•
EL A
376
L A S T 1
Q
u
E ,
(Glome/ríe
&
Mlch,,".)
cn le nom
M J eques B¿rnou ll l a donllé
:1
la courbe que
~ue
. a lome 'de re(]mr lixée horiConralement par
orm~
U;;".
extrémités
a
un pbo vertical,
&
chargéc
~nf'au:re t~x t;émité
d'un poids ' qui par
~a
p.eCanteur
(l'
b\ige ¿ene lame de Ce courber; la dérert!lmatlon de ce:re
courbe
el!
un pr0blcme de la plus Cubhme GéomérrJo.
Qn peur " oir l'onolyCe que M. Jacques Bernoulh en
a
donnée dans les
mlmoirel de /'"c"dlmÍ< de¡ Sci",–
UI
de P aril de
J
703.
PI~(ieurs
Covans. géomerres onr
donné depu is ce rems dlftérenrcs C"lurlons de ce pr o -
bl~me '
on
en rrallve plulieurs tres-¿Iégonres dans le
tome
Ji
l . dfl mémoira de f acadlmie de Peter¡bo'''g..
Certe combe d! lo méme que celle que formerolr
lIn linge
JI
e
B
(fig·
67·
/lUchani,!,)
parfai lemeot
He–
:xible fixé harifontalemeor par fe, deux ex rrémirés
JI,
ji
&
chargé d'un fluide qu i rempl iroir la caviré
JI
e
B .
V
~yt;¡'
«ti
epropofitiM dlmuntrée.'¡"nJ I'e.!!"i
de
M. J ean
Bernaulli
fur lI11e nOll'velle théone de
1(1
mal1ll!« vre dn
'IJ"ifj'e""x,
imprimé
~
Bále en
17 14,
~ .'éil~primé
de–
puis a L aufanne,
1743,
dans' le recuell
111-4
.
dcs reu–
vr.s de M. Jean B\:rnoull i. ] e dis
1743,
quoique le
rirre pOrle
1742;
parce qu'i! y a au commenc.ement
du premier volume deus écrltS de
M.
Btrnoulll
&
de
J'éditéur, dotés de
1
'743·
On peu r voir 3UfTi dans le
tome
IV.
do
"'t/vreJ
de
M.
l ean Bernoullf,
p"ge
::'42,
ull e folurion du pro–
bleme de
I'élajli,!", ;
elle en fondée rur ces deox prin–
cipes: rO. que le poiM rtndan! <xcrce fur chaque poinr
de
I'élaflit¡lte
une force proponion nelle
a
Ca din:¡nce :
;¡o .
que la cOQrbure dan
s
chaq ue point efl en railan
de lo farce rendanre ; d'ou
iI
s'enfuir que
ti
011
nom–
me
x
Iq d:t1 ance d'un painr que Iconque
a
la Iigne de
direaion du poids tendanr, on áura le royon de la
dé-
(
dX<+ "]' )3
l
,
•
veJoppée
~
1=:;;
d"oll l'o n tire en regar-
xx
tl.!
dant
d
x
comme conllaut,
.=-
-=====-;
"tI
yl.
-t--
d
x'
xxix
&
v~- ~
d
J,
équarion de
l'
élojli,!(ee.
Or il en
4 -
x3
évidcllr que cetre courbe en la meme que celle dI! !in..
ge dom il a éré parlé ci·detlus, pu ifque la preflioll dans
ohaqn e poinr du linge ell proportionnelle
iI
x,
c'en–
a·dire
11
la haureur,
&
que ceue prefTion en de plus
propon ionuelle :\ la courbure , ou en raiCon inverre du
rayon de la développée.
Vo)'e<,
C
°
u
R
n u
RE,
D
E'–
VELOPPE' E,
&
OSCUL' ATEUR .
(O)
E
L A
TER
1
S T E S, adj. plur.
( Phyfi,!I/C)
rerme
d e
M.
13oyk , pour déligoer ceux qui riennem pour
I'é –
!aniciré
&
la
peranteur de I'air. Ces deux pro priérés
de I'air étant gén éralement reconnues aujourd'hui, les
![.Iatlrijlel
ne fom plus uoe feae .
