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mem comme

ELO

les quarrés de fes dj(lanees,

Voy,

C E N-

TRI P

E

TE .

I

'\Ieure forme

Quelques .uteurs prélcndent que a

a

mel

fl

la for–

que l'on puilfe donner auX ares de vo lec'; e

B

I

N E

T

S

me

el/ipÚ9u(, Voyez

A

R C,

V

o

U

Te,

A

SECRETS ELLIPSE ,

L

l'

Ef¡

11' "

'l!

I'aire renfermoe par

a

c lr-

pae. e Ipel'l""

ce .

S E

conférenee de ¡-eJlipre ,

17o)" z

E

L

L! P

"

h

r

C

"d

hl "d- el/iptiotfe

e el! la meme e Ole

0/101

e

ou

p rOl

7.. '

C

..

&

(¡u'ellipfo'l'de,

I/oyez

S

P H E'K 01

DE,

O

N

O

I DE,

E

L L I P S O ','

fl

E .

H

.

<,.,

CompaJ e/lipei,!t"

,

'/IO),.z

C

O M P A S '

arrlS

'"

Ch"móerJ.

( O )

(G'

' . )

fi

' ~

EL L

1

P T O J

DE,

f.

r.

eom.tne_

Ignl ue u,ne

efpeee

d'ellipfe

ou plulÓt de

courbe

déllgoée par 1

é-

m+ "

" --

d

I

I

qU3lion générale"

y

=

b

x

X

a- x,

ans aque-

le

m

ou

n

en plus grand que

l .

V oyez

E L L I

l'

S

E •

11

Y

en

a

de différens gemes ou dcgrés, ,comme

l'eI-

li¡tolde

cubique dans laquelle "

X.l

=

b,

x

X" -

x . .

L'el/iptolde

quarrée quarrée , ou furfohde, ou du lrol-

4

-_. •

fieme ordre dans laquelle"

y

=

b

x

X " -

x'" .

Si on appelle une autre ordonnée ",

&

l'abfcifTe eor-

refpondante

z,

on aora

",,"'+'=bz'" X-;;=z"',

&

par eonféquent

ay"'+':

" " m+ n::

b

x"'x

a-x':bz "

X

;-=zn,

c'eO -a.dirc

y

n,I

+ ":

11m -t-

": :

x'"

X

:;-:::=-;": :(,,"

-n

X ,, -

z,

ELLIPTO'lDE, f. m,

(Glomltrie)

fe dit auffi

quelquefois pour

el/iproide. Vo)'ez

EL L I

P

S

o '¡

DE,

(O)

.. E L LO T

1

D E

Otl

E L LO T E S,

f.

f.

(My–

thol.)

furno m de la Minen'e de Corillthe, Les Do–

riens ayant m is le feu

3

cene ,'ille,

ENotiJ

pr~lreLrc

de M inerve, fut brGlée dans le lemple de Ce.Jle déef–

fe, on elle s'étoie refugjée. , U n aUlre tléau dOlllla lieu·

a

la réédiñcalion du temple: ce fut uoe pefle qu i dc·

fo loit Corinthe,

&

qui ne devoit celfer, felonl la ré–

ponfc de l'or3cle , qu'aprcs qu'on 3uroit appaife les ma–

nes de la prelreJle

EI/otiJ,

&

relev é les autels de Mi–

Derve. L es aOlels

&

le lem ple fureOl relevés;

&

on les

c onracra fou< le nom de

M iner'/le-EI/otid"

afin d'ho–

Dorer en m eme tems M inerve

&

(1

prelrelfe ,

*

E L LO T I

E

S, adj . pris fuba ,

(Myth, )

Les

Crélois honoroieOl Europe Cous le nom d'

EI/otiJ,

&

lui avoient confacré des fe tes

appell é~s

EI/otieJ.

On

porloil dans ces fe tes une courouue de vingr coudées

de circonférence , qu'ils avoient appellée

l'EllotiJ.

a–

vec Une grande chafle, qui renfermoil quelques os d'Eu–

rope .

E L

M

E D E N,

(Géog , mod. )

ville de la province

d'E r. ure en Afrique ,

E L

M

O

H

A

S

C

A

R ,

(G¿og. mod.)

ville de la troi–

fiem e province du royaume d' Alger en Afrique.

ELNBOGEN

O"

LOKER,

(G/ag . mod,)

vil·

le de Boheme au cercle de m éme nom: elle el! fur

l'Eger.

