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E LA
A in fi dans
l'é/aborne;on
du chyle qui fe eonvertit en
fang les parties hérérog ene fom féparées ,
&
les ho –
lllog~nes
font raífemblées
&
appliquées les unes aux au-
tres -
.
. 1
'
Toute
é/aborttt;on ,
dans l'ceconom le 3mma e., s ope-
re par I'aa ion méchanique des fo lides f ur les fl Uldes ,
&
par la réaaion de ceux-ci qui depend cependant de la
premiere .
V oyez
C
H
I
L
I
F
I e
A T
IO N" S A N
G U
I I! l-
e
ATI o N, S E'e R E'T I ON .
(d)
.
E
L.lEO T H
E
R 1 U M ,
( H i(1. ane
_)
pleee ou ap–
partement des aneiens Gymnafes .
V oy ez
A L
1 P T
E-
R
IO N.
d'
,
• ELA
G A B A LE, f. m .
(Myth. )
leu qu on
a-
doroit
~
Emefe ville de la haute S yrie, fous la ligu–
re d'un grand
~one
de pierre .
O~
eroit. que. e'étoit un
embleme du Soleil . Antonin qUl avolt prlS le nom
d'E ldl.aba /e
op
d'H éliogabale,
&
qui en. avoit
é~é
pre:
tre dans fa jeundIe, lit
appor~e~
le dleu co nlq üe a
R ome ,
&
lui
b~ lit
un temple, ou
11
plac;a le feu de Ve–
fia, la Oatué de C ybele, les
bouclit:r~
de M ars, en un
mOl tout ce que la
~ille
pouvoit aVOl.r de
~ellques
pré–
cieufes . Oll ne COIlC;Olt guere le befolll qu u.n e<?ne de
pierre peut avoir de fe mme; ecpendant A lltonll1 IUJ en tit
venir une de Canhage: ce fUI la Oame de la dée lre
C élelle . On m aria le cone d'Emefc avee la C élelle
de Cartha"e : on eélébra eette féte dans toute
l'
Ital ie;
1
perfonlle
t~e
fut dirpenfé des préfens .de noces ; mais le
eu lte
d' E lagabale
&
de CéleOe Ile dura qu'autam que
le regue d' Antollin . Son fuce elfeur fepara ces époux ,
renvoya le dieu eone
a
E m cCe , lai lfa C éleOe Ceule Cur
fon pié-d'eOal ,.
&
fc rma la pone du temple.
E L AGU E R , v . aa .
('l ard. ) Voycz.
EM O N–
D E
R.
E L AN , ALE'E,
(voyez
AL E'E)
I-lifl . nat o
Z . –
olog i, .
A llimal qoad ru pede du genre des ruminans . M ,
P erranlt :1 donné la defc riplion d' un
Ilan
qui étoi[
a–
peu-pres de la grandeur d' un cerfs . 11 avoit eing piés
&
demi de longueur , depuis le bout du mufeau jufgu 'au
c om mencemelll de la queue . C 'étoit une femelle ; el–
Je n'avoi[ poio t de cornes. La Inng ueur
&
la largeu r
du cou n'étoit que de neu f pO.vees ; les oreilles avoiem
3Um neuf pouces de lo ngueu r,
&.
quatre de largeur :
Je poil étoi[ gris ,
¡¡ -
peu - pres eomme celui de l'ane ,
mais plus long :
il
avoit trois pouees de longueur,
&
'jl éloit aum gros que le plus gros crin de che val . C et
animal avoit la levre Cupérieure fort grande,
&
déta–
ehée des gencives ; les piés relfembloiem
l
ceux du
eerf, e, cep té qu' ils étoient beaucoup plus gros .
M Im .
p."r rervir
,¡
I'hift. des ani",al'x ,
l .
part;e .
L'é/"" eO plus haut qu' un cheval ; il a le eorps fai t
cOtnmc eelui d 'un cerf , m ais plus gros; il porte de
tres-grandes cornes, qui fOlll cy li ndriques
a
leur origi–
ne , enfuite elles s'élargilfenr bcaucoup,
&
formen t u–
n e table plate qui a fur
Ces
bords pluCie urs prolonge–
m ens en forme de doigts . Ces co rnes Com tres-pe–
fantes , elles tomben! eomme celles du cerf . Les
élan!
rerlent dans les pays fep[entrionau x de l'Europe; il
Y
en a aum en Amérique , o n leur donne le nom
d'ori–
g nal;
&.
il s'en trouve en A friq ue qu i Con! plus gros
'l ue ceu x d'Europe
&
d'Amérique . l is om pou r I'or–
dillaire einq piés de hauteur ; les cornes n'om qu'envi–
rOIl un pié de lo ng ueur ; le poil erl doux
&
de cou–
leur eendrée; la ehair eO aum bonne
11
manger que cel–
le duo bceuf.
