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'ELL

yer5 . Pour

cel~

00

cou¡>era le grand sxe

A B

en deux

parties égales en

e,

on élevera du poiO[

e

la perpen–

diculaire

e

D

égale au demi-axe conjugué ; eofio du

point

D

pris pour centre,

&

de l'intervalle

e

A,

011

déerira un arc de cerele,

iI

déterminera les foyers

F

&

f

par Ces interCeélions avec le grand axe .

¡¡o.

Comme la Comme des deux droites

FM,

&

fM,

tirtes des deux poi nts

F

&

f,

au meme point de la cir–

cnnférence

M,

di

toujours égale au grand axe

11 B ,

iJ s'enCuit de-13 que les axes cOlljugu6 d'une

e¡¡ipfe

é–

taot doonés,

00

peut facilement décrire

l'e¡¡ipfc .

Voy .

C ONIQUE .

9°. Le

reébngle formé fur les fegmeos de l'axe con–

j ugué efl au quarré de la demi - ordonoée, comme le

quarré de I'axe conjugué ell au quarré du grand axe;

d'ou il s'enfuit que les

coordonoée~

a l'axe coojuaué

oot entr'e1 les un rapporr aoalogue

¡,

celui qui regne

~n­

tre les coordollllées au grand axe.

¡Oo. Pour déterminer la foutangente

P

r

(jig .

23 . )

&

la foúo ormale

P R

dans une

el/ipft

quelconque, 011

te ra: comme

k

premier axe efl au parametre, ainli la

diflance de la demi-ordoonée au centre efl

a

la Couoor–

male.

Voyez

S o

t1

N O

R

M A LE.

11°.

L e recrangie rOl1S les fegmens de !'axe efl égal

nu reéhllgle formé de la diflance de la demi-ordonnée

au centre

&

de la fuu tangente .

Voy .

S o u

T A N G E

1'1-

T E.

nO.

Le reébngle fait de la Coutangente

&

de la di–

(lance de l'ordonnée au centre , efl ':-gal

11

la différence

du quarré de cette diflancc

&

du quarré duO demi-a: e

tranrverfe .

13°.

D ans toute

·cUipfe

le quarré de la demi-ordon–

lIée

a

un diametre quelconque , en au quarré du demi–

diametre conjugué, comme le reaangle fait

Cous

les

feg mens du dia metre efl au quarré du diametre ,

&

par

eon Céquent le rapport des demi - ordonnées des diame–

treS erl le meme que celui des ordonnées des axes; le

"arametre d'un diametre quelconque en aum une troi–

lie me proportioonelle

a

ce diametrc

&

iI

fon conjugué .

Nous avons rapporté ces propriétés de

l'empfe

la plO

part fans démonnration, pour deux raiCoos: la premie–

re, afin que le leéhur ait Cous les yeux dans un aflez

petit .cpace les principales propfiétés de

l'eUtpre,

aux–

q uelles il peut joiodre celles dont on a déja. fait men–

tion

a

l'

article

C o

N I

Q

u

E .

La Ceconde ralCon efl de

donoer au leéleur l'occalion de s'exercer en cherchant

la démonflration de ces propri¿tés . Toutes eelles que

nous venoos d'énollcer Ce déduiCent aiCément de l'équa-

tion

yy= (ax- xx)

~

ou (

"i-x x

)

~,

felon qu'

0 0

prendra les abCciUes au centre ou au Commet , pour

démontrer plus limplement ces propriérés. Pour démon–

trer les propriétés des foyers, on nommera

e

F

(jig .

21.)

f ;

&

00

remarquera que

Ii

e

efl le fecood axe, on au-

ra

,~

-

ff=

~

=

P.!.

En voilil plus qu'il n'en faut

4

4

4

pour mettre le leaeur fur la voie. On peut remarquer

ici en paffan t que le cerde en une eCpece

d'ellipfe

daos

[aquelle les foyers co'incident -avee le ·centre .

