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E G O
Na
Itlcrymis cr"delis amor,
nu
gramine rivl.
Na
oytiJo ¡atttrtlntttr
ap~s,
nce fro>1de cafel/d!. .
Le dialogue di une parHe elfentlclle de
llglogtte .
mais comme
iI
a
les memes regles dans toUS les gen–
res de poéóe.
f7.
DI
A L
o G
U E.
/lrt. de M.
M
A R-
M O N T E
r_•
·ti
d 1
*
EGOBOLE,
f.
m .
(M)'thol.)
faen ce e
a
chevre
¡¡
la grand'mere Cybele .
Voyez
C
y n
E LE.
E G O G E
R,
v. aa.
('Tanne,.ie )
c'efi fépnrer .avec
le coutean tranchant d'une penu de veau les ore'¡les,
le bout des piés , de
la
qucue, en un mOr toures les
extrémités fuperftues .
E GOl S
M E,
f. m. (
Mora/e)
Mfnut de ces .
p.~r
fonnes gui pleines de leur mérite,
&
croyan r Jouer
UI1
rllle
da~ s
la [ociéré, fe eirenr perpérucllemcnr, par–
len! d'elles avec eomplnifanee ,
&
rapporrent tout, gro[–
¡ierement ou finemenr,
a
leur indi vidu .
Ce défnur tire fon origine d'un nmour propre defor–
donné de la v311iré , de la [uffifance, de la pctirelfe
d'efpri;,
&
quelquefois d' une mauvaife éducarion.
11
fuffir d'en indiquer les fources, pour Juger de ron n–
dicule,
&
do
mépris qu'Jl m érire .
On y tombe de deux manieres, par fes difcours
&
par [es écrir-5; mais ce défaut efi inexcufable dans des·
ouvruges, quand il vient de
h
préfomprion
&,
d' une
pure v3niré d'uuteur, qui l1e doir parler de lui, qu'au–
tunt que l'exige la matiere qu'il traire, ou la défenfe
de [es [enrimens, de [es biens , de (1 conduire.
MM.
de Poer-royal om généralcment banni de leurs
écri¡s l'ufage de parler d'eux-memes :\ la premiere per–
fonoe, dans l'idée que cer ufage, pour peu qu' il mt
fréqnenr, ne procédoit que d'un principe de vaine gloi–
re
&
de trap bonne opioion de foi-meme. Pour en
m arquer leur éloignement, ils l'om tourné en ridicule
fous le nom
d'égoifme,
adopté depuis dans notre lan–
gue ,
&
qui efl une cfpece de figure inconnue
a
[Ous
les anciens rhéteurs.
PaCcal ponoir ceue regle générale de
MIYr.
de Port–
royal, jufqu'a prérendre qu'
Ulr
ehrérien devoit éviler
de Ce ftrv ir dll mor
je;
&
il dilo ir fur ce fujet que
l'humiliré chrérienne anéamit le
moi
humain,
&
que la
civiliré humaine le cache
&
le fupprime .
C6pendam cetle févériré poufTée ,jufgu'au fcrupule ,
ferolt exrremc,
&
quelquefois ridicule ; car il y a plu–
lieurs renCOntres ou la gene de vouloir é viter ces mors
je
ou
mui,
ferolt mal placée ou impofli ble .
On
dt
fác hé de rrouver perpéruellement l'
égoif>11c
dao s Mcnragn c;
iI
eut fans d,!ule miellX fai t de puifer
fes exemplcs dans l'hi(\ oire, que d'cnrreren ir fes leéleurs
de Ces ioc linarions , de [es famaifies, de [es maladies ,
de Ces venus,
&
de fes vices .
11
e(\
vrai qu'il rftche, autant qu' il peot d' éloigncr
de lui le foup<;on d' une vaniré bafle
&
populaire , el1
parlant libremen! de fes défaurs aufli-bien que de fes
bbnnes qual irés ; mais , on l' a dir avant \noi, en dé–
couvran¡ fes défqllrS ou fes vices , il [emble n'agir ainfi ,
que parce qll'iI leS regardoit comme des cho[es a-peu–
pres indiffé relltcs.
