Table of Contents Table of Contents
Previous Page  499 / 892 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 499 / 892 Next Page
Page Background

E'MB

11 paroi tra Cans doute lingulier que j'entrepreone d'en–

, ichir I'hippiatrique d'uoe opératioo' jufqae ici unique–

mem réCervée • la Chirorgie , Si I'otl compare cepeo–

d3m les difficuhés qu'elle préCeme ,

&

les craimes qu'

elle in fpire naturellemeot

aUI

praticiens les plus hardis ,

lorfqu'il s'agit de

la

tenter Cur une femme, dans I'in–

teOlion de Cauver

la

mere

&

I'enfant, ou I'un ou I'au–

tre , avec la facili té

&

I'aaaraoce que le maréchal doit

avoir eo la pratiquaot Cur la jumeot; je (uis perCuadé

qu'elle trouvera parmi nous autam de partiCans qu'el–

le a eu de cantradiéleurs relativemeot

:i

l'eCpece hu·

maioe .

Le cas dans lequel je la propoCe n'ell pas préciCé –

meot celui ou le fétus a UDe pe ioe infinie

a

fon ir par

le vagin: je

la

eonfcillerois principalement daos la cir–

con llanee ou la mere prete

11

meme bas, fer oit furpri–

fe par une maladie formidable

&

defefpérée; alors il

me

lemble que fans attendre I'événement funelle dom oous

portons un prognollie julle

&

alfúré,

00

poureoit ai–

fément fe difpenfer d'abandonoer le poulaio

a

Coo Con.

Pour en faire I'extraélion, renverfe'L la jument avee

tOUtes les préeautions pom,bles ; on la ca uchera Cur le

dos,

&

on I'arru jenira de maniere que ni le maréchal

ni fes aides puierent en

~tre

bleerés. Faites enruite one

incilioo cruciale

11

la partie moyenne

&

inférieure de

I'abdomen; cette incilioo

Cera

d'eoviron un pié

&

de–

mi ,

&

Ce tcrminera aUI os pubis: Le s gros inlellins fe

préCeoteroO! incontellablement,

&

les efforts oceauon–

lIés par les vives dooleors auxquelles la joment Cera en

proie, les pouereront encore hors de la capacité. Fai–

tes-les done éearter , vous appercevrez biemÓt I'utérus;

pratique'L-y une ouverture qu i reponde

a

la premierc;

mais ufe? de beaucoop de cireonfpeélion pour ne pas

porter atteime au poulaio: ouvee? aurritÓt eocore les

membraoes qui le ren.ferment, les eaux qu'clles con–

tieon ent s'¿paocheront,

&.

vous, retirere? Cur le champ

l'animal .

Cette opératioo oous impore oécerrairement I'obliga–

tion d'en pratiquer une (econde promptement

&

r.1ns

différer ,

11

s'agit de couper le cotdoo qui le tient aC–

CUJwi au placenta ,

&.

d'en faire la ligature. D i:s le pre–

mie r ioOam de Ca naiflauce , I'homme paye uoe Corre

de tribut

11

la chirurgie, par le beCoin qll'il

a

de la

maio du chirurgien; fans cette feélion

&

Cans cette Ii–

gature, il ue fubíilleroit en efret que quelques momens.

La oature, dan's les animaux, a pourva

a

cet incon–

vénient eo Cuggéraot

a

la fe melle qui met bas, I'in–

Oinél de

m~cher

le cardan ombilical pour le couper:

elle oe fauroir y parvenir qu'apres un ccrrain tems,

atlendu la confiflaoce

membraneuf~

de ce meme ca r–

don,

&

la force de foo tieru :

&

ce u'ell que paree

qu 'i1 a été extremement froieré

&

contus, que les pa–

rois des arreres ombilicales foO! affailfées

&

prifes les

unes daos les aottes; de maoiere que leur cavité étant,

pou r, aiofi dire effacée , le faog oe peur plus fe frayer

nucone ierue en-dehors lorfque la Ceélioo a été faite.

lci oous devons agir au d{faut de la mere Ijui n'e–

xille plus;