'

Pour trouver les tangentes de

l'el/ipfe,

rien n'efl plus

limpie

&

plus commode que d'employer la méthode

du calcul différemiel;

on a

yy

=

"- x

_

b

:

x;

donc

2

y

dy=

bdx

b

:

d

".

done la Co(jtangente

l.dd

J

x

=

-7:-,!.-,-,.T'---.-¡,~r

.

I/oyez /el

areicleJ

S

o

Q

T A N G E N T E

&

T

A N G

I!:

N 'f

I!: .

A l'égard de la Couperpendiculaire ou

, d 1

7 6

.6"7

b

6~

E

fo unormale , elle efl-;¡-;'-ou

~

-

~

=.- - :;-.

ti

voiU affez pour démontrer les propolitions é noncées ci–

deffus au fujet des tangentes de

l'eUipfe .

N ous avons déja vu au

moe

C o

N 1

Q

u

I!:,

,&

nous

prouveroos encore au

moe

Q

u

A

1).

R

A T U R

É ,

que ,la

quadrature de

l'el/pfe

c,lépend de eelle du cerele,

pUI~que

1'..

lIip(.

efl au cerde circonCcrit en raiCon du petlt

axe au grand. A l'égard de la reélificatioll de

l'~¡¡t­

pfe,

c'en un prElblenae d' un genre Cupéneur

a

CelUl

de

la quadrature du cercle, ou du moios rout·a-fait indé–

pendant de cette quadrature.

V oye:¡;.

R

E

e

T 1

E'

1

e

A–

T I

o

N;

voyez; a,,¡¡;

dans les mémoires que J'ai don–

nés

¡,

l'académie de Berlio pour l'aonée

1746,

&

daos

le "airé du calcu! intégral de

M.

de Bougainville l.e

Jeune ,

J" d'/flrmei,Ues

qui fe rapportenr

a

la reéll–

ficatioo de l'

dlip(e.

Au lieu de

r~pporter

l',//ip!(

a

des coordonoées re–

r ome V.

ELL

433

a angles ou

a

des ordonoées paralleles, on

~tu t

con–

lidércr roo équalioo par rapport

11

l'angle que fom a–

vec l'axe les Jignes mcnées du foyer . Cene confidé–

r3tion erl utile dans l'Afironomie , parce que les pla–

netes, eomme l'on fait, décrivent des

,I/ipje!

dollt le

foleil ell le foyer . Or

li

on oomme

a

la moirié du

grand axe d'une

c¡¡ipr_ ,

f

la diflaoce du foyer au

CCIl–

¡re,

'f

le colinus de l'angle qu'une ligoe menée!l u fo–

yer

a

l'e/Jipfe,

fait avec l'a xe ,

r

la 10nguel1r de cetre

A'

--

II

ligne .; on aura

r:::

-;;--:-:-¡-q'

Ii

on rapporte l'équation

• • --

II

au foyer le plus éloigné ,

&

r

=

~

,

li

0 0

la

r3ppOrte au foyer le plus proche. De-U on peut tirer

la lo lutioo de plulieurs problemes aflrooom iques , com–

mé de decrire une

,l/ipF

daos laquelle trois diflanccs

~u

foye r Cont données,

&c.

Voyez

les mimo

de I'a–

cadlm.

de Berlin pour l'anoée

1747 ,

&

plllfimrs ou–

tre! ouvroges d'Aflronomie .

Muis la maniere la plm générale de confidérer

I'el/i–

pfe

en Géomérrie, efl de la conlidérer par' l'équation

aux ordonnées paralleles . Nous allons enrrer dans quel–

ques conlidératiolls fur ce Cujet, qui pourronr e tre uti–

les aux

commen~ajls,

peut-elrc

me

me aux géometres

plus avancés .

