EGR
&
Xl.
l. pll1»
&
la
v~e
d'une ItllVC pour
In
cabla .
(Z)
E
G
o
U
T T
o
IR,
t.rm. d. Cartonnier;
ce font des
~is ~rremblés
les
ULlS
contre les nutres, mais qui ne
fout pas joims lout·a·fait, fur lefquels on pofe
~es
for–
mes de cartOl! qunnd elles ont €Ié dreffées. Ces ais
1i' I1t quc\quefois troüés de dillance en diOance .
Voyez
CA
R T
o
N N
II! R. On s'en fert aum dans quelques
Jnanufaélures de papier.
Diai."nair. du Comm.
E
G
o
U
T T 01 R,
chez les Carto""i.r!,
ell un grand
chaffis de bois de cinq ou
(ix
piés de long ou de trois
ou quarre piés de Iarge, qui a nn rebord tout-au-tour
&
d'efpace en efpace de rraverfes de bois. On pofe les
fo rmes fur
l'lgo"ttoir
a
mefure qu'on les fabrique;
&
I'~au
qui en découle va fortir par noe efpece de gout–
tiere pratiquée
a
nn des coins de
I' /goultoir,
&
tomber
dans une efpece de tonneau appellé le
tonnel1" d" b01lt,
parce qu'il ell placé au bout de
l'égol/ttoir.
Voye?
la
Plancho df4 Caftolmier .
E
G O U
T Tal R , ioOrumem dom les Marbreurs fe
fervent pour égoutter \es feuilles de papier en fortant
du baquet.
L es Marbreurs
001
deuK fortes
d'égof4ttoirs
différens:
les uns fe fervent d'une c\aie a-peu-pres de la grandeur
d'une f.uille de grand papicr qu'ils pofeOl obliquement
au-deffus d'un baquet.
&
fur laquelle
i1~
appliquem la
(euille du papier qui vieot d'etre marbrée ,. L'eau dom
la feuille étoi! chargée s' égouttc
&
retombe dans le
baquet .
L'autre efpeee
d'¡gollltoir
en une efpeee de double
challis fait de petites lames de bois emre -Iacées, fur
chaque ctlté duquel
00
peut appliquer quarre feuilles de .
papier: ces deuK
ch.msfOllt aOemblés
a
charoieres par–
en·bas,
&
s'ajuOent fur une auge ou goulliere portéc
fur deux petits treteaux. L'eau qui Mcoule des feuilles
de papier tombe dans la goulliere,
&
va fe rendre daos
un feau qu'on a mis au-deffous.
Voyez la Planche du
Marbreur.
E G R A ,
(GlolJ. . )
ville de Boheme fur la riviere
d'Eger,
a
I'extrémlté du royaume
&
des frontieres du
haut Palatinat. Elle étoit autrefois impériale,
'&
elle en
préCentemeot fujelte
a
la maifon d'Autriche; fa dman–
ce en
11
quatre milles d'Allemagne, d'Elnbogen,
a
neuf
d' Amber&.,
a
vingt de Prague,
a
quatee - vingt - deux
N. O. de Vieone .
Long.
31.
lat.
fO. 2.
_
Ceue ville a été bnllée en
12
70, a foutrert de grands
malheurs pendaDt les guerres civiles de religion,
&
a
été prife
&
reprife dans les deroieres campagnes de
Boheme de 1742. En
i3fO
on y extermina cruellement
tous les Juifs ; malheureufe nation dont on s' en joüé
fans pitié dans tous les pays de l' Europe! En 1634
l'empereur Ferdinand
11.
y fic aOaffiner le célebre Al–
bert Walflein, fous prétexce d'uoe conjuration que le
.tems n'a jamais développée. Gafpard BruCchius poetc
&
hiOorien, oé
a
Egra
en 15"18,
Y
fut pareillement
~ffaffiné
par quelques gentilshommes eo
lH9.
Art. de
111.
le Chev.
DE
J
A
ueou
R T.
EGRAINE', adj.
