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ELE

4

2

4-

Carlo{bd bta

I'Jlcvation

de la ,me(J,e;

&

Luther la

retilH d'abord mais enCu ite il la Cup,Prll!1" '

M Cham6;rs

pr~tend,

mais fan,s

cJ(c~

aucune au–

S L ouis eH le premler qUJ alt ordonné

tor!~

1

1

,¡que , 'on re mlt

a

genoux,

ii

l'exemple de

qu a

t:

evatlon

1~

.

certains rel igieux qU'11 ne nomme pOIlH.

Ce qu'il y a de certain" c'efl que dans les

~n­

eienoes licurgies,

&

en

part,icu¡'~r d"~lS

le fac;am etltalre

de S, Grégoire, on ne VOl t , pOll1t d autre

él.vatlo"

de

I'hoflie que ceUe qui fe

~alt

a la, tin, du canon" en, d,–

fanr

p~r

ipfllm

&

CII"';

,pfo

,&

'~

,p,fo ;

ce qUl

11

;,m–

péche ,pas que l'adoratlOI!

aUJo~ rd I~,UI

en ufage

~

1

e.'e.

tiOI1

ne foit bIen fondee, pUlfqu

I!

efl de fOI qu au

~;omen t

que le prelre prononce les paroles de la con–

fecrntio n, le corps

&

le fang de J!!(us-Chrifl

~e

rrou–

vem r':eHement pré(ens fo us les clpeces du pam

&

du

" in ce qui fullir pour lui allirer l'adoration des fide–

les .' car c'eCl principalemeor pa r le dog me qu' i1 faur ju-

ger' des cérémonies,

( G

1 ([) ,

,

E L E V

JI.

T 0 1RE,

f,

m,

",flrrtment de Ch,rflr–

g;e

dom on fe ferr pour relever les

os

du erane, qui

deprimés o u enfoncés par qnelque eoup o u chure, cam–

primem

la

dure-mere ou le cerveau,

On Irouve dans ,les anciens la defcription

&

la figure

des

éI/VMOi,." ,

dOIH on faifoir ur.1ge de lenr rems ,

&

que la

C~irurgie

,modern,e a pró ferils,

parc~

9u'ol1 c,ou·

roit un "fque évldent d enfoneer les os qUI devolelH

foulenir l'effon de ces inClrutnens, Ceux qui fa

1)[

aétuellement le plus en u(age , fOIH des leviers de la

premiere efpece, donr le poinr d'appui efl au milieu , le

far dea u

a

une extrémité,

&

la puitTanee

a

l'aurre .

La ' Iongueur d'un

é!évatoire

d I

d'un dcmi-pied; fa

compolition

dI

de fe r tres-poli , relevé de pommetres

dans le milieu; les deux eXlrém i,é; formen r chaeune

une branehe eourbée

a

Cens op pofé, ce qui fait un in–

flrument double , C es branches filnr dilféremmellt eour–

bée~ :

les unes étant prefque droires, les au tres un peu

COUI bes,

&

quelques-unes fort eoud ées, paree que le cou–

de len quelquefois de point d'appui, Le bou r de ehaque

b ranche efl arrondi ou ovale aux uns, quarré aux au–

tres ,

Le

dedans de l'e"trémilé de ehaque branehe eCl

gatni de perites eannelures tr311fverfales qui fom fai les

comme des petits bifeau" eouehé les uns fur les aUtres,

f/oyez. les fig,

t4,

&

lj',

PI, Xf/l.

La mai" doit etre la force m ouvanre

&

le poim

d'appoi des

élévatoires

dom on vkm de faire la dereri-'

prjon, paree 'lu'en appuyane le levier fu r la pan ie de

l'os oppolee

a

edle qu'on veU! relever, on

!'ée[~feroit

ji elle r¿IiHoÍ! beaueoup;

&

o n l'enfoneeroir fur

13

du·

re-m ere, ti elle olfrojt peu de rétiflance, Pour fe fer '

vir de eer inflrumen t, on I'empoigne 3vee les quatre

,d 'ligts de la main droite par le mi lieu de [on corps ,

le pouee appuyé

3

I'oppo ote , on paffe enCuite l'e xtré–

m it¿ ant.,érieure fous la pieee d'os qu 'on veut relever,

obfervam d'appliq uer les peti,s bifeau" comre fa panie

imérieure: le dnigr iodex fen de poim d'appui dan 1'3-

élion de relever

1'05

enfoneé : il fa ur fOtheoir e" réricu–

remen r avee les doigrs de la m ain gauehe la' ponioo

d'os Cous laquelle

l'éll.vatoire

agit ,

Feu M , PetÍt , fa chant que la main qui

a

arrez de

force pou r l'opéralion dOIl! o n parle, peu t n'avoir pas

affez de fcr meté

&

de préci lioo pour empeeher que le

bour de

l'l lévatoire

ne s' éehappe, ce qui pourroit oeca.

lionner des accidens, a fair cOIIClruire un nouvel

éUva.

toire,

donr la main n'efl poine l'appui .

