•
EMB
100
~ns
34
mois de
30
jours
&
4 de
31
jours,
&
qu'
au bOUI de fix liecles
il
faudroil encare ehanger eel or–
drc, paree qu'il relle
4
heures
21
minules, quí,en fix
licel es fOil! environ un jour.
(O) .
E
M BO L O N,
(Are milie.)
dirpofilion de Irou–
pes chez les aoeiens, rangées Cur peu de front
&
beau–
coup de hauleur.
V oyez
C O
J
N •
(Q)
E M B.O L U S,
(
H),d,..)
lerme lalin qui répond
a
pifiO/1. VO)'e:?:.
P
J
S T
o
N .
E M B
o
N PO I N T ,
C.
m. (
_~!f,d. )
ce mOl s'ell
furmé dI! trois diélions fran<;oiCes: de la prépolilion
en
donl
1'"
Ce change en '" devant
b,
de l'adjeélif
bon ,
&
du lübllantif
poine;
de Cone
qu',mbonpoint
lignifie
j'¿eae d'1",e p,,¡onnc 'fui ef/ e·" ban point
,
e'ell-~-dire
en bm état, m hon"e fa"eé .
Quelques-uns é cri vell!
embompoint .
H ippocrate donoe uoe trc¡ -belle deCcription de
l'em–
bunpoi/1e
(
pr,ecept.
jx.
1
f e'f"
);
il le fail conlifler
daos une dirpofi lion nalurclle bien proportionnée de
IQutes les parties du corp" qui fonl pleines de bons
JiJcs, dans un julle rappon avee les forces des folides
qui les eonliennen!, dans une vigueur ferme
&
eon –
Ilante,
&
dans uoe facilité
a
I'exerciee des foo'élions
'lui ne s'altere pas aifémem. Hippocrate élablit aum que
pour ¡.ollir d'un
embonpoint
complet,
opeandIJ ef/
&
~iufmodi
diJpojitio 'ftl<l! aliena jit ab ingenii tardieate.
,saio t-Evremond dit de meme , " que pour joüir d'un
" emboIJpoint
parfait, uoe bonne diCpoJilion de l'ame
" veU I quelque ehoCe de plus animé que I'élat tran–
" quiUe .
L'embo>Jpoint,
dont on oe juge ordinairement que
par I'apparence , s'aononce par un
viCa~e
plein dont la
p eau en aere? lendu";. d' un leiO[ vif
&
trais, qui ne Coit
que modérément enluminé; par les membres charnus
&
peu chargés de graiero; par I'agili(é du eorps dans
Jes mouvemens,
&c. Voyez
S
A N T E' •
On Ce
Cen
cependant eommunément de ce terme
em–
bonpoi¡Jt
dans un Ceas qui lui
di
m oins propre: 00
]'employe pour
ex
primer la conflilUtioo d' uo corps gras,
replel, qui n'efl íouvent rien moins qu'en bODne fan–
té; 10rCqu' i1 ell trop abondant en humeurs, m e me de
bonne qualité , en graiere [ur' lOut , ce 'luí fait un élat
peu favorable
a
la Camé, 10'rCque eelle eoOaitUlion ea
1enfiblemem défeélueu Ce par cxel:s ; c'ell ce qu'on ap–
pelle
le trop d'emb."point ,
qui dégénere en maladie
par les altéralions qu'il occafionne daos I'éeonomie ani–
male . Le défaUI
d'embonpoine
ell auffi un élat contre
nature , e'e llla maigreur .
Voyez
MA
l
G R E
o
R .
L'un
&
I'autre vice fo nt produits par eelui de la íecrélion
du Cue hu ileux 'lui conllitue la graiere, lequel ell lrop
abondanl ou manque dans les réCervoirs qui l'oi Coot pro–
pres .
Vo)'e::.
G
R A
r
S S E • ,(
d )
EMBOSSURE,
r.
f.
(Marine)e'ellun
nreud
Que 1'00 fait Cur une manre.uvrl! ,
&
auquel on ajoale
un amarrage .
Voyez
C
R
O
o
P I A T.
On di!
faire
,m
emboJJttre a" cable.
(Z·)
E M BO
U
CHE', adj.
terme d, Blaron;
i1 Ce di!
du boUl d'uo cornet, d' une trompe,
&
d'une trom–
pelle, qu'on met dans la bouche pour en fonner,
10rC–
que ce bout
ea
d'un émail dilférent du eorps .
