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EGL

\

~5 6

-;:le G.laltellbury en Angleterre , efl la prem'ere

¡g/iJ<

r

J:hrétieum: qui ait éu,: batÍe dúus le monde;

31

aus

a-

pres la more de Notre·Seigneur .

,

" .

11

el! du moins cenain qu'il y en eut de baoes' daus

les vi lles de, I'ao

11 0 ,

&

qu'eu

40 0

on ¡:ommeu<;a

~

en

barir dans les villagcs ,

, .

Sixle

11.

ordoona eo

264

de conflrllire les

,g/i(es

&

les aurels vers l'oricO[; eo

314

com

;r.eu

~a

la CUllcume

de les pCQir,

&

en

483

c~ lle

de les dédler.

Qual,d une

.ég/i]'

ell pollllée par etlufion

d~

rang

~~

par quelqu'aulre rcandale, I'év.eque I'imerdll julqu.a

ce qu'elle rOil réconcilife par une nouvelle bénédl–

,crion,

V o)'ez

Po L L U

'C

ION

~

RE Co N

¡;;

I L I

J\–

T

J

o

N .

On lient C'o tnmun'ément q\le jurque vers l'ao

1000 ,

la pla pan

de~

'Ig1ires

o'éroielll \:jue de bois: on

e~

I.rou–

ve une preu

ve dans

la Ghrooique de Regllloll, ou

elt

dit que du lel)1'5

de

Charles Je Chauve, les Normans

pOll.rCuivis paT R oben gouver"eur d'AIlJou

&

par Ro–

p en Cúmle de P"il iers, re retirerent daos une graude

,ég /ife

balie de pierre, SuNam une charle de I'an

932 ,

P ie rre

1.

év é'l ue de P oiliers donlla

a

I'abbaye de S .

Cyprien,

tI/odltm J'iUfm wm e«"jia /ignea . L'iglife

calhédrale de Chanres éloit ' aum originairement de

bois ; ce fut Yves de Chartres q ui Ja tit reconltru ire

en pie rre: il oe faul pas s 'élonuer apres ce ja

I

s'iJ ne

fe

trouve poim

d'lg/if~

plus ancieone que le

XC

!Íe–

!1le ,

( 1)

Ceox qui fondeot des

Ig/iJes,

'Oo't prdioairemen! f'Oio

de les dOler; cet urage paroll avoir été pratiqué des

le

ve

íkcJe , laot par nos rois que par leurs varfaux,

&

par les lim pies proprie;!taires de lerres , gaul9is

OIJ

(mmains .

L e pa rrol1age d'une

Ig/if .

s'acquiert par J'uoe de ces

treis voies,

dos , ¡edifictl tio,

fu nd1lJ;

c'eO-a- dire ou en

donoanl Je foods fur lequd ell coo flru il

e

l'ég /ifr ,

ou

en

13

faiCant con flruire

11

res d¿pens , ou en la dotam ,

Ceux qui

0 111

d" noé quelque cho fe

a

J'lglife

depuis Ja

premiere dOl:ltioll oe rOn! pas parrons, mais feule–

¡nenl

bi~nfaileurs

,

V"'yez ,

P

A T R o N, P

A

T

R

o

N

A–

'G E

- Q uand une

Iglif e

tombe el] ruine par vétuflé ou ac–

ciden t, il o'ell pas permis d'eo em ployer les mal ériaux

a

des urages profanes, ainl; que cela fut défendu par

le pape H yginus .

L e

rép~ratimns

&

reconflrua ions des

<g/ires

doiveo t

~Ire

fai tes [ur les rev enus qui y font aHaché, :

a

I'é–

garu des

ég/ireJ

paroimales, Jes réparalions

&

recon –

(lrua ions de la oef Ce fonl fl1r les revenus de la fabri–

que ; ou s'ils oe rOIl!

p~s

ru ffi fa ns , 00 oblige les pa–

roimens de coou ibuer

a

la dépen Ce.

L a Iranslalio u des

égli]es

d'un lieu dans un autre,

c'efl-a-dire du tilre de

I'ég/if e

&

du bénéfice,

&

de

!,office qui s'y failoil, ne peu, elre valab le ralls l'au–

Jodté du rupérieur eccléfiaflique; il f1lul aum Je coo '

cours de la puiffallce lemporelJe , atteodu que

l 'ég/i]~

o'a poi

O!

de rerritoire ,

La puiffaoce qu'elle lient de jerus-Chrifl 'efl purt'ment

fpiriluel Je, elle oe s'étend que fur Jes ames ,

&

pour

fe faire obéir elle ne peot employer d'autres arm es que

Jes cenrures

&

les

e~communi cations.

