4-32
ELL
,iJ,
In terminaifon de
cojloriJ
fair voir que. ce génitif
ne Cauroit ttre le complémenr de la prt'pofiuoo
11~,
qu
~infi
il
y
a
quelque mot de Cous-elltendu; les clrcon–
Llanees
tom
eOlllloitre que ce mOl c(l
",dem,
&
que
par eOIlCéqucm
la
coo(lruélion plei ne e(l
eo
I1d
d:dem
e njlorÍJ ,
je
vais aU
te~ple
de
~allor .
.
L './lipf-
fait bien VOlr la vérué d; ce que nous
~
"oos dit de la penCée
aft mot
D
E
eL
1
N
~
I
S
~
N
~
11ft
mot
C o N
S T
R Ue
T
ION . La penCée n
a
qu un
10-
(lam
c'cll
un poim de vae de l'eCprir ; mais
iI
faut
des
I~ors
pour la faire paller dans l'eCprir des autres:
or on retranche fouvenr ceux qui peuvcot etre aiCémcllt
fuppléés
&
c'e(l
I'e/lipfe. Voy .
EL L
1
P T
1
Q
U
(! .
(F)
EL L l' P
S
E
f.
f.
m G!omltrie ,
ell uoe des feélions
cOlliquei .qu'ol; appelle vulgairement
ovale. I/oyez
e
0-
NIQUE
&
OVALI!.
L'e/lipfe
s'engeodre d.ans le cone, en
coup~ot
uo
GO–
fle droit
par un plan qUI ttaverCe ce cone obhquement,
c'cll·a-dire non parallelement
a
la baCe, qui ne paITe point
par le fommer, .& qui oe
renc~JIItrc
la baCe qu'étant
prolongé hors du cone, oU qUI oe falle tout-au-plus
que rafer cette bafe. La condition ue le cone foit
droit, ell néceITaire pour que la couroe formée comme
on viem de le dire, foit
to¡ijourJ
une
e/lipf_;
car fi le
cone ell oblique, en co upant ce cone obli<juement, o n
peut quelquefois y former un cercle
(voyez la fin de
,'arto
CQ.N IQ UE,
& 'S
ou s-e ON T R A
1
R E
1m
AN–
T
1 -
PAR A L L E LE,
ou mot
PAR A L L
E
LE); o r la
nature de
I'tllipfe
e(l d'etre
ovale,
c'en-a-dire d'avoir
deux axes inégaux.
Ce mot en formé du grec
1."'+'"
déf"ut;
les an–
ciens géometres grecs ont donné ce nom
a
cene ligu–
re, paree que entr'autres propriétés elle a celle-ci, que
les quarrés des ordonnées Com moindres que les reélan–
gles formés fous les parametres & les abCcilfes , o u leur
1on¡
illégaux
p"r drff""t.
En effet I'équation de
I'el/;pfe,
en prenam les ab[ci[-
fes au fommet, en ceHe-ci
yy=(ox-xx)
X!,,,
étant l'ax e, &
b
fon paramerre.
( ';oyez
PAR
A~'¡
(!–
T
RE, C o
U R
BE,
&
E
Q
u
A T IO N ;
voyez aujfi
¡a fllite d.
<et
article);
donc
yy<bx ;
donc,
&c.
Voy.
enfin
PARABOLE
&
HYPERUOLE.
L'c/liPfe,
pour la détinir par Ca forme, efl une ligne
cOllrbe , rentrante, cominue, réguliere, qu i renferme un
eCpace plus long que large, & dans laqueHe fe trouvent·
deux poims égalemem diflans des deux extrémités de fa
Jongueur,
&
tels, que
(j
on tire .de ces points deux li–
gnes
a
un point quelconque de
I'e/lipfe,
leur
Comme
en
égale
a
la longueur de
I'e/lipfe.
Ces deus points fom
éloignés de I'extrémité du petit axe d'une quaLHité éga le
a
la moitié du grand axe.
Ainfi dans
I'e/lipfe A E
B
DA (P lanche de feél. co –
"i'!ue, fig.
21.)
les lignes
F"
&
Fa,
tirées des deux
poims
F,
f ,
égalemem difians des deux poims
A
&
B,
forment une Comme égale
a
A B;
& la dinancc des
poill ts
F,
f,
au point
E,
en=e
/l. .