(O)
EL d
'Í
E R
I
U M,
(Pharmacie
&
Mat;ere médi–
cale . )
Ce mor 'lui viellt du grec
¡,,,J~, ""~,
je eha,!!e
avec
furce,
éroir employé par H ippocrate pour expri–
m er les purgarifs violens;
011
le donna e¡ICuite ou con–
combre tauvage,
&
enfi n il fu r confilcré pour expri–
m er une préparaliol1 du ruc de celle plante; prépara–
tion fort u(¡ré'e chez les anciens,
&
dollt H ippocrare
m t-me fai r m ention .
JI paroir qu' on apponoir beaueoup d' allcntion
a
la
prépararion de ce remede; que les di!férens aUleurs qui
nous rOllr trall Cmifc Otll décrir cependanr d'une manie–
re fi cOll fure
&
li peu uniforme, qu' ils ne nous ont
pas appris ce que c'':toi r précifémen r .
D iofcoride , qui paroit en ovoir parlé le plus claire–
menr, dit qu'il faur alle r Cur le lieu ou Con t Jes con–
combres Cauvages , dont les fru irs rouchent
¡¡
leur par–
faite maturité, les mellre dans l'inl14m qu'on les
a
cueil–
lis fur un ramis, les y feudre en deux, recevoir dans
lIn bafTi\1 pofé fous le rami, le ruc qui coulcra, en Cé–
parer 'l'uand il rera tour ramané
&
rcpof'é la partie clai–
t e
.d'avcc l'épaifre
&
muci lagineuCe,
ti¡
garda celle-ci,
GUI
é.13m dd'(échée, étoi( le vérilable
&
le meilleur
e–
Jattrltt'ln •
Com me les frnirs du cancombre Cauv age ne m uri(–
~ellt
que les uns opres les autres, 'lu'il falloi( les pren–
l;e atl m<!ment précis, pour aioli dire, qui précédoit
'1
ur mablU!llé parfaire, parce qu'un momellt plus tard
J
s lom mene
d'e .
11'.
&
d d .
.
&
1
~
U)¡-m~mes
ar olent leurs gralllcs
m
_,;u rd
u/~'
cde qui les. rendoit inutiles;
M .
Boulduc,
,
•
C
aea
ruva/
d
S '
,
.
ge que la
t"
./
e el ctenceJ, annte
17
1
9 ,
JU-
ti
elle
n'ér~~~ Jqqllel
des anciens devoit elre forr pénible,
G .
ue que chore de plus
"llen,
.l~1
du moios l'auteur de 'l'ouvrage intirulé
41,
dyn,aml
1.
11 ,
(jonne la
fa~oo
de faire
l'
elaterju~
en
ELA
ces termes : exprimci, dir-il, le fuc du concombre Cau–
vage l andis qu'il n'en pas encore mOr, apres quoi ver–
fez. ce ruc exprimé dans un vaCc plein d'cau; ramaC–
íh
ce qui furn a¡;era,
&
le faites fecber an folei l.
Mais Guoi qu'iI en foir de la fn<;on de préparer
1'.–
lateri"m,
on ne s'en fert plus auj ourd'hui parmi nous,
malgré tous les travaux de M . Boulduc, qui s'er! at–
taché
a
en faire un qui pllt produire les effe rs 'lu'en pro–
menoient les anciens; objcr qu' il a rempli en tiranr
de la racine feche de concombre Cauvolíe, par
~ ne
fim–
pie décoa ion , un ex rrait qu'il préféroir " celUl de rou–
tes les autres parties de la meme plante,
&
qu'il a re–
connu par expérience pour un hydragogue forr dou x ,
mais puifrantl a lo dofe de
24
jufqu'
a
30
grains. Le
m eme
M .
Boulduc recom mand e au m le fru i! du con–
combre fauvage, féché
&
pulv ériCé, commc un bon
h
ydrogogue .
Les expériences de nolre académ icien lui onr appris
que le co ncombre Cauvoge ne contenoit preCque pas
de principe rc!(¡ neux ,
&
que c'étoir une plante pure–
menr exrr2aive .
L es aneiens fa iCoient prendre
l'e1aterittm
depuis 4groins
j ufqu ';¡
12,
-11
cetle dore iI purgeoit par le vom ifremeo t
&
por les Celles.
Vo)'ez
C ON
e
°
M B R E
S
A U
V
A–
G
f.
(b )
E L
L\
V
E' , adj.
(VeneY;e )
il Ce dir d'un poik,mol–
lafrt
&'
blnfart en couleur; en fail de bcte
11
chafrer
&
de chiens, c'en
u n~
marque de foibletIe en tux .
