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ELE

JI

A

fera

l'

Ilcvation

de l' équateur .

l/oya,

E

Q

UA–

TEUR.

Les

élevationl

de l'équateur

&

du pole, jointes en –

femble, formen! tollJours un quar t de crrcle,

&

par

cooféquent plus

l'llcvation

du pole efl grande , moins

celle de l'équateur doit I'etro,

&

réciproquemcO! .

Aiofi dans la figure que nouS aVODS déJa indiquée,

P A

efl Cuppofé par la conflruél:ioo un quart de cer–

ele,

&

11 H

+

11 P

+

P R,

un demi cerele ,

&

pnr

conféqucor

H 11

+

P R,

un quart de cerele .

'I

rOUVer

/'élevation

de 1'11" aum· .

Trouve1.

l'é/evatio"

du pole, de la mal1l<;"re Indiq uée

a

I'artiele Po LE.

Soullrayez

l'llevation

lruu\,ée d' un quart de cercle, ou

de

90

d. Ce qui reflera , fera

l'l levation

de l'équ3teur.

A inli

I'tlevation

du pole l Paris, f.woir 48. d. fO' , é–

tant Couflraite de

90.

d_ le rerte donne

41

d.

lO'

pour

J'¡¡e'¡'ation

de l'équateur au meme lieu.

IIngle d'¿¡evation

en M échanique, c'cfll'angle

RIIB,

(Planeb. de Mleh--' fig .

47. )

compris entre la ligne de

direél:ion

/1

R

d'un proJeél: ile,

&

la ligne horiColllale

11

B,

I/o)'cz

PRO

J

E C T I L

l!

&

A

N G LE.

• Elevat;on d"In canon

&

d',m morti",

c'ert I'an–

gle que I'axe du canon ou du mortier fait avec le plan

de l'horiCon.

l/o)'ez

C AN

o

N & ·M

o

R

'f

I E R .

(O)

E

r.

E

v

11

T I ON,

en Hydralllique,

Ce dit de la hau–

teur

11

laquelle montent les eaux jailliCfan tes; elle dé–

pend de celIe des réfervoirs

&

de la jufle proportion

de la fon ie des ajunages avec le diametre des lUyaux

de conduile .

.

Les jers Cont affoiblis par l':iir ou l'atmoCphere qui les

en:oure, ce qui fait qu'ils ne s'éleveDl jamais aum haut

q ue leur réfervoir .

P'R."EMIE'R.E FG'R."MVLE . Connoítrt

1"

haflttllr de!

rlfervolrl par rapport

a

"l/e da jeu

.

L'expérience

a

appris qu'un jet venant d'un réfervoir de

f

piés de haut

montoit un pouce de moins,

&

qu'il falloit compter

r¡llvation

des jets, de f piés en

f

piés,

&

prendre

le qunrré du nombre de fois que

f

en contenu dws

celle

élevat;on,

ce qui fera connolue la hau teur que

doivent avoir les réfervoirs pour que les jets ne per–

den trien de la hauteur propor¿e .

Ainfi, comme un jet de

60

piés de hau t a

1 2.

fois

f

dans Ion nombre , on prendra le quarré de

J

2.

qui efl

1 44 ;

ce fera des pouces que I'on écrira

a

la Cuite des

6 0

piés réduits en pouces qui fom 72.0 ; ainli ce jet pour

conlerver la haureur de

60

piés demande un réfervoir

éle l'é de

864

pouces, ou

72

piés.

Les eau x de décbarge

&

de Cuperficie, de quelque

hauteur qu'elIes viennent, ne foOl que rouler dans les

tu yaux ,

&

que ba ver daos les bamos d'en-bas; il

~aut

de la rharge

a

une conduite pour élcver le jet d'eau,

&

que le tu.yall foil bien pIcio.

L a hauteu r d'uIJ jet efl pius diffici le

a

déterminer par

rappor! a celle du véfervoir; parce que plus il efl él e–

vé ,. plus iI tr0uve de réfiflaoce dans I'air. Les défauts

des jets ou Icur différence de hauteur avec c.elIe des ré–

fervoirs font dans la raifon des quarrés des hauteurs des

memes jets : il fauI donc connoltre la hauteur du ré–

fervoir, en Cuppofer une ponr le jet demandé, ou en

fix er une générale daos

10 US

les calculs.

