ELE
cfclavagé,
&
en huir jours il Ce trauve
bi~11 ~ppri
voiré.
1\
P~lane,
qui ert un
roy~ume
dépendant de celu i
de
Si~m,
on mene Cculemen! un grand
Ellphant
privé
dans Ic bois; des qu'un
IlIphant
lauv~ge
l'
3pper~oir
;t vicm
l'
auaquer: ces
dcu~
i/¿phanJ
croiren! leur;
trompes en s'cffor<;ao r de fe rcnverl", l'ul1 I'aurrc; pen–
dant que la rrompe de
I'¡léphaut
fauvage ert embarrar–
fée, on lu; lie les jambes de devan!, alors il n'ofe plus
fe
rernuer, paree qu'il crainr de rom ber: ainli
iI
cl1
aifé de l'apprivoifer par la faim.
On tcod 3Um des chaU,(fes-rrapes pour faire romber
les
¿liphan¡
uvages dans des folTes,
&
en(uire on les
líe avcc des cordes.
U¿liphant
~appri\'oife
en peu de
tem ): trois jours CutF.fent,
Ii
on les prive de nomri-
. ture, ou fi on les empcche de dormir. On les prend
plus facilcment 10rC'Iu'ils CÓnt rrcs-jeuoes .
l/oy. le pr.m.
voyat e
l'
,Sta",:,
par le
P. Tachan ;
leJ m(moireJ potlr
fr.r,,;,r
11
/
h~polre
1fatrlre!le des animar4X
l
qrJi
tl
dEja
&te.. ;
&
plJi{imrJ re/atlonl de vn)'ogetlrJ done ere ar-
1;'1.
a ;eé extrait
.
I/oy.. :.
Q
U A D R U P E DE.
(l)
E
f,
E'J' 11 A N T,
(Mat. mid.)
de rootes les pan ies de
cet animal, il n'y a que les deors--qui foient en u(a–
ge; elles COn! connues Cous le nom d'
ivaire. V oya,
1
v
01 RE .
• E
L E'P
n
A N S,
(Hift. anc.)
les anciens employe–
reOl cel animal daos leurs armées ; les Orientau x sIen
é loient Cervi avanr CUK; les Perfans
&
les lndiens en a '
voien! menés en troupe au combat.
11
éroir diffieile de
les ble/fer. lis éeraCoient Cons leurs piés rour ce qui
s'oppofoit
iI
eux; ils porroient des rours (ur Icor dos,
d'ou des Coldars armés faifoienr plcuvoir des rrairs , des
fleches, des pierres,
&
des javelors Cur leurs el1nemis.
lis éroient dre(f¿s
a
faifir les hommes avec leur rrom–
pe,
&
11
les jerrer dans la rour qu'ils ponoicnr. lis
rompoienr les raQgs; ils épouvantoienr les chcvaux.
1,0r(qu'on
Ce
fUI
aeooOrumé
ii
cerre eCpeee de péril ,
on réfilla aUK
IUpham
avec le feu, avee des pOlltreS
aigues planrées de.ant les raogs , des haches donr
00
leur coupa les piés, des armes en forme de faulx donr
on lem trancha la trompe , de longues piques qu'on lem
ellron~a
fous la queue, ou ils om
13
peiu moins é¿
pai/fe; enfin on leur oppoCa d'autres
élépbanJ.
On vir
alors les animauK les plus terribles
prcndr~
part dans·
le' querelles des hommes,
&
s'enrre-dérruire poor les
détcndre ou les venger.
Les Romains qui en virem pour la premiere fois dans
I'armú de Pyrrhus, les priren! pour des bceufs de Lu–
canie ; une défaire rorale fnt la Cuile de \eur ignoran–
ce . D'lI1s la Cuire ils firem marcher eUK-memes ces a–
nimauA" contre leurs cnnemis: ce fUI une panie princi–
palc du butin qu'i1s firen! Cur les CarrhagiDois. lis en
oppoCerent pour la premiere fois
a
Philippe; i1s en hq–
ODrerent Icun triomphes ;) ls en expoCerent dans les jeux
du cirque, ou I'on vit quelquefois des
¡lt!phonJ
vain–
cus par des hommes. C'éroit un bel exemple de la Cu:
périlltiré de I'induflrie fur la force, On sir qll'i1S en
erc/rerent
a
marcher Cnr des cordes tendues . lIs en
atrclerent
~
leurs chars. Céfar Ce fit éclairer par qua–
ranre
éJéphanJ,
qui portoiem devant lui des f\ambeaux
á
la guerre . On appelloit
zoar,!"e,
celui qui comman–
<;loir un
¡¡¿pha...,; thérar'l'u,
celui qui en commandoir
dé'ux;
alpthérar'l''''
eelui qui en commandoit uois;
I1y /ar,!ue,
celui qui en commandoir huit;
eh/ratar,!'Ie,
ccl.uiqui en commandoil vingr ;
&
phallangnr'l"e,
ce–
lui qui en comrnandoit Coiume-quarre.
