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422

ELE ",

,

1,1

poau s'hérirTe d'lnéga!ités ell

rOrl~le

d é'cn llles;

~I ~

en

lepare

un~

grande quanlilé qui renalt éblelllÓfrt ,aPdrcs.

/~

fcn'ti m~ol

<¡ui dl d'aburd honucen,p mOu

e ,

aos es

CXtl

~ll1ités

illférieurcs , 3VCC

des

cr~ll.npcs C~~HlUu clles,

fe

pcrd "

la ruilc

el1li~remcnt ,

,Cl1 ftll le

9

u

d

11~

peut

prcl~lue

pas

~I r"

cx cile par la pl'lOllle, fal[e nv ce des

ni tlil les

li

ll <1iqu'enfollcées profoodclllenr,

l~ p~nll

en gé,–

l1~rnl

dcviellt in(clllible pnr degré! , nu POII!t de 1,Ie re! –

[emir

ii

In fin aucnDe dou leu r

1

memc par 1afperllon de

l'enu bouillnlltc qni glifTc deflus

cOl.l,n~c

fur UI1 eorps

Ollélueux, L es c1leveux I?m.bent

a~(]J :blcn

que les polis

des aifrelles , des nines,

&

d.

renalt a, la place une e–

("cce de ' dnvet : les levres lon[

en~ees,

épala:es , Ie.s

gen ci~c '

rOllgées, In Inngue , I.e

pnl~ls ,

les orelllcs le

gamilleo[ d'une i"finilé de petl!s

gra~ns

co!nme. des du–

rillons ' une foif arden te tnurmellte Jour

&

nUlt;

&

f~Ion

b'

dd i:riplÍon qu' Are[ée donne

~e

eeue n"aladle

(1;" , 1//. ch,

J:iij.) ,

la faee, les cmfres, I«;s ¡nmbes

s'cnften[ d'ullc maniere énormc,

&

quel9uefols tout le

corps, ell Corte que les doigts des pié

&.

m~me

ceUK

des maios

Com

enveloppé<

&

cachés [ous I'enflure : en–

fin lorfi.¡ue le mal

el!

au fuprcme de¡;ré, les tu bereu–

les

s'~x ulccrent

dan s tolltes les partles du

eorp~ ; ,

les

bords cks ulceres devienn ellt ea ll eux,

&

eepcl1dant tres–

tend res

&

fuCccptib les de donllCr du Cang par In moin –

drc irri'3[iol1 ; il s'en forme Couvem dans l'iol éricu r de

la botlche, dans le gofier; il

s'y

répand un pus de mnu–

vai!e 'lualité , une fanie, qui lon t de Ircs-mau"aife

0 -

denr;

&

le corps aiuli aftetlé dans [outeS fes parties,

ne paroit biell-IÓt plus que eouvcrt d' un fcui ulcere

¡:ommc un chancre on ivcrfc l; juCql1'a ce que la tievre

lente

~ui

fe Join[ iné vilablemellt a IOU S ces fymptomes ,

&

In pourriture de IOUles les parties tant imcmes qú'

eXlernes, ;t)'l'nt rongé

&

coufllmé juCq u'nux os la fllbllan–

ce de mil¿rables qui font dans un fi trinp. ét;l!,

&

leur

ay " )1 {'¡té

It

peu de vie ql1i refloi t encore dans Ico r

corps changé eo l1ftreuCes charognes , quel40el'yis long –

t cms memc avallt la mort; ear mnlgré rant de mau. '

qui fOI1l procloits par cettc maladie, elle ne laifrc pas

d'Stre ordinaircment de loogoe dllTée;

dk

doil par con–

tequcnt felon CdCe,

livre JIl. cap, xxv.

e[re mife

au nolnbre des chroniqucs, quelquc violente qu 'elle

[oit ,

Telle

d !

l'hilloire de eetre malad ie qui porte un ca–

raélere de malignité ex ce flivc

&

qui en des pi os eon –

t agieules: enfortc que ceux qlli

el1

10m

at[aqués

Cc

vo–

yon t abandonnés de lOu t le monde, méme

d~

leurs

domdliques

&

de

leur~

parens qui eraignem d'en :1p–

prochcr; c'dl en cOllféquence qo' on a pour"u dans

pl110cur étals;\ Icur fou rnir un aCylc olí ils puinent fe

mem o

&

finir leurs jonrs malhcureux d;\IIs des h{'¡pi–

[al1X (dil S

de S ,

L azare),

fondés ;, cet effet ; on les

oblige

3

fe fépMcr de

b

rocié l':

&

3

s'y renfermer des

qu'ils fom déclarés tels; d'aotant plm 'loe l'

¡fUph(zn –

ú (J,S

fe comtnuoique aifémcllt par le eommel'cc ordi –

na're de

In

vie, Cu r-lOu I

li

l'on couche av ce eeux qui

en font iofe,'lé's,

&

par le co'ú; eomme le capporte

Gordon ,

liv. l . eh, xxii.

ce qu'i l confirme par plu–

(ieurs exemples; il peut-clre aum hérédi tairc.