E L
BE, (
Glog. mod.)
ile firuée Cur
la
c6 1e de
Torcane, vis-a- vis 'de P iombino .
EL
DE, (
Giog. m.d.)
fleuve qui a fa Cource aux
m onts des Géans , fur les confi ns de la Boheme
&
de
In Silé(ie; il rraverfe la M ifnie
&
la Saxe,
&
Ce
jC!te
dan s
la
IPfr
au-defrus de H ambaurg .
E L B E
UF, (
Géog. mod.)
g ros bourg de N orman–
die, en
f
rance; il a litre de duché-pairie:
iI
ell Jitué
fur la Seine.
L ong.
18. 38.
la:.
49.
20.
.
E L B
I N G ,
(Gtu§:
m&d.)
capitale de la conlrée
de H ockerlond, a la
I
ru(fe royale, au palatinar de Ma–
riembourg, en Pologne: elfe n'en pas "loignée de la
mer Baltique.
L ong.
37. 40.
la:.
5'4.
12.
EL
13
O
U
R G,
(Geog. mod. )
ville du duché de
Gueldres, aux Pro\'inces-Unies: elle efi tituée fur le
Zu
icjen.ée.
L ong.
21.
20.
lat.
5'4.
12.
E L
é
A T
1F,
«(Jiog. mod.)
ville de l'Arabie heu–
reure, rur la c6te occidentale du golfe Perfiquc, en
A–
lie .
L ong.
70. 40.
I"t.
26.
E L
e
E
S
Al T E
S,
HE L C E
S A I T ES
OH
E
L–
e
E
S
A
J
E
N
S, comme les appelle Théo dor<l, r. m_
plur.
('1Uol.
&
HíJI.
uclé!)
hérériques qui parurent
su commencemenl du fcco nd tiecle de l'Eglife,
&
qui
prireor leur
110m
d'Elcefúe ou d 'Elxa'i leur chef.
11
" ivnit du tems de T rajan.
On conoollra leurs principaux dogmcs, par les re–
veries que débitoit ce faoatique . E lxa'¡' étoir ]uif d'o -
l rigine
&
de fem imens , mais il n'obfervoit pss la loi.
11
re prételldi! int'piré , compofa un livre ou iI ordon–
noit
a
Ces feaateu rs une forme de fermem myllérieux
par le fel, I'cau, la terre , le pain, le ciel, l'air ,
&
le vcm . D'nurres fois il leur ordonnoi r de prendre fepr
autres témaios de la ""rité, le ciel, l'eau, les efprits ,
les
SS .
anges de la priere, I'huile, le fel,
&
la rerre ,
Des livrel du nouveau
T~rfament
&
de ceux de l'an–
cien " il n'admettoir que quelques patlages dét8chés. Ce
prétendu prophete contraignoir fes feaareurs au maria–
ge.
11
difoir qu'on pouvoi!, fans pécher, céder
a
la
perf¿culÍon, adorer les idoles,
&
diflj muler Ca foi au–
dehors, pourvO que le creur n'y eOr poiO[ de pau
Il
reconnoilloit le C hdn pour le grand roi; m ais
¡(
ne
paroifroir pas c1airemenr par fon Iivre, Ji -rous ce nom
il défignoir J . C . ou s'iI en entendoir un alllre .
JI
dé–
fendoir de prier vers I'"rie ot,
&
vouloir qu'Otl tounlit
le vifage vers ]érufalem en queJque pays que I'on fU r .
11
condamnoir les
r.~crifices
c.omme indignes de V ieu,
&
ne lui nyant, difoit-il, été offerrs ni par les peres ,
c'cll-:\-dire les pau iarches, ni en vertu de la )oi.
II
défendoit de. manger de la chair comme fairoien r les
Juifs ,
&
rejettoir I'autcl
&
le feu; mais il croyoir que
l'eau étoir bonne, ce qui p0urroir faire conjeaurer qu'il
admcttoir lIne forte de
b~ptéme .
Elxai' décrivoit le Chrifi comme une verrn célelle
qui, née des le commencemem du monde , a\'oh poru
de tcms en rem s fotls divers corps ,
&
il en décri\'olt
ainfi les dimenllons: Vingr-quarre Cchrenes en longueur
c'eCl-a-dire quatre-ving r-Ceize m ille pas; fix fchrenes
e~
!argeur,
ou
viogt - quarre mille pas ,
&
l' é paifreur
a
¡>roportion.
C~s
mefures fqnblent a'(oir éré forgtes
f~
u,nc