L ong.

30. 26.

lat.

fe.

20.

E

L

N E,

( Géog. mod. )

ville du R o uffillon en

France; elle el! Cur le Tecb peoche la Méditerranée,

, Long.

20_ 10.

lat .

42. 30,

E LO CUT I ON,

C.

f,

(Be!/eJ-L.ttreJ,)

Ce mot

~?i

vieOl du la¡jn

eloq"i,

parler, figu ifie proprement

&

a

la, rigueur

le raraélere du dijeourJ;

&

en ce

Cens

iI

ne s'employe guere qll'en parlant de

¡á

converfalion,

les mOlS

.flyle

&

diél,on

élane confacrés aux ouvrages

ou

a~x

dlfcours oralOires . On dit d'un homme qui par–

le \-!len, qu'il a une belle

Ilo(fltion;

&

d' un écrivain

ou d'un oralem, que Ca

diélion

en correae que fon

f1yle

en élégan¡,

&e. Voyt Z

E

e

R

I

RE,

S'

T

Y LE.

Vo)'ez aujJi

A

F F

E

e

T

A

T IO N

&

CON

V

E

R

S

1\-

TI

01'1,

.

~

LO CUT 1

°

N, dans un Ceus m oins vulpire

{j_

tg'.lfie cctte ponie de la Rhéloriqlle qui traile de

I~

di-

100.

&

du C\yle de I'oraleur ; Ics deux .ulres Cont

I'in-

'IIentlOn

&

1

d;r..r: ·

r7

m'JJi

O

a

'JpoJltlon,

y

0yez ceJ de1/x motJ. V oycz

l' .

d

R

..\ T E U R ,

D

1S

e

°

u

R S •

le / ,

~

q?C

1'",.(tItion

avoit pour objet la

diélion

&

deu?

~o~s ~

o.raleur; car il ne faue pas croire que ces

beaucoup

Ploleo~

fyoonymes: le dernier a une acccplion

d il

propremeu~e

lendue que le premier.

Diaio»

ne fe

licales du

dirco¿~e

t

s qualilés. généralcs

&

gramma–

deux la

correa : '

ces qualnés fon r au nombre de

fables' dans

quel~~?o

&

la

d arte .

Elles Cont indifpen–

.{oouence foie de

10~~rage

que ce puilfe elre, foit d'é -

t

'

aUlre genre; l'érude de la lan-

ELO

gl1e

&

l'habitude d'écrire les donnen! preCqu'iofaillible–

ment, ,qu31ld on cherche de bonne foi

a

les acquérir,

Sty le

au contrairc fe dil des qoalilés du difcours , plus

particu lieres, plus difficiles

&

plus rares, qui m arqueot

le génie

&

le lalenl de cclui qui écrit ou qui parle:

teiles fom la propriélé des lermes, l'élégance, la faci–

lité , la

pr~cioon,

I'éléva¡jon,

la

nOblefTe, I'harmooie,

la convenance avec le fuj et ,

&<.

N ous n'ignurons pas :

néanmoins que les

mOls .f/yl,

&

diélio"

fe prenoenl fou–

venl I'un pour ¡'aUlre , fur-toul par les aOleors qui ne

s'exprimem pas Cur ce Cuj ee

av.ec

une exaailude rigou–

reufe; mais la dil!ioaiun que nous veno ns d' élablir ,

ne nous parolt pas m oins réelle . On parlera plus au

long

au

mot

S

T

Y

LE, des djfférentcs qualités que le

fly le doit avoir en général,

&

pour IOUles Cortes de

fujcts: nous nous bornerons ici

a

ce qui rega rde 1'0-

ratem . Pour tixer nos idées fur CCI objet ,

i.I

faur au–

pnravam élablir qnelques Ilrincipes.

