..
EGI
!cnden! qu'Eg/ rie
&
Junon en la meme divinicé fous
dcux noms différens .
• E
G E R fE,
f.
f. (
Mythol.)
nymphe
&
la foree
o' A ricie , <lu'O vide donoe pour épouCe
11
Numa Pom–
pilius ; mais qui , Celon d'auercs, o'éeoic qu'une divioi-
1"
culélaire , qu'i1 feigooit d'aller conCuleer dans fa re–
trailc Cur Ics lois qU'il propoCoit
3U~
Romaios:
íl
oe
faiíoit deCcelldre des
cieu x
les lois,
&
ne leur attribuoit
une origioe célefle, que pour dirpoCer adroieemeoe les
cCprits , les reCpea er,
&
ceere mauvaiCc ruCe lui réuC–
jit . Apres la more de Numa, les R omains convain–
c us que le pieux
&
Cage législareur s'cnererenoír avec
Eg.!rie ,
allerenr chercher la oym phe dans fa forec, ou
i1s ne trouvcrene qu' uoe fontaine, en laquelle ils ima–
gioerenc qu'el le avoir éré méramorpho fée par la com–
m iférarion de D ia ne , lOuchée des pleurs coneinuelles
q u'e1k répandoir depuis la mort de Numa . Au . rene
Numa craignanr avec june raifon qu'oo ne fe mé6j t
de
h
réalit¿ dc fes enrretiens avec une divioiré, réfo–
lur de la prouver par un m iracle,
&
iI
en tir uu qui
ne fut rejeué en doute que par quelques efprits furtS;
au nombre de Cquels on peur mettre D eois d'Halicar–
uuOe, dans les antiquit¿s duquel ceux qui aiment les
conees merv eilleux pourront Jire le déeail du mirade
opéré par N um a Pompilius, ponr la vérité de fes en–
tretiens avec
EgI" ie,
&
la divinicé de fes lois.
E G
I
A LE,
( Myth.)
une des erois graces.
VOY':::'
¡'"rtid .
,G
Il A
e
E
s.
E G 1DE,
r
f.
(Mytbol.) Uigide
éeoir le bou–
clier, ou la cuiraOe des dieux, fur-toul de ]upirer
&
de Pal las. M ais en
parl.nrdes hommes, ce moe dé–
fi60e feulemenr la piece d'armure qui couvroit la poi–
trille, c'en- o-dire la cuiraíre .
Anciennement
IOUS
les boueliers des dieux, fur-coue
eelui de J upieer, eouvere de la peau de la ehevre qui
l'avoir nourri,
&
done il prenoie fon nom, s'appelloieoe
des
IgideI;
car ..
l~,
':í,."
en grec, fignitie
,hlvre;
en–
fuiee Minerve 3yallt rué uo mOllnre nommé
Egide,
qui
vomiíroie du feu par la bouche,
&
faifoit beaucoup de
Tavage dans la Phrygie, la Phénicie, l'Egypte,
.&
la
Lybie, elle couvrit foo boudier de la peau de ce mon–
nre ,
&
des-Iors le nom
d'.gide
fut eonfacré au feul
bouelier de la déeOe.
Pem-eere que Minerve tic po!rir quelque flmeu" bri–
gand qui ravageoit le pays ,
&
que c'efl ce qui a do.n–
n é lieu
11
la fable ; mais comme les Grccs rendoient
toOjours des raifoos fabuleuCes de leurs an ciennes cé–
rémonies; il vaut mieuK, ce me
f~mble,
fur cee ar–
ticJe, s'en tenir avec M . l'abbé Banier
a
Hérodote, qui
préteod
(Iiv. jv. )
que les Grecs Ollt emprunté des
Lybiens l'habil
&
le boudier de la Me/fe M inerve,
qui étoit fore hooorée daos ce pays, fur-tout auX eo–
v irons du lac Tircon, ou l'on eroyoie qu'elle éroil née .
L e 110m m éme
d'lgide,
marque bien que cerre forte
de bouclier en venue de Lybie, ou les habieans por–
tene fous leurs habits des peau x de ehevre eotroyées,
que les Grecs appelloient des
l¡:idu.
