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, 4 ,3

0

~e Adfel1~ I!:d~ parall~log{~mmes"

00

men! pr c '

él

' mes vdus verre7-

pio'¡(jt le quarte de

c~s

par,áll

og~arJ?

'1

arallé-

11 l'inllan t & pour alOCi dlre

a

1

<EIl, par

e

p

lifm e des'tangentes auX diametres conjugués, q:e

ce~

deux parallélogrammes

illfini~e[)t

proches foot' t gaux

¡

leur différeoce, s'¡¡ y en avolt, ne pouvam, e

~e

qu

illfiniment petite du fecond ordre par rappor! a eux .

Done,

&<.

'

1

fc ·

d s qllar-

P

démonrrer maintenant que a omme e

rés

~~~

diametres conjugués ell conllam,e '. confervez

J

é

figure appellez

a

un

d~s ~eml · dla!lletr~s,

b

f~n

mc:\gué, ;

+

da,

le

~e'!l,-d,ametre mñ[]J~e~t

h dJe

a

b d b

le detTIl·d,ametre conJugué,

il

proc e

,-

,

d

+

tau! donc prouver qu'e

a a

+

b

~

=

a a

+

2

a a

"b

-

2

b d b ( :¡Jayez

D,

F F

E R JI: NT I

~

L) ou que

a

d a

=

b

d

b.

al

tra~~ni

du centre de I

e/J'pfe

& des

ra ons

a,

b,

deux peti¡s arcs de cerc1é

x ,, z,

~n ~er.r/ ¿'abord évidemtñent que les deux .quarts d

e/Jlpfe

renfermés entre les demi-dlatile'tres cOllJugu és, fom é–

gaux & qu'ainri

a

J:

=

b

i,

Or

J(

ell

11

da

&

:t

ell

:i '

d b'

comme le Cinus de I'angle des diametres

el!

au

colinu's du mcme afigle; donc

x

:

da:

:

z: d b;

done

puifque

a

X

=

b

z,

ou aura

a da::: b d b

.

.

On obj eélera peut-etre qbe ees deu!

9ém~nllr?rloJl5

fon r tirées de la coolidération des quanmés mñnlmem

pe¡ites, e'ell·a-dire

d'un~ géom~trie

tr,nfcendante fu–

péricu re a celle des

f~alO'nS. ~OOlqu~S ,

Je r€ponds 9ue

les principes de cene gé'oillétrle foO! limpIes & ela"s,

&

qu 'ils doivent .!tre préférés des qu'i ls fournilfenr le

m ayeo de démontrér plús a1fémeHi,

Voyn

1

N FIN I

&

DI

f

F

E'R E NT I EL, En efret, pourquoi ne m et–

i, a· t-on pas

a

la téte d'un traité des feCtioos eOlliques

ces

príncipes de cáltbl á ifférentiel, lorfque ces princi–

pes limplitieront & abregeront les démpnllrat;ons

?

]'ofe

dire que l'opinion contraire ne feroit qu'un préjugé

mal fondé .

11 Y

a cent raifons pou r la détruire , &

pas une poúr la foutenir . Les principes de la

géom~rrie de I'infini étant applicables

a

tout, on ne famol t

les dC'oner trap t6t ; & il ell bien aifé de

le~

expliquer

ne!lement, On doit tlaiter le probleme des 'tangen–

léS d'une coüibe par le calcul différentieJ , celui de

13

'luadrature & de fa reCtifieation par le calcul intégral,

&

ainCi du relle, p'arée que ces m éthodes fon t !cs plus

limpies

&

les plus aifées

a

reteoir,

Voyez

EL

¡,:

M

E N

S

(5

M

A T H

E'M

A T I

Q

u

E S •

La maniere dOJlt nous vénons de démontrer I'égali–

té des parallé logrammes circonfcrits

a

I'ellipfe,

a don:

occaoon •

M .

Euler de ehercher les courbes qUI

peu,em avoir une propriété femblable ,

Voyez la mlm.

de

B er/in, année

1745',

Au Iieu de con lidérer d'abord

I'ellipfe

par rappor!

iI

fes axes, o n ' peut la contidérer, eomme daus avons

fai t dans l'

artide

C O' N I Q

u

E, par rapporl

:l

fon é ·

qualion env ifagée de la maniere la plus gétiérale . Cet–

le équation, comme on le peut voir

it

I'article cité .

