Table of Contents Table of Contents
Previous Page  506 / 892 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 506 / 892 Next Page
Page Background

·4-78

EMO

procher le plus pres de celles-ci,

&

qu'o.n employe

c~~"

me

leurs Cu.ccédanées , COIl! la m ercurlale, la parletal-

re , la poiréc, la roche,

&

le

Cén~~on .

.

Les rangs de. ces pla..mes

~lnt.

été Mtcr.mmés par pn

c;hoix tres.-gratult

&

u .es.-arbltralre; les olgnous de lIs ,

la

laime, l.

r~cine

de grande confoude ,

&

c.

y auroient

autant de drolt que la

plllpa.rt

de celles-cl;

&

quelques–

unes d'entr'elles au contraire, telles que la pariétaire

&

le féner¡:on, fOn! fort mal placées

iI

coté de la poi–

rée , de la mauve,

&c. Voyez les anicles particu–

lúrs.

Au refle, nous avoüons de bonne-foi que l' erreUf

<lpe nons relevous ici, n'efl pas une erreur importante.

(b )

E

M O L

U M E N

T,

f.

m.

(']uriJprtld. )

terme

de pratique, qui fignifie les protits que quelqu'un tire

de

fa charge ou de fon emploi : on dit qU'ftn

offic;er

&he"he

a

ér¡¡olumenter,

10rCqu'il muhiplie fans nécem–

té les vacatiuns, ou qu'il allonge un proees verbal ou

autre aéle, atin de gagner davantage.

Voy

E p I

e

E

S,

V

A

e

A T ION S,

H

o

N

o

R Al R E S;

F

R A I S

&

S

A–

LAIRES .

(11)

E

M

O

N

e T O

I RE,

f.

f.

(Mldecine)

Ce terme

qui efl tiré dll L atin

emlmgere,

moueher, neuoyer, en

timm les ordures, efl employé pour déligner dallS I'ce–

t:onomie animale, tous vaiUeaux, capal, conduit ou

r.éfer\'oir deflin és , fervir

a

la féparation de quelque hu–

J;Jieur excrémenticielle . Les anciens appelloient les na–

rines

l'émonéloire

du cerveau, parce qu' ils croyoient

que les vairreaux de ceue cavité ont la propriété d'at–

t~rer

les impuretés du cerv eau; on a retenu ce mot,

'luoique dans une fignificatioo difré rente de celle -li .

00

dit

q~e

la peau. les reins, fom les

¿monéloirer

du

corps, parce qu'i1 fe fait par ces organes uo.e fecré–

tion

&

une eKcrétioo aboodautes des humeurs , qui ne

10nr plus propres

i\

aucuo ufage utile dans le corps hu–

lJlain,

&

m eme de celles qui font viciées dans les ma ·

ladies . On oe peut pas dire pnr conCéquent des para–

t.ides , des véficu les féOlinales, qu'elles fon t des

émon–

.aoires,

puifque ces panies oe ferveot qu'a féparer ou

ii.

recevoir du fang des humeurs tres-Uliles dans l'ceco–

n omie aoimale.

1/.

S

E

e

RE

T ION,

E

x e

R E'T I ON ,

&

E

x e

R F'M E N T

f

e

J

EL.

(d)

E

M O

N

DE

R ,

v. aél.

(']ard;nage)

La

fa~on

d'é–

laguer ou

émonder

les arbres qui ne donnent point de

fruit, fa it fur eux le m eme efret que la taille fur les

arbres fru itiers; c'efl par l'élagage qu'on les cooduit,

q u'on leuf doooe une belle forme, uoe

t~te

éleyée

&

graciellCe .

L a fegle générale efl qu'un arbre de haute tige ou

de haute

fut~ie

ne doit avoir qu'll n jet mootant jufqu'a

une certaine hauteur, apres laquelle on lui ¡aifre forOler

fa lete.

