,
EMO
inflrumens tranchans, mais Cur-toue
a
ceu! qui
j'
em–
ployent le fcr
&
I'acicr; c'efl former
ií
ces inflrumens
le Iranehant
a
l'aide d'une meole . qui touene Cur elle·
meme,
q l1'Ol1
arroCe avec de l'eau,
&
fur laqueHe on
appuie l'inflrument
a
émolldre.
Ceue opéralion n'efl
pas facile,
&
il
Y a peu d'ouvriers qqi facheO!
émoll–
dre
fupérieurement. La difficuleé augmentane
:l
mefu –
re que la piece augmeme; perfonne ne fauroie mieux
émuttdre
que les ouvriers qui palfent au mouleau les
lames d'épée.
P ajJ" a1l mordea" ,
parmi les ouvriers,
c'efl
émo" d,. .
11
faut avoir acquis l'habitude de mou–
voir d' un mouvement uniforme, une longue furfa–
ce fur une autre,
&
de ménager fa prefEon de manie–
re qu'il
y
ait uniformilé dans les panies enlevées par la
meule ,
,&
que toute la furfaee
émorel"e
foit parfaiee–
mene égale .
E M O U
1,
(G/og. modo
)
port de la Ch ine fitué
dans la provinee de Fokien;
iI
s'y faie un graud eom–
merce.
L ong.
136, 40.
lato
24, 30.
• E
M
O U S S E R, v. aa .
(I1rt méeh.)
il Ce die de
IDUS les corps aigus
&
Iranchans; c'eer de l'aaion de
les rendre moins aigus
&
moius tranehans, ou de leur
Ótcr entierement la poime
&
le eranchant; ce qui fe
¡aie, ou en calfane, ou en arrondilfant.
EMOUSSER,
V.
aa, fe die dans
I'art militai–
re,
des angles d'un baeailIon dont on retranche les poin–
tes .
Si I'on
émo,.¡re
les angles d'un bataillon quarré,
il
en réCulte un baeaiHon oétogone.
On
émo,~rre
les angles d'un batailIon 10rCqu'i1s font
aigus, afi n de pCluvoir lui faire faire feu plus aifément
d~
tous cÓtés,
&
metrre
Ces
aug les en état de faire u–
ne meilleure défenCe.
00
peut
émo,.¡rer
les angles d'uo bataillon quarré,
en prcnant fur chacun un peloton quarré que 1'00 ré–
duira en triaogle, doot la différence du nombre d'hom–
m es de chaq ue rang foie deux, c'efl -a-dire que le pre–
m ier terme, ou le premier rang Coit un, le Cecond
3,
le quatrieme
5',
&e. Voyez
BATAtLLON TRIAN–
G U
L Al RE.
Mais en obfervant de faire
(dit M. Bot–
léc,
Et"des militai,.es) le eóté ,extérie",' OU grand eó–
~I
infenfiblement cottrbé
&
non pas droit paree '{ue
l.
bataiJ/on étant piein, on ne pmt ree"ler /e fo/aat
de {'angle dlt peloton dans l'al1gle rentrant
.lit
batail–
/....
(Q)
E M1J U S S E R,
CJardil1.)
ea Óter avec le cou–
teau, de grolfes brolfes, ou des torehons de paille , la
mOlllfe qui s'attache
a
la tige des arbres.
11
fau! faire
cet ouvrage apres la pluie, ou le matin
a
la roCée; a–
lors la mou(fe qui efl uoe vraie galle qui les empé–
che de grofEr, fe détache plus facilemem que dans un
tems fec, oa eo frolant trop fore il y auroie rifque d'é–
corcher l'arbre .
(K)
*
EMOUVOIR,· v. aa.
(Gramm . )
e'eO: como
muní.quer ou reeevoir da mouvement; il Ce prend au
phyJique
&
au moral;
&
1'00
dit, la mer eommence
a
s'émouvoir;
j'cn ai le creur
ému;
le philofophe ne
s'émettt
pas facilement .
EMPAILLER, v. aa.