L'lg /ife

o'a donc par elle' memc aucune jurirdiaioo

propremeot dite; mais les princes chrétiens par refpea

pour

l'ég/ife,

lui ont permis de connollre de cerraioes

altaires qui coocement les eccléliafliques ,

11 Y

a aum des jufliees purement !em porelles atla–

chées

a

cemioes

ég/ifes,

~

caure des tiefs qu'elles pof–

fedent .

V oy ez

T

E M

POR A LIT E'S ,

C haque év eque a droit de vilite rur les

ég/ifer

de

fon diocefe,' excepté ceHes qni roO[ exemples de 1'0r–

dioaire .

V o)'ez

EYEQUE,

E~EMPT 'ION

f.i

VI'

SI

TE .

(I ~ L'auteur

de

cet Anide avaqce

plurienrs

chofes qui auroiem

befoin

d:

tc)reuv~s.

Ol!

de .quelque remarque. Lor(qtt' il

~li~

que le dHaut

," °b?laht!!s néce(f,m es

n'ld1-

pas

feul

un

moyen

fuffifant

de

reflitlHioll¡

~~:i~

le:;, de

l'

Eglife qui ont

~té

aliené,.

ii

parle peut·C!tn:: de J3

{e

r~ft~ e~C\,Fra.n~oire .

non pa!¡

de celle

qui en: en

uraSe dan!

tonr:

11 d'

e.,

Eghfc Romaine .

..

des

Ba:i~

q\\

1\ C,lt

cert..lin que

des

I'an

I JO.

il

Y

CUt·

ebns les villes

avoir des

I::.~~e

am exprcs pour fervir d' Eglifes. On

fou~3iteroit

d'en.

,firme que lesu"¿h

~~.ntre

le té,moignage de Minutius Feli'S qui

."If–

vouclroit

3Um

ce

rl!t~ns

n',:¡vOIent

point d' Egli[cs ni d'images, 00

¡'ordre don

n€:

pa~ ~.

mes

prcnves pour conv<lincrc

le"

increUules ue

tels ver.s

¡'Oriem.

Jl,~te

J.L ,de con'ftrnire

les Eglifes .

Se;

le.

AtI–

de

les

bénir qu'il met \

11.~~1S

de

memc

par rappon

a,

la cofltume,

C'cCt

trap t3rd QU'on a co 3 1 4,

.

,

• m<l\cncé

~

dédlc¡ le.

E~lire, ~c

I'aq

,,\8~,

EGL

Nos rois comme prOteaeurs de

l'lg/ife

om

fait di–

vers réglemens, tan! par rappon au

t~mporel

des

¡g/i–

ft'!,

que pour la

m~nurention

de Ja dirciplioe ecclélia–

(Nque,

&

pour faire oblerver le rerpea qui efl dü

dao~

les

ég/ifes,

. 11 Y

a aum plulieurs réglemeos

~u

fujet des droils

honoritiques

&

préréaoces que certalOes perroones peu-'

veO! préteodre dans les

ég/ifes, Voy .

D ROl T S H o N

o–

RIFIQUES

&

PRE'SE'ANCE,' (A)

E

G

L

! S

I!

A BB

A

TIA LE, elt cel1e- qui a pour chef

un abbé,

&

qui efl auachée

a

uoe abbaye,

E G LIS E

D'

A

F

R I Q

u

E, c'éloit le corps des

Ig/i–

fes

de cette panie du moode ; elle fairoit partie de

¡'é-

g/ire

latioe.

'

E

G

L I S E A N

G

L

¡

e

A

NE, oe s'eoteod que de l'é–

g/i{e

hérélique

&

rchirmatique d' Ang1cterre , depuis

'lue Hcnri

V

JI!. s'en Mclara Je chef; auparavaot lorf–

qu'elle élOil calho lique, on diroil

l'ég/ife

d' Angleterre ,

. E G LI S E A N

N

E

X

E, elt celle qui ,ell ¡oime

a

une

aUlre.

Vuy ez

A

N

NE

X

I!

&

S U

e

C

u

R S A LE.

EGL I SE ARCH I E'PISCOPALE, efl celle qui

forme le liége d'un archevéché ,

E G LISE ARCHIPRESBYTE'RALE, c'elt uoe

une

Iglif e

pa roi ll ale, dont Je curé a Je titre

d'arthipri–

t re

du dioce re , ou de la viHe, ou d'un des doyeDoés

de

la cam pagne ,

1I Y

a

a

Paris deux

ég/ifes archipre–

sby/ira/es ;

Cavoir, la, Madeleine

'en

la cité,

&

S.

Se–

verio en l'uoiverfilé .

E

G

L I S E C

-A

R

D

I

N

A LE, c'efl ' le nom que 1'00

dOIJl-)'Oi~ aUlrefoi~

a\lx

ég/ifes

paroimalcs dans le rquelles

iJ

y

a

un

cu.ré

&

des pretres pour admioiflrer les raere–

m ens au peuple,

EGL r SE CA TH E'DRALE .

