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370

E LA

A in fi dans

l'é/aborne;on

du chyle qui fe eonvertit en

fang les parties hérérog ene fom féparées ,

&

les ho –

lllog~nes

font raífemblées

&

appliquées les unes aux au-

tres -

.

. 1

'

Toute

é/aborttt;on ,

dans l'ceconom le 3mma e., s ope-

re par I'aa ion méchanique des fo lides f ur les fl Uldes ,

&

par la réaaion de ceux-ci qui depend cependant de la

premiere .

V oyez

C

H

I

L

I

F

I e

A T

IO N" S A N

G U

I I! l-

e

ATI o N, S E'e R E'T I ON .

(d)

.

E

L.lE

O T H

E

R 1 U M ,

( H i(1. ane

_)

pleee ou ap–

partement des aneiens Gymnafes .

V oy ez

A L

1 P T

E-

R

IO N.

d'

,

• ELA

G A B A LE, f. m .

(Myth. )

leu qu on

a-

doroit

~

Emefe ville de la haute S yrie, fous la ligu–

re d'un grand

~one

de pierre .

O~

eroit. que. e'étoit un

embleme du Soleil . Antonin qUl avolt prlS le nom

d'E ldl.aba /e

op

d'H éliogabale,

&

qui en. avoit

é~é

pre:

tre dans fa jeundIe, lit

appor~e~

le dleu co nlq üe a

R ome ,

&

lui

b~ lit

un temple, ou

11

plac;a le feu de Ve–

fia, la Oatué de C ybele, les

bouclit:r~

de M ars, en un

mOl tout ce que la

~ille

pouvoit aVOl.r de

~ellques

pré–

cieufes . Oll ne COIlC;Olt guere le befolll qu u.n e<?ne de

pierre peut avoir de fe mme; ecpendant A lltonll1 IUJ en tit

venir une de Canhage: ce fUI la Oame de la dée lre

C élelle . On m aria le cone d'Emefc avee la C élelle

de Cartha"e : on eélébra eette féte dans toute

l'

Ital ie;

1

perfonlle

t~e

fut dirpenfé des préfens .de noces ; mais le

eu lte

d' E lagabale

&

de CéleOe Ile dura qu'autam que

le regue d' Antollin . Son fuce elfeur fepara ces époux ,

renvoya le dieu eone

a

E m cCe , lai lfa C éleOe Ceule Cur

fon pié-d'eOal ,.

&

fc rma la pone du temple.

E L AGU E R , v . aa .

('l ard. ) Voycz.

EM O N–

D E

R.

E L AN , ALE'E,

(voyez

AL E'E)

I-lifl . nat o

Z . –

olog i, .

A llimal qoad ru pede du genre des ruminans . M ,

P erranlt :1 donné la defc riplion d' un

Ilan

qui étoi[

a–

peu-pres de la grandeur d' un cerfs . 11 avoit eing piés

&

demi de longueur , depuis le bout du mufeau jufgu 'au

c om mencemelll de la queue . C 'étoit une femelle ; el–

Je n'avoi[ poio t de cornes. La Inng ueur

&

la largeu r

du cou n'étoit que de neu f pO.vees ; les oreilles avoiem

3Um neuf pouces de lo ngueu r,

&.

quatre de largeur :

Je poil étoi[ gris ,

¡¡ -

peu - pres eomme celui de l'ane ,

mais plus long :

il

avoit trois pouees de longueur,

&

'jl éloit aum gros que le plus gros crin de che val . C et

animal avoit la levre Cupérieure fort grande,

&

déta–

ehée des gencives ; les piés relfembloiem

l

ceux du

eerf, e, cep té qu' ils étoient beaucoup plus gros .

M Im .

p."r rervir

I'hift. des ani",al'x ,

l .

part;e .

L'é/"" eO plus haut qu' un cheval ; il a le eorps fai t

cOtnmc eelui d 'un cerf , m ais plus gros; il porte de

tres-grandes cornes, qui fOlll cy li ndriques

a

leur origi–

ne , enfuite elles s'élargilfenr bcaucoup,

&

formen t u–

n e table plate qui a fur

Ces

bords pluCie urs prolonge–

m ens en forme de doigts . Ces co rnes Com tres-pe–

fantes , elles tomben! eomme celles du cerf . Les

élan!

rerlent dans les pays fep[entrionau x de l'Europe; il

Y

en a aum en Amérique , o n leur donne le nom

d'ori–

g nal;

&.

il s'en trouve en A friq ue qu i Con! plus gros

'l ue ceu x d'Europe

&

d'Amérique . l is om pou r I'or–

dillaire einq piés de hauteur ; les cornes n'om qu'envi–

rOIl un pié de lo ng ueur ; le poil erl doux

&

de cou–

leur eendrée; la ehair eO aum bonne

11

manger que cel–

le duo bceuf.

