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EMO
procher le plus pres de celles-ci,
&
qu'o.n employe
c~~"
me
leurs Cu.ccédanées , COIl! la m ercurlale, la parletal-
re , la poiréc, la roche,
&
le
Cén~~on .
.
Les rangs de. ces pla..mes
~lnt.
été Mtcr.mmés par pn
c;hoix tres.-gratult
&
u .es.-arbltralre; les olgnous de lIs ,
la
laime, l.
r~cine
de grande confoude ,
&
c.
y auroient
autant de drolt que la
plllpa.rtde celles-cl;
&
quelques–
unes d'entr'elles au contraire, telles que la pariétaire
&
le féner¡:on, fOn! fort mal placées
iI
coté de la poi–
rée , de la mauve,
&c. Voyez les anicles particu–
lúrs.
Au refle, nous avoüons de bonne-foi que l' erreUf
<lpe nons relevous ici, n'efl pas une erreur importante.
(b )
E
M O L
U M E N
T,
f.
m.
(']uriJprtld. )
terme
de pratique, qui fignifie les protits que quelqu'un tire
de
fa charge ou de fon emploi : on dit qU'ftn
offic;er
&he"he
a
ér¡¡olumenter,
10rCqu'il muhiplie fans nécem–
té les vacatiuns, ou qu'il allonge un proees verbal ou
autre aéle, atin de gagner davantage.
Voy
E p I
e
E
S,
V
A
e
A T ION S,
H
o
N
o
R Al R E S;
F
R A I S
&
S
A–
LAIRES .
(11)
E
M
O
N
e T O
I RE,
f.
f.
(Mldecine)
Ce terme
qui efl tiré dll L atin
emlmgere,
moueher, neuoyer, en
timm les ordures, efl employé pour déligner dallS I'ce–
t:onomie animale, tous vaiUeaux, capal, conduit ou
r.éfer\'oir deflin és , fervir
a
la féparation de quelque hu–
J;Jieur excrémenticielle . Les anciens appelloient les na–
rines
l'émonéloire
du cerveau, parce qu' ils croyoient
que les vairreaux de ceue cavité ont la propriété d'at–
t~rer
les impuretés du cerv eau; on a retenu ce mot,
'luoique dans une fignificatioo difré rente de celle -li .
00
dit
q~e
la peau. les reins, fom les
¿monéloirer
du
corps, parce qu'i1 fe fait par ces organes uo.e fecré–
tion
&
une eKcrétioo aboodautes des humeurs , qui ne
10nr plus propres
i\
aucuo ufage utile dans le corps hu–
lJlain,
&
m eme de celles qui font viciées dans les ma ·
ladies . On oe peut pas dire pnr conCéquent des para–
t.ides , des véficu les féOlinales, qu'elles fon t des
émon–
.aoires,
puifque ces panies oe ferveot qu'a féparer ou
ii.
recevoir du fang des humeurs tres-Uliles dans l'ceco–
n omie aoimale.
1/.
S
E
e
RE
T ION,
E
x e
R E'T I ON ,
&
E
x e
R F'M E N T
f
e
J
EL.
(d)
E
M O
N
DE
R ,
v. aél.
(']ard;nage)
La
fa~on
d'é–
laguer ou
émonder
les arbres qui ne donnent point de
fruit, fa it fur eux le m eme efret que la taille fur les
arbres fru itiers; c'efl par l'élagage qu'on les cooduit,
q u'on leuf doooe une belle forme, uoe
t~te
éleyée
&
graciellCe .
L a fegle générale efl qu'un arbre de haute tige ou
de haute
fut~ie
ne doit avoir qu'll n jet mootant jufqu'a
une certaine hauteur, apres laquelle on lui ¡aifre forOler
fa lete.