L'
élan
habile les hau tes mOlJlagnes ou il
y
a de bOll S paturapes ;
iI
ea fo rt agile ,
&
grim pe a–
v cc bcau coup de vllelIc Cur les roehers les plu s efear–
pés. Kolbe ,
defe . du cap de B onne-E[püanee.
011
prétend que
l'l lan
a I'odorat plus
til1
qu' aucull
altlrc animal,
&
o n a obCerv é que fes nerfs o lfa a ifs
fom tres-gros . Cet animal eO fort tim ide , roais il
a
beaueoup de force; il
Ce
dc."fend contre les chiens
&
COntre les lou¡>s , en les frappant :1vec les piés de de –
van t . On dit qu' il eO Cujet
11
l'épilepfie ,
&
que pour
remede.
il
porte le pié dans fo n oreille: c'eO po urqlloi
00
atmbue
iI
fOil pié la propriété de guérir de cette
ma13dle ; mais ccue opinion n' a aueun fonderoem: au
~Ontra1re
on ne croit pas que
l'élan
pu ilfe poner le pié
:l
fon orell\e, paree 'Iue les joinrnres des jam bes n'o O[
b~ ~re1.
de fouplene pOtlr
Ce
préter
11
cette altitude.
l'é a:
l
e~rs
\a ,prétendue propriété du pié d'
Elan
Contre
(j~1
eh
te,
m
en
pas prou vée . En Norvege
00
l' épile–
P
b
le e au t fré'luellte qu'ailleurs
&
les piés d'
élans
eaocoup plus communs
I
'
é l' é
'
~
allcun cas ' tandi<
' es gens e
~tr
s n en 10m
ber un
éla~
&
'~Iucfilcs
aotres , 10rCqu'Ils voycnt tom-
,
qu
1 ,
oup<;onoent q
f:
hu
a
féc par
un
acees d'é'l .
uc a e . te ,e cau-
ver qud pié
il
ponet
:PEe,
fO~t
fon attenufs a obfer–
a
a
0 11
arcIlle ,
&
le coupent auill -
E L A
tó t p,our le gardcr eomme ? n
, re~ede
qui a UDe vertu
fpéci fique.
Mlm . potlr [trv lr
El
/
hl(1. nato des antm.
l . part:
&
plufieurs "elations de voy ages. Poy.
Q
U A –
DR U P E D E .
E L A
N,
(Pharm .
&
M at . med. )
0':1
fai Coit
autr~foi s bcaucou p de eas de la cornc du pIé de cet ant–
m al , Cur-tour du gauche de derrie!e
~
qu'on eroyoit e–
tre un remede fpécifiq ue cOlme 1 é ptlepfie . On ne fe
contelltoit pas de ,faire prendre de la poudre de ce pIé
¡¡auche, o n en portoit
30m
·en
am~I~~e
un t'lWleeau
luCpendll au cou, ou bien on
~n
fa,tíol.t des anneaux
'lu'on portoit au doigt . Mais
a~ourd
hUI o n ea revenu
de cerre erreur;
&
on croit que ce remede, fi c'en
dl:
un, eO peu efficaee dans la m aladic pour laq uelle
0 11
le I(antoit tam ,
&
que l'ong le du pié de
bU!uf
ou d.e
ccrf a tout autant de vértu . L a Pharmacopée de P ans
le fai t emrer cependant eneore dans la po udre
an li- C~aC
mod ique
&
daos cel le de gultete , Cans doute
p OUI'
Ce
conformer
a
l'aneien ur.'ge , qui éloit de le p'reCcrire
dans toutes les m aladies fpafmodiques ,
( b)
E
L A
N , (
Are mécb. Camoi[)
L a peau de l'
élan
Ce
palfe en huile commc les bumes ;
&
pour lo r5 les
fai Ceurs de co lletins de buffle, de baudrit rs ,
&
de eein–
turo ns , les Ganticrs
l'f.
autres ouvriers, I'employ nt aux
différens ouvrages de leurs m éliers .
Poy.
C Ji A
M
o , S
&
C Ji AM OIS E UR.
E L A
N
C
E' ,
ad j.
( 'lard. )
fe dit d' une branche
velue
&
longuette qui ne peut fe (oulenir .
E
L A
N
e
E',
(Man .