Dia .
de T riv.
EMBOUCHE R., v. aél.
(Man lge)
tenne qui
dans Ca vérilable acception fignifie
&
défi gne non· Ceu–
Jement
l'aaion de do!'ner
1m
mOr! quelco"'f" e
J
m:
cbe–
val,
m ais
I'art de
1,
fabriq uer
&
de I'approprier par –
f aitement
,;
I'animal auq"el Ol' le defiine.
11 ell auffi difficile de
fi~er
avee précilion
le
tcms
on les homme.s out imaginé de réduire le cheval
&
de
Je ma¡triCer, en prQfitaO[ adroilement de la Ceofibililé
de fa bouche
&
de la diCpO(ilioo de eet organe
a
fu–
bir les diverfes impreflio ns de la main du eavalier, qu'
il le Ceroit de déterminer véritablemellt eeJui on nous
avons commencé
a
triompher de cet animal,
&
a
le
faire fe!'vir
it
nos beCoins
&
ií
notre ul.1ge. D'un eÓlé
ces poinls de fai l Cont enCevclis dans une nui! donl il
ne nous ell p,as permis de pereer l'obícurilé ;
&
de I'au–
tre , ce que la tradilion nous en apprend, en la [uppo–
faD I meme dépouillée de toute ambiguilé, ne nous eon–
duiroit poinl cxaélement au vrai nreud de la diflic nlté
que nous nous propoíeríons d'¿c1aircir
&
de reCondre.
Nous ne pouvons douter que daos la langue des Grecs,
une grande partie des termes eoníaerés
a
la nlvigalion
¿lOielll
adapl~
11
l'équitation . Nous trouvons dans Sui–
das celui de
.¡",
ou de
cot/re1/r,
également employé
pour défigner des vaiereaux legcrs
&
des chevaux de
eourCe . Nous .voyons qu'Bomere appelloit les vaiCfcal1x,
del fhevaux de mer,
"M,
1",...,,:
il llomme eneore le
Tom. F:
E lv1 B
4- 6 7
pilote.,
1"
co~/7er
d',m
Vfl ij)Cf/tt.
Pill~:lrc ,
le pre mie!' qui
parml les poetes dont les ouvrages follt pnrVenllS jurqu'
iI
nous , ait donné PégaCe pour monrure:l 3 dlérophon,
&.
qui air prélendu que l\1 inerve Curnomméc par cclle
raiCon
Cbalinitis ,
lui a molltré 1'.1ft de le dompter
&
de lui rn eflrl! un {rcin, arpelle lui-meme du nom
de
brides
les aneres qui Cerven l
a
fi xer les vaiereaux ; lan–
dis qne N onnu s mel en ufilge le mot ''' ''''' ' <¡ui (j–
g.nific
f u in ,
pour dé fign er les gouvernails des
v ai fleau~
de
Cad
mus .
01'
quand nous ne C«ions pas fondés
a
inFércr de ces expre Oions avec M . F reret (
V OI'CZ
le
" 01.
X I!I.
del
mlm.
de I'" cad. d"J InJeripe.
&
B elleJ–
L ett. )
que le
PégaC~
de Pindare écoit eonfla mmellt
un vaiCfeau dOn! Bdlérophon s'empara,
&
la bride pré–
tendue que Minerve lui donna, un gmlvernail qu 'il con–
Ilruifit;
&
que naus pourrÍ;',ns croire au contraire que
ce PégaCe éleit un cheval ,
&
cene bride une Corte
de
m ors , nOllS n'en Cerions pas plus Calisfails
&
plus in–
flru ils , relalivement
i\
I'époque ce¡¡aine de I'invcmion '
des embouchures,
&
relativement encore
:l
l'eCpece de
eelle
a
laquelle ce m (- me Bellérophon auro it eu re–
cours . Des reeherches Cur le genre de ce frein C. roient
d'aulant plus inFruélueufes , qu.'aucun aUleur nc nous en
offre le plus leger indice;
&
peut-elre auffi que fi quel–
ques-uns d'enrre eux I'avoient earaélt'riCé par quelques
dénominations particulieres, ce qu'ils nous en auro ien!
dit ne feroit pas plus ioaruéFif que leur filen ee .
l\
ea
eonflaot, par exemple, qu'au tems on. vivoil X éno–
phon, on ernbouchoil lcs chevau x; non·Ceulement il
nous dOlme des préeeples Cur
la
maniere de brider I'a–
nimal,
infrenetur,
m ais il s'exprime el1
term es trap–
clairs
&
trop pofitifs, pour que 110US puiffions ré(jfler
a
I'évidence de 'ec fail,
fu""m
freni fi.'lJe I"po! .