On choifit la fecoode année de la poufre d'uo jeuoe
arbre la branche la phJs fo rte
&
la
plus droite ,
&
l'on
COUpt
en pié de bichc tOUles les autres . L orCqu'on fe
tro uye embarrallé dans le choix d' une branche,
il
en
f"" t laifrer deux jufqu'a I'année fuiyame que l'on cou–
pera la moindre; fouveot meme on en laifre trois pOl\[
élever Olieux celle du m ilieu, qui efl la plus droile ;
&
les deux autres dont on arrete la féve, oe feryem qu'
a
l'entretenir par le moyen .d' un blwn pafré eo-travers,
appellé
garrot.
C~s
deux braoches m eureot l'année fui–
van le ;
&
quaorl celle du m ilie u fe peut follteoir d'el–
U-meme, 00 les coupe.
La mei lleure maniere de bien élever
&
drefrer des al·
lées, en de
met tr~
des perches achaque arbre ponr
les conduire;
il
fau t encare faire des treillages groC–
fiers, liés avec I'olier, pour foil tenir les palilTades uo
peu fones,
&
les ferrer de pres des la feconde année
de leur pouae , fans jamais .toucher au montant.
On doit, en élagan t, ne pas eotamer uo arbre des
deux co tés, paree que ces plaies donnant peu de palTa–
ge
:a
féve Par I'écorce que l'on coupe, peuvent l'arre- –
ter
&
fécher la tete, ou la faire geler dans l'hyver . On
m omera les arbres d'étage en .é tage,
&
modérémem,
CraInle des vems , en choififram des faifons pell rigou–
reufes, tdles que la fin de l'auto¡nne o u le commen–
cemem du primems .
(K)
* . ~I'v!O T l O N,
r.
f.
(Gramm. )
mouvement le–
ger,
1.1
fe prend au phyfique
&
au moral;
&
l'on dit :
r:ett~
>10""'l/e m e clluf a
de
I'érnotion'
;1
avoit de
I'é-
m otlon
dans le pon'!
1
.
,
E
M O
T TER , v. aél.
Oardi" age)
c'efl 6 ter
les
lJl~ltMes
¿ eutcerre aHachée,
a
la
racioe d'un arbre.
(J1.)
E . '. HE R)
v.
aél.
en ter/'l'¡e de Maréfpfll,
EMO
'c'~11:
chaíT"er les mouches des chevaux qu'on
ferre .
V.–
y"e:t.
F 'E
R R E R ,
E
M
o u'c
H
o
IR ,
&c.
EMO
U
CHET,
f.
m . c'efl nn nom que les
Tan–
neuys
donnent
a
la queue des bceufs, vaches
&
veaux
qu'il
s
préparent dan& les taoncries .
Ava nt que de meme les cuirs dans I'eau pour lés
faire dégorger, les T anneurs en coupent les carnes, 'Ies
o reilles ,
&
l'émouchet,
c'efl-a-dire la queue, ainti nom–
m ée paree qu'elle fer t
a
ces animaux pout chafrer les
mouches .
Vo)'ez
T
A N N E R •
E
M
o
U
e
H E T ,
f.
m.
Voyet
E
P E R V I E R •
E
M O
U
C
H 01 R,
f. m.
(Manége)
efrece de cou–
venure qui revet toutes les parties du corps du cheva
1
harnaché , qui De fon t ' poiot occupées par la felle; el–
le s'étend par conféqucot fur la croupe, fur l'enco lure
&
fu~
le fommet de la tete,
&
defcend enviran jufque
fur le milieu des faces latérales de ces mémes parties.