L'

élan

habile les hau tes mOlJlagnes ou il

y

a de bOll S paturapes ;

iI

ea fo rt agile ,

&

grim pe a–

v cc bcau coup de vllelIc Cur les roehers les plu s efear–

pés. Kolbe ,

defe . du cap de B onne-E[püanee.

011

prétend que

l'l lan

a I'odorat plus

til1

qu' aucull

altlrc animal,

&

o n a obCerv é que fes nerfs o lfa a ifs

fom tres-gros . Cet animal eO fort tim ide , roais il

a

beaueoup de force; il

Ce

dc."fend contre les chiens

&

COntre les lou¡>s , en les frappant :1vec les piés de de –

van t . On dit qu' il eO Cujet

11

l'épilepfie ,

&

que pour

remede.

il

porte le pié dans fo n oreille: c'eO po urqlloi

00

atmbue

iI

fOil pié la propriété de guérir de cette

ma13dle ; mais ccue opinion n' a aueun fonderoem: au

~Ontra1re

on ne croit pas que

l'élan

pu ilfe poner le pié

:l

fon orell\e, paree 'Iue les joinrnres des jam bes n'o O[

b~ ~re1.

de fouplene pOtlr

Ce

préter

11

cette altitude.

l'é a:

l

e~rs

\a ,prétendue propriété du pié d'

Elan

Contre

(j~1

eh

te,

m

en

pas prou vée . En Norvege

00

l' épile–

P

b

le e au t fré'luellte qu'ailleurs

&

les piés d'

élans

eaocoup plus communs

I

'

é l' é

'

~

allcun cas ' tandi<

' es gens e

~tr

s n en 10m

ber un

éla~

&

'~Iucfilcs

aotres , 10rCqu'Ils voycnt tom-

,

qu

1 ,

oup<;onoent q

f:

hu

a

féc par

un

acees d'é'l .

uc a e . te ,e cau-

ver qud pié

il

ponet

:PEe,

fO~t

fon attenufs a obfer–

a

a

0 11

arcIlle ,

&

le coupent auill -

E L A

tó t p,our le gardcr eomme ? n

, re~ede

qui a UDe vertu

fpéci fique.

Mlm . potlr [trv lr

El

/

hl(1. nato des antm.

l . part:

&

plufieurs "elations de voy ages. Poy.

Q

U A –

DR U P E D E .

E L A

N,

(Pharm .

&

M at . med. )

0':1

fai Coit

autr~foi s bcaucou p de eas de la cornc du pIé de cet ant–

m al , Cur-tour du gauche de derrie!e

~

qu'on eroyoit e–

tre un remede fpécifiq ue cOlme 1 é ptlepfie . On ne fe

contelltoit pas de ,faire prendre de la poudre de ce pIé

¡¡auche, o n en portoit

30m

·en

am~I~~e

un t'lWleeau

luCpendll au cou, ou bien on

~n

fa,tíol.t des anneaux

'lu'on portoit au doigt . Mais

a~ourd

hUI o n ea revenu

de cerre erreur;

&

on croit que ce remede, fi c'en

dl:

un, eO peu efficaee dans la m aladic pour laq uelle

0 11

le I(antoit tam ,

&

que l'ong le du pié de

bU!uf

ou d.e

ccrf a tout autant de vértu . L a Pharmacopée de P ans

le fai t emrer cependant eneore dans la po udre

an li- C~aC­

mod ique

&

daos cel le de gultete , Cans doute

p OUI'

Ce

conformer

a

l'aneien ur.'ge , qui éloit de le p'reCcrire

dans toutes les m aladies fpafmodiques ,

( b)

E

L A

N , (

Are mécb. Camoi[)

L a peau de l'

élan

Ce

palfe en huile commc les bumes ;

&

pour lo r5 les

fai Ceurs de co lletins de buffle, de baudrit rs ,

&

de eein–

turo ns , les Ganticrs

l'f.

autres ouvriers, I'employ nt aux

différens ouvrages de leurs m éliers .

Poy.

C Ji A

M

o , S

&

C Ji AM OIS E UR.

E L A

N

C

E' ,

ad j.

( 'lard. )

fe dit d' une branche

velue

&

longuette qui ne peut fe (oulenir .

E

L A

N

e

E',

(Man .

