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4-26

ELE

doír

ii

notre moís d'Ao/Ie;

&.

lés

pe~ifé~

a

J

m~is

d'

a/l–

thijlerion

qui répondoit

a

norre mOIS e anvler

it

On n'é;oit admis

ii

la

partieipati~n ~e

ces. my eres

d

é ·

d' bord

00

fe puntiol t, enfulte o n é-

que par egr s, a

.

&

'h"é

lOit res;íJ aux petites

i1e,ifinieJ ,

&

enfi n adm ls

1,

III

des Ceux 'lui n'étoient que dé, pemes ,'S ap-

au x gran

.

. é "

dmis au! gtall

pelloient

myj¡et;

&

eeux

qUl

IOlent

~

, . . ..

-

des, s'appelloient

époPle.s

'.'u

éph~reJ , .

e

efl-a·dlre

,,,[pe–

llellrs,

&

il

falJoit ordmme,men; Cublr. une épr.euve de

cinq ans pour pa(ler des

pe~lteS,

del/finteJ

auJ!,

gr~.ndes;,

On fe eon tentoit quelquefOls d un all,

&.

Oll

étol~

aa–

m is immédiatément apres

a

tout ce qu'll y avole de

plus feeret dall S ces cérémonies religieufes . .

Meurfi~s ~

fait un

.trait~

rut

leS

éleufi"itI ,

dans lequel

11

établ1t la

plupm des faits (¡.ue 110US

veno~s

d'ávabeer ., .

Quoiqu'on ne rache paso

préd'~tpent

c:n quol co nfi–

noit

I'alllopfie

ou la contemplalJOIl clalre

de~

m yfle–

reS d'Eleuó, leS anciens nous ont pourtabt lalifé quel–

ques defcripdons des

c~réll)oííies

qui l.a

~r~~~d~ient.

