364-
E ·GU
veloppes.
Poyez /'artú/.
e
H A N V R
I!,
&
¡ei figltrU
de Curderie.
.
E G U E-LE-C U 1N GIL,
(Géógr. mod. )
vllle
de la provjnc!! de l-iéa , JIU royaume de Maroe en A–
friqu e .
T
'
E G U 1 L L E S D'E P E
R
o
N,
(MarilJe)
DE
RE
01'
TREVI E R.
I/oy-'"
AJGUILLI!S.
(2)
E G U l
L
LE,
A
I
G U
!
L L
E
01'
POI
N
<t
O N ,
dan! lel formes deJ comble], 'Uoyez.
POI
oN "
o
N,
&
la figMe
J
7.
P I"nche du
e
hprpentlCr ., n
.
20. ,
.
E
G U I l. L
I!
01<
Al
G U I L L E
de P emtreS en ema,l.
Ces
aiglli/l"
ont enviran quatrc pouces de longueúr:
~lIes
fonJ d'3cier. .
.' ,
Un peilllre en dOlt aVOlr
JIU
molOS deux, don.!
I
u–
Jle foit poil1tue par un bout, un peu plate,
&
falte en
dard, grofre par le milieu
com~
une moyenne plume
¡¡ éc rire '
&
¡'amre bOll t en forme de fpatule, large
.comme ¡'ongle du doigt,
&
a-peu-pres de l'épaifIeur
.d'un fou-marqué, mais fort poJie.
I
L',autre doir t:tre pointue par les deux bouts, dont
I'un comme une
ail;l'i/le
• coudre,
&
I'aurre un peu
plus gros
&
tanr-fuJ[ -peu plat par la poinre . Le boUl
poinru fert pour étendre les teintes fur les ouvrages ,
lx
,'aurre pour les prendre
&
les porter
a
leur place,
quand
ji
en faut une certaine quantité; ce que la pra–
tique applendra mieux que tout ce qu'oll pourroit dire.
On fe fert aum' d'une
aiguille
de buis ; c'eO un pe–
r.itmorceau de buis· bien fec, a-peo-pres de la long oeor
des
aig,ú/ltS
d'acier, qui doit etre tres-pointu par un
bl,lut,
&
par 1'3mre un peu moulTe
&
rondelet: celui–
ci Cert ,¡ efr.,cer les défauts ,
&
le c6té poilltu
a
ap'
proprier les parties de I'ounage qui quelquefois fe trou–
yen¡ boüeuCes
&
mal unies, ce que vous connoltrez
ii
la pratiq ue.
E
G ()
I L
L
E
A'
e
o
l'
D RE,
(R elidre)
les couturie–
res couCent les feuil k s des livres avec de grandes
égl'i/-
1"
courbes.
Voye:t
C o
u
D RE,
&
PI. de R e/iüre ,
figure
f.
EGUI LLETER LES CANONS,
(Ma–
ri"e)
c' eO les amarrer différemment
&
plus forte–
mem, pour réliller au mauvais tems , ou lorfqu'on croit
pouvoir 'erre dll ttms fans en faire ufage.
(2)
E G U
1
L
L
E T T E S
ou
Al G U
1L
LE T T E S,
(
M ari"e)
00
donoe ce nom
a
des mats dont on fe fert
lorfqu'on carenoe uO vaiITeau, pour fuíltenir
&
renfor–
cer les mats de ce vai/leau: ce fon t aum les mats qui
renforcell t celui d'une machine
¡¡
mater .
Ol! appelle aum
égtti/letteJ,
de menues cardes qui
ferv ent a divers uCages daos le oavire.
Egt<i/lettis de 'Uode¡,
ce fOil! des borres (ou corda–
ges) qui fervenr
a
tenir la tete des grandes voiles dans
les rateaux.
. Egui /lettes de bonnette¡,
ce font les memes cardes
qui rervem
¡¡
larer les bonnenes aux voiles.
(2)
E
G U
I L
L
E
T T
E
S,
(Mar.)
ce fom des pieces qu'
00
met fur le ferrage, comme les allonges fonr def–
fous, pour renforcer tout vai/lean qu i porte beaucoup
de canoos; elles font un e nouvclle Jiaifon entre le bas
&
le haut du ba timent,
&
fortifieot les endroits que
la quamité de fabords affoiblit, étant pour cet effet
pofées eotre chaque fabord .