Qu'el!-ce qu'l'lre é loquent? Si on fe borne

~

la for–

ce du

lerm~,

ce n'en aU lre chofe que

bien parler;

mais

I'ufage a donné

a

€e

mot dans nos iMes un fens pl us

noble

&

plns étendu , Etre éloqucm, comme

jc

I'ai

dit aillem s ,

c'el!

faire paITer avec rapidilé

&

iOl primct

avec force dans I'ame des autoes, le fentimem prolond

dont on en pénétré. Gene détinilion paroll d'aUlant plus

jufle, qo'eile s'appliquc

3

I'éloq ucncc meme du fi len–

ce

&

¡,

ceil e do gene. O n p'lIlrroil définir autrement

l'éloquence,

le

tal.nl

d'/mom'oir ;

mais la premiere dé–

fin ilion eil encore plus générale , en ce qu'elle s'appli–

que m €me

iI

I 'élo~uen ce

tranquille qui n'émeol pas ,

&

qu i fe borne

~

convaincre. ,La perfuafion in d me de

13

vérité qu'on

"cm

prouver, el! alors le felHimem pro–

fond dClnt

00

( n rempli,

&

qn'on fait palrer dans I'a–

me de l'auditeUr , II faul cependan l avoüh,

Celo

n

I'i–

Me la plus 'généralement re"ire, que celui qui Ce b0r–

ne

¡¡

prouver

&

qui lailTe I'audileur convaincu, Olais

froid

&

tranqui rie, n'efl point propremem é!oq uenr,

&

n'en que difert .

V ovez

DI

S

E

R T ,

c'cn pour celle

taifon que les an cie'ns ont défini I'éloquence

le ealene

de perfuader,

&

qu'il ont diningué

p"[flad"

de

con·

'VIlincre ,

le premier de ces mols ajoGranr

¡¡

I '~utre

I'i–

dée d'un fentimen¡ aaif excilé dans l'ame de I'audireur,

&

joint

¡,

la cOlw ia ion, .

Cependant, qu'il me foit perm is de le dire, il s'en

f:lul beaucoup que la définition de I'éloquence, donnée

par les anciens, foie complete: l'éloquence ne Ce bor–

IJe pas

a

lá perfualioo .

11 Y

a dans toutes les langues

une inñniré de morceaux tres-éloquens, qui ne prou–

"eOl

&

par conCéquent ne perfuadent rien, mais qui

font éloquens par cela feul qu'ils émeuvenl puiOam -

' ment cel ui qui les entend OU qui les lit. 11 Ceroit inulile

d'en rappon er des exenlples .

L es m odernes , en adoplant aveugléOlent la détini–

lÍon des andens, ohe eu bien moins de raifon qu'eux ,

Les Grecs

&

les Romains qui vivoient fous un gou–

vernement répu blicain, étoient continuellement occu–

pés de grands intérets publics: les

or~teurs

appli–

quoient principalement

¡¡

ces ObjclS iml'ortans le lalent

de la parole ;

&

comme il s'ag ilroie toujoues en ces

oc–

cafions de remuor le peuple en le convainquam, ils ap–

pell eren t

riID,!'''''ce

le talen

e

de perfuader, en prenant

pour le loue la partie

la

plus importanle

&

la

plu~

é!en–

dIle. Cependant ils pOl1voien t fe eonvaincee dans les

ouvrages memes de kurs philofophes , par exemple,

dans ceux de Pl alon

&

dans plufieurs aUlres, que I'élo–

quence éloit appl icable

¡,

<les ma¡jeres purement

fp~cu ­

latives, L'é loquence des modernes en encoee plus Cou–

vent appliquée

11

ces fOrles de malieres, parce que la

plupart

n'one

pas, eomme les anciens, de grands inté–

rels publics

i\

eraiter: ils ont done eu encore plus de

tort que les anciens, lorfqu'ils on t borné I'éloquencc

a

la perfuaoon,

J'ai

appell~

l' éluquen ce

rm

t alcnt ,

&

IJon pas

un

" rt,

comme ont faie lant de rbéleurs; car I'are s'ac–

quiert par I'élu de

&

I'exereiee,

&

¡'éloq uence en un

don de la nature. L es regles ne rendro nt jamais un

ouvrage ou un diCcours éloquent ; elles fervent Ceule–

menr

:i

emp€cher que les endroils vraiment éloquens

&

diaés par la nalure, ne Coient défigurés

&

dépa–

rés par d'3Ulres, fruits de la négligence o u du mau–

vais goGt , ShakeCpear a fait faDs le fecours des rcgles,

le monologue admirable d'Hamlet; avec le fecoors des

regles

iI

cue

évilé la fcene barbare

&

dégoGlante des

Folfoyeurs .

Ce 'fue /'on <onfoit bien;

a dit D efpréaux

J'/nonu

c/airement:

j'ajonee

ce

'1'«

/'on fene a'/lec eh"lefir I'¡–

nonre. de méme,

&

les mots arrivem aulTi aifément pour

ren-