fe réd uira toíljours 11

I'équation des diametres

11

It

=

'" =

n

Z

z,

en ne faifanr m'eme change, de polition

qu'une des coordonnées.

Voyez

C O'

U

R BE,

&<.

Le fph eroi'de formé par une

éllipfe

autOur de fon

a:.:e, ell

a

la fphere qui a cet axe pour diametre, eOJll–

me le quarré de I'axe ell au quarré de fon conjugué;

c'ell une fuite du rappor! des ordonnées co rrefpondan–

les de

I'e/lipfe

& du cercle qui a le meme axe,

I/oyez

SPHE'RO'i' DE;

voyez au/fi les areicla

C O'E UR

( G/omllrie

)

&

G

O N O .,

DE.

N ous avoos dit ei-delfus

&

au

moe

C O' N

1

Q U E ,

comment on décrit

l'e/lipfe

par un mouvemenr comi–

nu; cene maniere de la décrire ell la plus limpie qu'

on puiOe employer fur le terreio,

&

meme Cur le pa–

pier: mais toutes les deferiptions organiques de cour–

bes far le papier COn! ineommodes.

Voyez

C

o

M P A S

E

L

L I P T I Q

u

E ,. La deCeriprion par plulieurs poinrs

doit etre préférée .

f70yez

D E

S

e

R I

P

T

10' N

&

C?

u

R

BE, On peut décrire

l'e/lipfe

par plulieurs

pOll1ts, en div iCant en raifon du petit axe au grand les

o rdoonées du cercle circonfcrit .

Voyez

a

la. fin d,;

!l,

/' vre des {eaions <oniqlus de

M,

de I'H?ptta! ,

p,11I–

jieurs alllres méthodes tres-jimplet de dlr"re

¡

elllpfe

par p/:,fjeurs p.ines,

11 Y

a des géometres qui enfei–

gnent

a

décrire l'

e"ipfe

fur le papier par uo mouve–

';10m,

COl1lmu, fuivam la m éthode qui fera expliquéc

11

I

;,rt

tcle ,

O

V A LE;

mais cene méthode ell fautive : ce

n,:lI

pOIn! une

./Jipfe

qu'on déerit, e'ell un compofé

d

.rcs, de tercie qui formen¡ une ovale

a

la vue , &

qUI n efl pas, mem,e proprement une courbe géométri–

que , Aueune pOrtIan

d'e/lipfe

o'eC! un are de cercle.

La preuve en eC!, que le rayoo de la développée de

ELL

ce'rte eourbe /l'en conllant en aucun endroir .

On

¡1eut

le démontrer d'une infinité d'aOires manieres.

f7oye:(,

D E'y E L o

P

P E'JI:

&

O

5

e

u

LA

T E

U

R .

On a déjol dit un mor de l'ufage de

I'dlipf.

dan

s

l' AlIronomie

&

on a vII ci-defTus que

z

étant I'ano–

m alíe vraie

~

la dinanee moyenne,

&

f

l'excentricité

(I/oyez

A

~

o

M

A L

J

E

&

E

x e

E NTRI

e

J

TE' ),

00

····ff

a la dillance

r

de la planete

3U

foyer

=

-;:.f

co! .. ;

or

fupporani,

f

rres'petite par rapport

a

a,

on

~eut

aifé–

meot réduire en férie cette vateur de

r, I/oyez

B

I

N

0-

ME, DE'vEL oP PEMEN T

&

SE'RIJI:;

~e

plus l'é–

lément du CeCteur qui repréfente l'anomahe m oyenne

(f7oyez

Lo

I D E

K

E P L E R

&

A

N

o

M A L

lE) ell

Proportionnel a

d

z.

( a

4 ' -

f f)

2

;

d'ou

i1

ell aiCé de

• --

f

coC,

.. ).

conelure par les féries & le ca1cul intégral, que ¡¡ ( ell

l'an0mal ie m oyenne,

011

aUra

~

=

z

+

z

f

un"

z

+

3

~

1

lin ,

3

z

+

..f.!.

lin ,

3

z,

&e,

&

par la méthode

3

du retour des fu ites (

I/oyez

S

U

I T E

&

R

JI: T

o

U

R ) ,

f

f'

ti'

'313

ri

on aura

z

= , -

2f

lin,

?

+-4- lO, -

~

- -.-.-

ID .

3

~

-

f3

fin.

? ;

&<,

ainli on a égalemen! la valeur de

I'anomalie

~oyenne

par fa ', raie, o u ee,lle de la vraje

par la moyenne, ce qui donoe la foluuon du

