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362

E G O

Na

Itlcrymis cr"delis amor,

nu

gramine rivl.

Na

oytiJo ¡atttrtlntttr

ap~s,

nce fro>1de cafel/d!. .

Le dialogue di une parHe elfentlclle de

llglogtte .

mais comme

iI

a

les memes regles dans toUS les gen–

res de poéóe.

f7.

DI

A L

o G

U E.

/lrt. de M.

M

A R-

M O N T E

r_•

·ti

d 1

*

EGOBOLE,

f.

m .

(M)'thol.)

faen ce e

a

chevre

¡¡

la grand'mere Cybele .

Voyez

C

y n

E LE.

E G O G E

R,

v. aa.

('Tanne,.ie )

c'efi fépnrer .avec

le coutean tranchant d'une penu de veau les ore'¡les,

le bout des piés , de

la

qucue, en un mOr toures les

extrémités fuperftues .

E GOl S

M E,

f. m. (

Mora/e)

Mfnut de ces .

p.~r­

fonnes gui pleines de leur mérite,

&

croyan r Jouer

UI1

rllle

da~ s

la [ociéré, fe eirenr perpérucllemcnr, par–

len! d'elles avec eomplnifanee ,

&

rapporrent tout, gro[–

¡ierement ou finemenr,

a

leur indi vidu .

Ce défnur tire fon origine d'un nmour propre defor–

donné de la v311iré , de la [uffifance, de la pctirelfe

d'efpri;,

&

quelquefois d' une mauvaife éducarion.

11

fuffir d'en indiquer les fources, pour Juger de ron n–

dicule,

&

do

mépris qu'Jl m érire .

On y tombe de deux manieres, par fes difcours

&

par [es écrir-5; mais ce défaut efi inexcufable dans des·

ouvruges, quand il vient de

h

préfomprion

&,

d' une

pure v3niré d'uuteur, qui l1e doir parler de lui, qu'au–

tunt que l'exige la matiere qu'il traire, ou la défenfe

de [es [enrimens, de [es biens , de (1 conduire.

MM.

de Poer-royal om généralcment banni de leurs

écri¡s l'ufage de parler d'eux-memes :\ la premiere per–

fonoe, dans l'idée que cer ufage, pour peu qu' il mt

fréqnenr, ne procédoit que d'un principe de vaine gloi–

re

&

de trap bonne opioion de foi-meme. Pour en

m arquer leur éloignement, ils l'om tourné en ridicule

fous le nom

d'égoifme,

adopté depuis dans notre lan–

gue ,

&

qui efl une cfpece de figure inconnue

a

[Ous

les anciens rhéteurs.

PaCcal ponoir ceue regle générale de

MIYr.

de Port–

royal, jufqu'a prérendre qu'

Ulr

ehrérien devoit éviler

de Ce ftrv ir dll mor

je;

&

il dilo ir fur ce fujet que

l'humiliré chrérienne anéamit le

moi

humain,

&

que la

civiliré humaine le cache

&

le fupprime .

C6pendam cetle févériré poufTée ,jufgu'au fcrupule ,

ferolt exrremc,

&

quelquefois ridicule ; car il y a plu–

lieurs renCOntres ou la gene de vouloir é viter ces mors

je

ou

mui,

ferolt mal placée ou impofli ble .

On

dt

fác hé de rrouver perpéruellement l'

égoif>11c

dao s Mcnragn c;

iI

eut fans d,!ule miellX fai t de puifer

fes exemplcs dans l'hi(\ oire, que d'cnrreren ir fes leéleurs

de Ces ioc linarions , de [es famaifies, de [es maladies ,

de Ces venus,

&

de fes vices .

11

e(\

vrai qu'il rftche, autant qu' il peot d' éloigncr

de lui le foup<;on d' une vaniré bafle

&

populaire , el1

parlant libremen! de fes défaurs aufli-bien que de fes

bbnnes qual irés ; mais , on l' a dir avant \noi, en dé–

couvran¡ fes défqllrS ou fes vices , il [emble n'agir ainfi ,

que parce qll'iI leS regardoit comme des cho[es a-peu–

pres indiffé relltcs.

