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4-18

ELE

entre dans beaucoup de préparatÍons offieinales eXler–

nes - e'en elle qui fait la

baC~

du baume d'

Aree~s, a~quei on donne quelquefois le Aom d'

ongumt ./lml .

170)" '<.

B

A U M E

d' ArctuJ.

.

~i

00

dillille par la rClOrte la

réfine fllm l,.

on en, re–

tire lOut ce que donnent ordinnirell1cnt !es

r~hn~s,

e eíl–

a-dire du Begme ncide

une hu ile aDe. hmp,de dans

le eommellcement,

&

qUi $'épailfil de plus en plus

~ers

la fin de l'opérarion; il ne rene dans la eornu;, qu

~ne

petite quantité de

' Opllt mortllllm ,

fur-tout fi 1

ellml

é-

toit pur .

.

é .

IT

L a

rlfine ¡¡,mi

apphquée eXI neurement, palie pour

réfoudre les tumeurs,

d~terger

les ulceres,

~

pour

e~re

un tres-bon digen if; malS , eomme nous 1 al'oos dI! ,

00

ne remploye pnint. feule .

,.

.

O n ne l'employe pOlO t non plus pour

1

111

1":"ellr. ,.ce–

pendant ql1e!ques aU leurs la vantent eomme dlUréuque.

L 'flimi

elltre dans le ballme d' Areeus

&

daos eelui

de F ioraventi dans les onguells de ílyrax

&

martia–

tum dans les

~tTIpl3tres

de bélOioe , oppodeltoeh , d'An–

dré de la C ro;>:,

&, .

(b)

• E

L E N

O ,F

H

O

R

1

E

S, adj. pris fubíl. fetes

ainli appellées, parce qu:on

y

portoit des vafes de jOl1e

&

d'" lier, qu'on appellolt

e/eneJ.

EL E 'O

M

E L 1,

r.

m.

( P harmaeie)

c'en une hui–

le

plus épailfe que le miel,

&

douc e au gO'Ílt , qui cou–

le du trone d'un arbre

11

Palmyrc eomrée de la Syrie.

Celle huile priCe dans de l'eau, é l'acue par les fdles

les Aumeurs erues

&

bilieufes ; les malades qui s'en fer–

vent Com allaqués d' eogourdillemem

&

perdeOl leurs

forees, mais ces Cymptomes ne fom point

a

craindre .

On tire aum eelle huile des bourgeous oléagineux de

eet arbre.

Diofeoride

&

ChamberJ.

ELEO-SACCHARUM, (C himie

&

P harm . )

on appelle ainli toute huile efrentielle eombinéc avec

du fuere. C'en un moyell pour rendre les hu iles pro–

pres a Ce meler avec I'eau; ce qu'elles lIe feroiem point

a

moins que le Cuere, qui ell Coluble d3ns l' eau , ne

[ervit d'intermede

¡¡

celle union. Pom faire

!'eleo

¡'at–

charum,

on n'a qu'a verCer quelques gouues d'ulle hui–

le

em~ntielle

de citron, de canelle, de lavande,

&c.

fur du feere en poudre; ou bien on n' a qu'

ii

froter

des moreeaux de fuere Cur la peau d'une orange, d'un

citron,

&c.

par-ta le fuere fe eharge d' uoe huile efren–

tielle aromaliquc,

&

lui donne des entraves qui l'em–

pechem de fe dilfiper aulfi promptement qu' elle feroit

f.,ns cela . C'eíl-U le moyen qu'employent les !raliens,

&.

Cur-tou t les N apolilaills, pour donuer

a

lems Beurs

anificielles les memes odeurs qu'ont les Heurs Ilamrel–

les . Poor cela ils ne font que caeher un peu d'

eleo–

fa cebarrm.

dans le catice de la Beur artificielle; cepe n–

daDI

a

la fin la panie aromarique fe dilfi pe.

Dans

la

Ph3rmaeie on connoit

l'.le.o-[aceharllm car–

minat iv.m.,

qui

Ce

rair en verfant I'huile eirentielle de

e amo mille , villgr-quatre goutt es , fu r dou7..e onces de

fucre blane eo poudre.