170)" 01(.

-CATHE'–

D R A 1. E ,

E 'G LIS

E

C

A

T H o L I

Q

u

E

01/

U

N I

V

E

R

S E L-L E :

Théoda re al'lribua ce nom par un éolit aux

Ig lifes

qui

fo ivoielll .le OO-Ilcile de Nicée,

a

l'exc!.u{¡oo de lOures

les autres ; préreolemenr ce térme ne déligoe POiDt au–

cune

Ig1íJe

eA parricuJier, mnis Ja f o i

&

la reJigioo ro–

maiqe,

&

I'un iverralité de

I'.fgli/e

~épaodue

ehe1. tou–

tes les nalÍons de

la

terre ,

E G Ll5E COLLE'G IAL 'E,

.Vo)'ez

C'()L ~'E'GIJ\'LE

&

CIlAP ITR -E,

E G LIS E - C

U

RE, Ge titre ell <C0mmuO aUl( paroif–

fes

&

811X

autres

-Ig/ifes

ou 1'00 fait les fonaions cu–

rial es COffilme les af)nexes , foccurrales,

&

les

ég /ije.J

encla<vées daAs des líeux

e~eeptés

de ¡>'()rdinaire,

E

G

L I'S E S E.p I S

e

,o

P A LE S ,

c'efl aioJi

q~~

I'on ap–

pelloil allrrefois celles qui étoieAt le liége

d'u~

éve–

que; o n les appe lle aujourd'hlli

c'Ylt/~édra/es,

Voyez

CA-

T H

E' ~

R A

LE ,

'

E

G LI S E F 1 L L E D'

o

N E A 19 T R E E G 'L

I

S.E

on.

appelle aioli ('enaines

ég/ifes,

qui foOl ,comme des co–

looies émanées d'une aUlre

ég/ire

q.upérieure de laq uel –

le elles dépendeot d'uoe mau,iere plllS parliouHere que

les autros

Ig/if'es ,

comme

a

París les ,tilles de

M .

I'ar–

eheveqoe, q ui f o nt

S,

Marcel, S. Honor.é, S<c, Op–

po nune : Je chapitre de S . Germain de l' Auxerrois,

a

prérent réuni

a

N m-tre-Dame, 6roit une qualrieme til–

Je de M, l'archeveque , L es qualre

jiU..

s

.de N ,otre–

D ame font

S.

Erieone des g pes,

S.

Beoo't, S, Mer–

ry,

&

le Sepulchre :

I'ég/ife

abló>aliale de Clteaux a auffi

res quatre

jilles,

qui COO! quatre atJbao/es fubordoonées

11

celle de

Citeau~ ,

ravoir CJairvaux, la Ferté, Pon–

tigny,

&

M orimoo,

''EG L

1

>S

'E GALLI.CANE,

c'efllVglifc

de tFraoee,

a

laquelle 00 donoa

ce

nom des le premier établilfe–

meot du Chrifliaoirme daos les Gau,les; elle fait par–

tie de

I'ég/i[e

latioe ou d'occiaent:

l'i.g/ire

gallican~

a res libertés , donl

il

rera purlé

al/ 1»ot

L! BE R TE' .

E G LIS E

G

RE

Q.

u

E

O"

E G LIS

E

D'O R

U!

NT ,

po compreod fous ce nom toures les

ég/ifes

des pays

qui

On

f~ait

que le Concite d'Antioche de 1':10 34" fue renn,

a

¡'oc..

C<'lfion que les

Evequcs

s'étoient affemblés dans Icene

ville

ponr

y

célebr;er

.la dédic3ce dq Temple

qu'on

y

avoit élevé

3\'ec be3ucoup

~e

magOlflcence.

Je ne crois pas que

I'on

pllifi'e 3ifément I?rollver que

la

plfip:ut

d~s

Eplifes n'étoient que de bois . CeHes

qUI

nous renent encore

d anclenne eonftruéhon [onr dI'! pierre .

Je me

Convient

d\woir vu

rr~s

de Note

I'~glife trc.!l~ancie~ne

bi t'ie par l'

Eveque

S.

}J:tulin.

CJu~

p¡,¡r le$,

rnof;uques .

&

les

pelOtures qui

y

[om

encorC'.

on

con..

nOlt (!rre la mt!me done. ce S:tint fait l:t

de[críption

d:ln.s fc! .... •

Elle dI: de plerre . L 'Eglif!! auffi de S.

Clémcot

a

-Rome

a

été

de

pierr,e; ce qui parott

par

les

veftigCJ

,qui en

reftcot

encere.. L'em–

per~ur

Contlamin d:tns

b. meme

ville

lit

conftruire en

piJrre

[on..

Eslire \ {olol\ le

lémoign.ge

d'Eurebe, (--

,1