L es Grecs embellirene celte lable
¡¡
leur maniere,
&
fupporerene que Minerve avoit fait graver la e¿ee de
la Gorgone envirollnée de ferpens fur ce terrible bou–
clier,
&
qu'on oe pouvoie le regarder fans frém ir d'hor–
renr; ce qui dOlloa lieu dans la fuiee, de dire que fa
v ue ehangeoir les hommes en pierres.
D'un aurre cÓeé, les poeres eravaillerene
11
I'env i
a
eonracrer ceete fiaioo
a
l'immortalité; mais H omere
&
V irgile OO! furpaíré de bien loio
10US
leurs rivau" ,
dans les dereriprions qu'i1s nous 00l lailfées du bou–
c lier de Mioerve.
./Egida,!,« horrifi'(lm , ttlrbat,.
P
a/ladÍJ arma ,
C
ertaei
m
fr¡uamÍJ. ferpenttlm atlro,!ue polibant:
Connexofr¡ue angtleI, ipfa mr¡ue in peElore diva:
Gorgon"
,
defeElo vertentem I,m,;na , olio.
lEneid.
lib. viij. v .
43í.
Voici eelle d'Homere . Iliad.
lib. v.
"
Elle (Mi–
" lIerve ) couvre Ces épaules de fOil
égide
rerrible, d'on
" pendenr cene houpes d'or,
&
autour de laquelle on
" voie la eerreur, la 'difcorde, la fureur des areaques,
" les pourruiees , le caroage
&
la more . Elle avoit au
" milieu la eeee de la G orgone, cer énormc
&
formi–
" dable monnre, oom 00 ne Cauroit fOlltenir la vae;
" prodige éronnanr du pere des immoreels!
.IIrticle de
M . le Chevalier
DE
JAUCOURT .'
• E
G I
1)
E,
( Myth. )
monllre qui ravagoa la Phry–
gic , la Phénicie, l'Egypte
&
la L ybie,
JI
vomiíroic
le feu par la bouche: ]upiter ordonna
a
M inerve de
EGL
35I
le eombattre, M ioen'e obéit
á
fon pere,
~ainq uie
le
monnre
&
en étendir la peau fur fon bouclier .
11
oe
Ceroie pas difficile de féparer ce que la poélie a mis de
fabuleux dans cet é venemene,
&
de le rapprocher, par
la coojeaure ; de la vérieé hinorique .
Egide
fu t quel–
que brigand de ces eems reculés , qui (e répandie dans
les contrées dont nous avoos parlé , la fi arnme
&
le
fer
¡¡
lá main: conféquemment le prince régnant fera
Jupiter; le général Cage
&
prudent, auquel il ordon–
na de marcher conrre le brigaod, fera repré Centé par
Minerve; la peau fera l'emble me des dépouilles de I'en–
nemi, que le général dinribua , fes roldats ; ou pour
parler le langage de la poéfie , qn' il érendir fur fon bou–
el ier, qui en devint une arme trcs-redourable .
• EGIP A NS oltlEGIPANS,
CMyth.)
fur–
nom des divinités
champ~eres ,
que les payens croyoient
habiramcs des forets ou des monragoes; qu 'ils peignoient
(ous la figure de petits hommcs velus, cornus , four–
chus,
&
ornés d'une queue par-derriere.
On donnoie encore ce nom, felon Pline ,
1.
des moo–
ílres de Lybie,
ir
mufeau de ehevre
&
11
queue de poif–
fon . C'en ainfi qu'on répréCentoit le caprieorne, un
des jignes du zodiaque,
&
la figure s'en trouve dans
des monumens égyptiens
&
romains. Les antiquaires
3ppelleoe, 3um cene figure
égip",..
E G
1
RE' ,
r
f.
(Mythol.)
une des huir Hamadrya–
des.
Vo)'tZ
H A
M
A
D R Y
A
D E S .
E G L AN D E R,
v. aa.