Si
I'fgoifme
efl excufable, [oi[ en cOllverfarion, par
lemes, ou par écrir, c' efl [eulement quand il s' agit
d'un rres-grand objer qui
a
roulé fur 1I0US,
&
qui in–
térelfoir le [alut de la parrie . Cependant quelqges con–
!emporains de Cicéron
~loi~nt
mcmes blelfés ( quoi–
que peu[· "rre
~
roer) de l'e!ltendre répérer d'avoir fau –
vé la république;
&
ils remarquoient q\le Brutus n'au–
roit pas eu moins de droir de parler des ides de Mass,
fur lefquelles
il
gardoit le filence, que le conCul de
Rome pouvoit en avoir de rappeller l'dpoq ue des nones
de D écernbrc. Le leaeur fair bien qu'il s'agit id des
deux grandes époques de la conju ratioo de Catilina
&
de la mon de Céfar.
/lrticle de
M.
le Cbevalier de
JAOCOURT .
.
E GOl S T E S, adj. pI. pris. fu bfl. (
Phi/oJophie )
On
a~pelle
ain.(j cetre clalfe de philofophes qui ue re–
cOllnolfl enr d'autre vériré que celle de leur propre exi–
fience ;. qui eroycO! qu'¡¡ n' y a hors de nous rien de
r~<l?n
ni de
~emhlab le
a
oos fenfarions; que les corps
n
e,~
ent pOlllr. ,
&c.
L ' Ego"¡Tme el1 le Pyrrho nifme
pou
d
é
auffi
1010
qu'i l pem aller. Berkley, parmi les
m o erues
t'
'
C
R P
,
a alr tous fes eftortS pour l' érablir.
V oyez
tra~agan~
.dLes p
t~o'fteJ
fonr en meme tcms les plus ex–
vaincre' caes hllofophes ,
4
les pJus difficiles
ii
con-
íi
" (\' [
eommcnr prou ver l'ex illence des objets
I
ce
D,
e par nos fenfa rionS"?
&
commem employe;
cette p. eu ve COntre ceux
.
~
tions !le fuppo fenr' qUl
~royent
que nos fenla-
que chole hors de
~Ol nt
>népceflalre menr qu'il y ait quel-
aus . ar quel moyctl les fera-r-on
EGO
palfer de l'exincnce de la fcnl:u ion
a
celle de ['ohjet?
Vu)'ez
.E
VID E N CE,
§.
J
í,
J
6,
J
7, 18, 4
2 ,
43-
5"1 .
e
O )
• E
G O P
H
O RE, adj.
(Mythologie )
[urnom de
Junon; elle fu t ainli appelléc de la chevre que lui fa–
critia Hercule dans le temple qu'¡¡ lui éleva
a
Lacc–
démone en rcconnoilfance de ce qu'elle lIe s'éroir poine
oppofée:' la vengeaucc qu'il avoit rirée de res eoaef\¡is .
Egophore
fi gnifie
porte-(hcvr.e.
• E G O U G E O 1 R,
f.
m.
e
lITétal/ttrgie)
c'en
aiafi qu'on appelle dans l' exploirarion ce la calamine
les endroits des galeries, par lefquels les eaux fe per-
dento.
,
E G O
U
T, f. m .
e
Hydratt/i'l')
canal defl iné
a
re–
ce voir
& ii
emponer les caux Calés
&
les ordures •
Vo)'e<.
e
L
o
A
Q
u
~
.
,. .
.
Quelque pie ce d eau que
1
on alt, fOlt canal, COlt
baflin, il faut roulours un ';colllement, r:lnt poor la
conrervation de la piece que pour la nenoyer
&
laiíler
un paJI1ge
a
I'eau fuperfiue. Si c' efl un érang, un
vivier,
la
bonde
[e
leve ,
&
on vuide I'eau pour avoir
le poilfon,
&
rérablir la chaulTée .
el()
D ans l' ufage ordinaire
Igollt
efl diflingué de
cloa–
'Ifte,
en ce que dans un
Igollt
les eaUN
&
immondi–
ces s'';eoulent,
&
qu' elles croupilfent dans un cloa–
que . Ainó le 'canal d"un
égoltt
doit avoir une penre
fut!ifante, pou r que les immondices Coient facilemenr
emportées par les eaux . On prétend .que
l'/,(oftt
de la
ville de
l'ari~,
conflruir il
y
a quelques années fous la
prevllré de
M .
