en d'abord chargé en recelle , mals que

l'on reprend enCuile , parce que réellement 00 ne ¡'a

pas touchée.

Emploi de dmiers,

c'en 10rCqu'on fe Cert des deniers

d e quelqu'un , COil pour payer une delte , ou pour ac–

quérir un hérilage ou autre immeuble.

Emploi de 1" dot,

c'en 10rCque le mari place la dot

q u'il a rec;t1e de Ca fem me , en deniers , afi o d'en aC–

fa rer la répélilion.

V oyez

D o T

&

R E'l' E'T I

T

IO N.

DOllble

.

emploi

dans un compte ,

d i

10rCqu'un me–

m e anic\e en porlé deu x fois , Coit en recelle, dépen–

fe, ou

repriC~ .

L 'erreur qui refulte d'un

d01<ble emploi

ne Ce couvre point .

V oyez

e o

M P

T

¡¡ .

Fallx tmploi

Ce confond Couvenl avec le double

em–

ploi;

I'ordonnanee de

1667

ne Ce fer t m eme que du

terme de

¡,,/IX

cmploi,

en parlanl des e"curs de ce ne

eCpece qui peu vent Ce glilfer dans les comples:

iI

Cem–

ble cependant que le

jall:<

m zploi

en difle renl du

dOll–

ble emploi .

U un en ce qui en mal employé : par'

exemple , fi un arlic le de dépenCe en pon é dans la

recen e ,

at/t viee verfá ,

ou

(j

on pon e en dépenCe

queJqu'artlcJe qlli ne regarde pus I'oplll; au lieu que

l e double

emplo;

en un nn icle qui en bon la premie –

~e

fois qu'on I'r mploye , mais ql1i en vicieu! da liS ¡'en–

droir

00

on I'employe pour

la

Ceconde fois .

E mplo;

dans un in venlaire de produaioD, ou dans

tlne «quele de produa ion nouvelle, en la m ention

q Ue! I'on tail d'ulle piece dOlll on lire quelqll'ind ua ion,

-fans néanmoins produire la piece meme, COil parce

q u'elle ell déJ" produile Cous quelqu'autre colte, Coit

parce que cclui qui fait cet

emploi ,

n'a pas la piece

en fa polfeffiorr.

. O n fait ainli des

emploÍf

,

non-Ceulemellt de pieces

connues

&

ql1i exilleut,

mai~

auffi de fails que I'on

.en(;'

comme cennins. ees Ca n es

d' emplois

n'ont de

f orce qu'auranr que les failS fOIll conrlans

&

Ilotoires,

ou prou vés d'aiJleurs , ou qu' ils fon t avoüés par la par–

tie ad verCe; deCorte que

(j

la partie Ile conv ielll pas

d e ce fails , on cODlredit le.

emplois

de ces fai ls pré–

t endus cen ains , de meme que I<s

emploiJ

de pieces .

Voytz

e o NTRI! D I T

S,

1

N

V E N

T A l

R E TI E P

R

0-

DU CTION , PR OD UCT IO N , PRODU C T IO N

NOO VE r. LE.

CA )

E M P L O

Y E' ,

adj. pris Cubn fignitie quelquefois

commís.

L es direaeurs des fermes du roi ont infpe–

a ioo Cur les rcceveurs, con trÓleurs

&

aUlres

employls,

( G)

E M P

L

O

Y

E R ,

danJ le Commcrce,

Ce

fervir de

quelqu'un ou de quelque choCe. En fail de comple,

ce lerme ligoifie

mettre '1"e/tlue partie,

'{,,,

1'1

11

,

article

in recette

ou

en dlpenf e

.

Avez-vom employé ces mil–

Je

é"ú

dan¡ votre &Ompte

1

V o)'ez

E

M P L O l .

C

G )

E M P L U

R E ,

r.

f.

en t<Tme d. B ate.,.r d'or ;

c'en une feuille qui Ce mel au commencemeOl des ou–

til5 , pour garanlir I'or de

la

lrop grande force des coups ,

q u'el Je amon il: les deu! premieres Conl du double plus

épailTes que les autres. Le nombre des

empltlreJ

en

toOjours le m éme pour tous les oUlils .

V oyez

00-

T ! L S

&

B

A T T E U R

D'O

R •

E M P O I

G

N E' , adj.

en

termts de B laJon ,

fe dir

des fleches, javelOls

&

aUlres choCes Cemblables de fi –

gure longue, quand elles Com au nombre de lrois ou

~us,

!

'une en pal , les nutres en Cautoir, aaemblécs

crolCées au milieu de I'écu. L es t1et hes qui com–

~orent

la devi(e des élnlS de Hollande , fon! de cene

. one .

Bons, Comles d'Entremont en Provence d'or

a

la

bande d'nur, chargée de Irois étoiles d'or

~

&

cmpo;–

g nle

par une patte de lion de Cable m ouvaDle du tlanc

dextre de I'écu.

'

.

EMP OI NT ER, A P PO INT ER,

OH

PO I N -

EMP

TER

UIIt piu e

ti'

¡to1ft ,

(

Draptrie

)

c'ea

y

faire

,quelques poin ls d'aiguille avec de la foie, du fil , ou

de la ticelle, pour la comenir dans la forme ou el–

le a élé' pliée,

&

I'empéchtr de prendre de mauvais

pHs.

O n ne peul bien voir ni exnmioer une piece d'élOf–

fe, qu'elle oc Coit

deftmpo;ntit,

c'ell -n-dire qu'on n' n

ail coupé les pOiOlS pour la déplier

&

¡'étendre .