(Manége, Maré, hal/erie)
euirper une glande, expr.effions Cynonymes. J e lIe par–
lerai de cene opération recommanMe par M. de So–
leyfel, daos la plfi pan des circonnance' ou un Mfaut
de lumieres
&
de fu cces le poreoit , lOut renter, que
pour prouvel" qu'elle eH fouvene abufive,
&
que les cas
ou elle pourroit eere indiqu ée,
Cone
tres-rares. En pre–
mier lieu, elle ne peut crre prariquée que relarivement
aux glalldes Cublinguales
&
maxillaires.
2°.
On ne doie
l'enereprendre que lorfque les moyells de réfoudre om
éeé inruffirans,
&
qu'il
y
a une vérieable induration;
&
m6me des que la glande dans cee étae .ne fnuroir
iocommoder I'animal, la renearive eíl inueile.
3°.
Le
corps glanduleux, donr nous prop,ofons l' excirpatioll,
doir erre feul,
cdérach~
&
nullement adhérene
ir
des par–
eies qn'il feroie dange reux d'intéreírer. 4°. Ellfin,
ti
le
gonftemene de ce meme corps efl un fymptome de
quelque roaladie qui affeae come la malTe des humeurs,
il en facile de comprendre que cene opération n'y re–
médiera poine, puifque oous négligerons de remonter
a
la vérieable fource ; nous pourrions d'uilleurs donoer
lieu
a
une finule , ou
a
un ulcere abreuvé de l'humeur
dégénérée,
&
done les fu iecs feroient plus funefles que
celies que nous aurions pu redoueer de I'état de la g lan–
de extirpée.
Voici néanmoins le manuel de cene opéraeion. · Je
fuppofe que le cheval ície placé
&
aírujetri dans une
altirude convenable. Pincez, foulevez,
&
dérachez la
peau de la glande. C oupez-Ia de maniere que voere
incilion foir longitudinale,
&
que J'ou'verrure.foit pro–
pONionnée au volume
&
;i
la forme du corps glandu–
leux . SaifilTez enfuire un des bords
d~
cerre meme in.
cióon,
&
avee uo fcalpel féparez parfaitemellt le eé–
'gll menr de ce
m~me
eorps. · Revene'l.
a
l'autre bord ,
.&
agilTez-cn de meme; la fuperficie de la g lande é–
lam
n~temenr
¡¡
découverr, prellez-la avee une érigne,
eirez-Ia :\ vous, faiees écarrer par uo aide les bords de
h
peau incifée ; diO'équez cwe petiee malTe daos toure
fa circonférenee
&
dans fa parde inférieure ; eml'0rrez–
la enfin enrieremene. Le panrement qu i fuie I'opé¡arion
~a
tres-li mplc,
&
fe fait
a
Cee ; introduiC.z donc dans
la plaie uoe eertaine quantiré de charpie que vous main–
riendrez, en refermane l'ouvercure avec des ti ls que vous
aurez paO'és dans les bords du eégumeor cOl1 pé . Si vou s
appercevez une régél1éraeion Curabondante , dorez vorre
charpie avee l'égypriac, levez vo.rre appareil [Ous les
jours, en uo mot traite? cerre , plale comme vous erai–
reriez une plaie limpIe .
Ce)
EGLANTlER,
o/t
ROSlER SA UVA–
G E,
'J'norrhodoI, ( ] ardi""ge )
efl une efpece de ro–
lier aOez haut " épineu x , qui crolt dans les haies
&
aaos les builTons: fes feu illes reOemblent
a
celles du
rolier, fa Beur en li mpIe,
11
einq feuilles de couleur
blaoche
&
incarnae, un peu odorantes. Le fruie qui lui
fuccede en oblong, aírez gros ,
&
deviene rauge en
milriírane . O n I'appelle
grattectll
ou
cyn.rrhodon;
il
renferme des femenees entourées de poil qui s' arra=
ehene aux doigts,
&
Y caufent des demangeaifons .
(K )
E
G L
A
N T
f
E
R
o,.
R o
S
r
E
R S A U
V
A
G E
coonn
au m dans les boutiques fous le nom grec de
,jnorrho–
d"'J,
'-