Soro,..
mes-nol1s néanmoins plus éclairés Cur la forme de ces
10UpI,
OU de ces freins louvetés donl nous padent en,
core Ovide, Silius, Horace,
&
Virgile ?
T empore paret ''ftl1U ¡e"tiI animofu! habeniI
Et placido duro! accipie ore lu/,ol .
Ovie!'.
Q.uadrttpedem flea it non ccdmJ vIrga I"pati¡ .
Sil.
L "pati! temperet ora f ,"ni¡
.
Hor.
Arper e'fflfu duri¡ cone1li1die1tr ora I"patit .
Virgo
Les commentateurs
Ce
Cont long-tems eKereés Cur ce
point. Si nous nous el1 rapporlons
a
eUi ,
&
principa–
lement
a
Servius , nous devons penCer que ces freills
hériCfés de poimes , ou armés
&
garnis de denls de
loup inégales enlre elles , étoient deflinés aux chevaux
dont la bouche élOil en quclque fa<;on dépourvuo de
(cntimen t . Mai, commem, avee quelque
cOl1noiíf~lIce
de la eOllformation de cel organe ,
Ce
perCuade'r 'lu.! une
embouchure de cClle Corte n'élOil pas plclfot eapable de
deCeCpérer I'animal, que de I'aaujellir? D'ul1 au rre e/j,
té, nous voyons dans le
t .
I V
d" [r'ppl. al! liv. de
I'antiq.
dI!
P.
de M ontfaucon, un mors de bride aOli –
que; le rer, ·qui traverCoil la bouche du ehev:!l,
ea
terminé d'une pan par la tcte d' un cheval: or ne pour–
roir·on pas préllllner avee plus de raiCon, que ces mots
Itlpata frm fl
doiveut s'enlendre d'un frein qui avoit 110n
une lere de eheval, mais une tcte de loup
a
I' une de
fes eXlré milés , ou
a
cha cune d'd les ?
11
ell vrai que
l'on peur objcaer que ce mors pré lendu n'en
di
poinr
un, d'autam plus que r.1 configuralion efl tres-extraor –
dinaire,
&
d ~s-Iors
nous relOmberons dans l'ineen itu-
de
&
daos les ténebrcs .
•
Tous les pas que nous pourrions faire , nous· menant
done au dome
&
non
~
des découverles CCtres
&
a–
vamageuCes , .je crois qu' il Ceroit plus li m pIe
&
'plus na–
turel de pen Cer que les prcmiers peuples , qui inCpirés
par leurs beCoios,
00l
eherché dans le cheval des reí–
fourees favorables au x commod ilés de la vie
&.
du
commerce, apres I'avoir
~douci
&
rendu f.milier, le
eonduifirent d'abord au
Con
de la voix,
&
dir.igerellt
enCuite [.1 marche
a
la mauiere des N umides
&
des
G élules appellés par IOUS les auteurs ainli qu' Appien
appelle
~n
général les Afrieains ,
g~m
infcia freni ,
c'ell.a·dire qu'ils guiderent leurs chevaux avec un ba–
ton a-pcu·pres 'corome les Maures le praliquerelll en–
fuit~ ,
&
eomme quclques-uns le prariquent eneore au–
jourd'hui. L a néceffité on I'on fut d'attacher le che–
val pour. le fixcr en un !ieu quelconque, Cuggéra l'idée
de lui paerer une corde autour de I'encolure ; telle ea
eelle que I'on obCerve au - bas d\l' eou du cheval de
ehaque Maure dans la colonne Trajane. Cwe eorde
fervit Cans doute infenfiblement de frein ; Strabon
me–
m e nous aaO re que plufieurs Maures emplo yoienl des
freios
de .
corde : or quoíquc. ·celle quí cntour.e 1:enco-
Nnn
2_
Jure-