(Jardin . )
Ce dit des
cloches en les retirant de delfous les couches,
&
les
embollant les unes dans le$ autres avee de la paille eD–
tre deux pour les emporter , On
empaille
au fE des piés
d'artichaux
&
de cardons pour les fai re blanchir.
Souvene pour préferver la tige d'uo 8rbre de l'ardeur
du Coleil, Cut·tout des terralfes
&
endroits élevés , en–
tourés de murs, on
l'empaiJ/e
avec de loogues gerbes.
(K)
EMPALEMENT,
f.
m.
(Bot. )
ea la panie
la plus extérieuee de la /l eur qui la couvre toute entie–
re, avant qu'elle foit écloCe,
&
qui lui Cert enCuite
comme do fupport : on le nomme en latin
perian–
thium ,
parce qu'il regne tout au-tour de la /leur. Quel–
ques-u ns l'appellent
ealiee;
mais ce n'efl pas
ta
le-ca–
lice , car le ealice a la leme , efl une coupe ou godet
creux que forme le
pérjanthe
00
empalement ,
duquel
fonent les autres panies de la Beur.
II Y
a des tleurs
dont les pétales one une bafe ferme
&.
afIurée autant
<Ju'il le faut polir les Coutenir ,
&
qui par ceue raifon
n'ont pas befoin d'
empal,ment
ou de
périanthe;
au(fi la
nature ne leu r en a-t-elle point donné, comme on le
voit dans la tulipe; cependane ces Bcurs om un calice
ou godet .
Voyez
F L E
U
R
&
CAL I e E,
A rtjcle de
M.
le Chevaner
DE
J
A U C
°
U R T .
E
M P
A
L E M
E
N T,
(Hift.)
fupplice affreux qui
e~
d'ufage en Turqoie.
L 'empa/munt
s'exécute en fal–
fant entrer. une broche de bois par le
fondem~nt,
&
la
falfant fortlr par-derrous l'ailfelle.
EMP
479
Pour
·. mpaler
un malheureux, on le couche ven.
tre
:i
terre , les mains liées dereiere le dos; on lui en–
dolfe le bafl d'uo fine Cur lequel s'alfeie un valet de
bourreau afin de le bien alfuj ettir, tandis qu'u n aUlre
lui tient le viragc contre terre, avee les deux maios
qu'il lui appuie fon ement fur le col; un troifieme luí
fend le derriere de la culotte avec des eiCenux,
&
lui
enfonce un
pal,
c'ea-a·dire une efpece de pieu, dans
_ le fondement; ce pieu ea une brQehe de bois qu'i!
faie avancer ave;¡: les maios autant qu'il peut; enCuite
un quatrieme tíourreau charre eette broche avec un
maillet, jufqu'a ce qu'elle forte par la poitrine ,
Oll
fOllS l'ailfelle: entin on plante la breche toure droite.
C'efl ainfi qu'eo traite les CaYos ou Grecs révoltés
qui ont commis quelque meurtre en Tuequie ,
&
qu'
00 prend fur le fait; apres le Cuppliee,
li
ces malheu–
reux vivent 'eneore, la populaee les infu lle, bien leil1
de les exhorter
a
Ce faire Mufulmans. Les Tores fooe
Ji perruadés qu'un homme qui a commis un grand cri–
me, efl indigne d'Btre MuCulman, que lorfqu'un Mu–
Culman efl condamné
a
mourir, perConne ne l'afEae.
paree qu'ils croyent que C<;ln feul crime. l'a reodu
jauur,
c'efl-a-dire infidele
&
chrétien.
Voil:l dés faits rapportés par M. de Tournefort; ils
entralneront bien des réflexioos fur un peuple chez qUl
regne un Cupplice aufE cruel que
l'empalement,
&,
che'/;
leq uel il n'excite aueune pitié; tandis que ce meme peu–
ple nourrit en faveur d'une faulfe rél igion,
un~
idée
(j
noble
&
Ii
grande, qu'il femble qu'il n' y auroit qu'u–
ne religion divine qui d6t J'infpirer
a
Ces Ccaateurs.
l'1r–
ticle de M. le Cheva/i.,
DE
J
A U C O U R T .