SECO NDE FO'R."MVLE. Connoítre la batltellY d'lIn

j et par ""PPOTt

a

eelle

d"

ré(ervoir.

11

réCulte de la

regle réceden te, de compter

I'élev ation

des jetS de

f

piés en f piés ,

&

prendre le quarré du nombre de fois

que

f

efl COntenu dans celle

lIevatim,

que la hauteur

marquée de

864

pouces pour le réCerv oir d,un jet de

60

piés de hauteur .. en compofé de deux parties:

10.

de

la hauteur du jet:

2 0

du quarré dll quotient qu,On au–

roit en divi Cant la hauteur du jet

(ti

on la connoilfoit)

par

60

pouces, valenr des

f

,piés de la regle, c'efl-a–

dire que

f

efl J

2

fois dans

60,

&

que

12.

efl le quotient :

enfuile fi I'on quarre le quotient

&

qu'on ajo"te fon

produit qui efl ici de

144

pouces

a

la hameur

72.0

qu'

on a (uppo fée pour

le

Jet; on trouvera surement la

hallleur du jet demandé, en augmentant ou diminuant

cene hallleur fuppo (ée jufqu' a

c~

qU,OL! Coit arrivé pré

ci remcllt

a

celle du rélecvoir, qui a été propoCée de

864

pouces ou

72.

piés .

(K)

EL

E'V

AT I ON

o

E S

PUl

S S A

NCE

S ,

(Arithméti–

'1,,,.)

Voyez

E

L E V E

l\ .

E LEv AT I ON,

en Ph yJi'l"e,

c'efl

le

mouvement

o'un cor?s qui va de bas en haut, ou l'aél:ion par la–

quelle un corps s,éloigne cominuellement de la terre .

I/oyez

M

o

u

V E M E

NT. En ce fens, ce mot en op–

poté

a

deJe..,te . Voyez

DE 5 C E N

TE.

L es Péripatéticiens attribuent

I'éleva&ion

fpontanée des

ELE

423

corps

i\

un prineipc de legereté qui lcur efl iohérent,

170)'r:¿

LE GE RE TE'.

Le moderncs nient qu'il

y

ait ulle legeret é fponta–

née,

&

prouvent que tout ce qui monte , le fait en

veriL! de quelque impullioll extérieure . C'efl ainfi qu e

la fumée

&

d'aut res corps raréti és montent dans I'at–

mofphere;

&

que l'huile, les bois legers s'élevent au–

deCfus de I'enu, non pas par quelque principe extérieur

de

k~ereté,

mais par l'exces de pefanteur des pan ies

du milieu

011

ces corps Ce trouv eOl.

I/o)'ez

P

E S

AN–

TEUR, MILJEU, ATMOSPHERE, FLU I DE .

&e.

L'/Ievation

des corps Icgers dans un rnilieu pefaDl ,

ert produilc de la meme maniere que

l.lle'llatio"

du

bamn le plus leger d'une balance: ce n'efl pas qu e ce

bamn ait un principe in térieur par lequel il tend,e im–

médiatemen t en haut; maís il y efl PQuU'é par la force

du contre-poids de I'nutre bamn, l'exces du poids de

I'un produífan t cet eRet par I'augmentation de fa ten–

dance en embas .

l/oyez

ceci plus approfondi ou écl airci

al/x articlel

PE

$

A N T E U

n

S

l'

E'C I F I

Q

U E,

F

L U 1-

DE, BALANCE HYDROSTATIQUE,

&c.

Elev ation del , orpl fllY del planl incliné! .

Voyez–

en

lel

10;1

rart;cle

P

r.

AN IN C

L 1

NE' .

L'élevalion

ou

I'afeenjion de! jl,,;del

s'entend pardcu–

licrement de I'aél ioll par laquelle ils montent au-deCfus

de kur propre niveau entre les furfaces des cnrps qui

approchent fort d'etre contigus, ou dans les tuyaux de

verre capillaires, ou d3ns les vaiCfeaux rempl is de fable,

de cendre, ou d'aUlres Cemblables fubflance s poreufes.