(Comm.)
en un terme qui fe
dit des pieces d'écoffes qui ne font poim emballées,
&
il n'en guere ulité que dans la province de Berry.
'Je
VOliS <nvoye dix piere.s de ferge Igrainle .
c'en-a-dire
'lui n'ont point d'emballage.
Dia/Orm. de Commer. &
d. Tr/VONX.
E G R A P P E R,
v.
aB:.
('Jard.)
c'en tlter la grap–
pe ou la rape d'uo mufcat. d'un chalrelas, d'un railin,
pour en faire du vin plu·s exquis.
(K)
E G R
A
TI G N E'E, ( M
A N II!
RE)
P<Ínt.
eCpe–
ce de peintore
a
frefque que les ltalieos nommem en
un feu l mo!,
fgraffitto .
C'eO un genre de peilllure qui confiOe dans la pré–
paralion d'un fond !loir de nuc, fur lequel on appliquc
un enduit blanc;
&
en titaD! cet eoduit avec une poin–
te de fer. on découvre par hachu:e le noir 'lui fait les
ombres, ce qui forme une efpece de c1air·obfcur imi–
tant I'enampe .
Les gens de I'art favent que Polidore de Caravage ,
qui a exécuté la plfipart de fes ouvrages
a
frefque
&
d'une meme couleur,
a
I' imitation des bas-reliefs, s'en
10uvem fervi dans celte forte de peinture, de la ma–
niere
égratign/e.
Celte maniere a beaucou p de force,
&
rélille mienll aux iojures du tems que lOute autre;
mais elle a un effet li dur
&
(i
deCagrénble
11
la vue ,
que IOUt le monde a pris le parti de I'abaodonner . An–
dré Cofimo, qui a le premier employé les ornemens
dans les ouvrages de peintore moderoe, en aulli, Je
erois . le premier quí ai! travaillé de clair·obCcur dans
T ome V.
EGR
363
la manieré
IgYfltignée
.
Voye?
les lerit! ¡ ftr la
P.in–tu,,; le diaionn. dtJ B eaux-Arts;
de Piles,
&c. Ar–
ticle de M. l. Chev.
DE
JAUCOURT.
EGRfuT1GNER, v. nél.
en Urme de D l co,,–
¡mr,
c'ell former fur !lIJe picee de fatin diverfes fi gu–
res, en effleurant la fuperficie de I'étoffe,
&
la cou–
pam fdon les de!Teins qu'on
y
a
tracés, avec des in–
llrumens a-peu-pres comme des canifs ébréchés,
&
den–
telés de la meme maniere qu'une fcie .
E
G R A
T
I G N E
R;
iI
fe dit dans
I'Art d'ler;re,
d'u–
ue maio pen exercée qui forme des jambages maigres,
parce qu'elle ne manie pas fa plume libremeot; 'lu'elle
n'a pas le pouce ferme, le tranfport du bras facile, le
mouvement des.. doigts niCé; ou que le papier étant d·un
trop gros grain , ou veroi, la plume a peine
ii
couler.
E G R AT 1G N 01 R,
f.
m.
en teyme de D écoli–
peflr,
c' ell un innrument fort tranchaO!
&
deDlelé
comme une fcie, daD! on fe fert pour découper feule–
men t la fuperficie d'une piece de fatin.
VO)'.
E
G R
1\–
T
J
G N E R,
&
la Planche d" D /coupmr.
EGRAVILLONNER, v. aél.
('Jardinage )
eO une opération que I'on fait aUK arbres encailTés, a–
pres leur avoir retmnché leur mOlle !Out·aUlour
&
au–
deffous , d'environ les deuK tiers . On retire d'entrc les
racines, avec la pointe de la ferpelle ou avec une che–
ville de fer, une grande partie de la terre, afin que les
racines puiffeot m ieu! gouter la bonne terre dont on le
regarnira,
&
prendre une oouvelle viglleur.
(K)
.