170yez
M
A
R I
N
E;
Pla"c.
, l/l.
fig .
47·
la forme d' uoe
¡guillette;
&
Planc.
17.
fig·
1.
,,0.
30.
la maniere dont les
égrli/lettes
font
pl~-
cées .
.(Z)
,
*
E
G U
t L
LE T T
E S,
terme de P eche,
forte de poif–
fon appellé ainli dans la Bretaglle,
&
que
1' 00
nom–
me ailleurs
orphie. 170yez
O R
~
H
1 E.
Voici la manie–
re de faire ceue
p~che,
qui dure depuis le mois de
M ars jufqQ'au mois de
J
uill, plus ou moios, fuivanr
l'~tabli(femeot
&
l'ex poli¡ion des cotes , que ce poifron
vlent ranger comme touS CeUI du meme genre qui
font
~n
troupes
&.
par baodes . Les pecheurs fe meuen!
la oun qualre dans un de leurs bateaux; l'un eO
plac~
a,
l'avam
~vec
un
br~odoo
de paille enflammée dan!
1
é.~lat
attlre les orphlcs,
&
les trois autres On! des
ioucinn:s ou dards en forme de rateau! avee une
douil~
e e ter
011
le manche elt
re~it.
Ce; inOrumens
on~
3U
~O\~s
vingt tiges ou branches barbelées, de lix pou–
~f~s
e aut '.
&
fo rt pre(fées. La tete du rateau o'a au
manc6~e Jrel~e
,a
quator'le pouces de:;
loog, avec un
Q uand lese
~
hoagueur de huit, dix
i\
dou'le piés.
auroup~es \~c
,eurs voyent les orphies On
aig,ú/letteJ
,
"Ocem leur dard
&
'ii
ven t pluficurs d'
r.
1
,
en prennent ou-
roive doucemcnt
u~
eu coup, Comme le bateau dé-
.
, a maneEUvre de I • h
'ff:
che pOlOt les orphies L '
a pec e
n e
arou-
neureux en peuvem
'p
eJ pe.cheurs qu i fom les plus
,
ren re
Jurqu'~
dou?e ou
quilJz~
EGU
cebb
dans une fcole ouit; mais il faut qu'ellé fbit fOlt
obfcure,
&
que le tems foit de calme p'at, ainCi que
pour toutes les autrcs PC€hé S <jui fe font au feu dalls
l'obCcurité de
la
ouit .
Daos la maneeuvre de
la
peche dé I'orphie avee les
filets, les pecheurs fom pareillement quatre dans un
petit bateau, les grands bateau , o'érant point propres pour
cette péche. Le brandon eO aum placé'¡ ravant . Les
filets fom tendus comme dans la peche du hareng. C ha–
que picee peut avoir envira n quarante braITes de
10 11'
gucur,
&
une braae
&
demfe de chu te . Ces rets
déri ·
vent comme les feines aux harengs; i,ls font flonts de
maniere que .la tete du rcts po iCTe mOjours e¡re
¡¡
flellr
d'cau: le pié cale par le propre poids du fi'lct, ou de celui
de la ligne dont
il
el! garni. Les
aigl'illetteJ
fe maillellt
dans les filets que les pechcurs de
Ba/re-Normandi~
lJomment
orphili ereJ,
&
dOll! ils fe fervene pour fai–
re la peche du meme poiaon, excepté qu'ils ne
pl'–
ohent qu' '¡ la dérive ,
&
non au feo .
11
faU! toíljours
un tems calme
&
obfcur pour pecher av ec fu eces.
Le · prodnit de cette peche s'employe prineipaJemen!
a
fa ire des apas ou de la boite pour garnir les hame–
~ons
des ligoes , le furplus fen a la nourriture du ¡¡au–
vre people.
170yez
F
A
VIL LO
oN
&
O R PHI E .
E
G
u
I L LE
T TI!,
noütr r¡gtti/lette ;
il Ce dit,
en
termeJ de M anége,
d'un cheval-Cauteor qui s'épare
&
rue entieremenr du train de derriere, allongeant les jam–
bes égalcment
&
de tOUle lóur étendue. Un cheval
qui ne ooüe
pasl'égui/lette,
o'eO point propre
11
faire
des caprioles.
