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ELL

une quantité conrlante ; au lieu que dans

l'e/lipre

ordi–

naire ou d'A pollouius, c'cn la fomme de ces lignes ,

&

non leur produir, qlli en égale a une quamiré con–

ílame .

M .

I'abbé de Gua dans fe s

"fages de I'analyfe

d~s

D efea..tes,

a dérerminé les principales propriélés de

cene courbe.

1I Y

examine les ditféremes fig ures qu'el–

le peur avoir ,

&

donr nous avons rappon é quelques–

unes

a

I'article

C o

N

J

u

GUE' ,

&

il conclud que cer–

te courbe n'a pas éré bien conllue par ceux qui en onr

parlé avam lui ,

¡¡

on en exccpte cepcndant l'illunre

M.

Grégory.

Voyez ajlron. phyJit¡.

&

géométr. élem.

Eage

33

r.

édir. de Geneve, 1726 , ou

les tran{. phil.

Sept. 1704.

P our avoir une idée des propriélés de cene courbe ,

foir

a

fon demi-axe,

f

la dinance d'un des foyers au

centre ,

x

l'abfcifTe prife depuis le centre,

y

l' ordon–

née, on nura , comme

iI

en aifé de le prouver par le

calcul

(xx -2fx + ff + yy)(x x

+

2fx + ff + yy)

=

(a a

-

fi) ',

par la propriélé de cene combe , ou

( y y

+

ff + xx )' - 4ffxx= ( aa - ff) ' ,

ou enfin

Y= ±J/ [

- f f - xx

v (aa - f/)' , + 4ffx x ] ;

do nc,

l°.

cene équation ne donLlcra jamais que deux

valeurs réelles lOut nu plus pour

y,

l'une polilive , l'au–

lre négative ,

&

égale) ii la polilive; car les dellX va–

leurs qu'on amoit en mettant le tigne - devant

ve

aa - fJ)'

+

4ffx x

feroient imaginaires . puiCque

y

feroir la 'racine d'une quantité négative .

2.0.

En fu p–

pofant meme le tigne

+

devanr cene deroiere quan–

tité, il en vilible que la valeor de

y

ne fera réelle que

quand

(aa - ff»

+

4ffx x

fera >ou =

Uf + xx),,

c'en-a -dire quand

a4- 2ffaa + 2ffxx-x4Cera>ou

=0 .

D onc ti

( aa - ff)' efl>(xx-ff)'

ou

(ff–

x x), ,

l' ordonnée fera réelle, unon eHe [era imagi–

naire.

D one (j

aa

=

2ff ,

l'ordon née [era nulle au centre,

&

la courbe aora la figure d'un

8

de chitfre ou lemni–

fcate

(Voyez

L E

M N 1 S

e

A

TE ) ; car on aura alors

x x

=

ou >

2ff

-

a" ,

condition poor que l'ordonnée foi t

nulle ou réelle. Si

2.ff

>

a

a ,

les ordonnées réelles ne

commenceront qu' au point ou

x =±V2ff- aa,

&

c;lles finiront au point

011

x=a;

car

(aa~ff»

doit

3Um elre > ou

;=:.(xx-ff)'.

Ainfi daos ce cas la

combe fera compoCée de deux ocourbes conjuguées

&

ifolées , dinautes l' une de l' autre de la quanrité

2.

V

2ff...". aa ;

&

(j dans cette fupppofition on

a

de plus

a

=

¡/2ff- a

a

on

f= a ,

la combe fe réduira

a

deux

poinrs coojugués uniques. Si

f>

a ,

la courbe fera ro- o

lalement imaginaire . En lin

(j

2. ff

<

a

a,

la combe fe–

ra conrinue,

&

aura toutes fes ordonnées réelles , éga–

les

&

de tigoe contraire, depuis

x ;=:. o

jufqu'a

x

=

a .

C ette courbe que

M.

Caffini avoit voulu iotroduire

datis l' A flronomie, n'en plus qu' une combe purement

géométrique

&

de timple curio(jté; car on fai t que

les planetes décrivent des

e/lipfes

apolloniennes o u

ordinaires. On demandera pcut - etre par quelle raiCo n

M .