L'équation d'une

,lIipfe

rapportée au x axes, les coor–

données étant priCes au centre, efl

y y:::

k

-

g

x x ,

!t:

exprimant un guarré ou reélaogle conou,

&

i

un nom–

bre conflanr

&

connu; cela réCulte de

ce

qu'oo a vii

ci-deffus. T ransformons les al es de cene courbe, de

maniere qu'ils oe Coient plus reaangles, fi on veut,

mais qu'ils ayent la meme origine,

&

fervoos-nous pour

cela des regles éxp!iquées aux

articles

C o

U

R

BE

&

T R

A N S F

o R

M A T

ION, on verra qu'en CuppoCant

Ull

des axes dans ulle polition queleonque, il Cera por–

lible de donoer une telle polition

a

!'autre, que l'':-qua–

tion transformée foit de cetre forme

"U

=

m-n

Z

z,

m

&

n

marquant aum des l con nantes déterm inées. En

eRet CuppoCons que l'angle des premiers axes foit droit,

que

E

Coit l'angle du nou vel axe avec ['un des axes

primitifs,

&

F

l'angle que l'axe cherché fai r avec l'axe

conjugué

11

l'axe primitif; foit linus

E

=

e

,

colinus

E:::

P~

on aura finus

90

+

E

= //1

- ee,

coli–

nus

90

+

E

=-

e;

roit linus

F :::

f ,

&

colinus

F:::

P I-=¡-¡-'

00 rrouvera

y

I

__

7

11

+

( x_

YI~_~

l ' )

fin.

E

(Y

1

cor.

F

hnu. 90

-+-

E

- -

FU'

&

x

-

VI

--f

1

-:6':::n.'-9'::'0-.

...

--:E=-.-=F

=Z;.

Or finus

90

+

E

~

F :::

lin.

90

+

E

X

P

1 -

f

f -

f

colino

9

0

+

E

(

voyez

S

I N U

s) :::

V

1 -

f f

X

// ¡-:::-;:-;

+

fe.

Su bflituant ces valeurs,

&

chaffa'ot

x

&

y ,

o n aura une équation en

z;

&

eo

u,

qui Cera la

transformée de l'équation

yy

:::

k

-

g

x x;

&

CuppoCane

dans CClte transformée que Jes termes Oll

Ce

rrouve

"z

fe détruiCenr, o n aura la valeur de

f

en

e

convenable

pou r cela,

&

l'équatioll "

u

:::

m - n

Z

Z;.

Cela poCé.

II

en vifib.1e que pour chaque

z ,

u

a [Qujours deu...:

valeurs égales, l'une politive, l'autre oegative ; que lorf-

que

z:::

vf,

o n a

11

=

o

dans chacune ' de ces deuK

valeurs,

&

qu'ainli la tangente

11.

l'c xtrémité d'un des

dCl1x axes ell parallele

ii

I'autre axe,

&

réciproq ue–

ment; car la tangente efl une ordonnée qui coupe la

cou rbe en deu x points co"incidens .

Voyez

T

A N G E

1'1 -

TE

&

COURBE,

00

verra de plus que

f=o

rend

e

=

o;

que

f

=

1

[end

e

=

1 , 1

répref~ntnnt

le lious

tOtal ; que

f

=-

1

rénd

e

;::: -

1 ,

&

qu'ainG il n'y

a

que deux axes dans

I'ellipfe

qui Ce coupent

a

angle$

droits; mais que

f:::

±

r, r

étant moindce que

1 ,

donne deu x valeurs de

e

aum égales enlr'elles ,

&

qu'

ainri

il

y

a [Qujours deux dia metres difierens qui fonr

avec leu r conj ugué le

merne

angle,

li

cet angle

el[

moindre qu'un droit. On peut aum déduire des va–

leurs de

f

en

e,

&.

de celles de

m

&

n ,

que le reélan–

g le des del1x axes efl ég31 no pnrnllélogramme formé

fu r deux diametres conjugués ,.

&

que le quarré des

deux axes en égal au quarré des deux diametres . M ais

ces propoli tions peuvent encore re démontrer eje la ma-

niere Cu ivamc, qui efl bien plus fl mple.

-

Pour démontrer que les pnrallélogrammes form és au–

tour des

deu~

diamerres conJugués font égaux , imagi–

nez uo diametre infiniment proche d'uo des conjugués,

&

enCuite imaginez le conj.ugué

a

ce diametre infini-

1

ii

'.

melle