probl~:

me de leepler Mveloppé au

moe

f\

N

o

M

A.

L

J

E., J a,t

mis ici ces formules, afin que les Anronomes pUllfent

s'en fervir ao befo;n .

f7o)'ez

E

QUA T ION D U

e

E N-

T RE .

'o

Si

l'ellipfe

en peu excenrriqué,

&

qn une des hgnes

menées ao foyer fo,;t

a

+

z ,

I'autre fera

ti

- ,z ,

z

é–

tanr un e tres -pe tite quantité;. done le produl!

a a -

z z

de ces deux lignes peu t etre regardé comme con–

lIant

&.

égal

~

ti

ti,

a

caufe de

I~ pe~ite(fe

de

,z

t ..

~r

¡¡ des deu! extrémit¿s d'un arc IIltiOlmenr petlt ,d

,/1,–

pfe

on mene des Iignes

a

chaque foyer, on trou vera,

apres avoir décrit de petits arcs du fóYer

eomrr~e

eeo–

tre

&

des rayoos

ti

+

z, a

-

Z,

q ue ces peuts ares

font éga ux" nommant done

,¿

chaéun de ces peuts arcs,

on

trouver~

que le feCteur qüi a

á

+

z

pour rayon,

ell

4

(.

~,_

");

& que I'ang le qui a

a

-

z

pour rayon,

ell

_ 4_ ,

donó le rapporr dtf CeCteur 11

I'angle

en

.. .

-

~

,

.a.:

<''';

do ne il peut étre cenfé conllant,

CU~

quoi

v.–

yez I'artid. (i.ivane

EL L t P

s

É:

de M, Cam ni ,

D e ee que la fomm.e des lignes,

mené~s

aux

foy~rs

en connanre, il s'enful!,

~ommÍ

II ell. alfé de le VO",

que menant deux Iignes d un meme pOJnf au:.:

d~ux

fo–

yers, la différentielle .de I'une en égale

a

la dlfféren–

tie lle de I'autre prife

négative¡nen~. ,

Or on co n,cJ?ra de–

la rres'aifément,

&

par la plus frm ple géo i'neme élé–

mentaire que les deux lignes dom il s'agit fon! des

angles égaux avee la tangente qui palre par le poine

d'ou elres parttlnt, Donc un corps parrant , du foyer

d ' une

. /Jipfe

& choqoant la furfaee, fera renvoyé

a

l'autre foyer ,

f70yez

R

E'P L E

X

ION . De-la l'ufage de

cette propriété dans l' Acounique

&

dans 1'0ptlque.

f70yez

MI

R

o

J

R,

E

C H

o ,

C

A B I N E T S S E

t:

R E TS .

VoiJ¡i enco re une propriété de

l'e/Jipfe

que le ealcu!

différenr iel ,

mI

p'Iut6t le limpie prillclpe de ee

~~lcul

démon tre tres·él¿gamment &

tres- rimple~ent

"

,)1

les

deux foyerS' d'une

e/lipfe

s'éloignent Jufqu a arrtVer au,x

extrémités du grand axe,

l'el/ipfe

devient alors

un~

It–

gne droite;

&

ri on des foyers renant en place, I au–

tre s'en éloigne

a

I'¡nfin i , elle devien! parabole.

f7oye:/[.

PARABOLE .

ElJipfeJ

a

I' inñni ou de rous les ge.nres, ee font

cell es qui font délignées par les équatlons générales

a m

+

D

=

b x

DI

X

~

,

& que quelques.uns appelleot

ehiptoideJ. I/oyez

E

L l.

I

P

T O' i' DE. Mais ces mo!s OU

fa~ons

de parler font peu en ufage, .

,

L'ellipfe

ordinaire eC! nommée

el"pf'

apo/l0n.tenn~

ou

d'/lpo/lonillS,

quand on la compare

a

celles-CI , ou

qu'o n veut l'en d illinguer .

I/.yez

A

P

o

L

L

o

N I

E

N •

(O)

E

L L I

P

S'E

de

M ,

Camni, aurremenr iJommée

<a.f–

fino/de

efl une combe que feu

M.

J ean D omioique

Caffi nr 'avoit imaginée poor expliquer les mouyemens

des planetes; cene combe a deulf foyers

F,

f

(fig,

24, )

d om la propriété en relle que le produit

FMX

Mfde

deu x ligo es quelcop.ques menées de ees foyers

a

un

point quelconque

M

de

la

courbe,

en

toajoues égal 11

une