EGREF IN
ou
EGLEF IN,
CHifl.
nat . l chthio–
log.) "'glejim/s;
poiffon de mer dont la tele, la bouche
&
les yeux fOn! fort grands: le deO"us de la tete en
convexe fur fa longueur,
&
le baut de la machoire in–
férieure termioé par un tilet charuu
&
pendant. Ce
poiffon a quatre oüies de chaque ctlté, deux nageoires
pres des oüies, deux au - deffous, trois le long du
dos,
&
deuK autres entre l' anus
&
la queue; le .
corps eO marqué de quelques taches noires. L'
églejin
en fréq uent en Aogleterre
&
en Ecoffe: fa chair efl
molle. R ondcl ct
hifl.
des poiJ[ons. Voy.
POI S S
O
N.
(1)
E G R
1
S E R,
CI1
termc de Diamantaire,
c'en fro–
ter dcux diamans cimelllés chacun fur un bata n, pour
les ébaucher,
&
leur faire les pans
&
les facelles qu'
on veut leur dooner: c'eO la feule maniere de les tail–
ler. rien ne mangeant le diamant que lui-meme.
Voy.
PI.
l .
d" Diamantaire, v igo jig.
l.
qui reprdellte un
ouvrier qui
/griJe;
&
la
lig.
6.
du bas de la Planche,
qui repréfente deux égrifoirs
&
leu15 apparteoances . Sur
I'un des égrifoirs fo ot les deuK maios d'un ouvrier qui
tieoc deux batons
a
égriJer
appuyés cOlllre les
ch~vil
les de I'égrifoir,
&
qui frotc les deux diamans
mc!~tés avec du ciment I'uo contre I'autre, pour en abat–
tre le fuperRu.
V oyez
E
G
R
I S
o
I R.
E G R 1S O 1R,
f.
m.
en t erme de Diamant.
eO
u–
ne double bolte, au-deffus de I'uue delq uclles on frOle
les diamans montés au bout del balOnS, I'un eon tre
I'autre, pour en abattre le fuperRu.
VO¡CZ la fig.
I.
Planche l. du Diamantaire.
&
la fig ure
6.
de
la
meme Planche.
B B B B.
en la bol ce de bois partagée en deuK pa r
une planche qui traverCe d'un cocé
ii
I'autre.
&
force–
mem
~rretés
fur l' élabli par le moyen de trois palles
de fer .
E.
la boile dans laquelle on ferre les éclats
de diamans qui n'ont pas píl paffer par le fond criblé
de la premiere boltc au-deO"us de laquel le on égrife.
Celle premiere bolte ell fermé par un cou vercle qui
gliffe dan, deuK rainures pratiquées en queues d'aron–
de. Dans l'autre bolte
D
on met une bollc de cuivre
1,
qui en occupe le fond;
&
par-de(fus cel le-ci unc
autre du meme métal
F,
dont le fOlld en criblé d 'ull
grand nombre de trouS, au-travers defquels paffe la pou–
drc de diamans, qui tumbe dans la premiere bOlte
1
ou
G.
La
jig. H .
repréCellte la feconde bolte
F
vue
par-deO"ous, pour m ieux voir les trous dont le fOlld
d!:
criblé. Environ aa milieu des longs c61és de la bolte
D.
fOn! fixées deux chevilles de fer
C C,
contre lef–
quelles on appuie les deuK batons
a
égriCer, ain6 que
la figure le repréfellte; enforce que I'autre extrémité
du baton fert de lev ier, qu'on fait agir avec les deuK
mains .
E
G
R
U
G E O
1
R,
f.
m.
(Corderie)
¡nOrument qui
rel1emble
a
un banc, qui n'a que deux piés
a
un de
Ces
boulS,
&
qui
di
garni
¡¡
celle eXlrémité d'une ran–
gée de deots femblables
a
celles d'un ralenu: l' autre
bout qui porte par terre, en chargé d'une pierre. En
peignant
l'eK~rémit¿
du chanvre femelle avec les dents
de
¡'égrugeolT,
on fail lomber le chénc\·i avec fe s
en~
Zz
2
.
ve-
r