&
l JlJar'éeh .)
cheval
;lancé , ef–
fin",,,,, , effilé :
ces épithete¡ fo nl fynollymes.
f/.
E
F–
F I
1.
E' ,
E
F F
r.
A N
Q
u
E' .
(c )
E
L A
N
e
E',
en terme de Blaron,
fe dit d'un cerf cou–
ram . Seguiran
en
Pro ven ce, d'nllr au cerf
élan~é
d 'o r .
EL A N C EMEN T ,
r.
m .
(1I1ar;ne )
c' ell la
longueur dt! vailfeau qui excede cellé de la quille .
VD–
y ez
Q
u
E
TE.
(Z )
*
E L A P H E
13
O L
1
E S , adj. pris Cu bil .
( M)'th.)
fetes ·célébrées en l'holl neur de D iane par les habitans
de la Phocide ,
&
en m éllloire d ' une aa ion dans la–
quelle ils avoiem e u l'avanlage fur les ThefTaliens ,
&
ou ils avoie l1t du en partie la v ia oire aux Ceco llrs q u'
ils avoiem rec;:us de leurs femmes . L es A lhéniens :1-
voient aum des (etes du m eme 1I0m ; c'éloiem des e–
fpeces d'agapcs, pendam leCquelles i1s fe réga loient ,¡>ar–
tieu lierem ent avec des galeaux paitris de grailfe, de
miel,
&
de fe Came. D 'aulfes prétendem qu'o n y facrí–
tioit
a
D iane des cerfs, parce qu'elle Ce plaifoi t parti–
eu liere ment
a
la
chafTe de cet aJiimal .
*
EL A PH E BOL l ON, f. m.
( H ift.
anc . )
L es
Atñéniens appelloiem ainll leur_ neu vieme mois . C ' ea
un mOl com po ré d" ' ''q>or ,
cerf,
&
de
<:J..... ,
je
frappe;
paree qu'o n fai Coit alors partieulieremem la ehalTo du
ceff, ou pltttél t parce qu'o n le facrifioi t
a
D iane ; ou
m em e Celon d'autres, qu'o n m angeoit dans cette fa iCo n
une forte de gl\teaux , qu' ils appelloient
élaphcs.
Quoi
qu '¡¡ en foit ,
iI
avoit vingt-neuf jours ,
&
iI
étoit pré–
cédé de. l'anthyOérion
&
Cuiv i du munichion .
Voyet;,
A
N .
.
E L A R G IR
UN
C H E V AL,
(Manége )
ter–
me de I'an ; c'c ll le conlfaindre
&
le Collieiter par IOUS
les moyens pombles d'em braner un efpace plus co nG–
dérable de terrein .
qet
cfpa~e
ne peut etre lim ité; il doit elfe plus ou
m OJns large, ou plys ou moins étroit, Celo n la roi–
de llr .du cou, la dur eté de la bouche, l' o bllination ,
l'obé,fTanee, la conformation, la franchiCe,
&
la difpo–
fition de l'animal.
On peut· attribuer en général une grande partie des
défenfes des chevaux au pou de Coin qu'ollt ceux qui
les cXCrCetll, de les travailler large ,
&
de
le s
e m pe–
cher de
Ce
rctrécir . T rote'¿ un poulain
ii
la longe ;
ti
vous n'ave'l. pas I'a ttention de I'éloigner du piqueur qui
la lÍen t, e'eO- a-dire du centre de la vohe ' dOn! vou s
ne pourre'l. qu'augmemer la ro ndeur
&
l'~fpaee
en
1-
larg;ffant
I'animal, il eO fort
1t
craindre que le trop
d'aUuJeuiffem ellt
&
de co ntrainte ne le révolte
&
n'o–
pere des effets IOtalemenr comraires
a
eeux q'ue vous
vous prollleu e'l.
V oyez
L o N
G
E.
, 1I
e.n
di
de
llI e~ne
10rCgu' on le monte
&
qu' on le
eondu!t par le droH
d~l:s
!tn.
eCpace tr? p COÚrt
&
tro p
retréc! . L es
angle~
qUl termlnent, les ltg nes drÓltcs qu'
on lUl faH parcoum Com trop pres ,
&
fom fi voiG ns
les
u.ns.des .aucres , qu' ils f.elllblent en quelque fac;on fe
mnltlplter ;
1I
e tl
do.ncob!lgé de toumer plus fréquem–
m em . Or eette aa!On lut cofi te Cans com redit davan–
tage que eelle de eheminer devam lui Cur - tout
s'
il
n'a poim été [uffiCammem
élargi
[ur l; s cercles
a
la
10n-