C'efl mal-:l-propos qu'nn a vool\1 confoodre

l'ólt!–

pll(lT1tiafe

ou lepre des Arabes avee la yérole; aUe ndu

4ue cd le-li toute

eOl1lagieul~

qu'elle efl, peUl aufli

~ Ire

contraélée pnr le défaut de régime, par l'u fage de

mauvais alimens Celon le lémoig nage des aneien s mede–

cins: ce qui n'arrive j amais par rapport

ii

ec llo-ci, qui

!le Ce communi4ue que par con tagion . L a vérole eom–

m enee fOUl'cnt par l'afteétiol1 des parties g¿oitales ,

I'é–

¡¿phamia(e

n'atraque jamais particulierement oe orga–

nes ; eetre maladie-ci rend les maJades eXllcmement

In–

[cifs,: e'eí! tout le contraire

a

l' égard de eelle- Id : eel–

k -cl efl le plus Couvent Cufceplible de guériCon; cdles–

la lle l'efl ¡amais 10rCqu'elle

el!

eon6rtllt,e ,

&c.

Enfi n la !epre d s, A rabes 011

I'J/¡IpbalJtiojc

en une

mala.die ¡, peine eonnue

&

vOe en Eur pe dans

c~s

dC,,,,ers fiecies,

&

dOI1l le traitement n'a poil1l été ap–

phqué 3 la vérole :

l'EUphantiaJ

efl endémique , en Sy–

no

~

en Egypte; il

el!

abCol\lment ¿1f;\l1ger daos

la

p~nle

du monde que nous

h~biloos ;

il n'y a élé ré-'

~n~~ .

que,

de~x

fois Celon le témoignnge des hiltoriens

PI'

'dnkd~cll1s,

&

il s'y en é[eil1l en peu de lems.

lt~l~e

,

Ir'

~,rf,

nM.

lib. I/{,

go'elle c!toit inconnnc en

I'C

l~

Jl1nqu

~u letn~

du grand Pompéc:

Lu cr~ce

don–

i;/J.

l/J,

ten [e qu elle étoir particulicrc

a ]'

Egypty ,

ELE

Ce 411'il Y

n

de ror, e'en qu'e1 1e a lOí\jours :¿tc! plus

com¡nune dans les pays ehauels,

&

que qunnd l'Eu–

rope en a ¿té infe élée,

Ic

partics méridionalts en Ollt

plus Coufltrt que les fcptentrionales;

&

en France

elle

s'ell

3Um

rnit plus Cem ir , ell Prov ence

&

en L auguc–

doe , que dans le reLle dn royaumc; il con ne cepel .–

dam qu'elle s'cfl aum répandue daos quelques en droits

de

l'Alltmagnc.

CO lllme la lepre des .c\rabcs

&

cc lle des Grecs Ile

fCIl1Slent ditlerér qu'clI ce que les Cyl11p tomcs de la pre–

mierc fOil t porté! au plus hnlll poin[ de malig nilé ; pour

ne

p~>

tombe r dans le eas de lá répéti[ ion, il dl a-pro–

pos de rCl1voyer

a

l'or/id_ L E!'

R

E ce qui reLle ;¡

dire

tooch~nt

les cauCes , le prognonic

&

la cura\ioll

de

1't!léphantiafe

qu j n'efl le plus fouvent fuCeeptible

d'aucun traitement .

l/oye::.

L

É l'

RE.

Plufienrs médecins arabes

0 111

aum eOlendo par le

mOl

clep/'rontinfiJ ,

uoe maladie biel!

difl"érent~

de la

précédenlc qui alfeéloit li plemen! les piés al'ee un p;on–

flemell[ conOdérable

&

des varices dans ces pnrties;

comtn e il pnrolt par Avicennc,

Rha(i~,

A

"en'~onr

&

autres; fur quoi

I/o)'e::.

F uchfillS,

lib,

JJJ.

&

Forenus

lib, XXIX. (d)

,

E

L E P

H

A

N

T ¡

N,

adj .