Par le rég lt ment du

7

Avril

1693 ,

concernan¡ les

toiles qui Ce fabriquent dans les généralilés de eaen

&

d' A

len~on

,

iJ

en défeodu au! lilferands

&

marchands

d'empointer

aucunc piece de toile pour I'el pofer en

vente.

.

On appelle

1e01fe et11point't,

celle dOOI les plis

Cont

arrélés par quelques pOiOlS d'aiguille avec de la Coie ,

du fi l , ou de la ficel le.

V oyn lu dié/ionnai" J de

7rlvollx, d" Commerce ,

&

les r'glemens d" Comm.

( G )

E M P OI S ,

r.

m . (

Blanehi./Jage du linge

. )

Pre–

oez de I'amydon une demi- livre; faites bouiJlir dalls rrois

pintes d'eau bien lletle; rcmuez pendan¡ I'ébullirioo ,

avec une Cpalule de bois ; aJot1lez une once d'c'mai l de

H ollande , ou de bleu ; gros comme une petite noix

d'alun de roche,

&

aUlaD! de.. cire grommelét : fa es

c uire le tout

JI

pelit fe u ;

&

quand vous vous apper–

ce vrez que I'cau commencera a Ce c\arifiel , ÓreL le

m élange de delfus le feu ,

&

palfez-Ie par. un linge

propre.

Vo yez

A

M Y D

o

N •

E M PO I S O N N E M E NT,

r.

m .

(Jttrifprud.)

c'dl I'aa ion de fai re prendre

i\

quelqu' un du poi(on,

ce qui en un crime capilal: en termes de pala;'

0 11

dit

plus commuuément

le . rime de poifon.

(/.

P OI

S

O

N •

(A)

EM POIS S O NNE R , v. aa .

( P iche)

Le

mois

de Mai en toujours le lems qu' un choili r pour

empoif–

{onntr

les étangs ,

a

cauCe que c'en la 13ilo n de rmu–

ver beaucoup de pelils poilTons , ces animaux étal1l

~Il­

lrés en amour au commencemenr du prinlems.

E n Bourgogne 011

appelle cet

empoiJJonnement

de

I'alvin;

&

par élymologie, le lieu ou o n le conlcrve

s'appellc

n/vi"ier .

Pour

empoi./Jonncr

les élangs , il faut un millier de

pelils poilfons par chaque arpenl .

E M P,O L

1,

( Géog . mod. )

ville de la T oCcane en

Ilalie; elle en liluée rur l' ArDe .

L ong .

28.

40.

lat .

43· 4

2 •

E M

P O R

E

TI

QU E ,

adj. en

un temu dc P har–

macie

qui Ce dit du gros papier gris ou brouillard ,

qu i boil ,

&

dont on fe ferl pour fil lrer des liqueurs.

*

E M PO R

[U

M,

(Hift.

an<. )

c' élOil

a

'R ome

un lieu ou s' alfembloient des marchands de m iel , 4e

fruils,

&

d'autre~

pareilles deneées .

11 Y

en 3voit un

da liS la troilieme région, proche de la

metaJudant e :

il

lenoit 10Ut les neuf Jours .

[ 1 Y

en avoit un autre hors

de la pone

trigemina ,

pres du

camplls navalil ;

les

baleau y abordoienl :

iI

élOit filU é dans la lreizieme

region , pavé,

&

entouré de paliClades . e e fUI Auré–

Iien qui l' enferma dans R ome, 10rCqu'

iJ

en étendit

l'enceillle .

11 Y

avoit dans Alhenes des

cmporii wratores ,

dont

les fonaions étoienr de veiller

JI

ce qu'on ne dinribu3t

aucune mauvaiCe denrée daos les marchés ; qu'on y ven–

dit

a

bon poids

&

a

bonne mefure,

&

qu'aucun pani–

cul ier n'enlevftt plus de vio

&

de blf qu'il ne lui en

falloie pour fa conCommalion domdlique : ce qui renoit

élOil acheté par I'élal , pon é dans des magafins ,

&

donné aux pauvres

it

un prix moMré.

E M PO R T

El -

P I E e E , f. m .

en ttrme de B OI<–

tonni,, ;

c'en un fer grav é en creux ,

&

tranchanr, qui

am porle de petils morceaux de veJin de la fi gure qu'

il

~

lui-m eme , quand on le frappe avec le man eau

fur les véJins.

E MP OR T E - P I ECE ,

chez les B Oítrre!;tr! ,

en une

cCpece de ciCeau de fer rond dans toUle Ca longueur ,

creux par I'eurém ité d'en-bas ,

&

ron coupant , dont

on Ce Cen pour pC3liquer des lI OUS dans le cuir . P our

cet e!fel on pofe la partie coupame de cel o Ulil

a

I'en–

droit ou on veUI faire le IrOU;

&

eo frappanr avec UD

maillel Cur la tele de I' innrument , on · coupe le cuir ,

de maniere que la piece ronde qui en Con, m onte le

long de la partie creuCe de l'

emporte

-

pi"e,

&

Cort

par une ouvenure praliquée vers le m ilieu de l' innru–

ment .

11

Y a

che:!.

les Boureeliers plufieurs Con es

d'empor–

tu·piece ,

qui De diflerenr que par leur grolfeur

&

par

la grandeur des pieces qu' ils emportent.

V oytz /es fig u–

res dans la Planfh, du B Ollrrel;er ,

EM-