EMPAN,
Voyez
AMPAN.
E MPASTELLER,
Voyez
A~tPASTEL
L E R.
E M P A N A G
E,
f. m.
(Jurifprud.)
efl dit eo
quelques cndroits pour
apanage,
comrne en la coutume
de Senlis,
arto
66,
'l"and le dltehé de V alois fut bail–
té
""
dI/e d'O rléans, p ar
empanage ,
&e. Voyez
A–
P A N A
C,
E .
(A)
EMPANNON,
r.
m .
(Charpent. )
cfl un che–
vron qlli ne va pas juCqu'ao haut du faite:
~s
qlli
doit
~ere
alfemblé
a
tenon
&
mortoiCe dan>
l'arr~tier
do.
coté des aroupes
&
loopan .
E
M P
A N
o
N,
r.
m.
(Charron . )
Ce font les extré–
mités poflérieures des cótés du brancart qui palfent
outre le lilfoir de derriere,
&
qui COOl ordinairemene ar:
rondies; ces pieees
re~oivent
les eonColles de fer qUI
foutiennent les moutons de derriere.
Voyez les fig"–
res des Charro([eJ , PI. dlt Sel/ier.
EIYIPAQUETER,
V.
aB:.
(Commeree)
mettro
quelque chofe en un paquet,
voyez
P A
Q
U
E T .
Il
fe
dit paniculierement des marchandifes que, fcloo l'cCpe–
ce, on
empa'{ttete
dans des toilettes ou dan> du ·papier -
Diélionn. de Commeree, d. Trév.
&
Chambers ..
~
G)
E M
PAR A G
E,
adj.
(Juri[p.)
veut dire '{""
efo
,mi
ti
fon parei!;
une tille¡
em"aragée
noblement dans
les coiltnmcs d'Anjou
&
du Maioe,
&
autres fembla–
bIes, efl ceHe qui efl mariée Cu ivane fa condition: c'e(\:
la mcme chofe que ce que d'autres coí\tumes appellent
.
appáragée.
(11)
EMPARLIERS,
r.
m. pi.
(J"'ifp:) pa.rliers
ou
amparliers,
efl le nom que I'on doonolt. aoclenne–
men! aux avocats plaidans comme on le vOlt dans les:
anciennes chartes
~ou[Um~s,
flyles
&
prariques. Ce.
nom étoit relatif
a
leur profefEon qui efl de pader en
public; ils ont aufE été appellés
contertrs
ou
plaldeurs.
clama$ores. Voj. le g/QjJaire de
Ragueau, au mm
Em–
¡ arlien. (A)
E
M P A T E M E N T
dans plufieurs arts , elt fy–
nonime
a
patte,
a
pié , & e.
aiofl on
di~
l'empatemene
ou
les r",ina,,""
pour
le pié d',me grrte .
E
M P A T E M E N T
f.
m.
m
Arehiteél"re,
e'
ea
u–
ne plus ' épailfeur de'
ma~onnerie ,
qu' on lailfe devant
&
derriere dans la fondation d'Ull mllr de faec.
(P)
E M P A
TER,
v.
na.
( Marine)
ou
faire des. em–
pat","s
c'efl mettre
les
deux bouts de deux pleces
de bois' l'un
a
coté de l' autre,
&
les faire joindre.
un
.
P
.
.
r.
'fi
E
M P A TER
terme de emtttre,
qUl
IlgOI le
meltre
b<aueoup de eo;,!e"rs,.
foie en
~ne
fois, roie en
p.lu–
lieurs ,
fitr
ce '{u on pernt.
o.n da:
Ce ttlbleatt
ef!.
bren
emp~ té
bien nOftrri de eouleur.
E mp',;ter
fe dit encore lorrqu'on met les couleurs Cur
un tablcau, chacunc
a
la place qui eonvieOl, fa ns les
meler o u fondre enfemble. On dit:
Cette téte n'eft
qtt'empatée.
Diélionn. de Peint .
(R)
E.M
P
A T E
Ro,
(CuiJine )
c'en roettre en pate. Pour
cet