(Hift. )

qui appartionr

a

l'élephallt, ou qui en a les qualités .

Ce

lllOl

fe dit principalement de eertaiDs Iivres des

ancie ns Romains.

Da ns qucJques.uns de ces livres étoient enreginrés

tous les aéles du Cénat

&

des magiflrats de Rome ,

En

d'au n es, tout ce qui fe parroit dans les provinees

&

dans les armées ,

&c.

11

y en avoit outre cela

3f

gros

vohimes alllant que de tribu s , on étoicnt marqnés la

l1airrance

&

les clarTes des eiloyens . On ¡es rcnouvel–

loit tons les cing ans achaque nou"elle éleélion des

ccoCeurs ;

&

on les gardoil IOUS dans le thréCor pU'–

blie, nu lemple de Saturne.

11 Y

en a qui croyent que ces Iivres r,voient été nom–

m és

Iléphantins

par rapport a leur énorme volume;

d'autres parce qu'ils ¿toient fai[s de tablettes d'ivoire.

Chambers. (G)

E L E

P H A

S, f.

f.

(Hift, nat, bot, )

geure de plan–

[e

a,

Heurs monopctales , anomnles, tu bulées

&

faites

en for me de maíque dont

la

levre fupérieore reffem–

ble en quelque

fa~on

11

In trompe d'un éléphant,

&

l' inférieure efl déeoupée .

11

fort du cal ice un piail

qui elltre oomme un cloll dans la partie pollérieure de

la

Reor,

qui devient dans la Cuite un fruit divifé en deul:

loges 4ui repferment des Cemenees oblongues pour I'or–

dinaire. To urnefort ,

Infl,

Tei herb. corol.

Voy.

PLAN–

TE.

(l)

E L

E

T TE,

f.

f.

(Cordonnier)

en uue baftdé de

euir de la lurgeur du pOli

ce ,

qui fe met en-dcdans du

COlllier "u-tour de l'empeigne pour la renforcer ,

E L E V AT

(O

N,

f.

f.

(lIJ1 r.n.)

Udlevo/ion

d'une

éloilc ou d'un autre point dans la fphere, en J\ftrono–

mie, efl un are de c",cle vertical eompris entre cclte

étoile ou celte autre poim

&

l'horiCon.

Voyez

V

E R –

TIC AL .

Ainti comm le méridien en un eerde vtrtical, 1'1-

levatiol1

ou hnuteur méridÍl'nne, e'efl -a-dire

l'élevation

d'un point litué dans le m¿ridien, en un are du mé–

ridieu intercepté entre ce poim

&

l'horiCon.

I/oy,

M

E–

Rt]) I EN.

Elevmion

du pole marque la hauteur du pole Cur I'he–

rifon d'un lieu, 00 un are de méridien intercepté eo–

tre le pole

&

l'horiCon,

I/oyez

Po

LE.

Ai oli ,

(Plflnch,

IIflrotJom.

fig .

4.)

11

Q.

étam [up–

pof" I' éq unteur,

H R

l'horifon,

HZ P N

le méridieu,

&

P

le pole,

P R

en

l'élevation

du pole .

Dans ce fens le mot

ilevotion

cn oppo[é

a

obai,!!e–

I'I(lCilt .

l/oye::.

A

n

A 1

S S E M E N T •

L'

¿Iczwúon

du pole efl [ouJO\1fS égale

iI

la latitudc

du

li~ll,

c'en-a-dire, que l'are de m éridien intereeplé

entre le poie

&

l'horiCon en c!gal

ii

l'are du

m~me

mé–

ridien illlereept¿ cutre l'¿quateur

&

le 'Lénith .

Ail1fi le po le boréal eJl élevé tur l'horiCon de Paris

oe 48 d.

5'0',

&

il

Y a le m eme nombre de degr¿s

entre le 'l éui[n de Paris

&

l'équateur; de {orte que

Paris fe tr011ve

i\

48. d, 'jo' de latitudc boré'ale.

Voyez

L A

T I T

\9

DE .

Pour trouv er

l'élevotion

du pole eI'un

liGll,

vo)','z

POI.

E

&

LA

T I T U DE .

L'",

(,Iion

de l' équateur en un are du mé'rid ien

moil1drc qu'uo qoart de cerele, illlereepté entre l'équ'a–

tcur

&

l'horiCol1 d u Iicu ,

I/oyez

E ,Q u A

T

E

U R •

~in~"

11.

Z repréfentaut comme ei-defrus I'équateur ,

lije

1 hOCllon,

P

le pole,

&

f/

Z

P N

le méridien;

HII