On choifit la fecoode année de la poufre d'uo jeuoe

arbre la branche la phJs fo rte

&

la

plus droite ,

&

l'on

COUpt

en pié de bichc tOUles les autres . L orCqu'on fe

tro uye embarrallé dans le choix d' une branche,

il

en

f"" t laifrer deux jufqu'a I'année fuiyame que l'on cou–

pera la moindre; fouveot meme on en laifre trois pOl\[

élever Olieux celle du m ilieu, qui efl la plus droile ;

&

les deux autres dont on arrete la féve, oe feryem qu'

a

l'entretenir par le moyen .d' un blwn pafré eo-travers,

appellé

garrot.

C~s

deux braoches m eureot l'année fui–

van le ;

&

quaorl celle du m ilie u fe peut follteoir d'el–

U-meme, 00 les coupe.

La mei lleure maniere de bien élever

&

drefrer des al·

lées, en de

met tr~

des perches achaque arbre ponr

les conduire;

il

fau t encare faire des treillages groC–

fiers, liés avec I'olier, pour foil tenir les palilTades uo

peu fones,

&

les ferrer de pres des la feconde année

de leur pouae , fans jamais .toucher au montant.

On doit, en élagan t, ne pas eotamer uo arbre des

deux co tés, paree que ces plaies donnant peu de palTa–

ge

:a

féve Par I'écorce que l'on coupe, peuvent l'arre- –

ter

&

fécher la tete, ou la faire geler dans l'hyver . On

m omera les arbres d'étage en .é tage,

&

modérémem,

CraInle des vems , en choififram des faifons pell rigou–

reufes, tdles que la fin de l'auto¡nne o u le commen–

cemem du primems .

(K)

* . ~I'v!O T l O N,

r.

f.

(Gramm. )

mouvement le–

ger,

1.1

fe prend au phyfique

&

au moral;

&

l'on dit :

r:ett~

>10""'l/e m e clluf a

de

I'érnotion'

;1

avoit de

I'é-

m otlon

dans le pon'!

1

.

,

E

M O

T TER , v. aél.

Oardi" age)

c'efl 6 ter

les

lJl~ltMes

¿ eutcerre aHachée,

a

la

racioe d'un arbre.

(J1.)

E . '. HE R)

v.

aél.

en ter/'l'¡e de Maréfpfll,

EMO

'c'~11:

chaíT"er les mouches des chevaux qu'on

ferre .

V.–

y"e:t.

F 'E

R R E R ,

E

M

o u'c

H

o

IR ,

&c.

EMO

U

CHET,

f.

m . c'efl nn nom que les

Tan–

neuys

donnent

a

la queue des bceufs, vaches

&

veaux

qu'il

s

préparent dan& les taoncries .

Ava nt que de meme les cuirs dans I'eau pour lés

faire dégorger, les T anneurs en coupent les carnes, 'Ies

o reilles ,

&

l'émouchet,

c'efl-a-dire la queue, ainti nom–

m ée paree qu'elle fer t

a

ces animaux pout chafrer les

mouches .

Vo)'ez

T

A N N E R •

E

M

o

U

e

H E T ,

f.

m.

Voyet

E

P E R V I E R •

E

M O

U

C

H 01 R,

f. m.

(Manége)

efrece de cou–

venure qui revet toutes les parties du corps du cheva

1

harnaché , qui De fon t ' poiot occupées par la felle; el–

le s'étend par conféqucot fur la croupe, fur l'enco lure

&

fu~

le fommet de la tete,

&

defcend enviran jufque

fur le milieu des faces latérales de ces mémes parties.