00

Ce munira d'une E)uantité fuffi fante de gros

ti l que

1'00

plicra en cinq ou

fi x

doub ies de la lon–

gueur d'environ UD pié,

&

que

1'00

aura eu Coio d'ar–

r~ter

aux deux extrémités par un meud

a

chacune d'el–

les. Ce fil aiofi préparé, on Iiera le cordoo

a

eov i–

ron qoatre ou cinq pouces du corps du poulaio, de

fa~on

qu'il oe foit oi trap oi trap peu Cereé; la ligature

maincenue par des doobles nreuds répétés

11

mefure des

entonillemens,

0 0

coopera le eordoo trois pouces au-def–

fous,

&

1'00

obfervera que cette CeélioD oe Coit Cuiv ie

d'aucune effuuoo de fang: u

1'00

eo

apper~oit,

00

ref–

ferrera les fil s"

&

les trois pouces de longucur que

I'on laiere en-dcera, ferviront

a

placer uoe fecoode li–

gatore, u la premiere étoit abfolument ioCofliiaote. Du

relle ce D'ell que par cette raifoo que j'ai

fixé

en quel–

qoe Corte les mefures; car

¡¡

quelque dillance que foient

raites

&

la ligature

&

la feélioo, la nature fur laquelle

noos devons oous repofer du Coi n d'achever

&

de per–

feélionDer I'ouvrage, opere toajours la Céparation du

cordoo

11

fa fonie de I'aooeau ombilical,

&

au oivcau

du tégoment ; eette Céparation a lieu en huit

00

di" jours

plus ou moios ,

&

oous devoos graiercr I'excédent du

cordoo, avec du beurre, du fandoux ,

&c.

. On

eon~oit

au Curplus, que le

fucc~s

de

I'embryul–

kit

dépend de notre attemion

11

préveOlr la mon de la

jument , Plus nous lltteodons , plus le fétus eO: débili–

té;

&

u la mere eO man e il eO: cerraio que oous a–

vons .d'auta."t moios de tem;

a

perdre, que le pou laiD

ne

I~t

furvlvrpit que quelques in liaos .

11

De Cera plus

qu

0 1001

eofio, que de. procorer

a

l'

eofant les moyens .

EME

471

de s'alaiter,

&

d' entreteuir uoe vie que le maréchal

vie", en quelque

fa~on

de lui rendre.

( e )

E M BU E,

r.

f.

Voya,

E

M

n

O I R E (

Peinture ).

E M BU

S CAD

E ,

f.

f. (

A re milit.)

c' ell une

troupe de gens armé" cachés , dans un bois, un ravin ,

un faflé,

&c.

poor furprendre d'autres troupes qui doi–

veO!

p~erer

da'ns le

m~me

lieu ;

&

qui ne Ce doutant

point d'ctre 3ttaquées, «lO t fu rprifes

&

défaites aiCé–

ment.

00

appelle aum

embufcade,

le lieu ou les trou–

pes fom cachées.

Les remedes

&

les précaotions poor oe pas tomber

dans les

embuf<adel,

font faci les

11

trou"er.

11

f3m ne

poin! marcht r avec trap de fécorité, q¡ais s'avaneer eo

ordre de bataille ,

&.

en faifan! reconoaltre le tereein

devaO! foi

3

droite

&

a

gauche par de petits détnche–

mens . 1I faut charger des officiers intelligeos

de

ces

détachemens, afio que touS les lieux par ou IG troope

dait paercr, foient fouillés exaélemeot.

11

n'y en

a

au–

cun

a

l' abri des

emb1!fcadu ,

paree que le tcreeio

a

beau etre uni, il s'y reocontre toajours quelques iné–

galités, comme de petites élevations, des chemins

creux,

&c.

dont I'ennemi peut protiter pour fe cacher.

JI

ell d'autant plos important

ii

UD officier qui cam–

mande uoe troupe , de bien preodre fe s précautiotTS Cur

ce fujet , que celui qui tombe dans une

em{mf<ade ,

fourn il, dit

M .

Defol:rrd, un fond inépui(able des

chanCons, de plair.1nteries

&

de bons mots qui ne fi–

oiereot poiot;

&

cela ,

dit cet auteor,

parce 'lit' il n'

y

a 'fue del fotI

Otl

de [rano ItourdiJ 'I"i p1li1!cnt

y

donner.

(Q)

. E M 13 U V E R,

( Marlchall. ) Voy ez

A

n

RE

u-

v

E R.

.