Si

I'fgoifme

efl excufable, [oi[ en cOllverfarion, par

lemes, ou par écrir, c' efl [eulement quand il s' agit

d'un rres-grand objer qui

a

roulé fur 1I0US,

&

qui in–

térelfoir le [alut de la parrie . Cependant quelqges con–

!emporains de Cicéron

~loi~nt

mcmes blelfés ( quoi–

que peu[· "rre

~

roer) de l'e!ltendre répérer d'avoir fau –

vé la république;

&

ils remarquoient q\le Brutus n'au–

roit pas eu moins de droir de parler des ides de Mass,

fur lefquelles

il

gardoit le filence, que le conCul de

Rome pouvoit en avoir de rappeller l'dpoq ue des nones

de D écernbrc. Le leaeur fair bien qu'il s'agit id des

deux grandes époques de la conju ratioo de Catilina

&

de la mon de Céfar.

/lrticle de

M.

le Cbevalier de

JAOCOURT .

.

E GOl S T E S, adj. pI. pris. fu bfl. (

Phi/oJophie )

On

a~pelle

ain.(j cetre clalfe de philofophes qui ue re–

cOllnolfl enr d'autre vériré que celle de leur propre exi–

fience ;. qui eroycO! qu'¡¡ n' y a hors de nous rien de

r~<l?n

ni de

~emhlab le

a

oos fenfarions; que les corps

n

e,~

ent pOlllr. ,

&c.

L ' Ego"¡Tme el1 le Pyrrho nifme

pou

d

é

auffi

1010

qu'i l pem aller. Berkley, parmi les

m o erues

t'

'

C

R P

,

a alr tous fes eftortS pour l' érablir.

V oyez

tra~agan~

.dLes p

t~o'fteJ

fonr en meme tcms les plus ex–

vaincre' caes hllofophes ,

4

les pJus difficiles

ii

con-

íi

" (\' [

eommcnr prou ver l'ex illence des objets

I

ce

D,

e par nos fenfa rionS"?

&

commem employe;

cette p. eu ve COntre ceux

.

~

tions !le fuppo fenr' qUl

~royent

que nos fenla-

que chole hors de

~Ol nt

>népceflalre menr qu'il y ait quel-

aus . ar quel moyctl les fera-r-on

EGO

palfer de l'exincnce de la fcnl:u ion

a

celle de ['ohjet?

Vu)'ez

.E

VID E N CE,

§.

J

í,

J

6,

J

7, 18, 4

2 ,

43-

5"1 .

e

O )

• E

G O P

H

O RE, adj.

(Mythologie )

[urnom de

Junon; elle fu t ainli appelléc de la chevre que lui fa–

critia Hercule dans le temple qu'¡¡ lui éleva

a

Lacc–

démone en rcconnoilfance de ce qu'elle lIe s'éroir poine

oppofée:' la vengeaucc qu'il avoit rirée de res eoaef\¡is .

Egophore

fi gnifie

porte-(hcvr.e.

• E G O U G E O 1 R,

f.

m.

e

lITétal/ttrgie)

c'en

aiafi qu'on appelle dans l' exploirarion ce la calamine

les endroits des galeries, par lefquels les eaux fe per-

dento.

,

E G O

U

T, f. m .

e

Hydratt/i'l')

canal defl iné

a

re–

ce voir

& ii

emponer les caux Calés

&

les ordures •

Vo)'e<.

e

L

o

A

Q

u

~

.

,. .

.

Quelque pie ce d eau que

1

on alt, fOlt canal, COlt

baflin, il faut roulours un ';colllement, r:lnt poor la

conrervation de la piece que pour la nenoyer

&

laiíler

un paJI1ge

a

I'eau fuperfiue. Si c' efl un érang, un

vivier,

la

bonde

[e

leve ,

&

on vuide I'eau pour avoir

le poilfon,

&

rérablir la chaulTée .

el()

D ans l' ufage ordinaire

Igollt

efl diflingué de

cloa–

'Ifte,

en ce que dans un

Igollt

les eaUN

&

immondi–

ces s'';eoulent,

&

qu' elles croupilfent dans un cloa–

que . Ainó le 'canal d"un

égoltt

doit avoir une penre

fut!ifante, pou r que les immondices Coient facilemenr

emportées par les eaux . On prétend .que

l'/,(oftt

de la

ville de

l'ari~,

conflruir il

y

a quelques années fous la

prevllré de

M .