I/oy e:t
CAP
R 1
o LE.
E
G U I
L
L E T T E
S,
( Corderie )
menues cordes ter–
minées en pointe fervjllt
a
divers ulages .
E G Y
P
TE ,
(Géog. mod.)
contrée d'
A
frique, qui
a enviran deux cents lic ues de long fur cinquante de
large ; born é¿
30
midi par la N obie, au oord par
la
M éditerranée , a I'orie nt par la mer R ouge
&
l'illhme
d~
Sue?,
&
a
l'occidem par la Barbarie . Elle fe di–
vife en haute, moyenne
&
baile. L a haute compreod
I'an cienne Thébii¿e; la barre s'élend jufqu'au Caire,
&
la moyenne, depuis le Caire jufq u'a Benefouef.
L'E–
g )'te
n'
ell plos aum merveilleufe qu' sutrefois. lJ
Y
a
moibs de canaux , moins d'aqueducs. C'étoit jadis un
pays d'adm iratiOli ; c'en eO
1m
aujourd'hui
a
érud ier .
1I eO
h~bité
par les Cophtes , les Maures, les Arabes,
les Grecs
&
les Turcs: ces deriliers eo fom les fou–
veraios .
~'a
éré le rrcrceau de la fuperOition payenne ,
des Sciences
&
des ATts. Elle a eu iong-tems fes rois.
Elle a été fuc cemvemem la cooqu ete des Perfes, des
Macédooiens, des R omains,
&
des Mufulmaos. Elle
a eu res foudans . Le¡ Mammelins I'ont gouv ernée jl1f–
ql1'en Ir1 7 ; elle eO depuis ce tems aux Turcs . C'e(\:
Selim J. qui s'en eO renda ma'tre. Le N il la traver'
fe du midi au feptemrion . Le Caire eo ell la capi–
tale.
EGYPTIAC, adj .
(Pharmllde)
eO un nom qu'
on donne
a
divers ooguens déterlifs ou corrolifs.
I/oy.
ONGUE NT,
&&.
~o
trouve dans les difpenfaires un onguent
égyptiac
naIr ,
UII
rouge, un blanc, un limpie, un compoCé.
L'égyptiac
limpIe , qui eO celui que I'on trouve or–
dinairement dans les boutiques , eO compoCé de verd.
de-g ris, de vinaigre
&
de miel, bouUlis enfemble juf–
qu" ce qu'ils ayen t de la conliOance; ceue formule ell
de Me'lué : on croir ordinairemen t qu'il tire fon oom
de. la couleur bruñe, qui ell celle des Egyptiens . On
1~1
donne
.im~rópr,eme~ t
le oom
d'onglle?t ,
puifqu'il
o
y
entrc
III
hUlle
III
gralfre. Quelques-uns almeot mieux
l'appeller
miel égyptiac.
11
s'employe jlrincipalement
pour
rong~r
les chairs corrolllpues,
&
oettoyer les ul–
ceres
.fordlde~,
funout les ulceres véllériens du golier,
&c.
II détrult aum les chancres qui viennent
a
la bou·
che des enfans; mais je regnrderois alors fon applieatiotl
comme for! dangereufe ,
ChamberJ ,
~
EG YPT IENS , (PHILOSOPHIE DES)
H iflolre ,de la Philofophie .
L'hiOoire de l'Egypte el!
en
g~néral
.un chaos o.u I.a chrollologie, la religion
&
la phlloCophle font panlcuheremellt remplies d'obCc uri–
tés
&
de
confuiioo .
Les
EgyptienJ
voulurent p3ITer pour les peuples les
pl~s.
anolens de. la ¡erre,
&
ils en impofercnt fur leur
onglOe. L eurs
pl'~tres
furem jaloux de conferver la vé–
nératioo .qu'on avoit pour ' eux,
&
i1s oe tranfmirent
a
la connollTance des peuples, que le vain
&
pompeux
étalage de leur, cu l,te. L a répu{ation de leur fageITe pré–
tendile devellOlt d
aut~nt
plus grande, qu'i1s en faiCoit' nt
plus de myOere ;
&
lIs ne la commuoiquerem
qu'~
un
peU( oombre d'hommes choilis, done ils s'afsílrerent la.
di-