E M E N

D A L

S,

f.

m.

(Comm.)

c'eO un vicox

mot dont

00

fe Cert encare eo Angleterre dans les

comptes de l'iDoer - temple, ou taO! d'

inlmemi"'''

3U

bou t d' un compte, ugnifieot

tant danI la ban,!ue

OU

danI le [ondl de cette (oci<té,

pour la réparatiotl des

pert es qoe

1'00

a faites, ou pour d'autres bcfoins.

EMEN DANT,

(JurifPr . ) 'Voyez ci - aprh

E–

Mf!NDER.

EMENDATIO PANIS ET CER EV ISI /E,

(Commeree)

c'cll ce que l' on appelle eo Angletrree

l'ajJife dI/ pain

&

de la biere,

ou I'amorité qui don–

ne iufpeélion fu r le poids

&

les meCures de ces dcn–

rées , afi n de les régler, ou de corriger celles qui Can!

défeél ueufes .

Voyez

A

s

S

I

S E .

E M E N

DE,

(J"rifpr. )

ancieo terme qui' fé trou–

ve dans pluueurs coammes, pour

amende,

comme . –

mende d'appel, de tofi-entrée; émende co!it1lmiere ,

é–

mende de gage . Vo)'ez

A

M E "D f!,

&

le glPifaire de

M.

de Lauder.,

au

mot

Emende.

CA)

E M

E

N

D

E R,

v. aél.

(Jurifprlld.)

fignifi'e

corr;–

ger, rlformer.

Le jUl!¡e d'appel qui iufirme la feO!en–

ce d'uo juge infériear, Ce fert du terme

¿mendant,

c'ell-a-dire

(orrigeant la fentence dont efi appel;

&

en–

Cuice ell le oouveao jugemeO! que faic le joge d'appel .

V oyez

A

PI' EL,

1

N F I R M'E R,

J

u

G E,

P

R

f! 11

I E

R

) U G E,

S

E N T E N

e

E .

CA)

E M E R A U

DE,

f. f.

( Hifl. nato Li thol.) {mara.

.

gduI,

pierre précieofe tranfparente , de couleor verte,

fans mélange d' aucuoe autre cooleor,

& ¡, -

peu - pres

de meme dureté. que le cryOal. Par ces

caraéler~s

il

ea

aiCé de dillinguer

l'lmeraude

de tou te autre pleree

verte,

&

meme du diamaDt qui auroit une couleur ver–

te aum belle que

I'émeral/de

.

De que lque couleur que

le diamaO! puiere

~tre,

on le

re~onno1t

aifément

a

fon

éclat

&

¡¡

fa dureté.

Vo)'<z

DI

A M A N T .

L'aigue ma–

rine eO: d'une couleur melée de verd

&

de bleu.

Vo–

yez

A t

G U E M A R

I

N E.

L e péridot eO d' une cou–

leur melée de verd

&

de jaune.

Voyez

P

E.' R

t

DO T .

L'émeraud.

ell la feule de toutes les pierees

préci~u­

Ces occidentales

&

orien tales , qui foit verte fans mé–

lange d'autre couleur,

/~

ce o

'~II

le

bJat~c

qui (e trou–

ve dans les

Ime"!fIdel

Imparfattes; car II y a des cry–

lIaux

d'lm""ude

qui foo t en 'partie blancs

&

eo partie

verds ou qoi ont différeO!es te intes

d~

verd plus ou

moios ' foncé . L es cryllaux d'

Imerar/de

ont, . comme

ceux du cryOal de 'rache " la

~gore

d'

u~e

colonne

a

ti x

faces: mais au lIeu d aVOtr une pOlllte

a.

chaquc

boot elles fon t terminées par uoe face hexagooc.

Pr~Cque

toUS les

a~teurs dillingoet~t

les

im,~ar~del

eo

orientalel

&

en

oc"dmtalu.

lis dlfent qoe I ollen–

tale eO d'uo verd gai; qu'elle a une grande dureté,

&

uo grand éelat qui Ce CoOtient

l' ombre

&

il

la

10-

miere de la ehandelle . Aujourd'hui on ne voit aucuoe

Imerallde

orientale; s'iI

y

eo a, elles font d'uoe rare–

e~treme .

Les auteues qui en parleot , De convien-

neo'