Camni avoit fubn ilUé cette

e/lipfe

a

celle de ,Ke–

pler . Voici ma conjeétu rc fur ce fujet . On fai t que

la plOpan des planetes décrivent des

e/lipfes

peu ex–

ccntriques. On fait auffi ,

&

0 0

peut

le

conelure de

l'artide

e/lipfe

qui précede , que dans une

e/lipfe

peu

excentrique les feéteurs faits par les rayons veéteurs

a

un foyer fon t proportionnels

li

trcs-peu-prcs aux an–

gles correCpondans fai ts

a

I'autre foye r ;

&

c'en fur cet–

te propriété que Ward ou

Sethus

/J7

ardw

a établi fa

folution approchée du probli:me qui con lifle

11

trouver

I'anomalie vraie d'une planete , l'anomalie moyenne é–

tant

donnée .

VOJez

E L

l.

J

P S

E

&

A

N

o

M A

L

J

E .

Voy. au./fi les infltt. aflronomi'f.

de

M.

le M onnier,

pa–

g e

5'06,

&

fuiv.

L e rapporr' du feéteur infiniment pe–

tit a l'angle correCpondanr, en comme le reétanglc des

deux lignes menées au foyer,

&

dans une

e/lipfe

pe.u

cxcentrique, ce reétangle efl a-peu -pres conflant: VOI–

la le principe de Ward . Or

M.

Camni parol! avoir

raiConné ainti : Puifq ue le rappon des feéteurs élémen–

taires aux &ngles correCpondans en comme ce reétan–

gle,

i1

fera con naO[ dans une combe ou le reétangle

Ceroit conflant; il a en conCéquence imaginé fa Cam –

noYde .

Mais,

l°.

quand la Caffino','de auroit cette proprié–

té de la proportionnalité des feéteurs aux angles , ce ne

feroit pas une raifon pour I'introduire daos l' Anrono–

mie

11

la place de

l'e/lipfe

conique que les plane'es dé–

crivent en effer; que gagne-t-on :\ ti mplitier un pro-

Tome

1'.

ELL

4- 3 5

bl eme, lorfqu'on change l'état de la queflion?

2°.

Si

dans

l'e/lipfe

cooique le rappon des Ceéteurs

sux

an–

gles efl comme le reétangle des deux Iignes menées

aux foyers , c'e n que la fomme de ces dcux ligne s en

conflante

(VQJez

EL L

J

P S

E); Cans cela la proponion

n'a plus lieu. Ainti meme dans

I'e/lipfe ea./finienne

les

feéteurs ne fom pas comme les angles . J'ai críl cet–

te remarque aah importante pour ne la pas négliger

ici .

( O)

.

EL L

1

P S E , nom que les

H orlog.Y!

donnen t

a

u–

ne

piece adaptée fur la roue annuelle d'une pendo le d'é–

quation.

Voy . la figure

41.

Planche d'Horlogerie.

C'en

une grande plaque de laiton dOD! la combure efl ir–

réguliere , mais reOemblant a-peu-pres

a

celle d'une

el–

lipfe .

Celte piece fen

a

faire avancer ou retarder l'ai–

guil le des minutes du tems vrai felon l' équalion du

(aleil .

POJ. la-deffiu I'article

P E

N

D ULE D'E

Q

u

A–

T r o

N,

ou I'on explique commenr cela fe fait,

&

de

qu elle maniere on donne

a

cene plaque la courbure re–

quiCe .

C'

n

EL L

I

P S O

1

DE,

f.

m .

e

Géom. )

en le nom que

quelques géomerres ont donné au fo Jide de

r~v olution

que forme l'cllipfe en toumant aurour de l'un ou de

['autre de fes axes.

I'oy.

S

P H

E'R

o 'i

DE

&

C o

N

o i–

D

E .

L'ellipfoide

efl allongé, ti l'ellipfe lourne autour

de fon grand axe;

&

applati ,

(j

elle roum c aUlour de

fon petit axe .

Voy.