Cnmme on étoit perfuadé que ceux qOl partlclpolerít

a

ces myfleres faifolen t profemQn d' une vie ionocellte ,

&

'lu'apres leur mon ils feroicut plácés

~ans

les champs

élyfées, on les purilioit, roit

~~~r

expler "teurs fautes

pafJées, foit pour leu r fme

achet.er

.e~ que~qlle

forte

par ces premieres épreuves, les blens i:lOIlt ds fe fla–

loient de Joüir Ull jour. D'abord uh Cacrificate\Jr, qui

dan s cette fonélion fe nommojt

hydranoJ ,

imtpcilbit

a

J upiter une tru ie

plein~;

&:

apres en avoir

~tendu l~

peáu

a

terrc, on faifoit mettre delfus celui qui devoi!

etre puritié . Les prieres accompagrioient cene céré¡no–

nie , qu'un jeulle aunere devoit al'bi? précédé: enCuite,

apres quelques abl utions \lU'OI1 fa iCoit avec de l'eau de

la mer,

no

couronnoit d'un chapeau de fteurs, nbm–

m e par H efychius

¡"II" ,

le pol)ulaot qui apres ces

¡!–

preul'es pouvoit a(pirer

a

la qualilé de

m)'jle ,

ou d'ini–

lié aux my(]eres.

JI

oe re pa(foit poim dans les m yfleres d' Eleu(jne,

d 'in famies comme dans ceux de Bacchus; que s'il s'y

glilfa quelquetois du defordre, il fut accidentel,

4

promptemen t répríme par la fél' érité deS magiflra ts.

I/él-:z /es di!tion. de 'rrév. , de lvI.réry

&

de Chambo

(

:)

.

.

E

L EU Tf,lERE,

f.

¡n.

(HijI. alte. )

uom qui

fign ifie

/ibérateur

dans le langage des Grecs ,

&

qu'ils

. donnerent

ii

j upiter en memoire de la viétoire qu' ils

rempon erent' pres du Reuve Afope fur Mardon ius gé–

néral des Perfes, dont trois cents mille furent extermi–

pés daos cette journée . L es vainqueurs attribuerent

a

Jupiter le fucces de cene bataille , qui aYrlira la liberté

de la Grece,

&

donnerem au dieu le titre

d'éleueheros,

paree qu'i l les avoit déll vrés de la Cervitude qui les

menac;:oit . lis inflilUerent au(Ji en Con (lOnneur des

f~tes nommées

(/eltlhériennes,

qu' o n célébroit tous les

cinq

a~s

par des courCes de chars . C' élOit ' Platée

meme, Celon le feholiafle de Pindare, que Ce

faifoie~ t

ces jeux; cireon l1 anee qui rappelloil encore plus vive –

ment la cauCe de leur établilfement .

(G).

• E

L E UT HO ,

f.

f.

(Myeh.)

déelfe qui préli–

doit aux accouchemens: c'eti la m eme qu'1I1ythie.

170-

yez

I

L LIT H \' E •

E L E Z E R C

A

R R E A

U

X ,

terme d'ami,,;

monnoyage;

c'étoie la manuleotioD qui aggrandiifoil le

carreau en le frappan t Cur l' enclume .

I/oyez

F

R A

p.

VER CARREAU.

E L FE L D,

(Grogr. mod.)

ville de l'

éleétor~t

du Rhin en Allemagne; elle efl

a

uois lieues de Ma·

yenee.

,

. E L H

i\

M M A,

(Géogr. m8d.

,)

ville de la pro–

vince de Tripoli propre en Afrique .

L ongit.

:¡.8.

2/í.

¡ae.

34.

E L I A Q U E

S,

~dj .

pris fubfl. (

H ijI. ane.

)

my–

fleres; c'étoient les memes que les mythriaques.

EL 1G 1B I'L I T E' ,

(Juri(pr.)

terme de droit ca–

nonique qui (ignitie

le pOl/voir d'étre

¡Ir)

.

On appelle

bulle

d'éliJ(ibiJité,

celle que le pape accorde aquel–

qu~s

perConnes pour pouvoir ctre élfies

11

qu~lque

di–

gnllé, bénéfiee ou ofEce, pour leq uel elles u' out pas

l?Utes les qualités

&

capacités requiCes, comme l'age,

I

?r~re;

&

dans quelques églifes d'AlIemagne celui qui

b

it

ell

Pda,s'lde. K.r~mio,

ne peut etre éln éveque fans ulle

u e

~lIgtfiiltté.

( A)

E LI M I NE R

n.

teurs co

'

V.

aa . (

A

Igebre)

Quelques au-

h

.ff.

mmenecnt' Ce Cervir de ce mo't pour dire

fi

al/eré' fal;e <vanO,i;r

ou.

di[paroiere

d' une ou plu-

leu rS

qu!nons une o

I

(j'

C

été formé du l' /

~

u leurs mco nnues. e mO! a

uCa e Le ano :

."".mare,

qui efl beaucoup plus

P"

&. .

mOt

<(m¡.ner

eti forgé aITe; iOl¡tilemem

1

ELI

puiCqtie les inots

ehaffér, faire évahoüit, f airt difp".

ratire,

reÍldent précifét'nerH la meme idée.

I/oy.

E v

A–

NOUIR, ÉQUATlON, I i/ coNNut,

& e.

( O)

E

L IN