Au halU de I'extrémilé antérieure de la portian defli–
née
a
recouvrir I'encolure, font percés dcux trous
11
I'efre! de livrer un palTage aux oreilles de I'animal,
&
ii
fon extrémité pofl érieure pres de la fellene fon t at–
tacbés deuK contre - faoglots que
1'00
arrcte dans des
boucles pres de la poilHe dq
I 'ar~on
de devallt. A \'é–
gard de la ponina qui garna toute la croupe, elle efl
fixée d'lIne part
a
la croupiere, par le mayeo d'une
auache qui efl couCue daos fon milieu ,
&
de I'autre
&
de chaqlle c6té , par d'autres attaches qui la ¡¡em aux
poillies de
I'ar~on
de derriere: elJe fou rnit aum uo paf–
(age
a
la queue . Cette forte de couvenure efl bordée
de toutes part,
&
de ceue bordure qui regne tOUt le
long du corps de l'animal, panent
a
l'encolure
&
a Ja
croupe des efpeces de cardes que oous nommons des
volettes ,
qui defcendent de maniere qu'elles jouem au
m Qindre mouvement, qu'étant portées alors de coté
&
d'autre indifféremment, elles rempliaeot l'intemion
que nous avons
d'émoucher
le chey al, c'efl-a-dire de
le garan tir de I'iofulte
&
de la picquure des mouches ,
&
de challer celles qui I'incommodem . Ces voleues
n'outre-pafrent pas en defcendam
1"
corps de I'auimal ,
&
n'empietent que tres-peu fur fes eItrémités.
Le mot
émol/cho;r
dérive donc de l' urage auque I
ccue couvenure efl confacrée. Quelques perfonoes la
Jlommen t
émollchettcs ,
inais ce terme ne parojt point
adopté; d'autres l'appellem
cha.J!e-mouche ;
d'antres en –
fin ne la connoifrcnt que fou s un nom qui De lui con–
v ient point,
&
qui efl defliné a défigner une
aut~e
for–
te de couverture, puifque c'efl fous celui de
capa-
ra.J!on.
.
11
efl deux fortes
d' émol<eho;rJ;
les uos font
a
mail -
les ou
ií
6lets , les autres font d' un ti!fu fu ivi. Ces der–
niers fe fom ordinairemeot de cou ti,
&
fout plus capables
de fat isfaire l' obj et que nous nous propofons, puifque
les iufeéles dont nous vouloos défendre l'animal, ne trou–
vent poin! comme dans les premiers, des erpaces au–
travers defquels ils puifrem s'infinuer jufque fur les té–
gumeos. Peut-etre que quelqu'un penfera qu'ils ne pa–
reO[ point un cheval antant que les
imouchoirs
11
mail-
les bordés d'or ou d'argent,
&
dollt les voleues fom
de foie; mais j'imagine que l'utilité doit toujou rs etre
préférée aux oroemens;
&
d'ailleurs il n'efl pas impof–
tibie de conflruire des
émo/IChoirs
femblables BUl fe–
conds, d'une étoffe tres-riche, de les border en or, d'y
ajufler des volenes d'or, fi 00 le veut,
&
de
porte~
en '
un
mot
a
cet égard , le luxe
&
la magnifi cence
a
leur
+Os haut dégré.
On
con~oit
au furplus que les
¡mouchoirs
feroient
fort inutiles en hyver . li s oe conv iennem point
a
la
chafre, par la raifon qu'ils réfilleroiem treS-peu dans les
bois, dans les taillis ,
&c.
11
efl aflez commuo de voir dans les provinces des
imot<ehoirs
11
mailles placés fur les harnois des chevaux
de carrolTc .
L es
émollcho;ys
lIfités relativemem aU l cheyauK de
tirage, funt de fimples volenes de cordes qui fom bo r–
dées; on auache aum a la m ufeliere un file t garni de
volett es plus coun es.
L es
mal~chaux
appellem aum
émo/Jchoir,
une queue
de cheva l, jOllant dans un manche de bois auquel elle
efl auachée . .lI s s'en fervem pour faire
émol/cher
l'ani–
mal ¡orCqu'ils le ferrem ou qu'ils praliq uem quelqu'o–
pératiqn: Geue précalltioo efl d'autant plus fage , qu'
il ne lcur ferait pas po ffible de maintenir en élé le che–
val dans un étst de tranquiJlité'néceiTaire,
&
qu'il pour.
roit meme en c tre blelTé , s'ils r¡e preooien t le parti de
le débarrafrer de l'impo[\uoité de ces inf.éles.
(~)
*
E M
O
U
D
RE.
v.
aél.
(I1rt mlch.)
terme como
111Ul1
¡
tous
le~
oUI'riers
ep
m~taux
, qui
;11
font des
in-