E
r,
E.' p
Ji
A N T ,
(111)'th. MédailleJ.) V¿Upbant
(ur
les médailles
ea
un des fujets qui a le plus exercé les
~Illiquaires,
pour en deviner les diverfes fignificarions .
Il
marque ordinairement les jcux publícs
&
les rriom–
phes, ou ('on prenoit plaili'r dé faire voir au peuple ces
(¡lftes d'animaux . Dans les médailles de
J
ules - C é r.1r
fur la fin de la république, ou
iI
n' étoir pas permis
de meUre Ca
t~te
Cur les moonoies, on imagina pour
Ilater fon amDirion de metlre
a
la place cer animal;
paree qu'en langue punique,
.Ifar
figñifioir un
él.!phmlt .'
Aum daos la Cuite,
I'éléphof!t
fut pris pour une mar–
que de la puiITance fouverame: il ert vrai cependant
q~'il
défigoe ailleurs le
fymbole d. J'leernité,
ou ce-
101
de
la piété enverJ Diere .
Mais poar abréger,
v oy.
Spallheim,
nllmifmata;
Begeri ,
thefaurtlJ Bral1den–
bltrgie"J;
&
fur-lOur Cuper (Gisberr),
de e lephol1eiJ ,
&c.
Hag..-Comit.
1719,
in-folio, fig. Art"le de
1'11.
l.
e h,va/i..-
D
Ji:
J
A U
e o
U R T ,
EL
I!.'p
R A N T,
nom dooné
11
on ordre m iliraire an–
cien
&
(Ort honorable que conferent les rois de Da-
ELE
42 I
I1cmork ,
&
qo'ils lI'accordcnr qu'aux perfonnes de la
plus haute qualilé ,.
&
d'lln mérire e xrraordinaire .
On l'appelle
l'ordr. d. N Uph""t ,
purce qu'il a pour
arme un
i l/ph/1ut
d'o r émaillé de blanc , charg¿ d' une
tour d'argenr ma<;,ol1u ée
d"
lilble , fur une r«ra{le
de
fynople é01ailléc de fl eurs. Ce:¡c lmrque de Pordre ert
ornée de diomans ,
&
pend
5
un rubO!1 bleu, ondé com–
me le cordllll bleu ell fra:lce .
Cba/i1b<rI .
(G)
E (,
~'P
n
A N T;
(jle de
1')
lIe de l' Indolbn Cur lit
c6re dn M alabar. E lle
a
éré ain li nommée, de la fi–
gure d' un
¡I"phant
'lu' on voir raillée dans le roe ,
grande comme Jl:lture. II
Y
a au mc'me endroir un che–
va l de pierre, une pog de , avcc uoe quaraliraine de
figures giganrefql1es , tongées f)'mmér riquemenr. L es pa–
ycos de ccue
~Ie
en onr (air I'objer de leur culre .
. E
LE
P H A N T I
l\
S E
011
E
LE
P H A N T
lE,
fu bll.
f.
O"
E LE
P H A N
TIA
S,
f. m.
(Ned.)
c'dl
le nom que les Grecs onr door.é
a
la maladie de la
peau , qne les Acabes appellellt
lepre .
Cclle qui el1 la lepre des Grecs,
ea
nommée par les
Acabes,
albar" nigra:
c'ea
une efpece de gale
a
un
plus baur degré de maligoiré; ainfi clle ne ditli re de
In
gale que I'on voir communémenr que par l'inten–
firé des fympromes.
1'0)'<2::
G
A l E,
LE
P RE.