G

U E, f. f.

(Mari/le )

groITe carde donr

on lie bien fonelnent les deux bouts enfemble, dcfone

qu'elle forme le cercea

o:

eoCuite on la lie par le mi–

liéb un cAté contre l' aurre,

defor.te

qu' elle forme 1:1

~gure

d'uo ,huit 'de chifri! ¿ompoCé de deul boueles,

ah

(e ren fur mer de cene corde pour embralfer

&

Cainr le plús gro, 10noeaUl de marchandifes, un boue

par une boucle ,

&

l'autre bou t par l'autre bouele; puis

palfam un crochet emre les deuK panies au iDilieu de

la

corde , on

enlev~

ces tónncaux du fond de cale

a

la

faveur de la m oufle,

&

on les

mel

a

por! .

Elingue

J

patles,

'c'en

c~lle

qui n'a point de nceuds

couJans , mais deuI pan es

de

fer: 00 Ce fert de celle.

Iii .

polI! IIrer du fond de cale les futailles pleines .•

(2)

~

L I N G U E T , L I N G U E T ,

f.

m.

(Marine)

c'en une piece de

boi~

qui tburne horiContalemeo t Cur

le porl t d'un vaiITenu; ellé a ordinairemem un pié

&

demi ou dCUK piés de

l on~ueur,

&

Cert a arreter le

cábeflan!

&

emgécher cju'll ne, dévire .

V.yez Ma",

pI. 117.

firt.

,r.

n

.

lOí.

Ca

po~bt?n.

E L! S'E E S ,

VOY'"

E

L

Y

S

I!

E

s.

E L [ S

I ON,

f.

f. (

B eNcJ-L.ttreJ )

dahs la pro–

fod ie latine , figure par laquelle la confonne

m

&

tou.

tes les voyelles

&

diphl'ohgtle~

qui fe trouvem

a

la fin

d'uh tpdt, Ce rethlnChent lorfq ue le mo t Cuivant com .

m ence pár úne 90yelle ou dipht ongue, comme daos ce

vers :

Q.uod

I1lji

&

ajJiduis

t~rrilm infd¡q.~er~

raflris,

qu;ci

i

ícállde de la forte:

Q.üod n;1'

&

I

"alJi'ául

is ter

I

r'

infec

I

tabere

I

rajlris.

Qudquefois

l'é/ifion

fe fa it

dI:

la fin d'un vers au

comrr¡encement de ¡'au tre, comme dans ceux ·ci:

0,¿m non inelt[avi ammJ hominr,m'lue d.oTum,

.

'11",

Al/t iluid in

~iJtrfá

o¡¡;di ertldeliliJ urbe,

qu'on fcndde ainii :

0,;am i¡uid in rever tfá,

'&c.

0 um non

I

¡nm

I

{av'a

I

menJ homi

I

n"m'fu,

de

1

orlml .

On doit éviter les

élifions

dures,

&

'elles le fom or–

di1l'airemcnt aU premier

&

au fix Í'eme pí'é.

Quelques-uns prétehdent qu"!!

l'élifion

efl une licenct;

poétique;

&

d'auúes, qu'ell\: efl abfolument n'écelfaire

pour l'harmonie .

. L es anciens Latíns

re!r~ncllOieht

aum l'r qui précé.

doit une conConne, comme dans ' ce vcrs d'Ennius ; .

C ur v olito 'Pi,!,,,'

(

pour

'¡Ii'(Jus) per ora virúm .

L's

&:

l'm leur paroi'ltoienl dures

&

rudes dans la pro–

nonciation, aum les reu ancherent·íls quand leur poé–

[je comme'nc;:a •

Ce

polir . La meme r«ifon a détermi–

né les

Fra'n~ois ~

ne pas faire femir lellr

e

feminio ,

ou, pour m ieux dire , muet , devam les mots qui com–

mencent par une voyelle, afi n d'éviter les hiatos.

170-

yez

H

t

A T U S

&

B

A I L L E M E N T .

(G)

D ans nOlre poéfie

fran~oife

nous n'avons d'autre

IN –

fio"

que celle de 1'. muel devant une voyelle , tout

a'u~re concour~

de deux .voyelles y efl imerdi t ; regle

qOl peut paroltre alfe. blCarre, pour deuK raiCons: la

premiere , parce qu'il y a une gran'de quantité de mots

au m ilieu deCquels il y a concours de deuI voyelles

4

qu'il faudroit done aum par la meme raifon' in terdire

ces mots

a

la poéfie , puifqu'on ne fau roit les couper

en deux

¡

la feconde , c'efl que le concours de deux 1'0-

yelles efl permis dans no tre poéfie , quaod la Ceconde

efl précádée d'une ·

h-

afpirée ·, comme dans

ee héros

/a haltteur;

c'dt·'-dire que

l'hiattts

n'efl permis

qu~

dans le cas otl il en le plus rude

a

['o reille. On peue

remarquer aum que

l'hiat"s

efl permis lurCque l'e muet

efl précédé d'une voyelle , comme dans

immoJé

ti

ma

ywx;

&

que pour lors la voyelle qui précede

'I'e

muet efl plus marquée.

l mmoU

a

ma ye1';x

n'en pas

permis en poélie,

&

ceJ1endant efi rpoins rude que l'au–

!rc qquvelle

qirarreri~ .