Souvem les Géometres preunem
I'e/lipfe
pour l'eCpace
contenu ou renfermé dans cene
courb~.
Elle a, com–
me o n viem de le dire, deux ases inégaux
A B
&
E D ·.
L e grand axe
A B
s'appelle quelquefois
axe
ou
di"me–
ir.
tran{'lJerfe ,
& le petit axe
DE
s'appelle quelque–
fois
I'axe (onjugu!
ou
fecond aXe.
Mais on appelle en
général
diametres con¡t<gués
ceu! dont l'un en parallele
:l.
la tangente menée
a
I'extrémité
de
I'autre,
&
réci–
proquement, Coir que leurs' angles Coitnt droits, ou non.
Les deux axes fe coupem toaJours
a
angles droits.
I/oyez
Axf. .
. Les deux axes font le plus g rand & le moiudre des
dtamerres de
I'e/lip!e;
mais
I'e/lip!e
a une infinité d'au–
tfes diametres difréreos.
I/oy"'-
D,I A
M
E T RE,
&e.
Le centre d: une
e/lipfe
en le poim
e
dans lequel Ce
coupellt les deux axes.
Voyez
C E N T RE.
Les
de.uKpoims
F,f,
pris dans le grand axe, éga–
lement dlnans de
Ces
deux extrémités
/1
&
B
& dinans
chacun du
poi~t
D
de la "aleur de
/1
e,
fon; nommés
foy"s
de
I'e/ltpfe,
ou en latin
lImbilici. Voyez
F
0-
YER.
c'e~_~~¿:ell;Pfe
con fidérée comme une feélion conique ,
d'un
co~~e
cr,mme
~ne
courbe
p~ovenal1te
de la Ceél!on
daos ce
f¡
'rd e défi nlt encar.: mleus par Ca générauon
prod uite
fu
te ,
q~e
par la maniere dont elle peut ene
on forme r un pan. Cell la lign e courbe ·D
~
E
qu'
en Coupant le cone d .
A B
e
(Ji.
)
dc la maniere
l'
.
rOIl
g.
21.
n.
2.
O
I d
;XP.
'quée cl-deITus .
u en a efintflanr
.
porée connue c' e(l
par .une de
[es
proppétés fup-
,
une I'goe courbe dans laquelle le
ELL
qUlrré de la demi-ordonnée
P M (fig,
21.)
en
au re–
élangle des fegmens
A P,
&
B P
de l'are, comme le
paramerre en 3 I'axe; aillfi CuppoCant
A B
=", le para–
metre =b ,
PM=y, AP=x,
on aura
b:a::yy: a
x-xx,
&
par con[¿q uent
oyy=ab x-bxx.
Nous ne donnons poin t la démonnration de cene pro–
pri¿té , parce qu'elle Ce trou ve par-tout. N ous avolls ex–
poCé les
diff~rentes
définition s qu'o n peut donner de
I'el–
lipfe ,
&
celte dern iere prnpri¿té peut etre regard ée ,
(j
I'on veut,
comme
une des définitions qu'on pellt en
donner, auquel cas la démonflration en feroit Cupertlue.
Mais la meilleure maniere de traiter de l'
el/ipfe
&
de toutes les Ceélions coniqucs
géomltri,!lIcment
,
·efl
de les co nfidérer d'abord dans le cone, d'en déduirc:
leur équation,
&
de les trall Cportcr de-la fur le plan,
pour confidérer plus facilemen! leurs propriétés,
&
·pour
trouver, fi I'on veut, la man iere de les décrire par un
m ouvement continu, ou par p!u fieurs points. Ainfi des
propriétés de
I'e/lip{_
trall lportée & conlidérée fur le
plan, réCu1te la deCeription de
I'ellipfe
telle q ue nous
l'avons do nnée
aft mot
C o N
1
Q
u
E .
J'ai dit que la meilleure maniere de traiter
g!omltri–
'!uement
·Ies Ceélinns coniques, & en' paniculier
l'el/i–
pfe,
étoit de les fa ire naitre dans le cone; ear fi on
veu t
les
confidérer
plg fbri'luement
par la nature
&
les
difi'érences de leurs équations , la meilleure maniere
dI:
ceHe. dont j'ai parlé
att mot
C o N
1
Q
u I!.