A L L o NGE' , A

P P

L

A

TI . L'or–

donnée de I'ellipfe génératrice en roujours

a

I'ordon–

née correfpondante du cercle qui a pour diametre l'a–

xe de révolution, comme l' au tre axe efl a [' axe de

révolution: donc les cercles décrits par ces ordonnées

( Iefquels cercles forment les élémens de la fphere

&

de

I', /lipfoide)

font entr'eux comme le quarré de l'a–

xe de révolulion en au quarré de I'autre axe : donc la

fphere en

a

l'e/lipfoide

comme le quarré de l'axe de

révolUlion eU no quarré de I'autre axe.

Poyez

A

x

E,

C ONJ UGUE',

CE I~ C LE,

C ONo ·i DE.

Ca)

E L L

1

P

TI C

l

T

E' ,

f.

f.

( G/om.

)

Quelques géo–

metres modernes ont donué ce nom

a

la fraétion qui

exprime le rapport de la différence des axes d'une

el–

lipCe, au graod ou au pedr axe de certe eilipfe . P lus

cme fraétion en grande , plus , pour ainfi dire, I'elli–

pfe efl ellipCe , c'efl-a-dire plus elle s'éloigne du cercle

par l'inégalité de fes axes; aillli on peU I dire que le

degré

d'e/liptícité

d'une ellipfe en repréfenté par cene

fraétion.

II

feroit

a

fouhai ter que certe expre mon

fU!

adoptée; elle efl commode , claire

&

précife.

( O)

E L L

1P T

I Q U E , adjeétif formé d'ell ipfe.

C eHe

phrafe ejl e/liptique,

c'eU-a-dire qu'il y a quelque mot

de fous-enrenau dans certe phrafe.

L a langue laúne

efl prefque toute e/liptique,

c'ell-a-dire que les L atini

faiCoienr un fré'luem ufage de I'ellipfe; car comlne

011

connoilJoit le rapport des mots par les terminaifons,

la terminaifon d'un mot réveilloit aifément dans l'efprit

le mot fous-entendu, qu i éroit la fe ule cau re de la

terminaifon du mor exprimé dans la phraCe

e/lipti'fue :

au contraire notre langue ne fait pas un ufag e au ffi fré–

quent de l'ellipCe , parce que nos mots ne challgent point

de terminairon; nous ne pouvons en connoltre le rap–

pon que par leur place ou poution, relativement au

verbe qu'i1s précedent ou qu'ils fuivent , ou bien par

les prépofition s dont ils fo nt le complément . L e pre–

mie r de ces deux cas exige que le verbe foit exprimé

au moins dans la phrafe précédente.

f2.!<e demandez–

vous?

R.

ce

'fue vous m'avez promis :

l'eCprit Cupplée

airémellt,

je demande

ce

'Irte

vous m'ave;¡; promis .

A I'é–

gard des

pré~ofilions,

il fam aum qu'il y ait dans la

phrafe précédente quelqu e mor qui en réveille 'l'idée;

par exemple:

Q.uand reviendrez-vouI?

R.

l'annle pro–

chai"e ,

c'efl-~-dire,

jc reviendrai dans I

'am.le

prochai–

ne.

D.

f2!te

ferez -vous?

R.

ce

t¡u';¡ vous plaira ,

c'en–

a-dire ,

ce

'fu'il vous plaira 'fue je

¡..

!fe .

(F )

EL L

11'

T I

Q

U E,

adj.

( G' om . )

Ce

dit de ce qui ap–

partien t

a

l'ellipCe.

V oyez

E

L

L I

P S

E .

Kepler a avancé le premier que les orbi tes des pla–

'neres n'éroient pas circulaires, mais

e/liptiqt/,, ;

hypo–

theCe qui a été fouren ue enCuile

p~r

Bouillaud , F lam–

fleed,

N

ewron ,

&e.

d'autres aflronomes modernes l'on(

confirmé depuis , de

fa~on

que certe hypothefe, qu'on

appelloit autrefois par mépris,

I'hypoehefe e/lipti'ft/e ,

elt

maintenant univerfellemellt

re~ue .

I'oyez

O R

B

J

T

E

&

PLANETE.

M .

Newron démontre que ti un corps fe meut dans

un orbite

e¡¡iptique,

de maniere qu'il décri ve autour .

d'un des foyers des aires proportionn elles aux lems,

fa force cenlrifuge ou fa graviré fera en raiCon dou–

blée inverfe de les dinances 'au foy er,

0 11

réciproque-

1

i i

2.

memo

,...