11

s'agiffoir de

Iróuver fur le erane un appui pour le levier, 'le plus

pres qu' il efl po ffible de I'os qu'il fau r relever,

&

il

falloir que cet appui m I fur un plan fol idc pour fou–

tenir fans fe rompre l'elfon qo'on fair pour relever l'eo–

-fonc;ure ,

Dans ces vues , M , Pelir a fai r fabriquer un cheva–

ler

(PI, Xf/lJ, fig,

2,)

don t les deux jambes appuieot

fu r le e rane , on leur donne le plus de furfaee qu'il efl

poffi ble pour rend re l'appui plus flable,

&

afi n que !'ef–

fon que I'os, doit ro urenir foi r partagé fu r une plus

g~ande

étendue de fa furface. Ces I!xrrém ités' (ol1 r ¡;ar–

mes

de

chamois, tant pour les empecher de g li(Jer que

r;u[. qu'elles ne fafíem aueune impreffio n fur l'os,

A

°

Ol'nl'nlté, du ehevaler. fe trouve une entaille

(fig,

2.,

" , 2.,)

qUI

re~oit

une pecite pieee de fer term jnée

~n

(t)

G..,uoique on nc trouvc a '

.•

qui en

r:lppon (;c

ic'

P

~

d

:lutre

élcvntlon 3

la

Meffc que ccHe

Saint Sacrcment dI::

;ot'~.

1

allt~ur.;

cependant J'adoration du

rrc.5-

~ui

feton le Pete

MabiH

ICn

expTlm~e ~all'

¡'anden

Ordr~

Rornain .

on a

été

cera la prcmierc foi, dll tCms

ELE

vis', Cetre vis

(ftg,

2.,

,,0 ,

3,)

efl deflinée

a

éntrer dans

des r¡OUS larraudés qui fOll t

a

la furfaee de deffous le

levier

(fig ,

2. ,

nO.

4,) ; par ce ma yeo, le lev ier en fi–

xé ('u r le eh evaler par one eharniere qui permot les mou–

vcmel1S de bale ul., '

Si

i

raifon d'u n g rand fracas d'os ou du peu d'éren–

duc de la ploie,

il

élOir impoffible de placer le point

d'appui fur les os déeouvens, o n a un plus grand ehe–

valct door les bran ches peuvelll s'appuyer au-deia des

bords de la plaie ,

f/oye z

la figu re de ce nouvel éléva–

roire,

Plane. XVJI , fig,

2,

,.0 ,

1.

o n en Irouve la de–

fcriplion plus é tendue dalls

le premier volume des m l m.

de /'aead, de Chirttrg,

C er inllrumelH a paru lu t'cepd–

ble

d'~tre

perfLélionllé, On voit dans

le fecond vo/ume

del mimoireI

de la

mi m.e

acadlmie,

des

relnarquc:s

Cur

la conflruét ion

&

I'ufage de

1'lIévatoire

de M , Pelit,

par un aUlre aeadémicien .

(Y)

E L E

V

E,

f.

m , (

P hilofoph ,

&

Arts)

eelui qui eCl in–

Clru ir

&

élevé par quel'lu'un, qui el l formé de la main

d'ulI autre dans qll elqu'arr ou dalls quelque (ciellce .

011

do nna ce lirre

a

Paris , lors de la foudadon des aeadé–

m ie s des Sciences

&

des

J

nferiplioos, aux (uJ et, ql1i

y

étnienr aggrégés ,

&

qui rravailloiem de caneen avee

les pellfionnaires, M ois ce mal

d' éleve

tignitioit lenle–

meol moios d'alleiennelé,

&

uoe eCpece de fUf vivance ;

cepeodant

011

lu i a fu bfl irué depu is celui

d'adjoi"t ,

qui

el! en effet beaucoup plus eoovenable ,

On peut vair

afl mot

A

e

A

lJ

E'M

l E, par quell e rai–

(on ce tirre mal fono ant

d'éleve

fut fupprimé. 011

a

m ieu x fait encare dans I'acaaémie des ¡" ferlplion, q ue

d!lllS eelle des Sciences; on n'y a poim fail de clalfe

d'adjoin ts,

&

en général l'on a eonfe"