I/oyez ,1Ujfi
les artidn
C O
U
R BE
&
C O N
S
T R
O
e
TI O N .
Si on prenoit les ab[cilfes
x
au centre
e,
011
trou-
.
( . ..
) x'
Q
I
ti·
verOlt
yy= ;¡--xx
;¡.
uequeots certe é-
quation en plus commode que
"yy=abx-bxx.
De
.cette derniere équation il -s'cnfuie,
1°.
que
y y;:¡:::
(¡x.~
b x
- - .-, c'en-3-dire que le quarré de la demi-or-
donnée cn égal au reélangle du parametre par l'abCciITc,
moins
UI1
autre .reélangle formé par la m éme abCciITe,
& une quatrieme proponionnelle
:t
I'axe, au parametre,
&
a
l'abCciITe,
2 0 .
Le parametre, l'abCcilfe, & la demi-ordonnée
d'unc
el/ipfe,
étant doonés, on trouvera I'axe en fai-
r:
.
':7 '
'J
.am ces proportlons
b:
y : :
y
:
T'
&
x
-
T
:
x
: :
x:
11 •
Voyez
C o N
S
T R
U
e T ION.
3° .
L'abfcilJe
A P,
l'axe
A B,
& I'ordonnée
P M,
étant donnés, on trouve le parametre en faiCanr
b
=
~,
& connruifant enCuite cclte valeur de
b
fuivant
d. __
xJt
•
les regles expliq uées
aft mot
C o N
S
T R
U
e T ION.
4°.
Si du graod axe
A B
comme diametre
(figure
22. );
on décrit un cercle
A
e
B,
&
que par le foyer
F
on mene
Fe
ordonnée
a
I'axe,
Fe
fera la moitié
du petir axe, &
F D
la moitié du parametre du grand
axe. Car l'ab[ciITe
GF=
f /
(
FE'
-
GE'
)
=
¡/ (
y -
~
),
p
a
étant le quarré du pedt axc.
Vo-
yez:.
PARAMETRE
&
FOYER. Or
eF. = "4a- G
Fz ,' par la propriété du cerclc; done
eF=~~=
la
•
m oitié du petit axe, Or
e
F'
en
a
D F',
comme la
mnitié du grand axe en au demi-parametre, c'ell-a-dire
comme le quarré de la moitié du petit axe en au quarré
de la moiti é du parametre; donc
D
F=
la moitié dll
parametre. Le cercle qui a pour diametre le grand
!Xe
de
I' ellipfe,
cn appellé
(irconfcrit
a
I'el/ip{e·;
le cercle
qui
a
pour diametre le petit axe, en appelJé
cerde in–
ferit:
en effet le premier de
ces
eercJes en extérieur,
le fecond intérieur
a
I'e/lipfe.
.ro.
Le parametre & I'axe
A B
étant dounés, on trou,
vera facilemem I'axe conjugué, puiCque e'en une mo–
yelllle propon ionnelle entre I'axe
/5{
le parametre; a
quoi il faut ajoa te( que le quarré du demi-axe conJu–
gllé cl1 égal au reélangle for mé [ur
Bf
&
fA (fig.
21.)
ou fur
A F
&
B F.
.6° .
D ans une
e/lipfe
quelconque, les quarrés des de–
m l-ordonnées
P M,
P
m,
&c. Com entr'cux comme Ics
reélangles formés fur les fegmens de I'axe : d'ou il
s'enCu it que
De.: P M.
::
e B': A P
X
B P,
& par
c?~ Céquent
De. : Be . : : P M':
/1
P
X
B P ;
c'en-a–
dlre qlle le quarré du petit axe en au quarré du grand,
comme le quarré de
ta
demi-ordonoée en au reélang le
formé [ur les Cegmeo s de I'axe.
7°; L a droite
FD (fig.
24. ) rirée du foyer
F
a
I'ex –
trémné du demi-axe conjugué, étant égale
a
la moitié
de I'axe nanCverCe
A
e ,
il s'cnCuit que les axes conj u–
gués étaut donnés, on peut aiCément déteiminer les fo-
y~rs
.
•