V oy.

F

L U I DE.

Cee effet arrive aum-bien dans le vuide qu'en plein

air, dans les tubes f<courbés que dans les droils : quel–

ques Iiqueurs, comme I'efprit-de-v in

&

I'huile de tere–

benthine, !1l0IHellt plus vile que d'aurres liqueurs,

&

quelques-unes s,élevent d'une maniere diRérente des au –

tres . L e mercure ne s'éleve point du tout au-deITus

de

fon niveau, au contraire il defcend au-deU'ous .

On a parlé plus au long du phénomene des tuyaux

capillaires

&

de (es caufes ,

rartiele

CA

r

1 L LA

IR

e ,

JI.

I'égard des plans; deux plaques de verre, de mé–

tal, de pierre ou d'nutre mndere, bien unies

&

bien po–

lies,

ét~nt

diepofées de maniere qu'elles Coient pref<Jue

contig ues, elles produiroD! l'efiet de plufieurs tubes ca–

pillaires paralleles,

&

les fluides s'éleveront entre ces

plans de la méme maniere que dans les tubes. On peut

dire la meme chofe d'un vaiCfeau rempli de fable,

&e.

la mu ltitude des petits imerfl ices, dOD! il efl parCemé,

forme, pour ainli dire , une efpece de tuyaux capillaircs:

c'efl le mcme príncipe qui a lieu dans tous ces cas;

&

c'efl vrailremblablement

a

ceue me me 'caufe que I'on

doit amibuer I'afcenfion de la Céve dans les végétaux.

170)'ez

V

E'G

J:.'r

A

TI

o

N.

.

Elevation del Vapel/TI. Vo)'ez

E v A POR AT IO N,

N

U A G E

O"

N

U E'E,

V

A

P E U R.

(O)

E LE

V

AT I ON,

(/tlch;mic.)

Les i\ichimifles nom–

mem ainfi les opérations par leCqu elles ils fubtilifellt ou

3uénuent certaines (ubflnnces, féparent la pan ie fpiri–

tueuCe de celle qui cfl plus gromere, la plus legere de

la peCame, celle qui efl fluide de cclle qui efl fixe; ce

qui reviellt, en langage ordinaire,

ii

la fublimation

&

a

la diflillation.

l/oyez

S

U B L

I

M

AT I ON & DI

S

TI L–

LATION . (-)

E

L

E

V

AT IO N,

t"me de ChimTgie ;

mouvement

des doigts par lequel le chirurgien incife fuffi Camment

la veine

&

la peau dans l'opératiou de

In

Caiguée .

l/o)'.

P

H L E'B

o

T

o

M

J

E •

L 'élevation

fe fait en relirant la lancette qu'on

a

ín–

ttoduite dans le vaiCfeau.

11

n'y a que le tranchant

liJ–

péríeur de la lancene qlli coupe, lorfq u'on fai t

l'l leva–

tion;

quand on ne fait pas ce mouvemeot, I'ouvenure

de la peau n,étant pas fi grande que I'incilion de la

veine, il s'amaCfe du fang autour du vaifleau Cous la

peau, ce qui forme une tumeur nommée

trombe.

\t

o–

yez

ce mot.

Une lancette .a graill d,orge diCpenfe de

faire une

lIevation,

mais ceue lancelle ne convient que

pour les vaiCfeaux qui Cont gros

&

Cuperficiels.

17o)'ez

L

A N C E T

TE .

CT)

E

LE v AT ION .

( Ca"pe del p;eyrn . ) l/oyez

O

R–

TO GRA PHIE .

E L

E

V

AT I ON

a

la me(fe ('lbiol.

&

Hift. ",e/lr. )

marque ceue partie de

la

meae

0 11

le prctre éleoe I'ho–

nie

&

le cal ice plus haut que fa rete, afin de fake ado–

rer au peuple le corps

&

le fang de

N.

S.

J.

C. opres

la confécration,

&

apres qu'iI les a lui-meme adorés

par une profonde genuflexie n ,

Car-