Turr,ot , ouvrage trcs -ell imable
d'
&i[–
lems
&
tres-urile, n'a pas rour-a·fait alfe! de peme,
E G
o
U T S
r
M P
LE;
il fe dit daus la
~ouvenure
d'une- maifon de ce <jui fe met fur les entablemens: il
efl de trois tui les .
E
G o
U T D
o un
LE,
efl celui qui efl de cioq tui–
les.
E
G
o
U T,
terme de Fonderie,
Cont des ,Iuyaux de
cire qu'on auache
a
la tigure,
&
qui érant renfermés
dans le mQule de porée,
&
fondus ainfi que les cires
de la fi gure, laiílent par ceue cu inon dans le moule
de porée des canaux qui [ervent
:l
faire coultr lOmes
les cires .
f7.
les fondcries des fig. é'lueftres.
E GO
O T
teTm e de Miroitier.
L <s ouvriers qui met–
tent les
" Ia~es
au teint,
~ppcllcnr
de la fone une gran–
de table de bois fans chaflis , fur laquelle ils mettcnt
la
g lace vingt-q ua rre heures .":iprcs
q~'elle
a
é~é
éram ee,
pou r en faire égoutter le vlf-argeot.
Cette table proportionnée aux glaces du plus grand
volume, a des crochers de fe r
ii
chaque encognure,
qui fav en¡
a
I'élevcr
&
a
la renir fufpendue diagona–
lemeor, c'dl-a- dire en panchan t autaot
&
(j
peu qu'il
efl oi'ceffilirc pour l'écoulemeu r de ce minéra l.
P our que cet écoulemenr Ce fafTe, faos que le teiot
encore fra is ,
&
comme liquide , ne puilTe Ce rider ni
s'écailler, on éleve
lOU S
les JOurs l'un des bours de la
table d'un demi-pié , ou env iron, en I'attachant par le
m oy en de fes crochets aux nceuds des corees qui font
pendues au plancher, direéleme¡lt au-delfus de chaque
a!lgle de
1" ;goTtt.
Voyez
!'art.
V
E R R E R lE.
Día.
a tl
C.mm.
&
Chambo
E
G
o
U T ,
en tcrme de R affinettr de fiare,
efl uoe
e?u tei llle de la eouleur du lirop, mais
00.
il
Y
en a
beaucoup moins que de fu ere. On tire
l'lgou!
des POtS
fur lefquels on a changé les pains en les plamotanr
&
o n les refond avcc les marieres primitives.
V oy.
P
¿
A- .
M O TER
&
CHAN GE It.
. E
G
O
U
T TER,
terme de Chape/ier,
qui exprime
la
fa ~on
qu' on donne aux chapeaux avec la piece de
cui vre , lorfqu'encore tous ehnuds
&
rous mouil lés a–
pres t rre fonis de
la
fou le , 00 les met [ur la fo;me
de bois, ati n de tes drelfer
&
de les enformer.
Vo)'ez
CH
A P I! A U •
D ,tl . d" Comm.
E
G
o
U T TER U N E G r. A CE,
tfrme de Miroitier'
c'efi en faire écou ler le vif-argenr qu'on a m is de rrop
[ur la feurI le d'érain avec laquelle on l' étarne. On
é–
golttte
la gl ace en deuK difrérens lems. Premieremeot
dans le moment qu'elle vienl d'" rre mife fur le vif–
argent,
&
qu'on l'a arri'rée avec les boulers de canon
ce que l'on fait en retiraur un peu les coins qui
rien~
nenr la pierre de \iais de niveau fur l'érabli. En fecond
lieu, vingt' quatre heures apres qu' elle a éré éramée
en
I'lIr~nr
de dcílus
la
pierrc ,
&
la ponant [ur la ra:
ble de I'égout .
Voy.
E
G
o
U T.
D iaionnaíre dlt Com–
merce .
E G O
U
T T O
1
R,
r.
in.
e
Ma6ne)
c'cfl un treil–
lis dont on fe fen pour mettrc égoutter le cordaae qui
vient d'etre
gaudrollo~,
Voyez Marine,
Planch~J'
X.
&
XI.