Turr,ot , ouvrage trcs -ell imable

d'

&i[–

lems

&

tres-urile, n'a pas rour-a·fait alfe! de peme,

E G

o

U T S

r

M P

LE;

il fe dit daus la

~ouvenure

d'une- maifon de ce <jui fe met fur les entablemens: il

efl de trois tui les .

E

G o

U T D

o un

LE,

efl celui qui efl de cioq tui–

les.

E

G

o

U T,

terme de Fonderie,

Cont des ,Iuyaux de

cire qu'on auache

a

la tigure,

&

qui érant renfermés

dans le mQule de porée,

&

fondus ainfi que les cires

de la fi gure, laiílent par ceue cu inon dans le moule

de porée des canaux qui [ervent

:l

faire coultr lOmes

les cires .

f7.

les fondcries des fig. é'lueftres.

E GO

O T

teTm e de Miroitier.

L <s ouvriers qui met–

tent les

" Ia~es

au teint,

~ppcllcnr

de la fone une gran–

de table de bois fans chaflis , fur laquelle ils mettcnt

la

g lace vingt-q ua rre heures .":iprcs

q~'elle

a

é~é

éram ee,

pou r en faire égoutter le vlf-argeot.

Cette table proportionnée aux glaces du plus grand

volume, a des crochers de fe r

ii

chaque encognure,

qui fav en¡

a

I'élevcr

&

a

la renir fufpendue diagona–

lemeor, c'dl-a- dire en panchan t autaot

&

(j

peu qu'il

efl oi'ceffilirc pour l'écoulemeu r de ce minéra l.

P our que cet écoulemenr Ce fafTe, faos que le teiot

encore fra is ,

&

comme liquide , ne puilTe Ce rider ni

s'écailler, on éleve

lOU S

les JOurs l'un des bours de la

table d'un demi-pié , ou env iron, en I'attachant par le

m oy en de fes crochets aux nceuds des corees qui font

pendues au plancher, direéleme¡lt au-delfus de chaque

a!lgle de

1" ;goTtt.

Voyez

!'art.

V

E R R E R lE.

Día.

a tl

C.mm

.

&

Chambo

E

G

o

U T ,

en tcrme de R affinettr de fiare,

efl uoe

e?u tei llle de la eouleur du lirop, mais

00.

il

Y

en a

beaucoup moins que de fu ere. On tire

l'lgou!

des POtS

fur lefquels on a changé les pains en les plamotanr

&

o n les refond avcc les marieres primitives.

V oy.

P

¿

A- .

M O TER

&

CHAN GE It.

. E

G

O

U

T TER,

terme de Chape/ier,

qui exprime

la

fa ~on

qu' on donne aux chapeaux avec la piece de

cui vre , lorfqu'encore tous ehnuds

&

rous mouil lés a–

pres t rre fonis de

la

fou le , 00 les met [ur la fo;me

de bois, ati n de tes drelfer

&

de les enformer.

Vo)'ez

CH

A P I! A U •

D ,tl . d" Comm.

E

G

o

U T TER U N E G r. A CE,

tfrme de Miroitier'

c'efi en faire écou ler le vif-argenr qu'on a m is de rrop

[ur la feurI le d'érain avec laquelle on l' étarne. On

é–

golttte

la gl ace en deuK difrérens lems. Premieremeot

dans le moment qu'elle vienl d'" rre mife fur le vif–

argent,

&

qu'on l'a arri'rée avec les boulers de canon

ce que l'on fait en retiraur un peu les coins qui

rien~

nenr la pierre de \iais de niveau fur l'érabli. En fecond

lieu, vingt' quatre heures apres qu' elle a éré éramée

en

I'lIr~nr

de dcílus

la

pierrc ,

&

la ponant [ur la ra:

ble de I'égout .

Voy.

E

G

o

U T.

D iaionnaíre dlt Com–

merce .

E G O

U

T T O

1

R,

r.

in.

e

Ma6ne)

c'cfl un treil–

lis dont on fe fen pour mettrc égoutter le cordaae qui

vient d'etre

gaudrollo~,

Voyez Marine,

Planch~J'

X.

&

XI.