Au halU de I'extrémilé antérieure de la portian defli–

née

a

recouvrir I'encolure, font percés dcux trous

11

I'efre! de livrer un palTage aux oreilles de I'animal,

&

ii

fon extrémité pofl érieure pres de la fellene fon t at–

tacbés deuK contre - faoglots que

1'00

arrcte dans des

boucles pres de la poilHe dq

I 'ar~on

de devallt. A \'é–

gard de la ponina qui garna toute la croupe, elle efl

fixée d'lIne part

a

la croupiere, par le mayeo d'une

auache qui efl couCue daos fon milieu ,

&

de I'autre

&

de chaqlle c6té , par d'autres attaches qui la ¡¡em aux

poillies de

I'ar~on

de derriere: elJe fou rnit aum uo paf–

(age

a

la queue . Cette forte de couvenure efl bordée

de toutes part,

&

de ceue bordure qui regne tOUt le

long du corps de l'animal, panent

a

l'encolure

&

a Ja

croupe des efpeces de cardes que oous nommons des

volettes ,

qui defcendent de maniere qu'elles jouem au

m Qindre mouvement, qu'étant portées alors de coté

&

d'autre indifféremment, elles rempliaeot l'intemion

que nous avons

d'émoucher

le chey al, c'efl-a-dire de

le garan tir de I'iofulte

&

de la picquure des mouches ,

&

de challer celles qui I'incommodem . Ces voleues

n'outre-pafrent pas en defcendam

1"

corps de I'auimal ,

&

n'empietent que tres-peu fur fes eItrémités.

Le mot

émol/cho;r

dérive donc de l' urage auque I

ccue couvenure efl confacrée. Quelques perfonoes la

Jlommen t

émollchettcs ,

inais ce terme ne parojt point

adopté; d'autres l'appellem

cha.J!e-mouche ;

d'antres en –

fin ne la connoifrcnt que fou s un nom qui De lui con–

v ient point,

&

qui efl defliné a défigner une

aut~e

for–

te de couverture, puifque c'efl fous celui de

capa-

ra.J!on.

.

11

efl deux fortes

d' émol<eho;rJ;

les uos font

a

mail -

les ou

6lets , les autres font d' un ti!fu fu ivi. Ces der–

niers fe fom ordinairemeot de cou ti,

&

fout plus capables

de fat isfaire l' obj et que nous nous propofons, puifque

les iufeéles dont nous vouloos défendre l'animal, ne trou–

vent poin! comme dans les premiers, des erpaces au–

travers defquels ils puifrem s'infinuer jufque fur les té–

gumeos. Peut-etre que quelqu'un penfera qu'ils ne pa–

reO[ point un cheval antant que les

imouchoirs

11

mail-

les bordés d'or ou d'argent,

&

dollt les voleues fom

de foie; mais j'imagine que l'utilité doit toujou rs etre

préférée aux oroemens;

&

d'ailleurs il n'efl pas impof–

tibie de conflruire des

émo/IChoirs

femblables BUl fe–

conds, d'une étoffe tres-riche, de les border en or, d'y

ajufler des volenes d'or, fi 00 le veut,

&

de

porte~

en '

un

mot

a

cet égard , le luxe

&

la magnifi cence

a

leur

+Os haut dégré.

On

con~oit

au furplus que les

¡mouchoirs

feroient

fort inutiles en hyver . li s oe conv iennem point

a

la

chafre, par la raifon qu'ils réfilleroiem treS-peu dans les

bois, dans les taillis ,

&c.

11

efl aflez commuo de voir dans les provinces des

imot<ehoirs

11

mailles placés fur les harnois des chevaux

de carrolTc .

L es

émollcho;ys

lIfités relativemem aU l cheyauK de

tirage, funt de fimples volenes de cordes qui fom bo r–

dées; on auache aum a la m ufeliere un file t garni de

volett es plus coun es.

L es

mal~chaux

appellem aum

émo/Jchoir,

une queue

de cheva l, jOllant dans un manche de bois auquel elle

efl auachée . .lI s s'en fervem pour faire

émol/cher

l'ani–

mal ¡orCqu'ils le ferrem ou qu'ils praliq uem quelqu'o–

pératiqn: Geue précalltioo efl d'autant plus fage , qu'

il ne lcur ferait pas po ffible de maintenir en élé le che–

val dans un étst de tranquiJlité'néceiTaire,

&

qu'il pour.

roit meme en c tre blelTé , s'ils r¡e preooien t le parti de

le débarrafrer de l'impo[\uoité de ces inf.éles.

(~)

*

E M

O

U

D

RE.

v.

aél.

(I1rt mlch.)

terme como

111Ul1

¡

tous

le~

oUI'riers

ep

m~taux

, qui

;11

font des

in-