11 Y

a 3Um

I'eleo-faccharl!m

de faa:,fras, qui Ce fait avec ') ij d'huile de faLfafras

&.

~

vj de fuere blane: on dit que e'en un bon reme–

de pour les ealarrhes.

17oy<'<.

"Voyt,

Gazophylaeirtm

medieo-ph"ji,um.

(-)

E LE

I¡'H.A N T ,

elephaJ,

f.

m .

(Hifl. nato 2 001. )

le plm grand de touS les animaux q uadrupedes ,

&

uo

des , plus

fin~uliers

dans la ' eonformation de pluoeurs

parties du corps.

Planche

J.

fiJ!.ure

I.

En eoolidérant

l'l/ fphant

relativemen t

a

I'idée que nous av ons de la

j undre des propo nions, il fem ble etre mal proponion–

&

mal delfiné , -pour aino dire, a cauCe de

Con

corps gros

&

eourt, de Ces jambes roides

&

mal for–

mées , de les piés ronds

&

tortUS, de f3 grolle lote ,

de Ces petits yeux,

&

de

Ces

grandes oreilles. On

pourroit dire aum que !'habit dont il paroi t couvert,

ell encare plus mal taillé

&

plus m 31 fait. Sa trom–

pe, fes défenCes ,

Ces

piés ,

&c.

le renden t aum extra–

crdinaire que la grañdeur de Ca !aille . L a deCerip:ion

de res p3rties,

&

l'hiíloire de leurs uCages , ne donne–

r.a

p~s

moios d'admiralÍoo que leur aCpea cauCe de

lurpnfe.

Le r?i de Portugal en vaya en

1668

au roi de Fran–

c e

~n

<¡¡phan<

du

royaum~

du Congo, agé de dix–

fe~,

ans,

&

haut de lix piés

&

demi depuis terre juC–

qu au-.detIus du dos . 11 véeut dans la m énagerie de

~

erfallles pendan¡ treh.e aos,

&

!le g randit que d'un

pié , fans d?Ule paree que le ehangement de c1imat,

~

?e n.ournture av?it relardé fon aeeroiffement; ainli

\1

UaVOlt que fept plés

&

demi de hauteur lorCque

MM,

ELE

de l'aeadémie royale des Scieoees en firent la deCeri–

ption.

Le ' corps de cet animal avoit dou'l.e piés

&

dem i de

tour;

f.,

loogueu r étoi l rrefqu'égale

a

fa hauteur . II

avoit depnis le from juCqu'au commeoeemtnt de

la

queue, hu il piés

&

demi,

&

trois pies

&

dcm i depuis

le ventre jufqu'a terre. En preualH la mdore des Jam–

bes fur le fquelette, on a trouvé que eelles de devant

avoient quatre piés

&

demi,

&

eelles de derriere qua–

t re piés huit pouees; mais lorCque l'animal en revclu

de. fa chair

&

de fa peau , IfS jambe, de det riere pa–

rOlllent plus eourtes que eelles de devant, paree qu'el–

les Cont moins dégagées de la m affe du corps: elles

reffemblent plus

a

celles de l'homme qu'a ecHes de la

ph'part des quadrupedes , en ce que le talon

poCe

:i

terre,

&

que le pié

en

for! eourt. L_es piés de

1'¡U–

phant

dOnl

iI

s'agit iei étoient

fi

petits , qu'on ne les

dinillguoit pas des jambes, qui deCcendoient

tDltt

d'lme

ven"e

jufqu·l).

terre ,

&

dont la peau renfermoil les

doigts des piés. L a plante des piés de derriere avoit dix

pouces de looglleur,

&

celle des piés de Jevan! , qua–

tot1.e; elle etoit garnie d'une eorne en forme

d~

fe–

melle, qui étoit dure , folide

&

épaiffe d'un pouee,

&

qui

d~bordoit

eomme

ti

elle a"oil élé

¡uuhle

par le

poids du corps ,

&

formoit quelque, ongles mal figu–

rés: il n'y en avoit que trois

ii

ehaqne pié, cepen dant

il s'en trouvé cinq doigts dans le Cquelelle ; mals ils

étoieot récouvert s par la

p~au,

&

n'avoielH aueun rop–

port avce les ongles . L a corne, que l'on a com paréc

a

une fe melle , form" it eueore d'autres prolonge mens

que l'on auroi! pft prendre pour des ongles.