&

l JlJar'éeh .)

cheval

;lancé , ef–

fin",,,,, , effilé :

ces épithete¡ fo nl fynollymes.

f/.

E

F–

F I

1.

E' ,

E

F F

r.

A N

Q

u

E' .

(c )

E

L A

N

e

E',

en terme de Blaron,

fe dit d'un cerf cou–

ram . Seguiran

en

Pro ven ce, d'nllr au cerf

élan~é

d 'o r .

EL A N C EMEN T ,

r.

m .

(1I1ar;ne )

c' ell la

longueur dt! vailfeau qui excede cellé de la quille .

VD–

y ez

Q

u

E

TE.

(Z )

*

E L A P H E

13

O L

1

E S , adj. pris Cu bil .

( M)'th.)

fetes ·célébrées en l'holl neur de D iane par les habitans

de la Phocide ,

&

en m éllloire d ' une aa ion dans la–

quelle ils avoiem e u l'avanlage fur les ThefTaliens ,

&

ou ils avoie l1t du en partie la v ia oire aux Ceco llrs q u'

ils avoiem rec;:us de leurs femmes . L es A lhéniens :1-

voient aum des (etes du m eme 1I0m ; c'éloiem des e–

fpeces d'agapcs, pendam leCquelles i1s fe réga loient ,¡>ar–

tieu lierem ent avec des galeaux paitris de grailfe, de

miel,

&

de fe Came. D 'aulfes prétendem qu'o n y facrí–

tioit

a

D iane des cerfs, parce qu'elle Ce plaifoi t parti–

eu liere ment

a

la

chafTe de cet aJiimal .

*

EL A PH E BOL l ON, f. m.

( H ift.

anc . )

L es

Atñéniens appelloiem ainll leur_ neu vieme mois . C ' ea

un mOl com po ré d" ' ''q>or ,

cerf,

&

de

<:J..... ,

je

frappe;

paree qu'o n fai Coit alors partieulieremem la ehalTo du

ceff, ou pltttél t parce qu'o n le facrifioi t

a

D iane ; ou

m em e Celon d'autres, qu'o n m angeoit dans cette fa iCo n

une forte de gl\teaux , qu' ils appelloient

élaphcs.

Quoi

qu '¡¡ en foit ,

iI

avoit vingt-neuf jours ,

&

iI

étoit pré–

cédé de. l'anthyOérion

&

Cuiv i du munichion .

Voyet;,

A

N .

.

E L A R G IR

UN

C H E V AL,

(Manége )

ter–

me de I'an ; c'c ll le conlfaindre

&

le Collieiter par IOUS

les moyens pombles d'em braner un efpace plus co nG–

dérable de terrein .

qet

cfpa~e

ne peut etre lim ité; il doit elfe plus ou

m OJns large, ou plys ou moins étroit, Celo n la roi–

de llr .du cou, la dur eté de la bouche, l' o bllination ,

l'obé,fTanee, la conformation, la franchiCe,

&

la difpo–

fition de l'animal.

On peut· attribuer en général une grande partie des

défenfes des chevaux au pou de Coin qu'ollt ceux qui

les cXCrCetll, de les travailler large ,

&

de

le s

e m pe–

cher de

Ce

rctrécir . T rote'¿ un poulain

ii

la longe ;

ti

vous n'ave'l. pas I'a ttention de I'éloigner du piqueur qui

la lÍen t, e'eO- a-dire du centre de la vohe ' dOn! vou s

ne pourre'l. qu'augmemer la ro ndeur

&

l'~fpaee

en

1-

larg;ffant

I'animal, il eO fort

1t

craindre que le trop

d'aUuJeuiffem ellt

&

de co ntrainte ne le révolte

&

n'o–

pere des effets IOtalemenr comraires

a

eeux q'ue vous

vous prollleu e'l.

V oyez

L o N

G

E.

, 1I

e.n

di

de

llI e~ne

10rCgu' on le monte

&

qu' on le

eondu!t par le droH

d~l:s

!tn.

eCpace tr? p COÚrt

&

tro p

retréc! . L es

angle~

qUl termlnent, les ltg nes drÓltcs qu'

on lUl faH parcoum Com trop pres ,

&

fom fi voiG ns

les

u.ns.

des .aucres , qu' ils f.elllblent en quelque fac;on fe

mnltlplter ;

1I

e tl

do.nc

ob!lgé de toumer plus fréquem–

m em . Or eette aa!On lut cofi te Cans com redit davan–

tage que eelle de eheminer devam lui Cur - tout

s'

il

n'a poim été [uffiCammem

élargi

[ur l; s cercles

a

la

10n-