é

beaucoup pl us

d'éga lilé daos la premie re de

ces

aeadémies, que dalls

la feeonde; cependant celle égalilé

fi

préeieu Ce

&

li ef–

femielle dans les eompagnies lilléraires, n'etl parlillte que

dans l'académ ie franc;oiCe; les grands fdgoeurs le [[uu–

vene honorés de n'y etre admis qu' a titl'e de gens de

L ettres,

&

de s'y voir plaeés

a

e61é des V oltaire, des

MODlerquieu, des F ODlenelle,

&e,

11

n'y a dans ecue

compagnie ni

éleves,

ni

~djoints

, ni alloeiés, oi pen–

fionnaires, ni honoraires; on y

di

perruadé que les \ rais

honorai"s

d'une acadfmie, Conr ceUK qui lui fom hon–

neur par leurs lalens

&

par leurs ouvrages; que toUt le

monde y eCl

éleve ,

ou que perronne ne l'dl, parce qu'

il n'y

a

per(o noe. ou du moins qu'il oe doi t y avuir

perfoooe ,\ui n'y rec;oive

&

qui n'y melle lout- a-la-fois ;

que les penfions attaehées a eenains grades,

&

que les

différens grades eux-m':mes onl de tre'-graods lIleon–

véniens, (om nuilibles

a

l'égalité, ;\ la liberté,

a

l'é–

mulation,

a

!'union,

&

aui< égards réeiproques ,

L e oom d'

éleve

efl demeuré panieulieremetlt confa–

eré

a

la Pdmure

&

á

la Seulplure;

iI

fignitie un

difci–

p ie

qui

a

été io flruit

&

élevé dans I'éeole d'un eék bre

snifle: c'en pour'l uoi on fe ferr du mot

d'lcole

pour

dé ligner les

é"ves

d'un grand pdfltrc;

&

on du dans

ce kns , /'

éeole de R"phae'l, dI< Tiú",

,

de R"bens,

f/o)'e z

E

e o

LE,

&

tarti"e ¡ "ivant,

(O)

E L E V E,

f.

m ,

terme de Peintflre ,

Elev~

&

di–

feiple

fon r fynonymes; mais le dem ier de

Ce'

termes efl

ordinairement d'utage pour les Seienees ,

&

le premier

pour les Arrs, On dil,

P laton fllt

dileiple

de Soerale ,

&

Apelle fllt

éleve

d. Pamphi/e,

II

feroit

a

touhai ler

que les Philolophes ne fu llem dik iples que de la I"geile

&

de la rairon,

&

que les Peintres ne fuffenr

éleves

que de la oarure, il

Y

auroi t m oins d' aniCles

&

de phi -

10Cophes ; peur-elre' la Philofophie

&

les

Arts

u'y pc r–

droiem-ils pas; cepeodanr il fau t avo ü r qu'uo maítre

habile

&

inrelligent qui abrege la route épineuCe des

eonnoiffsnees qu'il poffede ,

&

qui forme ' de bonne-foi

un difeiple ou un

éleve,

faos craindre de fe eréer un

riv al ou un fupérieur, procure un avaulage indltmab ie,

L e bie n qu'il fai t feroir au-delfus de toUt éloge,

,iI

Y

ajoutoir ee lui de fépare r des lumieres qu' il communi–

que, les préjugés qui lui fOllt proprcs ,

&

qui n'ap–

pan iennenr pJS au fond de la fcienee qu'il eo(eig ne;

mais il efl rare de rrouver

un

m al tre alkI. éc1airé

&

alfez généreu" pour cela,

L'éleve

qui

Ce

deflire

a

la Peinrure , ne fau roi t com–

m eneer rrop Ibr

a

apprendre les élémens d'un art dont

l'étendue efl immenfe. Le s progres doivem etre fort.

ra-

de S. Grégoire.

&

fon manurcrit n'en: pas plus recenr que le lX. fie ..

ele .

II

Y

cft anianné que depuis le commencernent du Canon

jllr–

qu'l

la

fin :

Epifcopi . D;aroni. SlIbdittuni .

tr

PrlsbJt,,¡ jn

Pof ...

")Itrio ptrmdntanr inrlinlJ;i.

l -)