11

y .a

lieu de eroire que celle partie varie dans dil-l'ércns indi–

vidus, eomme nous le ferons voir dans la Cuile .

La

ueue étoit menue

&

pointue; el le avoit

deu ~

pi6

&

demi de longueur,

&

élOit terminée par une houpe de

gros poils longs de trois a quatre pouces. Cet

éUphant

éto;t femelle; I'orifi ce extér ieur de la

m3trie~

k

trou–

voit pIncé au milieu du ventre prcs du oombril,

ii

l'exttémité d'un conduit qui formo it une éminenee qui

s'élendoit depuis l'anus jufqu'a la vulve ,

&

qui rel1fer–

moit

UII

clitoris de deux piés

&

demi de long neur,

&

de deux pouees de diametre; de Corte qu'oll l'auroit

pris , avallt la diffeaion, pour une verge, pJree que

t:ette partie en fituée de la me me

fa~on

dans la pi

a–

pare des .quadrupedes.

11 Y

avoit fur la poitdoe deuK

mammelles, les mammelons étoieot l'etit5. La tete

élOit

grand~;

elle avoit deux bolles par derriere,

&

un

ereux entre deux _ Le cou étoit eourt, le frC)tH large ,

les yeux petits, la bouche étroi!e ,

&

prefque caehée

Cous le menton; la machoire inf¿rieure rort poilllue,

&

les oreilles deux fois plus grandes a propnrtion que

eelles d'un

~ne;

elles avoien t trois piés de hauteur,

deus piés de la rgeur,

&

(eulement deus lignes d'épaiC–

feur: leur figure approchoit de r o vale,

&

elles étúient

collées eontre la tete, comme eelles de l'homme,

&

s'étcndoien! en-arriere. On VO;! par leu rs dimenfions

qu'auelln animal n'a les oreilles

a

proporlion aulfi gran–

des que

l'IUphant.

La tro mpe avoi! cinq piés trois pou–

ces de longueur apres la mort de l'animal, neu f pouees

de diam3tre a fa racioe,

&

trois vers l'extrémité , qui

s' élurgiffoi! comme le haut d'un vaCe,

&

fOrlnoit un

rebord dotH la parlie de delllls étoit plus épai lre que

le e6tés. Ce rcb9rd s'allongeoit par le deffu.s en ma–

niere d'un bou! de doig t: tOtH le rebord formoir com–

me une petite taffe , all fond de laquelle étoietll les na–

rines; aum la raeine de la tro mpe fOrt de l'endroit qui

correfpond a celui des narines dans les atHres quadru–

pedes. Les défenfes avoiellt deux pié> de lo ngueur

&

quatre pouees de diamet re vers l<:.m ra eine; elles étoien t

un peu reeourbées en·haut,

&

fortoienr de

la

machoi–

re fupérieure, a cinq pouees au-deffus du bord de la

lene:

iI

n'y

~voit

que hu;t den ts, quatre en ehaquo

machoire , deur de chaque c6té; la longue or de la plus

groífe é toit de quatre pouees, la largeur d'un pouee

&

dcmi . 11 fe trouvoit fur la peau des erins ou des loies

plus groffes que celles des fang liers ; elles étoient noires–

luiCantes , d'uoe grolreur ég31e dépuis la racine Jufqu'au

bou t, qui paroiíToit coupé :

iI

y en a voit peu,

&

feu–

lemem Cm quelques parties; Cavoir la trompe, les pau'

pieres ,

&

la queue d'un bou t

ir

l'autre , Jufqu'l

la

hou–

pe de l'extrém ité. La longueur des foies de la trompe

étoit d'ull pouee

&

demi . La peau avoit des rides de

deux efpeees; les unes étoiel1l des ligoes ereufées eo m–

me nous les avons au-dedans des maios; les 3utres

é–

toient élevées eomme elles le Com au-deOus des mains

aU N perronnes vieiltes

&

rnaigres. L es rides rendoient

la peau de

I'éllphant

fOil

vilaine, étant couverte

~'ut\

~P!-