La lepre des Arabes ea encore plus violeme que cel –
le des Grecs . De toures les m'aladies dans' le(quelles
les régU Jl1enS font atT<:élés de difl'érens genres de pa–
fiules, de rubercules ,
d'ulc~res,
il n'eo efi poinr 'luí
réunille auram de ces divers maux,
&
qui afl'eéle fi
généralemenr roures les porties du corps, d'uoe mani¡;–
re
fi
horrible
&
li digne de eOmpamOIJ en n1eme rems .
que
I' /lépbnntiafe;
ce qui la fai r regarder cOlllme
\1n
challere univerfd par Poul lEginctle
(lib.
[1/. ),
&
pHr
preCque rous les aureurs qui
1'0111
décrir lprcs lui.
0 11
lui a donoé le nom
d'é/lpbantinfe ;
r'oit paree que ce tr e
moladie ert anm grande
p1t
la nalUre de res Cymptomes ,
IX
aufli forre par
la
difficulré de
la
gnédr, entre toll–
tes les aurres maladies connucs, qae I'éléphan r furpo lTe
en grandeur
&
en force rous les aurres quro drllpedes ;
Coir paree que ceux qui fom atfcélés de cerre e[pcee de
lepre ont le corps
&
les
e~
rrémi¡és inférieures (m-rour
tuméfiées
&
ji
roides , qu'i1s De pellvent pas les' plier:
ce en quoi on les comp3roir aux éléphans , donr les
anciens croyoiem les jambes Cans joiLHures; foir paree
que cerre maladie rend la peau gOllftée, rude, inéga–
le, ridée, COllVerre d'éeaillcs, de
tubéro r,r~s ,
nvee
un grand nombre' de fentes fillol)nées
&
<le crevaJl'es,
comme Pea celle des éléphaos. ene deroiere rairon
parolt la plus vraiITeAlblable. On lui a au m dooné,
Ce–
Ion Galien daos Con livre
de
l:rmurib,,,, cap. xjv.
le nom
de
fatyry,y'm"m;
paree que lorlqu'elle coml11Cllce, el–
le rend les malades extrinnemenr lafcifs,
&
par. l!. fctll–
blables
a
des fatyres; ou paree qu'elle défigure
le
\'t–
Cage,
&
lui don ne quelque refremblatlCe aVeO la fi gure
fous laquelle on repréCente· les lutyrel. On la délignc
aam ¡¡ar le nom de
leoneiajiJ ;
iI
ert foir menrion de
ce nom dans Aerius,
tetrall.
4,
p3rce qUl: ceux quí
. en [om affeélés om le from chargé de grofJes rides ,
¡'a(peél furieux, d!raya,nt, cornme le lion: enCorre que
ce mal ert aum cruel que eer animal. On I'appelle en–
core le
mal de
S.
Lazare ,
parce qu'on le eroir le me–
me que celni du mendlaO( nommé
L azare,
tou r cou–
ven d'ulceres, dOn! il dl fait \Den¡ion dans l'Evangilc .
Celte cruelle maladic oe parolr pas rout d'un coup
daos 10ute [a force; Ces Cymplomes ue Cemblcnt naitre
que par degrés , car avant que les panies exrérieures
foient aff'eélées les malades
Ce
femenr une pd anteur
de corps qui le; cngourd ir
&
I~s
rend lenrs
a fe
mou–
voir fom fnje¡s
a
la conniparion, leurs urines Com
Cemolobles
11
ceHes des beres de fomOle , leor haleioe
deviem forre la peau des Joues s'épai ffir, il s'éleve des
t umeurs
dur~s
fur 'le viCage
&
principalement Cur le
from;
&
10rCque le mal
augmenr~
plus cOD lidérablc–
meO! il fe forme des tubtrcales
&
des purtules fur
roule 'la Curface dll corps .
Il
Y a lix
(ymprom.es, fe Ion Gni de
~hauliae
(mal.'
chirg . t rall.
6 . ) , qllt conllauenl des "goes caraélé,,–
llíques de
l'elcpht171ti{/jiJ ;
Ca'
oir la rondeur des yeux
&
des oreill es' la dépiI3¡ioll, I'épaiffeur
&
I'élévarion efe
la peau de; fourcils ; la dilararion
&
la
d¡llor~on
des
narines en-dcha rs,
&
le relrerrement de I€urs "aviteS en–
dedans' la mauvai Ce odeur des Icvres,
&
la voix raa–
que
c~m me
lorfqu'on parle da nez; la puameur de la
bou~he
&
de roure la perfonne; le rcgard fixe
&
qui
fair horreur.
L e méme aureur rapportc encore Ceizc nutres
figne~
équivoques de ccue mal3die, dont voici les priocipaux:
la